"moi à ta place..."

Avez-vous ce petit défaut qui consiste à utiliser cette courte formule précédant un conseil à un proche. "moi à ta place je ferais ceci..ou cela..". C'est une phrase que l'on aurait tendance à servir facilement sans prendre conscience qu'elle a quelque chose de présomptueux. Parce que l'on n'est pas à la place de l'autre. Mais à la décharge de ceux qui la prononcent elle est souvent (pas toujours) proposée en forme de proposition d'idée, pas d'injonction. Elle n'en est pas moins déplaisante à l'oreille de celui ou celle qui la perçoit.

Et vous, avez-vous eu ou avez-vous cette sorte de manie ou bien utilisez-vous une autre voie pour conseiller quand l'occasion se présente? j'avoue que j'ai déjà utilisé ce "à ta place..." aujourd'hui j'ai une approche différente.

Comment cela elle est sans intérêt ma question? non mais dites donc...! moi à votre place et ben euh....

hein? bon!

il y a 18 minutes, MadeleinedeProut a dit :

Avez-vous ce petit défaut qui consiste à utiliser cette courte formule précédant un conseil à un proche. "moi à ta place je ferais ceci..ou cela..". C'est une phrase que l'on aurait tendance à servir facilement sans prendre conscience qu'elle a quelque chose de présomptueux. Parce que l'on n'est pas à la place de l'autre. Mais à la décharge de ceux qui la prononcent elle est souvent (pas toujours) proposée en forme de proposition d'idée, pas d'injonction. Elle n'en est pas moins déplaisante à l'oreille de celui ou celle qui la perçoit.

Et vous, avez-vous eu ou avez-vous cette sorte de manie ou bien utilisez-vous une autre voie pour conseiller quand l'occasion se présente? j'avoue que j'ai déjà utilisé ce "à ta place..." aujourd'hui j'ai une approche différente.

Comment cela elle est sans intérêt ma question? non mais dites donc...! moi à votre place et ben euh....

hein? bon!

Tout dépend .

Si c'est quelqu'un de compétent qui te conseille ou le la personne qui ne connait rien .

Le à ta place je ferais...

J' ai souvent des gens qui m' appellent pour des domaines que je connais bien, et le" A ta place "devient plus une formule de politesse qu' une réponse creuse réflexe.

je n' impose rien

Il existe une autre possibilité.... 

je crois avoir vu différemment ....

sans vouloir te contredire....

et si , tu faisais autrement....

Voila voila 

il y a 35 minutes, MadeleinedeProut a dit :

Et vous, avez-vous eu ou avez-vous cette sorte de manie ou bien utilisez-vous une autre voie pour conseiller quand l'occasion se présente? j'avoue que j'ai déjà utilisé ce "à ta place..." aujourd'hui j'ai une approche différente.

bonjour,

moi à ta place .....jamais !

ce qu'il m'est déjà arrivé de dire c'est : veux-tu que je te dise ce que j'en pense ?

si c'est oui , je développe mon "conseil" et si c'est non ...hé bien fais ce que tu veux, c'est toi que cela regarde ( sous-entendu, ne viens pas te plaindre ensuite )  !

mais les conseilleurs étant rarement les payeurs, mes "conseils" je me les garde souvent pour moi !

bonne journée.

 Personnellement je ne l'utilise pas particulièrement souvent, bien que ça m'est arrivé (On peut dire aussi "Peut-être pourrais-tu faire ainsi par exemple" une suggestion donc, etc...), mais j'estime que c'est une expression potentiellement utile non seulement lors de discussions, mais aussi lors de réflexions personnelles où il peut être judicieux de se demander ce que l'on aurait à priori fait dans les mêmes circonstances (et cela peut amener un type de compréhension particulier de la situation de tenter de s'y projeter, sans être directif avec son éventuel interlocuteur).  L'essentiel étant alors de l'utiliser intelligemment. Et on pourrait aussi par exemple trouver présomptueux de répondre "Je comprends.", "Je sais ce que tu éprouves.", ou "Je n'aurais pour ma part jamais commis cette infraction." ou encore "Tu devrais davantage m'écouter." lorsqu'il est déplacé voire orgueilleux de répondre ainsi, etc... Mais à mon avis il suffit alors de faire la part des choses, de juger quand et comment c'est approprié et quand ça ne l'est pas.

D'autant que dans l'absolu la prétention n'est pas forcément péjorative, à condition d'être mesurée. Par exemple, "Je crois avoir le potentiel pour obtenir ce diplôme." représente une prétention, mais une prétention pouvant être assez fondée, ou pas. D'autre part l'expression "A ta place je" n'est pas obligatoirement vantarde, on peut très bien dire "A ta place, je n'aurais pas eu le courage de m'entraîner si consciencieusement, tu mérites vraiment ta victoire." ou "A ta place je ferais une scène, j'admire ton flegme."

il y a 45 minutes, pic et repic a dit :

bonjour,

moi à ta place .....jamais !

''moi à ta place...'' ....toujours ! Accompagné de sa suite logique ''...je me mettrais à la tienne !'' ...

Comme je ne suis pas susceptible, je considère toujours les "moi à ta place", comme une suggestion, un conseil. La décision finale me revient, je suis le conseil, ou pas. 

Vai qu’il vaut mieux dire « tu t’y prends mal, tu devrais faire comme ça ». Ce qui ne laisse aucun doute sur le fait de prendre l’autre pour quelqu’un d’incompétent…

Je crains qu'on me réponde la même chose.

Je ne l’emploie pour ainsi dire jamais : j’évite déjà de donner des conseils car c’est plus facile à dire qu’à faire et que je n’ai pas la science infuse, je peux me planter et donc entraîner l’autre au lieu de l’aider.

Et quand la demande m’apparaît importante pour l’autre, qu’elle semble vraiment tenir à mon opinion : et bien je fais au plus simple comme « perso, je ferais plutôt ainsi » ou « et si tu faisais ainsi » en rajoutant « mais bon ce n’est que mon avis hein ».

Celui ou celle qui commence à me parler par cette phrase se fait immédiatement jeter et parfois avec perte et fracas.

Pareil pour ceux qui me disent des trucs du genre "ton frère, sœur, cousin, oncle, beau-frère, etc, lui ne ferait pas (ou ferait ) ça..."

C'est extrêmement vexant, rabaissant, bref insupportable.

il y a 24 minutes, Phylou a dit :

Celui ou celle qui commence à me parler par cette phrase se fait immédiatement jeter et parfois avec perte et fracas.

Pareil pour ceux qui me disent des trucs du genre "ton frère, sœur, cousin, oncle, beau-frère, etc, lui ne ferait pas (ou ferait ) ça..."

C'est extrêmement vexant, rabaissant, bref insupportable.

Moi à ta place, je tenterais de rester calme quand on te dit cette phrase.

C'est comme le "si j'étais toi" sauf que tu n'es pas moi alors je vais ce que je veux

Une fois, une "collègue" m'avait dit que la fille que je remplaçais faisait comme ça. Je lui ai répondu que je n'était pas elle et que je le faisais d'une autre façon 

Tout dépend de qui le dit, avec quelle intention et si j’ai sollicité un conseil ou pas. 
Ça peut aller de la gratitude, au claquage de beignet 

Il y a 3 heures, MadeleinedeProut a dit :

 bon!

Plus on s'en fout moins on le dit  

il y a une heure, Tequila Moor a dit :

Moi à ta place, je tenterais de rester calme quand on te dit cette phrase.

Je suis parfois soupe au lait.

il y a 3 minutes, Phylou a dit :

Je suis parfois soupe au lait.

...au lait entier? écrémé? demi écrémé? sans lactose?

Il y a 3 heures, sirielle a dit :

 Personnellement je ne l'utilise pas particulièrement souvent, bien que ça m'est arrivé (On peut dire aussi "Peut-être pourrais-tu faire ainsi par exemple" une suggestion donc, etc...), mais j'estime que c'est une expression potentiellement utile non seulement lors de discussions, mais aussi lors de réflexions personnelles où il peut être judicieux de se demander ce que l'on aurait à priori fait dans les mêmes circonstances (et cela peut amener un type de compréhension particulier de la situation de tenter de s'y projeter, sans être directif avec son éventuel interlocuteur).  L'essentiel étant alors de l'utiliser intelligemment. Et on pourrait aussi par exemple trouver présomptueux de répondre "Je comprends.", "Je sais ce que tu éprouves.", ou "Je n'aurais pour ma part jamais commis cette infraction." ou encore "Tu devrais davantage m'écouter." lorsqu'il est déplacé voire orgueilleux de répondre ainsi, etc... Mais à mon avis il suffit alors de faire la part des choses, de juger quand et comment c'est approprié et quand ça ne l'est pas.

D'autant que dans l'absolu la prétention n'est pas forcément péjorative, à condition d'être mesurée. Par exemple, "Je crois avoir le potentiel pour obtenir ce diplôme." représente une prétention, mais une prétention pouvant être assez fondée, ou pas. D'autre part l'expression "A ta place je" n'est pas obligatoirement vantarde, on peut très bien dire "A ta place, je n'aurais pas eu le courage de m'entraîner si consciencieusement, tu mérites vraiment ta victoire." ou "A ta place je ferais une scène, j'admire ton flegme."

C'est parfois une forme de mimétisme, pour ma part j'avais quelqu'un dans mon entourage qui utilisait régulièrement ce "moi à ta place", sans en prendre conscience je l'ai copié. Puis un jour je me suis rendu compte que cela

il y a 2 minutes, MadeleinedeProut a dit :

...au lait entier? écrémé? demi écrémé? sans lactose?

C'est parfois une forme de mimétisme, pour ma part j'avais quelqu'un dans mon entourage qui utilisait régulièrement ce "moi à ta place", sans en prendre conscience je l'ai copié. Puis un jour je me suis rendu compte que cela

je termine, parti trop tôt....

Puis un jour je me suis rendu compte que cela était fort désagréable. Mais je ne le disais pas en me targuant d'un esprit supérieur.

il y a 7 minutes, MadeleinedeProut a dit :

entier

Toujours.

il y a 33 minutes, MadeleinedeProut a dit :

 

C'est parfois une forme de mimétisme, pour ma part j'avais quelqu'un dans mon entourage qui utilisait régulièrement ce "moi à ta place", sans en prendre conscience je l'ai copié. Puis un jour je me suis rendu compte que cela

Puis un jour je me suis rendu compte que cela était fort désagréable. Mais je ne le disais pas en me targuant d'un esprit supérieur.

Peut-être lorsque c'est dit d'un ton hautain, ou quand il est malvenu de se poser en exemple. Mais à mon sens ça peut aussi rester tout à fait correct et humble dans certaines circonstances.

Par exemple: "Je ne sais vraiment pas comment lui dire que c'est terminé entre nous. Aurais-tu une idée?" "Moi, à ta place, je me contenterais de l'appeler et de lui dire que je l'ai sincèrement aimé, mais qu'à présent notre relation est devenue trop conflictuelle pour pouvoir continuer par exemple. Mais peut-être aussi as-tu d'autres raisons à cette rupture? En tout cas moi je considèrerais qu'un appel téléphonique pourrait suffire dans ce contexte, car se retrouver en face à face pourrait s'avérer encore plus malaisant pour chacun. Mais peut-être vois-tu les choses autrement?"

Tout dépend de la personne

Dernièrement, une collègue connue pour son dilettantisme (c'est un euphémisme pour je m-en-foutisme) dans l' accomplissement de notre tâche commune m' a interpellé avec ce fameux "si j'étais toi...". J'ai continué la phrase en rajoutant "si j'étai toi, je fermerai ma gueule vu les compétences qui sont les tiennes et l'investissement professionnel qui est le tien"

Y'a comme un froid maintenant 

(fallait que ça sorte un jour)