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À propos de koadeg
- Date de naissance 12/03/1970
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Titre
paradoxe sur pattes
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Femme
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défi théâtre 3/5. Théâtre de l’absurde. Une attente de 2 jours ou 2 siècle où il ne se passe rien, où rien n’est dit. Spécial mais sympa. Pas du tout ce à quoi je m’attendais. J’ai fait migrer les livres sur la tablette. Pas pratique du tout !
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4/5 défi parution 2023 Un petit livre vraiment sympa. Colonie de vacances, dernier jour. Un pique nique est organisé au bord de l'eau. Deux moniteurs pour une 15e d'adolescents. Après la sieste, un du groupe propose une baignade. La monitrice n'est pas d'accord mais se ravise en constatant que ce n'est pas la Loire. Juste un bras mort. Pas de courant. Et pourtant, on sait que la Loire est imprévisible. Qu'il ne faut pas s'y baigner ! L'auteur s'est basé sur un fait de 1969. Mais il a replacé les faits à notre époque, avec les questions de notre époque. Ce fait est surtout le prétexte pour faire une galerie de portrait : le traumatisé, le roi de la bande, le solitaire qui se fait respecter, le serviable, celui qui a perdu un bras... A chaque chapitre, un personnage est détaillé, sa personnalité est cerné, elle définie ses actions. Et parmi cette galerie, tous ces prénom, nous y retrouvons la Loire, Elle devient un personnage du livre. Un bon moment de lecture. Bon, ma liseuse, qui hier montrait des signes de faiblesses, est morte. l'écriture devient pale une page sur 2. Hier, j'avais des traits verticaux et depuis cette après midi un grosse tache qui s'élargit cachant l'écriture. Donc c'est mort. Elle est d'aout 2020 !!!
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Beaucoup lu il y a longtemps. J’aimais bien puis je me suis lassée. À cette époque, mon préféré était Péplum. Le dernier lu était acide sulfurique et il fait parti aussi de mes préférés. Ma liseuse est en train de me laisser tomber
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défi « prix Nobel » 2/5 Heureusement que ce n’est pas le premier livre lu de cet auteur sinon il n’y en aurait pas eu d’autres ! Denise Lesur, étudiante, est en train d’avorter. Elle se rappelle sa vie en tant que fille de boutiquiers mal dégrossis. Je n’ai pas aimé le style, vulgaire par plaisir (les « connasses » et « salopes » à presque toutes les pages, ça va un moment !). Je n’ai pas aimé l’écriture, une suite de phrases décousues, parfois difficiles à suivre, surtout lorsque la chronologie est bouleversée. Je n’ai pas aimé cette haine constante. La version négative de « la place ». Je n’ai pas eu plaisir à lire ce livre. Sa lutte pour quitter son milieu est une suite de déceptions. À cette lecture, on ne sent pas véritablement sa lutte. Juste son dégoût et son envie de se démarquer au mépris de tout le reste.
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moi J'en fait régulièrement pour Monsieur. Dans ma recette : wrap + pommes de terre sautées + poulet cuit dans la graisse de canard + sauce kebab + sauce au fromage (c'est à dire toastinette + crème liquide). On roule le tout et passage au four une 15e de minutes. Perso, je ne peux pas avaler ça, trop lourd. Monsieur lui, peut se le permettre et il adore donc, je lui prépare et me fait un plat en parallèle pour moi !
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3/5 défi « prix 1976 » (prix des libraire) Le narrateur se réfugie dans une ville au bord d’un lac qui le sépare de la Suisse où il espère se réfugier en cas de troubles (nous sommes en pleine guerre d’Algérie mais nous ne savons pas si c’est ce qu’il fuit). Dans cette ville, il rencontre Yvonne, qui vient de finir un film obscur dans lequel elle a un petit rôle et un médecin homosexuel. Pour l’intrigue, c’est à peu près tout. L’auteur relate les quelques semaines de leur fréquentation. Mais l’intérêt du livre n’est pas tant l’intrigue. C’est plutôt l’écriture. Tout est décrit : paysages, maisons, personnages. Ces descriptions comblent le narratif. A la fin du livre, nous n’en savons guère plus sur les personnages qu’au début et pourtant il se lit avec intérêt et cette façon de décrire, en utilisant parfois des phrases courtes, sans verbes, parfois juste un mot n’est jamais lassante. Au contraire, cela donne du corps au récit : en « voyant » l’environnement, en le rendant familier, nous avons l’impression d’être plus proche des personnages. Un peu comme les peintres classiques, qui utilisent des teintes sombres sur leurs toiles avec juste une teinte plus claire pour souligner le sujet. Je ne sais pas si mes explications sont très claires mais c’est exactement ce que j’ai ressenti à la fin de cette lecture. Je ne peux pas dire que c’est un coup de cœur. Pas du tout même mais juste pour voir si ce style perdure dans d’autres livres, je pense, à l’avenir, relire cet auteur.
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Defi « animal narrateur » 3/5 Firmin est un rat de librairie. Il y est né et y a passé toute sa vie. Rien d’extraordinaire jusque-là. Mais Firmin est le 13e de la fratrie, le malingre qui n’arrive jamais à se saisir d’une des 12 mamelles maternelles. Alors, pour tromper sa faim, il commence à grignoter les livres de la librairie. Bientôt, il s’aperçoit que chaque livre à une saveur différente et qu’en plus, il est capable de comprendre ce qui est écrit. Alors, lorsque ses frères et sœurs partent aux quatre coins du quartier, lui décide de rester dans la librairie. Nous suivons donc la courte de vie de ce rat bostonien. C’est surtout un prétexte pour l’auteur de faire des disgressions sur la littérature, la vie, le temps qui passe, la démolition d’un quartier… C’est un peu particulier. Parfois intéressant. On a envie d’en savoir plus sur ce rat intelligent. Et parfois ça part dans tous les sens, sans vraiment d’interêt.
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moi j'aime bien le concept de la lecture commune
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4/5 défi « point cardinal » Après l’Afrique, me voici en Chine ! Cela faisait longtemps que je voulais lire Pearl Buck mais je n’en avais jamais eu l’occasion. C’est chose faite. Après « Petit pays » , que j’ai beaucoup aimé, j’avais peur de passer à côté du roman. C’est souvent ce qui se passe après un coup de cœur. Mais pas là. Totalement différent mais également prenant, nous assistons à la mort de la Chine ancestrale, la fin des traditions, des pieds bandés, des concubines, des charges héréditaires. Les plus jeunes subissent l’influence de l’Occident et s’opposent aux aînés. Les deux courants sont bien décrits. Et au milieu, l’héroïne, élevée dans la stricte tradition, se trouvant l’épouse d’un chinois choisi avant sa naissance, qu’elle ne connaît pas et qu’elle ne comprend pas : il a passé 12 ans en Angleterre pour devenir médecin, a quitté la maison ancestrale pour crée son propre foyer et passe sa journée à travailler. Mais par devoir puis par amour, elle va essayer de s’ouvrir à ces coutumes venues d’ailleurs. C’est elle qui fait le balancier entre les deux mondes. Le texte est présenté comme une lettre à une amie inconnue qui pourrait être l’auteur. Cette technique est intéressante puisque cela nous donne l’impression d’un vrai témoignage donné par l’auteur qui reste à l’écart pour donner la voix à son héroïne. J’ai beaucoup aimé le sujet, peut-être un peu désuet, mais également son style d’écriture. Je relirai avec plaisir un autre de ses ouvrages.
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5/5 coup de cœur absolu Gabriel dit Gaby est un enfant comme un autre : des parents, une petite sœur, des copains, un lieu secret où se retrouver. Mais nous sommes en 1994, dans le Burundi, pays frontalier du Rwanda. De plus, c’est un métis : père français, mère rwandaise de l’ethnie Tutsie. 1994, c’est le massacre au Rwanda mais c’est aussi la guerre civile au Burundi. Alors pour Gaby, c’est la fin de l’enfance. Quelle claque ce livre ! Déjà, l’écriture qui est magnifique : avec une vision d’enfant, il fait une description emprunte de poésie d’un pays, d’une société. Cela ne l’empêche pas d’aborder la guerre, les massacres, la violence, l’exil. C’est l’histoire d’un enfant qui ne comprend pas ce qui se passe dans ce pays qu’il considère comme le sien mais tout le monde le lui refuse : il est le petit blanc, le français assassin, le tutsi qui doit choisir son camp. Alors, il refuse cette réalité, se réfugie dans les livres. C’est très fort. Et le tout avec un style d’écriture sublime. L’auteur fait de la musique. Cela m’étonne pas. C’est très rythmé, mélodique, entraînant. Impossible de fermer ce livre après avoir lu quelques lignes. A découvrir d’urgence si ce pas déjà fait.
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2/5 défi "essai" J'ai l'impression de m'être fait avoir avec ce livre ! (note à moi même : toujours se méfier des préfaces disant s'adresser à un grand public ) La paléopathologie est une science relativement récente qui m'intéresse : étudier la comportement de "nos ancêtres" via la médecine, faire parler les squelettes. Tout un programme.... complètement absent ici. Attention, je ne dis pas que le sujet n'est pas étudié mais il est seulement survolé. Où le squelette a t-il été trouvé ? Dans quelles conditions ? par qui ? Quelles sont les techniques appliquées ? que peut-on dire de ce corps ? que nous apprend t-il sur son mode de vie et par extension, sur ses congénères ? Il est rare que l'auteur réponde à toutes ces questions et bien d'autres. Quand dans l'intro, il est fait mention d'une 40e de chercheurs, toutes catégories confondues, d'une association de corporation scientifique, je m'attendais à plus d'explications, de plus de profondeur scientifique ou ne serait-ce qu'un début de piste pour savoir exactement quel est le travail précis effectué sur un squelette. La conclusion est surtout basée sur la protection des restes humains qui rappellent que l'auteur est médecin, pas archéologue. L'écriture est agréable, le CV de l'auteur est impressionnant mais ce n'est pas le livre que j'attendais.
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Défi… "bleu" ! 4.5/5 Michel Pastoureau suit la couleur bleue de la préhistoire jusqu'à nos jours. De l'époque où elle était une couleur secondaire pour devenir la couleur préférée. Il étudie sa valeur symbolique, sa place dans la société, de son statut de couleur chaude à sa place actuelle de couleur froide. De sa place politique, de sa difficulté à extraire un coloris exploitable, de la bataille des teinturiers et des réglementations, de son économie, de son exploitation, de la religion avec la question dans le bas Moyen Age pour savoir si la couleur est lumière ou matière jusqu'à la réforme protestante. De l'importance de toutes ces données dans la peinture et des modes vestimentaires. Des uniformes militaires au jeans. Beaucoup de pistes dans ce petit livre sur le "Bleu" mais également les autres couleurs qui au grès des périodes ont la préférence des sociétés. Une conclusion personnelle mais très pertinente sur la couleur préférée des pays occidentaux. Comme toujours avec cet auteur, une lecture agréable et enrichissante.
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3.5/5 défi « fait historique ». Pour la petite histoire, ce n’était pas ce livre que j’avais prévu mais un essai sur le moyen âge. Toutefois, j’ai eu peur que cela soit trop vague pour entrer dans un fait. Puis je suis tombée sur ce petit roman. J’ai commencé à le lire avant d’avoir fini la 4e de couverture et au vu du titre et du dessin, je pensais que le livre traitait de la mort des dantonistes mais en fait il est plus question de la Terreur. En une 10e de chapitres, l’auteur nous offre sa version romancée des dernières heures de quelques personnages célèbres de la Révolution qui se firent guillotiner pendant la Terreur, allant de Charlotte Corday à Robespierre. La lecture est agréable, je pense qu’il a fait un travail de recherche historique même si on trouve dans ses lignes beaucoup de , ce qu’on pourrait appeler maintenant, légendes urbaines et il ne faut pas prendre ses écrits pour vérité. Cela reste un roman.
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Il y a une époque où j'en lisais pas mal puis je me suis lassée. J'avais bien aimé "Peplum" et le dernier que j'ai lu d'elle, et plus récemment, c'est "acide sulfurique". Bien aimé aussi. 4.5/5 défi "road movie" Je l'ai fini J'ai essayé de le tirer en longueur mais pouvais pas m'empêcher de rejoindre Cliff et maintenant c'est fini ! Impossible de résumer en quelques mots sans paraitre larmoyant et pourtant c'est plein d'humour. (après un divorce, il perd sa ferme, il apprend l'infidélité de sa femme, son chien décède, il se met à boire. Il décide d'un voyage en solitaire à travers les États-Unis !) Ce voyage sera tout sauf solitaire : déjà par toutes les rencontres loufoques qu'il croise mais aussi par tous les souvenirs qui remontent : son enfance, la fac, sa carrière d'enseignant puis de "paysan" comme il dit, son mariage... Et bien sûr, il y a les paysages décrits avec la plume magnifique de Harrison. La découverte de l'océan Pacifique par Cliff, habitué aux rivières, est incroyable. C'est un livre ensorcelant, touchant, poétique, qui aborde la vie qui passe, l'amitié, la sexualité d'un homme de plus de 60 ans, la routine, le mariage et la fidélité. Le tout en ayant en tête les grands espaces de l'Ouest américain. Les souvenirs ne sont jamais déplacés. Ils arrivent naturellement dans la narration, pour nous dévoiler un pan de la vie de Cliff ou de ses pensées.
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3.5/5 défi "pirates" lu il y a une éternité. Quand j'ai vu l'intitulé du défi, j'ai eu envie de m'y replonger (j'avais beaucoup aimé à l'époque mais l'histoire s'était estompée avec les années). Angleterre, XVIIeme siècle. Peter Blood est médecin, comme son père mais avec l'esprit d'aventure en plus. Aussi, après son diplôme, il décide de s'engager sur un bateau comme simple soldat. Après de nombreuses aventures et l'âge de raison arrivé, il rentre en Angleterre et ouvre un cabinet médical. Le pays traverse des troubles politiques mais lui aspire à une vie tranquille et ne prend aucun parti. Pourtant, une nuit, il est appelé auprès d'un blessé après une bataille entre armée royale et insurgés. Pendant qu'il est en train de le soigner, des gardes envahissent la maison : l'homme qu'il soigne est considéré comme traitre à la couronne. Blood, bien qu'il fasse part de sa neutralité en tant que médecin, est considéré également comme traitre. Il est vendu aux colonies et devient l'esclave du colonel Bishop, un riche planteur. Ce n'est que le début d'une nouvelle vie remplie d'aventures. J'ai retrouvé avec plaisir la lecture de ce livre mais avec des yeux différents. Les aventures qui s'enchainent, le grand amour, l'ennemi juré. Tout est là pour faire un bon livre d'aventures dans le style de l'époque. Mais il a les défauts de ses qualités : le héros est trop propre : beau, intelligent, courageux, polyglotte, généreux... Tout est centré sur ses qualités. Les autres personnages ne sont là que pour les révélés. A trop se centraliser sur lui, l'auteur survole le reste : la traversée, l'esclavage, la vie dans ces jeunes colonies, la peur d'une attaquel par les nations ennemies (essentiellement espagnoles puis françaises). Quant à la vie à la Tortue, capitale des pirates, c'est à peine si on en parle, sauf pour y trouver une protection. Or cette île est sous domination française, pendant une guerre franco/anglaise et dont l'équipage de blood est constitué de ces deux nationalités. Mais non, cela reste un port d'attache et la politique n'y est abordée que lorsque met en valeur les nombreuses qualités du héros. Quant à la fin... en fait quelle fin ? il n'y en a pas. Des sous entendus mais pas de fin réelle : va t-il enfin pouvoir épouser sa belle ? va t-il se ranger ? va t-il revenir en Angleterre ? Va t-il redevenir un simple médecin ? va t-il être gracié ? que deviennent les personnages secondaires ? etc... nous n'en saurons jamais rien ! Du coup, j'avais envie de relire les Pardaillans. Ado, j'étais amoureuse du chevalier de Pardaillan, héros fauché de Zévaco . J'ai failli raté ma 3e à force de lire cette série jusqu'à des heures impossible, en cachette. Mais vais-je retrouver cette magie ? Cette magie que je sens avoir avoir perdue chez "Capitaine Blood" ?