«À l’hôpital, Il y a beaucoup plus de tire-au-flanc qu’avant»

il y a 18 minutes, Virtuose_en_carnage a dit :

C'était juste factuel en effet. Tu as l'air d'ignorer les fondements du système capitaliste. Sans l'ombre d'un doute, on peut se dire que tu n'as jamais lu Marx par exemple. Je doute même que tu ais lu Smith, et pourtant, ça serait un livre devant lequel tu prierais tous les jours. Il est impossible de discuter avec toi. Tu balances toujours des poncifs assertif, tout en faisant fi de l'utilisation d'une règle de logique quelconque. 

C'est assez marrant de lire les arguments de l'extrême gauche, qui invitent à se cultiver, alors que leurs  bibles philosophiques sont périmées depuis 200 ans. Remettre en cause la culture des personnes, en utilisant des phrases bien pompeuses sont la marque de fabrique des Merluchonistes aigües... parler pour ne rien dire, quand on n'a rien de crédible à dire  

il y a 4 minutes, tontonbon a dit :

le curé venait te faire l’extrême-onction à l’hôpital .

parce que c est plus le cas ?

Il y a 5 heures, BELUGA a dit :

à part sur ce forum, où tu tedéclare "activiste", tu dois pas foutre grand chose, toi.. 

j'ai fait mon temps , je mérite ma retraite ..

à l’instant, Soso Ange du soleil a dit :

'ai fait mon temps , je mérite ma retraite ..

alors justelment, ne méprises pas ceux qui bossent aujourd'hui : fais gaffe, c'est eux qui te la paient ta retraite ! 

il y a 1 minute, Soso Ange du soleil a dit :

j'ai fait mon temps , je mérite ma retraite ..

A 21 ans ?

C'est une deuxième vie ?

il y a 3 minutes, ouest35 a dit :

A 21 ans ?

C'est une deuxième vie ?

c'est une réincarnation ! avant c'était un vieux con, maintenant c'est un ptit con !

il y a une heure, Petit ours a dit :

 

Infirmière, aide soignant... sont des métiers très difficiles physiquement et mal payés. 

Elles ne sont ni des esclaves ni des robots pourquoi elle devrait faire dès heures de travail en plus NON payé. 

 

en quoi être infirmier est physiquement pénible ???

de 2000 à 3583 euros net pour les infirmiers, c'est mal payé ? 

Quant aux heures sups NON payées ? La majoration du temps de travail additionnel et des gardes était respectivement de 100 % et de 40 % pour la période courant du 20 décembre 2021 au 28 février 2022.

il y a 7 minutes, soisig a dit :

en quoi être infirmier est physiquement pénible ???

C'est vrai, c'est tous des feignasses , y' a que les gendarmes et Macron qui sont des gens biens 

Bon, arrêtez de nous l'énerver tous là , merde alors !

Il y a 2 heures, BELUGA a dit :

jamais compris pourquoi on applaudissait des gens qui faisait leur boulot...

Dans ce cas précis, il faut reconnaitre qu'ils étaient au front 

Une bonne partie de ma famille travaille dans le monde médical. Ils étaient épuisés par des jours à rallonge, car eux aussi tombaient malades et les plus valides allaient tout de même travailler, car on ne pouvait pas fermer les hôpitaux et renvoyer les malades chez eux. Ils en ont été récompensés, ont reçu de belles primes, ont vu le tarifs de leurs heures supplémentaires largement augmentées et obtenu de nombreux jours de repos compensateurs ... et c'était mérité. 

En dehors de cet épisode, je suis d'accord avec toi, ils ont fait leur boulot, comme les pompiers, les ambulanciers, des cuisiniers des hôpitaux, les livreurs, les caissières ... qui eux n'ont jamais été applaudis. 

il y a 20 minutes, soisig a dit :

C'est assez marrant de lire les arguments de l'extrême gauche, qui invitent à se cultiver, alors que leurs  bibles philosophiques sont périmées depuis 200 ans. Remettre en cause la culture des personnes, en utilisant des phrases bien pompeuses sont la marque de fabrique des Merluchonistes aigües... parler pour ne rien dire, quand on n'a rien de crédible à dire  

Mais tu te rends compte que tu es en train de traiter d'extrême un type qui dit juste qu'il faut du respect pour l'être humain et sa vie personnelle en dehors du travail? Il y a quoi d'extrême là ? Marx est malgré tout d'actualité, que ça ne te plaise ou pas: le capital s'accumule de plus en plus et est détenu par très peu de personne. Le problème de la survaleur dénoncé par Marx est aussi très moderne comme en atteste la chute de Lehman Brothers. Ce n'est pas parce que Marx s'est trompé sur d'autres points que ça invalide les choses vraies qu'il dit et qu'il a été l'un des premiers à dire d'ailleurs. Mais bon, tu es tellement pathétique que tu en viens même à cracher sur des intellectuels bien plus brillants que toi car ils sont vieux... Ce qu'il y a de bien avec la vérité, c'est qu'elle traverse les temps. Quant à ta fixation sur Mélenchon, ça commence à devenir grave. Il va falloir consulter.

il y a 8 minutes, bouddean a dit :

C'est vrai, c'est tous des feignasses , y' a que les gendarmes et Macron qui sont des gens biens 

Bon, arrêtez de nous l'énerver tous là , merde alors !

c'est quoi le rapport avec ce que tu as cité ??? : en quoi être infirmier est physiquement pénible ??? 

il y a 3 minutes, Virtuose_en_carnage a dit :

Mais tu te rends compte que tu es en train de traiter d'extrême un type qui dit juste qu'il faut du respect pour l'être humain et sa vie personnelle en dehors du travail? 

Il y a 2 heures, Virtuose_en_carnage a dit :

Tu te rends compte de ce que tu racontes? Traiter d'extrémiste quelqu'un qui ne demande qu'une seule chose: du respect pour l'être humain qui est plus qu'un simple travailleur?

Tu te rends compte que tu radotes ??? 

il y a 43 minutes, soisig a dit :

c'est quoi le rapport avec ce que tu as cité ??? : en quoi être infirmier est physiquement pénible ??? 

 

 

 

Tu te rends compte que tu radotes ??? 

 

Forcément. J'attends toujours que tu m'expliques en quoi cette position est extrême. Enfin mon espoir n'est que rhétorique car comme je ne t'ai jamais vu donner une seule explication. Par contre tu as préféré éluder sur Marx. Tu coupes toujours les phrases des autres et leur argumentaire. C'est insupportable. C'est abject.

Et @soisig, qu'en penses-tu ?

Que faudrait-il faire pour que certaines infirmières aient plus le sens du service public ? La question en fait interroge tous les secteurs de la société.

il y a 5 minutes, Greenouille a dit :

Et @soisig, qu'en penses-tu ?

Que faudrait-il faire pour que certaines infirmières aient plus le sens du service public ? La question en fait interroge tous les secteurs de la société.

Leur interdire le chômage. Puis si ça ne marche pas, des coups de fouets matin, midi et soir.

il y a une heure, Greenouille a dit :

Et @soisig, qu'en penses-tu ?

Que faudrait-il faire pour que certaines infirmières aient plus le sens du service public ? La question en fait interroge tous les secteurs de la société.

Fermer le service public et fermer une bonne moitié des hôpitaux, et on verra les files d attente d usagers hypocondriaque, se tarir comme neige au soleil, car aujourd'hui on a l effet boule de neige, les soignants vivent sur la bête, la sécurité sociale, les usagers se disent si je paie, je dois me rembourser en avoir pour mon argent, et ils consulte les soignants qui entre tienne cette clientèle captive, en la droguant ou en la soignant sans la guérir, car si le cheptel de moribond diminue, des effectifs pléthorique risquent d être montré du doigt 

Il y a 20 heures, Doïna a dit :

Les personnels hospitaliers ne sont pas des machines, ils aiment aussi avoir des temps de repos et de détente, on ne va quand même pas leur reprocher ça ?

bien sûr que ce ne sont pas des machines mais quand je repense aux années passées et c'est véridique, DoÏna, j'ai connu un temps où le corps des soignants était plus que motivé sinon mon ex aurait perdu au moins un bras si ce n'est les deux... et pour une paie qui n'a jamais été fabuleuse comme tu le sais... mais voilà la vocation était là. 

Il y a 1 heure, jacky29 a dit :

(...) pour une paie qui n'a jamais été fabuleuse comme tu le sais... mais voilà la vocation était là. 

La "flamme" qui habitait les gens (quel que fut ou soit le métier exercé, même dans l'Enseignement tout autant qu'en politique) n'est plus aussi vive qu'elle le fut. Bon nombre de métiers étant peu ou pas reconnus et mal rémunérés, on fait son boulot parce qu'il le faut bien mais souvent sans passion, juste parce qu'il assure un salaire.

On peut le déplorer mais c'est ainsi.

On sait qu'à présent on n'est qu'un "numéro" et que si l'on quittait son boulot, on serait immédiatement remplacé et déjà oublié. Autrefois, l'entreprise où l'on travaillait était comme une seconde famille; on était fier de lui "appartenir" et parfois, on y restait sa vie durant. Aujourd'hui, ça a bien changé.

Serait-ce que l'on déshumanise tout au nom du profit au détriment de l'Humain ?

Je me souviens de la colère des infirmiers lors d'une manifestation il y a quelques années de cela, ils s'insurgeaient car on leur demandait de faire du profit, les poussant à oublier par le fait même leur fonction première étant de soigner les gens.

On va où, là ?? 

il y a 45 minutes, Passiflore a dit :

 

La "flamme" qui habitait les gens (quel que fut ou soit le métier exercé, même dans l'Enseignement tout autant qu'en politique) n'est plus aussi vive qu'elle le fut. Bon nombre de métiers étant peu ou pas reconnus et mal rémunérés, on fait son boulot parce qu'il le faut bien mais souvent sans passion, juste parce qu'il assure un salaire.

On peut le déplorer mais c'est ainsi.

 

On sait qu'à présent on n'est qu'un "numéro" et que si l'on quittait son boulot, on serait immédiatement remplacé et déjà oublié. Autrefois, l'entreprise où l'on travaillait était comme une seconde famille; on était fier de lui "appartenir" et parfois, on y restait sa vie durant. Aujourd'hui, ça a bien changé.

 

Serait-ce que l'on déshumanise tout au nom du profit au détriment de l'Humain ?

 

Je me souviens de la colère des infirmiers lors d'une manifestation il y a quelques années de cela, ils s'insurgeaient car on leur demandait de faire du profit, les poussant à oublier par le fait même leur fonction première étant de soigner les gens.

On va où, là ?? 

je ne saurais répondre à ta question, passiflore... je remarque simplement qu'à une époque, les besoins "fabriqués" étaient moindres et que les priorités budgétaires l'étaient tout autant aussi bien pour les gens que pour l'état... et que le temps de "l'enfant roi" n'existait pour ainsi dire pas... maintenant, à la moindre contrariété, refus ou attente, les gens ne supportent plus... et cela touche toute la société... c'est un phénomène qui prend une ampleur réelle depuis la mise en toile d'araignée de la pseudo communication actuelle. tout le monde est pressé et personne ne se pose la question de savoir si réellement la vitesse est un bon choix. 

il y a une heure, Passiflore a dit :

 

La "flamme" qui habitait les gens (quel que fut ou soit le métier exercé, même dans l'Enseignement tout autant qu'en politique) n'est plus aussi vive qu'elle le fut. Bon nombre de métiers étant peu ou pas reconnus et mal rémunérés, on fait son boulot parce qu'il le faut bien mais souvent sans passion, juste parce qu'il assure un salaire.

On peut le déplorer mais c'est ainsi.

 

On sait qu'à présent on n'est qu'un "numéro" et que si l'on quittait son boulot, on serait immédiatement remplacé et déjà oublié. Autrefois, l'entreprise où l'on travaillait était comme une seconde famille; on était fier de lui "appartenir" et parfois, on y restait sa vie durant. Aujourd'hui, ça a bien changé.

 

Serait-ce que l'on déshumanise tout au nom du profit au détriment de l'Humain ?

 

Je me souviens de la colère des infirmiers lors d'une manifestation il y a quelques années de cela, ils s'insurgeaient car on leur demandait de faire du profit, les poussant à oublier par le fait même leur fonction première étant de soigner les gens.

On va où, là ?? 

C'est exactement cela. 

Ils fonctionnent comme là où je travaille, j'ai vu les conditions se dégradé au fil des années. 

L'optimisation des temps des tâches à effectuer pour le profit des dirigeants et actionnaires. J'ai même eu une formation par un cabinet, il y'a quelques années pour cette optimisation au détriment du bien être des salariés. La course au profit fait abstraction des conditions de travail et ceux qui osent le dénoncer risquent des représailles d'une façon ou d'une autre. 

La parole magique qu'ils ont, c'est tu n'es pas content, va voir ailleurs. Tu accepte ou pas, ça sera ainsi et c'est pour cela qu'on voit beaucoup de mouvement de personnels. 

Là où je travaille, la plupart ferait toute leur carrière dans la même entreprise mais cela est fini, je fais parti des derniers ayant fait toute ma carrière là-bas. Je vois défiler les effectifs restant tant qu'ils le peuvent. 

Tout ceci engendre des complications car il faut faire des formations incessantes à chaque changement de personnel. Et faire face des arrêts maladie pour dépression et burn out.

j'ai été hospitalisé il y a peu et j'ai trouvé le personnel soignant adorable, surtout parmi les plus jeunes. Cela inclus le secrétariat avant l'hospitalisation, pendant avec des soins toutes les heures, y compris la nuit, par les infirmières et les aides-soignantes. Je me rappelle d'une qui me caressait le bras pour me réveiller en douceur. Et après, avec des appels pour savoir si je n'avais pas de complications (ça c'est aussi parce que le temps d'hospitalisation est minimaliste !). Et c'était en pleine 6e vague covid, avec une équipe minimum (il me semble qu'un brancardier me disait qu'ils travaillaient avec un taux d’absentéisme covid de 30%)

Maintenant, que la nouvelle génération ait des motivations différentes, je le vois sur mon lieu de travail. Je suppose donc que cela concerne tous les postes.

Nous sommes en sous-effectif. Depuis longtemps, on nous fait faire le travail de 2 personnes. Mais là, c'est plus possible. Trop de départs, d'arrêts maladie, les vacances qui arrivent, les absents covid, c'est trop. Je vois depuis une 10e d'années un net recul des conditions de travail. La direction a donc accepté l'embauche de 2 personnes. Le premier poste n'a pas de réponse. Le 2e, nous avons eu 2 employés. Le premier ne voulait pas faire plus que le poste et même si son collègue était en pleine galère, il ne voulait surtout pas aider. Le but étant de partir à l'heure pile, voire avant. Le 2e avait plus l'esprit d'équipe. Sauf qu'au bout de 15 jours, avant même d'être embauché, il demande une mutation ! C'est à dire que nous  formons une personne pour une autre succursale et qu'il faudra encore former une nouvelle recrue. Il a dégagé aussi. Et ce ne sont que des exemples très récent. Pour trouver quelqu'un de motivé, il faut vraiment chercher et les plus jeunes ne restent pas. Soit par leur caractère (ne surtout rien leur dire, sous peine d'être traité de tyran, même en tant que formateur, ceux qui pensent qu'ils sont encore à l'école, ou en stage), soit parce que le travail est trop dur, les horaires ne conviennent pas, le téléphone n'est pas autorisé...

Se renseigner sur le salaire et le rythme de travail, c'est tout à fait normal. Vouloir imposer son rythme de vie en arrivant, non, ce n'est pas comme ça que fonctionne une équipe, une entreprise, hôpital ou autre.

ps: ce chirurgien, il opère quand ? Parce que s'il arrive à l'hôpital au moment où l'infirmière du bloc s'en va, c'est sûr que ça va bloquer au bout d'un moment.

J'ai connu une personne travaillant en clinique vétérinaire. Vétérinaire célèbre, qui se la jouait vedette et qui arrivait à la clinique vers 16 h, commençait à opérer vers 17/18h, heure de débauche. Son assistante restait. Bien après ses heures de boulot (son patron devait la raccompagner chez elle parce que le métro ne fonctionnait plus !). Ce vétérinaire ne jurait que par son assistante qui acceptait de travailler avec lui (nous n'avons jamais parlé salaire mais je ne suis pas sûr que les heures supp étaient payées). Et puis un jour, le compagnon de l'assistante en a eu marre de ne plus voir sa copine et lui a demandé d'arrêter les heures supp. Elle l'a dit au véto qui à partir de là, lui a mené une vie d'enfer jusqu'à ce qu'elle démissionne !

Donc, la passion, c'est une chose. Mais ce "grand chirurgien" qui se plaint ne se comporterait-il pas comme ce vétérinaire. C'est bien beau de râler parce qu'il ne trouve plus personne pour opérer. Mais peut-être que les infirmières en ont marre de faire des heures parce que Monsieur opère en décalé. Je suis consciente que c'est pur spéculation. Mais je méfie toujours lorsqu'il y a qu'un seul son de cloche.

En résumé, oui il peut y avoir un changement de comportement parmi la nouvelle génération des postulants mais est-ce le seul problème dans son service ?