Le désir comme source de motivation et non une souffrance

Bonjour, je viens vous voir si pour vous nos désirs peuvent-être une source de motivation et non une souffrance ? Je pense que certains le peuvent. Ils peuvent nous aider à nous améliorer, à nous donner sans pour autant nous faire souffrir... Mais comment expliquer que nos désirs ne sont pas forcément une souffrance ?

il y a 25 minutes, Dave24 a dit :

Bonjour, je viens vous voir si pour vous nos désirs peuvent-être une source de motivation et non une souffrance ? Je pense que certains le peuvent. Ils peuvent nous aider à nous améliorer, à nous donner sans pour autant nous faire souffrir... Mais comment expliquer que nos désirs ne sont pas forcément une souffrance ?

Si c'est pour un devoir de philo c'est mieux de le dire directement et de préparer un plan pour montrer que tu as bossé en amont. Sinon ça donner l'impression que tu prends les gens pour des imbéciles... Si ce n'est pas pour un devoir de philo, c'est mieux de le dire aussi parce que ça peut donner l'impression que s'en est un. 

Ce n'est pas un devoir de philo.

Je voudrais juste comprendre comment nos désirs peuvent ne pas être une souffrance.

la reference en philo du désir c'est Platon (il se plante) ou Spinoza (il est illisible mais super)

en gros la version Spinoza c'est que nous sommes des êtres de desir

il y a pas opposition âme / corps mais joie / tristesse

la tristesse vient quand il y a contrainte de la joie et produit peur haine et autres sentiments negatif

il y a deux joie

la joie passive une joie malsaine car fondé sur des illusions ... style le racisme et autres xénophobie qui fait jubiler de façon inapproprié

et la joie active qui nous fait grandir

c'est a mon avis une bonne base

Le sage accepte les désirs qui sont en son pouvoir. C'est dans l'effort qu'il fait pour les satisfaire qu'il trouve le bonheur. Le but atteint est parfois décevant.

Il y a 3 heures, Dave24 a dit :

Bonjour, je viens vous voir si pour vous nos désirs peuvent-être une source de motivation et non une souffrance ? Je pense que certains le peuvent. Ils peuvent nous aider à nous améliorer, à nous donner sans pour autant nous faire souffrir... Mais comment expliquer que nos désirs ne sont pas forcément une souffrance ?

Bonsoir,

Le mode infinitif est susceptible de nous éclairer sur la résolution de nos contradictions (comme sur l’accélération de nos moteurs et la focalisation de notre spectre) :

Cet infinitif personnel peut s’induire ainsi : « vouloir, devoir, pouvoir ».

_ « Vouloir ce qu’on peut » est un remède à la frustration :

« Je veux cette femme, mais je ne peux pas lui offrir la vie qu’elle mérite ou qu’elle vaut. »

« Je veux cet emploi, mais je n’en ai pas la compétence. »

_ « Vouloir ce qu’on doit » est un remède à la paresse :

« Je n’ai pas envie de me lever, mais j’ai signé un contrat que je dois honorer. »

_ « Devoir ce qu’on peut » est un remède à l’indignité :

« Je n’ai pas envie de sauver cette personne, mais j’en ai les moyens, et donc l’obligation ».

Les combinaisons sont exponentielles, car nous sommes face à une singularité verbale.

_ « Pouvoir ce qu’on doit » est un remède à la démission :

« Je ne peux pas offrir un destin digne à ma fille, mais je dois m’en donner les moyens ».

Etc…

Cette énumération n’est pas un essentialisme, ni un jeu de mots.

C’est un dimensionnement personnel qui a vocation à motoriser nos évidences et à inhiber nos contradictions pour devenir un adulte.

Cordialement, Fraction

Il y a 4 heures, Dave24 a dit :

Bonjour, je viens vous voir si pour vous nos désirs peuvent-être une source de motivation et non une souffrance ? Je pense que certains le peuvent. Ils peuvent nous aider à nous améliorer, à nous donner sans pour autant nous faire souffrir... Mais comment expliquer que nos désirs ne sont pas forcément une souffrance ?

Nos désirs ne sont pas des souffrances quand ils sont bons, bon c'est principalement indolore soit le contraire de la douleur. 
 

Et ce qui est un désir bon ou mauvais nous motivera dans le sens qu'il est, soit vers le bien ou le mal, tout dépend du désir s'il est bon ou mauvais.

Oui je connais Spinoza. En effet pour lui on est des être de désirs, le désir fait partie de nous. Sans le désir l'homme est dans le malheur. Le désir le pousse à vivre. Mais j'aimerais ne pas direct partir sur des auteurs.

Mais merci !

il y a 15 minutes, Dave24 a dit :

Oui je connais Spinoza. En effet pour lui on est des être de désirs, le désir fait partie de nous. Sans le désir l'homme est dans le malheur. Le désir le pousse à vivre. Mais j'aimerais ne pas direct partir sur des auteurs.

Mais merci !

le truc c'est que c'est plus facile de partir d'une base style ou on en est actuellement sur ton thème ...

après perso ce qui me semble important c'est que tout le monde ...vraiment tout le monde... a des désirs contre productif et carrément mauvais même le meilleur d'entre nous (voir les désirs et fantasme sexuelles ... pas tous heureusement mais tout le monde la es un sujet rarement traité)

Oui, en effet.