Je suis à la recherche d'idées qui sortent de l'ordinaire pour faire un paragraphe sur cette photo.

Toutes les idées qui me viennent en tête, sont d'une banalité à faire peur (l'enfance joyeuse, le temps qui passe, la solitude, la tranquillité.... toussa j'ai pas envie).

Donc, je recherche quelque chose d'originale tout en gardant en tête que le champ reste le point d'ancrage de ce paragraphe, avec les descriptions et sentiments qui pourront s'y emboiter.

Je ne demande pas un texte mais des idées, des mots en vrac, enfin bref, tout ce qui vous passe par la tête.

Merci pour toute l'aide que vous pourrez me donner

un champ de pavots, chasser le dragon. Rêve artificiel ?

Une tempête / un orage approche au loin, recherche d'abri ?

La guerre, le Dieu Pan, Van Gogh, Un secret bien caché, une menace, la pourriture qui envahit, la fin de l'innocence, la maladie, l'infini, l'oubli, se perdre...

(bon, je fais ce que je peux hein...) 

J'ignore si cela peut t'aider, mais le coquelicot est le symbole mémoriel de la première guerre mondiale, car c'est la première à fleurir sur les champs ravagés par la guerre...

il y a 22 minutes, koadeg a dit :

Je suis à la recherche d'idées qui sortent de l'ordinaire pour faire un paragraphe sur cette photo.

LE COQUELICOT ET LA BLESSURE MORTELLE DU SOLDAT...

Le dormeur du val

Vie , danse , rouge , ciel , nuages , vent , mouvement , 

Les possibles ( champs des ) ; charivari ; couleurs ; lieu tonitruant ( insectes virevoltant et jacassant ) silence ; étendue grouillante ; luxuriant

il y a 50 minutes, koadeg a dit :

Je suis à la recherche d'idées qui sortent de l'ordinaire pour faire un paragraphe sur cette photo.

Toutes les idées qui me viennent en tête, sont d'une banalité à faire peur (l'enfance joyeuse, le temps qui passe, la solitude, la tranquillité.... toussa j'ai pas envie).

Donc, je recherche quelque chose d'originale tout en gardant en tête que le champ reste le point d'ancrage de ce paragraphe, avec les descriptions et sentiments qui pourront s'y emboiter.

Je ne demande pas un texte mais des idées, des mots en vrac, enfin bref, tout ce qui vous passe par la tête.

Merci pour toute l'aide que vous pourrez me donner

 

La nature c'est beau, mais quelle pagaille !

Allez, bétonnez-moi tout ça !

Du verre, du métal !

Plus un virus, plus une bactérie.

Passez moi tout ça au chlore !

Enfin un environnement sain...

il y a une heure, koadeg a dit :

Je suis à la recherche d'idées qui sortent de l'ordinaire pour faire un paragraphe sur cette photo.

Toutes les idées qui me viennent en tête, sont d'une banalité à faire peur (l'enfance joyeuse, le temps qui passe, la solitude, la tranquillité.... toussa j'ai pas envie).

Donc, je recherche quelque chose d'originale tout en gardant en tête que le champ reste le point d'ancrage de ce paragraphe, avec les descriptions et sentiments qui pourront s'y emboiter.

Je ne demande pas un texte mais des idées, des mots en vrac, enfin bref, tout ce qui vous passe par la tête.

Merci pour toute l'aide que vous pourrez me donner

 

Comme les coquelicots apportent le désir de drogue plus brutales, j'attends que monte en toi le sang sur tes joues...

Oh ! et puis on est en mars encore

champs de mars

" 

Le champ de Mars - Paris 7e

Le Quartier Eiffel - Trocadéro

Le Champ de Mars, dédié à ce dieu guerrier et lieu de manœuvre des troupes militaires jusqu'à la fin du XIXe siècle, est un grand jardin ouvert d'une longueur de 780 mètres, au pied de la Tour Eiffel, qui commence en bord de Seine au pont d'Iéna pour se terminer à l'Ecole Militaire façade ouest .

A la fin du 19e siècle et au début du 20e siècle, les différentes expositions internationales ou universelles de 1878, 1889, 1900 et 1937 s'y  déroulèrent. le Mur de la Paix  a été réalisé par le peintre Clara Halter et l'architecte Jean-Michel Wilmotte en 2000

il y a une heure, Dedictio a dit :

J'ignore si cela peut t'aider, mais le coquelicot est le symbole mémoriel de la première guerre mondiale, car c'est la première à fleurir sur les champs ravagés par la guerre...

pour tous les pays ? je pensais que cela ne concernait que les anglais. (ma mère et mon beau-père ont passé le 11 nov 2018 en Angleterre pour les cérémonies du centenaire)

Mais oui, c'est un angle qui ne me serait pas venu à l'idée.

il y a 28 minutes, brooder a dit :

Comme les coquelicots apportent le désir de drogue plus brutales, j'attends que monte en toi le sang sur tes joues...

 

si déjà, ça pouvait me faire monter l'encre dans le stylo, j'apprécierais plus

merci à tous. J'ai noté toutes vos idées. Cela va beaucoup m'aider

J'ai déjà quelques pistes ...

il y a 5 minutes, koadeg a dit :

si déjà, ça pouvait me faire monter l'encre dans le stylo, j'apprécierais plus

T'écris encore au stylo ?! Tu ne pianotes pas encore sur les touches de ton clavier comme les bourdons volent de fleurs en fleurs ?!

Vous vous lancez dans la production d'opiacés ?

le coquelicot ...

la plus flamboyante , la plus simple et raffinée mais aussi la plus fragile , une indomptable car dès qu'on la cueille elle se fane ..., éternelle car vivace

Le monde est si bien

Comme il est

Car perdus dans une herbe rouge

Les coquelicots devenus verts

feraient la gueule

Sous un ciel toujours gris...

Rions du monde

tel qu'il n'est pas !

Et pleurons-le

Qu'il devrait être...

Il y a 23 heures, brooder a dit :

T'écris encore au stylo ?! Tu ne pianotes pas encore sur les touches de ton clavier comme les bourdons volent de fleurs en fleurs ?!

 

J'ai essayé mais je n'y arrive pas. Le stylo est plus intuitif.

J'ai longtemps écrit avec un crayon à papier. Ratures, flèches, lignes qui s'entrecroisent, paragraphes entiers rayés, recommencés pour être à nouveau rayés. J'ai utilisé des tas de cahiers (heureusement donnés). Et puis pour noël 2020, Monsieur a eu l'idée de me prendre une tablette tactile : Vive Nebo

A la différence de la version papier, c'est que si un paragraphe ne me plait pas, je peux le déplacer comme je veux. Je peux effacer et remettre tout un paragraphe. Et quand j'ai fini, j'appuie sur une touche et le programme transforme mon écriture en fichier word. Je garde le plaisir du stylo, il n'y a plus de cahiers qui trainent partout, et je n'ai pas à retaper mes textes.

Le seul bémol, c'est qu'il y a intérêt à se relire et soigneusement. Sur un texte écrit dernièrement, Marine est devenue Farine

C'était peu de chose. Un champ infini entre ciel et terre, un espace de vie et de mort. Gisant là, sur l'herbe luxuriante, des pétales rouges volant sur sa chemise blanche, il est une parodie du dormeur du val. Ses yeux écarquillés sont perdus dans un paradis artificiel. Les couleurs explosent. Le temps et l'espace se chevauchent : Les insectes murmurent leurs secrets au vent. Le vent chasse les nuages-dragons. Les dragons crachent des boulets de cannons sur les Poilus. Les os des soldats, depuis longtemps oubliés sous leur linceul végétal, l'entrainent dans une sarabande grotesque, d'une guerre à l'autre, jusqu'au bord de l'étang, devant la grosse maison. Le vieux est là, penché sur une tombe, murmurant une oraison à l'éternité :

" Il n'avait pourtant rien dans sa poche, il n'avait pourtant rien dans sa poche, il n'avait… "

Assis sur une pierre, à quelques pas de l'eau, ignorant la litanie du vieux, un jeune garçon, 15 ans, peut-être moins, lui fait un clin d'œil. Il sort de ses poches, pas si vides, un fil de pêche, un hameçon, choisit une branche assez droite et assemble le tout en canne à pêche. Sur sa poitrine, des impacts de balles. Il connait son histoire. Le vieux, inconsolable de la perte de son plus jeune fils, la lui racontait à chaque visite. Lors de la seconde guerre mondiale, les soldats allemands, l'avaient pris pour un résistant. Un saboteur, avec dans ses poches, ficelles, dynamique et allumettes. Comme les autres garçons de son âge, il avait dû s'imaginer en héros du jour. Seuls subsistent une tombe dans le parc de la propriété et un prénom hérité par un neveu nait bien après sa mort. Au loin, la grosse maison semble plus vivante, les arbres plus morts. Le jeune garçon lance sa ligne dans l'étang d'où il ne ramènera que des arrêtes. Le vent se lève. Les os des soldats cliquètent un air entêtant et répétitif :  " d'une guerre à l'autre". Ils redescendent. Les os retournent à leur oubli et lui rejoint son corps, toujours allongé au milieu des coquelicots, la grosse maison, de nouveau abandonnée.

Autant dire que son trip l'a perturbé. Sa bouche est encore pâteuse, son esprit embrumé, ses jambes flageolantes mais les sensations sont bien présentes. Il déteste la guerre. Son Volkswagen à fleurs, rouge et jaune, Peace and Love, est là pour le prouver. L'amour oui, la guerre non. Son grand père a connu la première guerre, sa mère et son frère assassiné, la seconde. En ce moment même, les États-Unis envoient des jeunes de son âge à l'abattoir. Pourquoi toujours vouloir faire parler les armes ? Pourquoi ne pas se contenter de ce qu'on possède déjà ? De ce qu'on est déjà ? Lui, il rêve de liberté. La sienne, celle des autres. La liberté d'être maitre de son corps, de son esprit, de sa vie. Il veut des cheveux qui volent, des vêtements qui n'entravent pas. La liberté de sa destiné. Il ne veut pas reproduire les erreurs de ses ainés. Il ne veut pas suivre le mouvement. Il préfère aller à la rencontre de personnes qui partagent ses idéaux. Il pense de plus en plus à rejoindre une communauté. Vivre en paix, libre, loin de tous les bruits du monde. Il veut créer son propre monde. Un monde de couleurs, de fleurs, de musique, de paix. Toujours étendu dans l'herbe, il frissonne. C'est déjà la fin d'une autre journée. Il doit rentrer. Il ne veut pas inquiéter sa mère, ni énerver son père. Dans quelques jours, il reviendra au pied de la grosse maison, qui autrefois appartenait à son grand-père. Il refera le passé, le présent et le futur à travers ses rêves artificiels. D'une génération à l'autre, chantent les coquelicots.