Disparaître ?

Il y a 5 heures, Passiflore a dit :

 

En ce cas on peut comprendre une telle décision, si par exemple on veut fuir un conjoint violent ayant menacé de nous tuer et que l'on sait que tôt ou tard il l'aurait fait.

Celles là ne sont pas assez nombreuses à partir...ça éviterait tellement de drames...

Mais il faut comprendre aussi que de vivre toujours dans la violence amène la personne à un stade d'acceptation ...en mode survie!

il y a 2 minutes, Morfou a dit :

Celles là ne sont pas assez nombreuses à partir...ça éviterait tellement de drames...

Mais il faut comprendre aussi que de vivre toujours dans la violence amène la personne à un stade d'acceptation ...en mode survie!

"Mais je l'aime" disent certaines femmes violentées, brutalisées... J'ai du mal à comprendre, je le reconnais, du mal à comprendre que l'on puisse aimer celui qui nous brutalise, nous fait souffrir et parle de nous tuer...

Il y a 8 heures, January a dit :

@Elisa* Le temps a passé et après presque deux ans, quand ma demande a été définitivement rejetée, après beaucoup de conversations à ce sujet avec des personnes remarquables, finalement je n'ai pas été trop affectée.  En revanche, même aujourd'hui je ne me reconnais tellement pas dans mon nom de naissance qu'il m'arrive régulièrement de buter quand on me le demande, je ne comprends pas en fait, ce qu'on me demande. Au quotidien mon  nom est celui de mon époux et il est tellement ancré, gravé, c'est comme si je n'en avais pas d'autre.  

Les parents, peuvent abandonner leurs enfants. Et je me demande pourquoi, la justice ne permet pas aux enfants dans dans certains cas comme le tien, de s’extraire de cette filiation. Parce que porter le nom de ces personnes, c’est toujours faire partie de cette famille, à son corps défendant,  ce doit être un rappel terrible, ça doit bouillonner intérieurement. 
Dans ce cas, bien sûr que l’on doit avoir une furieuse envie de disparaître. C’est 
C’est ce que je pense, mais je me trompe peut-être. 
 

à l’instant, Passiflore a dit :

 

"Mais je l'aime" disent certaines femmes violentées, brutalisées... J'ai du mal à comprendre, je le reconnais, du mal à comprendre que l'on puisse aimer celui qui nous brutalise, nous fait souffrir et parle de nous tuer...

L'humain est complexe...

J'avais une copine/collègue qui s'était faite  "défoncée" pas sa mère ainsi que son frère qui a d'ailleurs fini pas se suicider vers les 16ans...elle fichait la paix par contre, à ses 3 autres filles!

Le père savait, voyait, entendait tout ce qui se passait mais n'intervenait jamais...

Et bin pourtant elle adorait son père...

il y a 11 minutes, Morfou a dit :

L'humain est complexe...

J'avais une copine/collègue qui s'était faite  "défoncée" pas sa mère ainsi que son frère qui a d'ailleurs fini pas se suicider vers les 16ans...elle fichait la paix par contre, à ses 3 autres filles!

Le père savait, voyait, entendait tout ce qui se passait mais n'intervenait jamais...

Et bin pourtant elle adorait son père...

"Et pourtant, elle adorait son père"... pas facile à comprendre...

Il y a 2 heures, Kyoshiro02 a dit :

Déjà pensé et je l'envisage. Je reste juste là où je suis pour rester pas loin de ma mère, mais une fois qu'elle ne sera plus là, j'envisage sérieusement de changer de vie, d'identité (pour prendre le nom de jeune fille de ma mère et mon 2nd prénom), voir de me faire passer pour mort. Ça pourrait être plus sain pour moi.

Tu nous raconteras si tu le fais ? Sauf si ça inclut une disparition forumique aussi, of course 

il y a 43 minutes, Padnom a dit :

Les parents, peuvent abandonner leurs enfants. Et je me demande pourquoi, la justice ne permet pas aux enfants dans dans certains cas comme le tien, de s’extraire de cette filiation. Parce que porter le nom de ces personnes, c’est toujours faire partie de cette famille, à son corps défendant,  ce doit être un rappel terrible, ça doit bouillonner intérieurement. 
Dans ce cas, bien sûr que l’on doit avoir une furieuse envie de disparaître. C’est 
C’est ce que je pense, mais je me trompe peut-être. 
 

Un nom n'est qu'un patronyme, je pense qu'il faut le voir comme ça pour couper les ponts intérieurement.

''faire partie de la famille et  à son corps défendant ...c'est trés relatif . Du moment où on ne partage rien avec des gens, il faut juste les faire disparaitre de sa vie.

il y a 25 minutes, Lowy a dit :

Un nom n'est qu'un patronyme, je pense qu'il faut le voir comme ça pour couper les ponts intérieurement.

''faire partie de la famille et  à son corps défendant ...c'est trés relatif . Du moment où on ne partage rien avec des gens, il faut juste les faire disparaitre de sa vie.

Je ne pense pas que ce soit aussi simple que de "juste" les faire disparaître de sa vie.

Le vécu tu ne peux pas le faire disparaître "juste" parce que tu en a envie.
Et quand ce vécu est associé à un patronyme et bien je peux comprendre l’envie d’en changer.
Je vois ça comme un symbole, supprimer le patronyme pour permettre de se détacher complètement et de tourner la page. 

il y a 31 minutes, Lowy a dit :

Un nom n'est qu'un patronyme, je pense qu'il faut le voir comme ça pour couper les ponts intérieurement.

''faire partie de la famille et  à son corps défendant ...c'est trés relatif . Du moment où on ne partage rien avec des gens, il faut juste les faire disparaitre de sa vie.

Je comprends que tu puisses le voir comme ça, quand il y a rupture dans une famille, suite à des désaccords profonds, des disputes sur un hèritage etc. Mais il est des cas, où ça va bien au-delà, et dans ce cas, je comprends le besoin de changer de nom, qui te rattache toujours à cette famille, qui continue de faire de toi, un membre de cette famille. 

il y a 35 minutes, Padnom a dit :

Je comprends que tu puisses le voir comme ça, quand il y a rupture dans une famille, suite à des désaccords profonds, des disputes sur un hèritage etc. Mais il est des cas, où ça va bien au-delà, et dans ce cas, je comprends le besoin de changer de nom, qui te rattache toujours à cette famille, qui continue de faire de toi, un membre de cette famille. 

Il est clair que mon intervention est relative , et ne parle pas au nom du vécu des autres , et comme l'a souligné @Izanamile patronyme est associé au vécu et s'en débarasser devient une forme de symbole , reste qu'il n'a rien à y voir , s'en dépouiller ne fera pas disparaitre le vécu , enfin cela reste ma vision personnelle sur la question ; le problème n'étant pas dans le patronyme mais dans le toxique impact de ces autres. 

La symbolique aura peut être un effet positif, c'est possible .

C'est ça je pense, ça apporterait un soulagement relatif, mais le vécu lui, reste toujours là. j'aurais juste voulu qu'on ne m'appelle plus jamais comme ça, ça me fait : "je n'ai rien à voir avec ces gens !" 

On dit que les secrets, les tares et les traumatismes de famille se transmettent de génération en génération, consciemment ou non, et je suis celle qui a brisé cette chaîne, alors oui c'est juste le symbole, puisque ce foutu nom ne pouvait plus être transmis, j'aurais aussi voulu m'en débarrasser. 

Recommencer une vie ailleurs , déjà fait , changer d'identité non, la plupart du temps les gens me connaissent par mon prénom .

je n'aime pas mon nom de famille et ce qu'il représente .

Mais certaines personnes qui me sont importantes ont eu de mes nouvelles en ayant ordre de ne rien dire .

Le 21/01/2025 à 10:13, January a dit :

Bonjour tous toutes  

 

J'ai lu récemment un article qui traitait d'une disparition non résolue. Il s'agit d'une adolescente disparue il y a 52 ans et dont on a retrouvé la trace récemment.    "elle a quitté le foyer familial sans jamais y revenir et a refait sa vie dans une autre région du pays. Elle est âgée aujourd’hui de 68 ans. Depuis, la police a supprimé l’appel à témoignages des réseaux sociaux et a, enfin, pu clore le dossier."

Si vous voulez en savoir plus : https://www.elle.fr/Societe/News/Sheila-Fox-cette-ado-britannique-retrouvee-vivante-52-ans-apres-sa-disparition-4298463

C'est juste un article en appui du sujet, parce-que j'ai eu personnellement quelques souvenirs à cette occasion, et je me demandais :

 

et vous, avez-vous un jour pensé à disparaître de la circulation ? Emigrer, changer de vie, de nom etc ?  

La première fois que je tentai de "disparaitre" j'avais 15 ans. Je revenais du lycée, j'étais dans le train. Arrivé à la gare où je devais descendre, je ne suis pas descendu. Cette décision m'est venue là, d'un coup. Je suis descendu au terminus, je suis sorti de la gare et j'ai marché. J'ai traversé la ville, puis j'ai marché à travers les champs. Quand la nuit fut venue  et que je fus exténué je suis allé frapper à une porte dans un village. Je revins dans ma famille.

Ensuite il y eut beaucoup de tentatives jusque ce que l'une réussisse.

Je l'ai fait. A ma manière. 

Le 23/01/2025 à 00:49, PtitAngelina a dit :

Mais certaines personnes qui me sont importantes ont eu de mes nouvelles en ayant ordre de ne rien dire .

Ca c'est bien parce que c'est angoissant pour ceux qui restent

Pour le moment je n'ai pas eu à disparaitre, mais ça doit être compliqué de le faire, faut sans doute des motifs très sérieux

il y a 3 minutes, maddy a dit :

Ca c'est bien parce que c'est angoissant pour ceux qui restent

Pour le moment je n'ai pas eu à disparaitre, mais ça doit être compliqué de le faire, faut sans doute des motifs très sérieux

 

Tenter de fuir le passé et les souvenirs était pour moi un motif sérieux.

Sauf que les souvenirs restent, où que l'on soit.

il y a 28 minutes, PtitAngelina a dit :

Sauf que les souvenirs restent, où que l'on soit.

j'espère que tu es apaisée

il y a 4 minutes, maddy a dit :

j'espère que tu es apaisée

Oui et non, mais je fais avec.

Il faut aller de l'avant.