Le défi lecture 2023

4/5 dans le défi « serial killer »

pour moi, serial killer rime avec le Bourbon Kid…. sauf qu’ici, ce n’est pas la suite de ses aventures. Pas grave, nous faisons connaissance avec un autre serial killer surnommé « l’iroquois ». 
j’´ai trouvé ce roman plus structuré que les précédents, moins sanglant également, peut être un peu moins loufoque. Quoique l’humour spécial fasse parti de la marque de fabrique de cette série. Mais c’est bien de changer un peu. 
 

complètement différent dans le défi XVIIIe 

3/5 

le xviii est mon siècle de prédilection.  J’ai lu énormément d’auteurs et sur le moment, je ne savais pas quoi prendre. Et puis je me suis souvenue de ce livre, dont nous avons étudié des extraits à l’école, dans le cadre des philosophies des lumières mais sans lire le livre. 
C’est un dialogue entre Diderot et le personnage inventé du neveu du compositeur Rameau. Beaucoup de critiques sociales, de morale, de la découverte des nouveaux courants. Quelques personnages égratignés. Mais à mon avis, pas le meilleur de Diderot. Est ce pour cela que nous n’avons fait qu’étudier des extraits ? Possible.

Ce livre que je viens d'achever m'a interpellée dans le rayon de littérature asiatique pour son titre et contenu.

Je souhaiterais l'ajouter dans la catégorie "46. Une enquête". Est-ce bon s'il s'agit d'une enquête, dans le sens que l'auteur a effectué tout un travail de recherche et d'enquête sur la mémoire de la guerre ?

Sinon, j'aurais aimé le mettre dans "41. Roman durant une guerre" mais ce n'est pas un roman et il ne se passe pas pendant la guerre mais après. @January je te laisse la main, et te remercie !!

C'est en réalité un essai qui met en parallèle le point de vue des Etats-Unis d'un côté, et celui du Vietnam de l'autre. Il est appuyé par de très nombreuses références étudiées par l'auteur qui nous amène à réfléchir sur ce devoir de mémoire.

L'auteur étant fils de réfugié politique, un "Viet Kieu", évoque beaucoup de situations dans lesquelles je me reconnais en étant moi-même Viet Kieu. J'aurais également aimé pouvoir mener ce travail de réflexion si enrichissant ! Mais j'ai beaucoup de mal à étudier la guerre, et ce type d'essai ultra exhaustif sur la documentation rend difficile la lecture pour ma part. Je mets 3/5 mais c'est uniquement mon avis personnel parce-que je préfère les romans, et ça ne remet pas en cause la qualité de ce livre admirable. Merci à l'auteur !

Après avoir lu La Quête d'Ewilan il y a un petit moment, j'ai choisi cette deuxième trilogie  dont l'héroïne a 12 ans pour la rubrique :  le personnage principal est un enfant.

C'est avec un plaisir énorme que je replonge dans l'univers de Gwendalavir et l'écriture fluide de Bottero. De la littérature jeunesse qui ne prend pas son lecteur pour un imbécile tant au niveau du vocabulaire que de l'histoire.

Je viens juste de finir "La Forêt des Captifs" où on retrouve Ewilan aux mains d'une inquiétante Institution chargée d'étudier les pouvoirs paranormaux. Mais ce laboratoire clandestin n'est rien d'autre qu'un prétexte pour torturer des enfants hors normes. Privée de ses pouvoirs, Ewilan ne pourra compter que sur le courage de Salim qui parvient à la retrouver pour s'en sortir.

Il est évident que je vais poursuivre par les deux tomes suivants pour clore la trilogie. Un réel bonheur 

Je suis toujours étonnée par le fait que Bottero soit assez peu connu et que ceux qui le connaissent soient totalement fan.

Déja bonne nouvelle ou pas je me suis racheté une liseuse, je l'ai depuis mercredi.

Pour le moment c'est la découverte, mais ce qui est plutôt sympa c'est l'idée de partir en voyage avec des bouquins en réserve. Bon sauf si comme l'été dernier, je l' oublié sur le piano en partant ..

 Je me suis acheté quelques livres dont

Essai sur l'art de ramper à l'usage des courtisants. Du Baron d'Holbach

après avoir tenté la lecture de 2 autres essais que je n'ai jamais réussi à terminé, trop ardu abstrait out trop ... je n'en sais rien !

La lecture de celui ci étant agréable j'ai eu du plaisir à avancé dans cet ouvrage. Mais ce fut de courte durée.. Parce que malheureusement le e- bouquins que j'ai reçu ne fait qu'une dizaine de pages ! J'en aurait lu bien plus...

 @January peux tu le mettre dans la rubrique " Un essai " setup ? 

Merci ...

Le 07/04/2023 à 18:36, Cirilla a dit :

@January je te laisse la main, et te remercie !!

En fait c'est un essai. Mais je l'ai mis dans "enquête", ça marche aussi.

A jour : https://docs.google.com/spreadsheets/d/1jcKsQSV3PE8bOElGuuBw1MA2Umr-Ue2N-4KLFw8bQC8/edit#gid=0

Il y a 2 heures, January a dit :

En fait c'est un essai. Mais je l'ai mis dans "enquête", ça marche aussi.

 

A jour : https://docs.google.com/spreadsheets/d/1jcKsQSV3PE8bOElGuuBw1MA2Umr-Ue2N-4KLFw8bQC8/edit#gid=0

 

Oui exact mais j'ai déjà mis un livre dans essai c'est pour ça Merci !

3/5 défi "un nombre dans le titre"

L'auteur a repris un fait historique (l'attaque d'un village de colons anglais par des indiens et des français) qui a donné lieu à une légende.

Alice Morton, orpheline, vit chez son oncle et sa tante. Une nuit, le village est attaqué, son oncle tué sous ses yeux. Alice, sa cousine et ses 3 fils, ainsi qu'une centaine d'habitants, sont enlevés pour devenir esclaves. Un long parcours les attend. Un parcours qui permettra aux assaillants de faire la sélection entre les forts et les faibles. Alice fait partie des forts. Sa cousine, qui se relève tout juste d'un accouchement, des faibles. Elle est assassinée en cours de route. Progressivement, un dialogue s'instaure entre Alice et son maître. Elle comprend la colère des indiens contre les colons, accepte leur façon de vivre, elle est fascinée par leur liberté.

Le livre se divise en deux parties. La première conte l'histoire difficile des premiers colons, de la pauvreté, des guerres entre français et anglais, des attaques des indiens mais aussi de la vie communautaire, des mariages, des naissances, de la promiscuité lorsque la menace des attaques obligent tous les habitants à se réfugier dans la sécurité relative du village entouré d'une clôture acérée. C'est la vie d'une jeune fille du début du XVIIIe siècle qui est narrée, avec en arrière plan des histoires, des contes plutôt, sur les horribles sauvages.

La deuxième partie, ce sont les contes qui deviennent réalité : l'attaque, les massacres, l'enlèvement, la fatigue du voyage, les séparations (soit par la mort, soit lorsque les indiens se séparent pour rejoindre leur village avec leur "butin").

Autant, j'ai apprécié la 1ere partie, autant la seconde m'a parue trop rapide. Alice, en quelques semaines, oublie le massacre de sa famille sous ses yeux, le scalpe de son oncle, la gorge tranchée du nouveau-né de sa cousine, les corps abandonnés sur le bord de la route. En mois de 6 mois, elle apprend une autre langue, pense autrement. C’est trop rapide !

En conclusion, je dirais que la fluidité de l'écriture et la description intéressante de la vie des colons en ce début de XVIIIe siècle ne rattrape pas la deuxième partie qui semble bâclée. Dommage.

L'ai lu le recueil de poèmes

Miracles d'Alain Fournier

Et j'ai particulièrement apprécié la préface de Jacques Rivière, un de ses amis et beau frère il me semble, qui nous renseigne sur la personnalité de celui qui restera dans la postérité grâce à son seul roman " Le grand Meaulnes".adapté au cinéma en 1967. Il nous fait découvrir les poèmes en vers libres et en prose qui furent édités à titre posthume.

 @January à inscrire dans la rubrique " un recueil de poésie " Merci

5/5 coup de cœur  défi « 1er roman »

comment parler de la mort, de la vie, du suicide, des rencontres inattendues, de la maladie d’alzheimer, tout en restant dans l’humour. 
Ove vit seul, il n’a pas d’amis, il s’est disputé avec tous ses voisins, il est procédurier, avare, n’aime pas ce qui vient de l’étranger, ni les animaux… Enfin bref, un vieux con ! Quelqu’un que nous ne voudrions pas fréquenter.

Il vit de routine jusqu’à l’arrivée de nouveaux voisins : le mari défonce sa boîte aux lettres, la femme, iranienne, insiste pour qu’il mange ce qu’elle lui apporte et leur deux filles sont toujours dans ses jambes. Impossible d’être tranquille, surtout quand on a l’intention de préparer son suicide. 

Et progressivement, par des retours en arrière, nous en apprenons plus sur sa vie : la mort de ses parents, le rendant orphelin à 16 ans, ses premiers boulots, la rencontre avec sa femme, les coups durs qu’ils ont affrontés ensemble. Et on se prend d’affection pour cet homme bourru, qui traite un jeune homme de « personne pédé »  et ne comprend pas pourquoi tout le monde s’offusque mais qui est le premier à l’héberger lorsqu’il fait son coming out et que son père le met à la porte. Ove est un être entier et tout en nuance. 
Bon, le chat n’est pas réaliste dans son comportement mais il est tellement délirant. Quant à parler de vieux voire vieillard un homme de 59 ans, c’est pas très réaliste non plus. Mais on peut dire que c’est ainsi qu’il se voit. 
enfin bref, je m’arrête là parce que je suis tellement sous le charme que je risque d’en parler pendant des heures  

Pour conclure, je vais juste dire : à lire d’urgence !!!

Petit traité sur l'immensité du monde de Sylvain Tesson - auteur réputé pour ses aventures/voyages et les récits qu'il en fait - à mettre dans 7. Un récit de voyage, même si c'est tourné en "traité" comme son nom l'indique, raconté de manière philosophique.

Résumé: Sylvain Tesson parcourt le monde. Dans les steppes d'Asie centrale, au Tibet, dans les forêts françaises ou à Paris, il marche, chevauche, escalade, bivouaque dans un arbre ou sous un pont, construit des cabanes. Cet amoureux des reliefs poursuit le merveilleux et l'enchantement. Dans nos sociétés de communication, il en appelle à un nouveau nomadisme, à un vagabondage joyeux.
Ce Petit traité sur l'immensité du monde est un précis de désobéissance naturaliste, une philosophie de poche buissonnière, un récit romantique contre l'ordre établi.

Pour ma part, je n'ai pas bien aimé la tournure trop philosophique du récit à mon goût, mais c'est évidemment très personnel. Je l'ai lu car c'est mon copain qui l'avait et qu'il est tout petit, donc rapide à lire. ça me faisait une initiation aux oeuvres de l'auteur. Je reste toutefois intéressée à découvrir ses célèbres livres "Dans les forêts de Sibérie" et plus récent, "Blanc".

A jour : https://docs.google.com/spreadsheets/d/1jcKsQSV3PE8bOElGuuBw1MA2Umr-Ue2N-4KLFw8bQC8/edit#gid=0

@Cirilla

j’ai lu il y a quelques années « les chemins noirs ». Au vu des commentaires sur cet auteur, je pensais tomber sur une pépite. Et je me suis plantée ! J’ai trouvé beaucoup de mépris dans ses propos, beaucoup de phrases inutiles juste pour se la jouer. Une grosse déception. Je vais quand même essayer un autre livre au cours de ce défi pour me faire une idée plus précise. Mais vu ta critique, je commence à me demander si ma 1ere impression n’était pas la bonne. 
—————

J’ai attaqué le défi érotique. Je  celui qui a choisi ce thème. Je vais finir ce livre mais franchement un viol, pour moi, ce n’est pas de l’érotisme ! 

1/5 et encore je suis gentille 

défi « érotique »

Anne Rice, la Nouvelle Orléans, les vampires, les sorcières…. et la belle au bois dormant ! Cherchez l’erreur !!!

le livre, sur 300 p, est une suite de viols, soumissions et fessées. Sinon, aucune histoire. Rien de plus à dire. Je passe au suivant sans regret ! C’est une trilogie. Inutile de dire que je n’irai pas plus loin. 
 

il y a 5 minutes, koadeg a dit :

1/5 et encore je suis gentille 

défi « érotique »

Anne Rice, la Nouvelle Orléans, les vampires, les sorcières…. et la belle au bois dormant ! Cherchez l’erreur !!!

le livre, sur 300 p, est une suite de viols, soumissions et fessées. Sinon, aucune histoire. Rien de plus à dire. Je passe au suivant sans regret ! C’est une trilogie. Inutile de dire que je n’irai pas plus loin. 
 

Je passe mon tour, en la matière, je te conseille le marquis de Sade : Justine ou les malheurs de la vertu. Un programme riche. Sur la couv, on peut voir les attributs féminins. Je te raconte pas la honte quand j’ai commandé le roman. 

J'avais beaucoup aimé La panthère des neiges (Tesson).

Pour le livre érotique, lors de la première édition, j'avais choisi un bouquin genre 50 nuances et j'avais initié une lecture partagée. @Izanami s'en est bien rappelé puisqu'elle m'a demandé pour cette édition de refaire la même chose, et c'est vrai, on avait bien rigolé. On n'imagine pas les énormités (non non aucun jeu de mot) qui peuvent s'écrire...

Vous savez ce sont ces étals dans les librairies, qui ont pris de l'ampleur, les bouquins avec des couvertures toutes plus cheap et/ou vulgaires les unes que les autres, avec des couleurs clinquantes, des gros bras, des liasses de billets et j'en passe. Avec ça, plus qu'une chose à faire : en rire.

A jour : https://docs.google.com/spreadsheets/d/1jcKsQSV3PE8bOElGuuBw1MA2Umr-Ue2N-4KLFw8bQC8/edit#gid=0

Il y a 1 heure, Crève a dit :

Je passe mon tour, en la matière, je te conseille le marquis de Sade : Justine ou les malheurs de la vertu. Un programme riche. Sur la couv, on peut voir les attributs féminins. Je te raconte pas la honte quand j’ai commandé le roman. 

J’ai déjà lu Sade, il y a longtemps  

perso, j’avais opté pour « philosophie dans un boudoir »

Il y a 6 heures, koadeg a dit :

J’ai déjà lu Sade, il y a longtemps  

perso, j’avais opté pour « philosophie dans un boudoir »

"Justine ou les malheurs de la vertu" : l'un des deux seuls bouquins que j'ai abandonnés en cours de lecture. L'autre étant "100 ans de solitude"

Pas du tout pour les mêmes raisons...

il y a 28 minutes, Beebee a dit :

"Justine ou les malheurs de la vertu" : l'un des deux seuls bouquins que j'ai abandonnés en cours de lecture. L'autre étant "100 ans de solitude"

Pas du tout pour les mêmes raisons...

Ouais.. Sade il faut le lire, il fait partie des écrivains classiques, mais à part ça, dans le genre je préfère Bataille

3.5/5 défi « livre écrit par un homme politique » 

au départ, je pensais qu’il s’agissait d’un essai. Mais pas du tout. C’est bel et bien un roman. 
J’ai passé un bon moment de lecture, les personnages sont convaincants, Raimond de Toulouse se bat contre la guerre et on ressent bien ce défi dans ce moyen âge belliqueux. Mais surtout, sous couvert des croisades albigeoises, ce livre est un pamphlet contre l’extrémisme religieux, quelque soit la religion. C’est d’ailleurs la conclusion du roman. 

Cela reste un bon divertissement, l’écriture est fluide mais si on veut apprendre l’histoire de cette période, ce n’est pas le bon livre. Le roman est vraiment basé sur le comte Raimond. Quelques batailles sont décrites mais rapidement, idem pour la politique de ce début du XIIIe siècle. 

La maison des damnés. Richard Matheson

Plusieurs fois primé, catégorie fantastique/ Science fiction.

C'est hard, gore, mais l’histoire des médiums et scientifiques réunis dans cette maison hantée est tellement bien ficelée qu'il m'a juste fallut parfois fermer le livre et changer de focale pour avoir envie de m'y replonger.

J'imagine que les personnes convaincues par le spiritisme me contrediront, perso j'ai apprécié la logique du roman. Je l'ai trouvé convainquant.

@January peux tu le mettre dans la rubrique " Un livre avec "maison" dans le titre " Merci