Pourquoi écrit-on un journal ?

Moi qui suis un peu faignant,  je vais écrire mon mensuel... Non, mon semestriel... Ça suffira...

il y a une heure, Crève a dit :

j'aurais dit de la lourdeur.

m'enfin ça dépend comment c'est fait.

Vu que tu me connais tu dois savoir que j'évolue dans une bulle d'onirisme torturé.

Mes écrits sont le reflets de cet univers .. la seul manière d'évoquer ce que je ne sais pas dire .. ..

Mais pour être totalement précise je ne tiens pas de journal intime ..

C'est quand ça vient si ça veut ..

J'aurais tendance à faire une différence entre un journal de bord et un journal intime. 

Le premier par définition tient du compte rendu, avec cette idée de transmission des informations, d'un savoir, et peut tenir lieu de mise en garde ou de mode d'emploi. Il est précis et le plus exhaustif possible. Il est destiné à être lu. 

Quant au second, je le vois davantage comme un trésor, souvent jalousement gardé. D'ailleurs il peut être cadenassé, à la manière d'un coffre au trésor. Les pensées précieuses, fragiles, futiles parfois y sont couchées et préservées. Tout ce que l'on ne pourrait dire à autrui, par pudibonderie, par peur, se trouve ici. Notre vie intérieure s'y tient. C'est un confident. Donner un regard sur son journal intime c'est aussi exposer cette fragilité au monde. Il peut être écrit très tôt. Les enfants sont-ils préoccupés si tôt par la mort (quand ils ne sont pas en situation de danger ou malades) ? 

Est-c qu'il existe des journaux "honnêtes" qui ne sont pas un peu une mise ne scène de sa vie ?

Réinventer sa vie comme un roman... Je vois un journal comme ça...

Est-ce que c'est vivre sa vie plus intensément, presque deux fois ou au contraire la mettre de côté ? Lui échapper ? S'imaginer comme un personnage détaché de soi ?

Il y a 2 heures, Blaquière a dit :

Est-c qu'il existe des journaux "honnêtes" qui ne sont pas un peu une mise ne scène de sa vie ?

Réinventer sa vie comme un roman... Je vois un journal comme ça...

Est-ce que c'est vivre sa vie plus intensément, presque deux fois ou au contraire la mettre de côté ? Lui échapper ? S'imaginer comme un personnage détaché de soi ?

Bonjour Blaquière 

N'as tu pas été piqué par l'aiguille de Riad 

J'aime bien en vrai , le miroir de notre vie intérieure ? ou voir un autre soi même , soi mais déjà un autre ? 

Mon fils m'a dit d'aller voir le film annihilation :  ça m'a perturbé 

Je tiens un journal de bord sur l'actualité, notamment la politique, pour me souvenir des faits et de ce que j'ai pensé à l'époque où je l'ai écris.

Il y a énormément de manières différentes de tenir un journal, et même si l'on peut considérer tout ce qui est écrit comme quelque part étant littéraire, la plupart du temps le but de ce journal n'est pas perçu comme littéraire.

Ça peut être:

— Une façon de se rappeler des souvenirs: en les consolidant par des mots, en les ré-explorant par la ré-écriture.

— Une façon de les analyser: les ayant ré-écrits, l'on s'aperçoit parfois en les résumant ou en revisitant les mots que l'on met sur nos interactions, nos expériences, une vision bien plus claire de ce que c'était et ce que ça signifiait.

— Un journal de bord, même sans phrases, pour suivre une donnée précise: exercices corporels, exercices mentaux...

— Un cas particulier qui est un hybride de toutes ces catégories d'avant: le journal de rêves, où l'on note le matin toutes ces expériences de la nuit...

— Un fourre-tout des idées qui nous passent par la tête; parce que c'est une façon très efficace de les "fixer". Peut-être avez-vous lu un livre de 800 pages ou écouté 3 heures de conférence, pour au final avoir quelques idées que vous pouvez résumer en quelques phrases (plutôt que de devoir tout relire et ré-écouter... surtout maintenant qu'il est commun de mettre juste une bonne idée dans un emballage très épais)

— Un journal d'organisation, où l'on écrit ce que l'on voudrait faire et au lieu de réfléchir "à voix haute" sur la marche à suivre, on réfléchit "à stylo ouvert"... puis l'on peut comparer ce qui a changé, ce qui n'a pas changé, les idées récurrentes, etc.

— Un journal d'expérimentations littéraires, où l'on écrit des petits textes en explorant n'importe quel style, du plus soutenu au plus ordurier, sans avoir à se soucier d'un lecteur, et où l'on peut faire des expériences. Au risque de tout raturer, parfois...

— Un journal intime, qui peut être un mélange de tout ça à la fois, dans des proportions diverses et variées.

(...)

Le 04/04/2020 à 18:02, Mórrígan a dit :

J'aurais tendance à faire une différence entre un journal de bord et un journal intime. 

Le premier par définition tient du compte rendu, avec cette idée de transmission des informations, d'un savoir, et peut tenir lieu de mise en garde ou de mode d'emploi. Il est précis et le plus exhaustif possible. Il est destiné à être lu. 

Quant au second, je le vois davantage comme un trésor, souvent jalousement gardé. D'ailleurs il peut être cadenassé, à la manière d'un coffre au trésor. Les pensées précieuses, fragiles, futiles parfois y sont couchées et préservées. Tout ce que l'on ne pourrait dire à autrui, par pudibonderie, par peur, se trouve ici. Notre vie intérieure s'y tient. C'est un confident. Donner un regard sur son journal intime c'est aussi exposer cette fragilité au monde. Il peut être écrit très tôt. Les enfants sont-ils préoccupés si tôt par la mort (quand ils ne sont pas en situation de danger ou malades) ? 

Je suis d'accord, vous répondez au sujet "Pourquoi écrit on un journal ?"

Une personne proche tient son journal sur un agenda "un jour par page" et note scrupuleusement les évènements de sa journée ainsi que ses pensées et commentaires liés à ces évènements, ou pas. Elle correspond assez à votre première définition et cette personne se réfère souvent à ce journal comme aide-mémoire.

Le journal intime de votre deuxième définition est beaucoup moins "utilitaire", reçoit et porte les pensées secrètes, les ressentis profonds, voire les "confidences" spontanées que l'on peut s'adresser à soi même à un moment donné. En ce sens, ce journal peut servir de révélateur, à la fois dans l'instant, mais aussi dans le futur lors d'une consultation ultérieure . Trésor précieux à tenir caché....

bonjour,

en ce qui me concerne, je n'éprouve pas ce besoin, j'estime que pour la mémoire, il y a déjà pas mal de chroniques (du mois, de l'année, de la décennie ) ... c'est comme pour l'achat de supports musicaux, je ne les achètes, que lorsqu'il y a un manque, que le titre ne passe plus dans les médias, et qu'il devient hors mode . Je préfère le prisme du souvenir, qui sera un mélange de faits, d'émotions et de ressentis , une tranche de vie ...évidemment je suis nul quant-il s'agit d'associé une période de ma vie a un évènement du genre j'ai rencontré unetelle l'année de la coupe du monde... c'est peut être aussi un façon de vivre une longue journée unique, sans fractionnement de jours et du temps ?

Le 05/04/2021 à 06:59, versys a dit :

Je suis d'accord, vous répondez au sujet "Pourquoi écrit on un journal ?"

Une personne proche tient son journal sur un agenda "un jour par page" et note scrupuleusement les évènements de sa journée ainsi que ses pensées et commentaires liés à ces évènements, ou pas. Elle correspond assez à votre première définition et cette personne se réfère souvent à ce journal comme aide-mémoire.

Le journal intime de votre deuxième définition est beaucoup moins "utilitaire", reçoit et porte les pensées secrètes, les ressentis profonds, voire les "confidences" spontanées que l'on peut s'adresser à soi même à un moment donné. En ce sens, ce journal peut servir de révélateur, à la fois dans l'instant, mais aussi dans le futur lors d'une consultation ultérieure . Trésor précieux à tenir caché....

Vous avez tout compris. 

Je profite de la remontée de ce topic pour demander à @Nutkin, permettez-moi de m'adresser à vous ici, votre messagerie étant fermée et hors service par vos soins apparemment : vous m'aviez réclamé un extrait de mon journal intime par messagerie privée, et j'ai choisi un passage et vous l'ai communiqué. Je ne sais ce que vous en avez pensé : vous a t-il dégouté de ma personne, ou laissé indifférente ? C'est dommage que vous ayez coupé les ponts avec votre messagerie privée..

hs: veuillez excuser le lectorat de ce topic de ce hors-sujet, mais je ne peux contacter l'intéressée autrement que sur la place publique.

Le 07/04/2020 à 10:34, Pensée philo a dit :

Je tiens un journal de bord sur l'actualité, notamment la politique, pour me souvenir des faits et de ce que j'ai pensé à l'époque où je l'ai écris.

Un peu pareil ! De temps en temps quand je range des trucs, je tombe sur un vieux journal... De la presse. Je me souviens de l'avoir gardé parce que je ressentais qu'il s'agissait d'une édition "historique" ! L'élection de Giscard, celle de Mitterrand en 81... Le monde allait changer, à coup sûr !

Il a changé, c'est vrai, mais pas de révolution, pas de grand saut de grands bon. Juste de petits changements qui s'accumulent et qui ne sont perceptibles que bien plus tard. Et nous croyons toujours vivre dans le même monde. Quand je suis allé dans le sud de la Tunisie, vers la fin des années 90, je me suis rapidement retrouvé comme chez moi ! Comme ici en Provence quand j'étais petit... Qu'est-ce que j'étais bien ! Au bout de 15 jours de ce régime, quand on est rentré, et que j'ai vu l'aéroport de Marignane, tout de verre de métal et de plexiglas, j'ai pensé ; "Merde ! c'est vrai que c'est comme ça, maintenant, chez-nous !"

Chez nous, c'était plus chez moi !

Chez moi, quand j'étais petit, tous les matins, on était réveillé par le curé qui montait en haut du clocher sous les cloches pour crier :

-- Jésus est Grand !"

Non je déconne !

C'est les cloches qui nous réveillaient le dimanche !

Il y a 4 heures, Crève a dit :

Je profite de la remontée de ce topic pour demander à @Nutkin, permettez-moi de m'adresser à vous ici, votre messagerie étant fermée et hors service par vos soins apparemment : vous m'aviez réclamé un extrait de mon journal intime par messagerie privée, et j'ai choisi un passage et vous l'ai communiqué. Je ne sais ce que vous en avez pensé : vous a t-il dégouté de ma personne, ou laissé indifférente ? C'est dommage que vous ayez coupé les ponts avec votre messagerie privée..

hs: veuillez excuser le lectorat de ce topic de ce hors-sujet, mais je ne peux contacter l'intéressée autrement que sur la place publique.

Bonjour,

Comme vous m'interpellez en mentionnant un échange de messages privés, je suppose que vous ne serez point dérangé, gêné, si ma réponse s'appuie aussi sur l'ancienne conversation en question. Histoire de confronter les deux versions. D'abord notre discussion, ensuite votre journal intime.

---

Lors du premier confinement, nous avons évoqué divers sujets en privé, principalement la sphère littéraire. En effet, il n'a échappé à personne qu'il s'agit de l'un de vos sujets de prédilection (vous ne cessez de déclarer ci et là votre penchant pour la littérature, ainsi que votre fonction de relecteur bénévole pour une maison d'édition). Et, coïncidence, je possède aussi quelques connaissances lettrées, bien que je ne m'en vante nulle part. Au cours de ladite correspondance, je crois avoir écrit "Qu'est-ce que je gagne ?". Avec le sourire. Donc pour plaisanter, taquiner, évidemment. La sorte de phrase clichée utilisée dans pléthore de situations sans pour autant espérer obtenir quoi que ce soit. En guise de réponse, vous, vous m'avez très sérieusement proposé des coordonnées privées, à savoir votre numéro de téléphone ou votre email personnel. Et cela m'a fait tiquer : pourquoi me proposer ces éléments privés alors que notre discussion sur le forum semblait déjà largement suffisante ?

Bref, afin de décliner poliment votre désir de me refourguer vos données intimes, geste qui m'embarrassait, j'ai rebondi sur le premier truc me traversant l'esprit : votre journal manuscrit. Car nous l'avions cité et car j'apprécie, d'une manière générale, la dimension manuscrite de l'écriture. Par conséquent, j'ai "demandé" (et non "réclamé" <-- je vous laisse le soin de vérifier la différence sémantique) un extrait de votre journal en confiant préférer cela. Et j'avoue que ne pas récupérer votre téléphone ou votre email personnel m'arrangeait : non seulement cela aurait été inutile, mais en plus il y aurait eu un éventuel risque de confusion de votre côté (une recherche de proximité accrue voulue juste par vous). Vous m'avez donc adressé l'extrait de votre journal. Et, dans la foulée, sans que je ne demande rien, vous avez apparemment jugé opportun, habile, intelligent, de "m'offrir" malgré tout votre numéro de téléphone. Et votre email. Oui, les deux. Alors que j'avais clairement refusé d'entrer dans votre jeu. Cette initiative forcée m'a paru très cavalière, inconvenante, notamment dans un contexte d'échange poli (sur cette interface, je pense toujours conserver une distance salvatrice et une attitude courtoise, y compris avec les trolls, c'est dire !).

Vous imaginiez peut-être qu'il s'agissait d'une bonne idée ; je n'y ai perçu que de l'insistance non-partagée. Telle celle à laquelle je suis régulièrement confrontée en tant que jeune femme. D'autant que vous clamiez déjà lourdement votre statut de célibataire à l'époque. Du coup, votre volonté de m'imposer à tout prix vos coordonnées m'a déplu (encore une fois, je n'en avais ni l'envie ni l'utilité) et j'ai choisi de ne pas donner suite, ce qui est mon droit. Puis, j'ai supprimé la conversation après plusieurs jours de silence réciproque et ai fermé momentanément l'accès à ma messagerie.

---

Quant à l'extrait de votre journal, je vous ai remercié, mais n'y ai point réagi de façon détaillée. En effet, réceptionner une ou deux photographies dudit journal ne sous-entendait pas forcément la communication de mon opinion. De plus, je souhaitais éviter de me montrer malgré moi désobligeante si l'on sollicitait un avis honnête. Vu que vous me le "réclamez" (<-- là, le verbe est utilisé à bon escient) maintenant, je vous le donne.

A mes yeux, l'extrait de votre journal était dénué de saveur sur le fond comme sur la forme. Donc une production plate, terne, morne, triste. Certains considèrent pourtant que la tristesse peut se révéler "majestueuse" (cf. l'oeuvre théâtrale de Racine) ; il n'en est rien vous concernant. Sincèrement, cette lecture a été d'un ennui abyssal et je n'ai même pas trouvé votre graphie intéressante.

L'écriture, quelle qu'elle soit, dévoile diverses choses. Même des SMS, listes de courses and co apprennent beaucoup. Moi, quand je parcours vos propos, je pense que vous demeurerez toujours sur la marche inférieure pour le moment. Car il vous manque un truc, le truc. Il ne s'agit pas d'un niveau scolaire ou universitaire, d'une volonté, d'expérience(s) de vie, etc. Non, vous êtes dépourvu d'étincelle, de créativité, d'originalité, de talent, de sel, de soin. Et cela, lorsque ce n'est pas inné, ça se travaille. Voire énormément si nécessaire. Sachant que parfois, malgré tout le boulot accompli, des individus ne parviennent jamais à franchir le cap espéré.

J'encourage toujours les gens à lire et écrire. Et sais reconnaître et souligner la qualité d'une verve, d'un esprit, y compris si l'ensemble ne correspond guère à mes goûts personnels. Cependant, il convient aussi d'être honnête. Dans votre cas, à moins que vous ne changiez radicalement, vos productions resteront fades et sans grand intérêt (je précise ne pas parler uniquement de l'extrait de votre journal puisqu'il m'arrive encore de lire vos publications sur le forum). Et je crois que vous vous méprenez si vous imaginez l'inverse. Continuez néanmoins à écrire, votre journal intime ou autre, si cette activité vous procure du positif.

---

L'air de rien, vous aimez attirer l'attention sur vous ; sérieusement j'entends. Je pense avoir bien braqué le projecteur, là.

Fin de ma participation à ce fil.

Belle journée à tous.

il y a 46 minutes, Nutkin a dit :

 

Bonjour,

Comme vous m'interpellez en mentionnant un échange de messages privés, je suppose que vous ne serez point dérangé, gêné, si ma réponse s'appuie aussi sur l'ancienne conversation en question. Histoire de confronter les deux versions. D'abord notre discussion, ensuite votre journal intime.

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Lors du premier confinement, nous avons évoqué divers sujets en privé, principalement la sphère littéraire. En effet, il n'a échappé à personne qu'il s'agit de l'un de vos sujets de prédilection (vous ne cessez de déclarer ci et là votre penchant pour la littérature, ainsi que votre fonction de relecteur bénévole pour une maison d'édition). Et, coïncidence, je possède aussi quelques connaissances lettrées, bien que je ne m'en vante nulle part. Au cours de ladite correspondance, je crois avoir écrit "Qu'est-ce que je gagne ?". Avec le sourire. Donc pour plaisanter, taquiner, évidemment. La sorte de phrase clichée utilisée dans pléthore de situations sans pour autant espérer obtenir quoi que ce soit. En guise de réponse, vous, vous m'avez très sérieusement proposé des coordonnées privées, à savoir votre numéro de téléphone ou votre email personnel. Et cela m'a fait tiquer : pourquoi me proposer ces éléments privés alors que notre discussion sur le forum semblait déjà largement suffisante ?

Bref, afin de décliner poliment votre désir de me refourguer vos données intimes, geste qui m'embarrassait, j'ai rebondi sur le premier truc me traversant l'esprit : votre journal manuscrit. Car nous l'avions cité et car j'apprécie, d'une manière générale, la dimension manuscrite de l'écriture. Par conséquent, j'ai "demandé" (et non "réclamé" <-- je vous laisse le soin de vérifier la différence sémantique) un extrait de votre journal en confiant préférer cela. Et j'avoue que ne pas récupérer votre téléphone ou votre email personnel m'arrangeait : non seulement cela aurait été inutile, mais en plus il y aurait eu un éventuel risque de confusion de votre côté (une recherche de proximité accrue voulue juste par vous). Vous m'avez donc adressé l'extrait de votre journal. Et, dans la foulée, sans que je ne demande rien, vous avez apparemment jugé opportun, habile, intelligent, de "m'offrir" malgré tout votre numéro de téléphone. Et votre email. Oui, les deux. Alors que j'avais clairement refusé d'entrer dans votre jeu. Cette initiative forcée m'a paru très cavalière, inconvenante, notamment dans un contexte d'échange poli (sur cette interface, je pense toujours conserver une distance salvatrice et une attitude courtoise, y compris avec les trolls, c'est dire !).

Vous imaginiez peut-être qu'il s'agissait d'une bonne idée ; je n'y ai perçu que de l'insistance non-partagée. Telle celle à laquelle je suis régulièrement confrontée en tant que jeune femme. D'autant que vous clamiez déjà lourdement votre statut de célibataire à l'époque. Du coup, votre volonté de m'imposer à tout prix vos coordonnées m'a déplu (encore une fois, je n'en avais ni l'envie ni l'utilité) et j'ai choisi de ne pas donner suite, ce qui est mon droit. Puis, j'ai supprimé la conversation après plusieurs jours de silence réciproque et ai fermé momentanément l'accès à ma messagerie.

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Quant à l'extrait de votre journal, je vous ai remercié, mais n'y ai point réagi de façon détaillée. En effet, réceptionner une ou deux photographies dudit journal ne sous-entendait pas forcément la communication de mon opinion. De plus, je souhaitais éviter de me montrer malgré moi désobligeante si l'on sollicitait un avis honnête. Vu que vous me le "réclamez" (<-- là, le verbe est utilisé à bon escient) maintenant, je vous le donne.

A mes yeux, l'extrait de votre journal était dénué de saveur sur le fond comme sur la forme. Donc une production plate, terne, morne, triste. Certains considèrent pourtant que la tristesse peut se révéler "majestueuse" (cf. l'oeuvre théâtrale de Racine) ; il n'en est rien vous concernant. Sincèrement, cette lecture a été d'un ennui abyssal et je n'ai même pas trouvé votre graphie intéressante.

L'écriture, quelle qu'elle soit, dévoile diverses choses. Même des SMS, listes de courses and co apprennent beaucoup. Moi, quand je parcours vos propos, je pense que vous demeurerez toujours sur la marche inférieure pour le moment. Car il vous manque un truc, le truc. Il ne s'agit pas d'un niveau scolaire ou universitaire, d'une volonté, d'expérience(s) de vie, etc. Non, vous êtes dépourvu d'étincelle, de créativité, d'originalité, de talent, de sel, de soin. Et cela, lorsque ce n'est pas inné, ça se travaille. Voire énormément si nécessaire. Sachant que parfois, malgré tout le boulot accompli, des individus ne parviennent jamais à franchir le cap espéré.

J'encourage toujours les gens à lire et écrire. Et sais reconnaître et souligner la qualité d'une verve, d'un esprit, y compris si l'ensemble ne correspond guère à mes goûts personnels. Cependant, il convient aussi d'être honnête. Dans votre cas, à moins que vous ne changiez radicalement, vos productions resteront fades et sans grand intérêt (je précise ne pas parler uniquement de l'extrait de votre journal puisqu'il m'arrive encore de lire vos publications sur le forum). Et je crois que vous vous méprenez si vous imaginez l'inverse. Continuez néanmoins à écrire, votre journal intime ou autre, si cette activité vous procure du positif.

---

L'air de rien, vous aimez attirer l'attention sur vous ; sérieusement j'entends. Je pense avoir bien braqué le projecteur, là.

Fin de ma participation à ce fil.

Belle journée à tous.

Puisque vous en faites un sitcom, au point où j'en suis, le grossier personnage que je suis préfère répondre, pour le lectorat (car j'ai bien compris que vous désertez le topic) car j'avais plus en tête, en vous interpelant, de vous faire rouvrir votre messagerie privée que de laver le linge sale (et qu'est-ce qu'il est sale !) en public. Déjà, votre mémoire vous fait défaut : à aucun moment je n'ai fourni mon numéro de téléphone, je viens de tout relire, et oui je l'ai proposé, mais ne l'ai pas fourni comme vous dites "oui, les deux", je ne l'ai donc pas "offert", seulement proposé. Votre formulation volontairement ambiguë laisse supposer que j'ai tout donné. J'ai donné seulement l'e-mail. Ensuite, pour remettre en contexte, vous avez dit "qu'ai-je gagné ?" j'ai répondu "mon mail et mon numéro", et vous avez répondu "Que d'honneur !" J'ai vu dans ce point d'exclamation un encouragement, le ton était enjoué m'a t-il semblé, et l'esprit curieux (au point de me demander que signifie J., l'initial avec laquelle je signais). Quant à ma piètre qualité de production littéraire selon vos dires, loin de me décourager, cela ne fait que redoubler mon désir d'écrire.

.

il y a 3 minutes, Out of Paprika a dit :

Voilà, c'est fait

Je ne suis pas allée plus loin, le pavé indigeste n'est pas mon truc.

vous avez mal quoté, c'est pas moi qui ai dit ça

il y a 1 minute, Crève a dit :

vous avez mal quoté, c'est pas moi qui ai dit ça

Désolée j'ai supprimé, je fais trop de trucs en même temps