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Ces vegans qui se reconvertissent en "bouchers éthiques"

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Mórrígan

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Membre, 74ans Posté(e)
boeingue Membre 23 346 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
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Le 20/11/2022 à 11:54, italove a dit :

Ça vient d'où le veganisme ?

Screenshot_20221120_104706.jpg

bien vu !!

du gibier sauvage  !

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Membre, scientifique, Posté(e)
Répy Membre 22 595 messages
scientifique,
Posté(e)
Le 18/11/2019 à 18:35, Fraction a dit :

Le bétail n'existerait pas sans l'agriculture.

Aucune vache, aucune poule, ne saurait survivre en liberté.

Pour le bétail actuel c'est vrai. Mais les ancêtres aurocks, bisons, cervidés, les gallinacées sauvages existent indépendamment de l'homme. C'est à force de sélection depuis 15 000 ans que l'on a une vache qui pisse 4000 litres de lait  et une poule qui pond 300 oeufs par an !

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Membre, 47ans Posté(e)
Fraction Membre 5 698 messages
Maitre des forums‚ 47ans‚
Posté(e)
il y a 4 minutes, Répy a dit :

Pour le bétail actuel c'est vrai. Mais les ancêtres aurocks, bisons, cervidés, les gallinacées sauvages existent indépendamment de l'homme. C'est à force de sélection depuis 15 000 ans que l'on a une vache qui pisse 4000 litres de lait  et une poule qui pond 300 oeufs par an !

J'ai vu des vaches entretenir une relation affective avec leur exploitant.

Le confort animal doit se payer, mais c'est peanuts face à la marge des intermédiaires.

 

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Membre, scientifique, Posté(e)
Répy Membre 22 595 messages
scientifique,
Posté(e)
il y a 1 minute, Fraction a dit :

J'ai vu des vaches entretenir une relation affective avec leur exploitant.

Il n'y a que des citadins pour s'en étonner !

moi aussi j'ai eu des "relations" très amicales avec des cochons aussi plaisantes qu'avec un chien. et pourtant on savait bien qu'on allait les tuer pour les manger et j'avais 10-12 ans à l'époque.

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Membre, 47ans Posté(e)
Fraction Membre 5 698 messages
Maitre des forums‚ 47ans‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, Répy a dit :

Il n'y a que des citadins pour s'en étonner !

moi aussi j'ai eu des "relations" très amicales avec des cochons aussi plaisantes qu'avec un chien. et pourtant on savait bien qu'on allait les tuer pour les manger et j'avais 10-12 ans à l'époque.

Oui, je suis un parisien bourré de préjugés.

Mais les préjugés servent à poser une base factuelle au raisonnement.

Sans préjugés, sans a priori, la police ne pourrait pas fonctionner.

On ne va pas contrôler les mamies.

 

Il faut quand même dire que les anciens n'avait pas beaucoup de considération pour la condition animale.

Les choses changent avec la médiatisation.

Mais doit-on choisir entre un excès et un autre ?

J'ai réduis ma consommation de bœuf, pour des considérations écologistes.

Mais je ne peux pas aller plus loin.

 

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Membre, scientifique, Posté(e)
Répy Membre 22 595 messages
scientifique,
Posté(e)
il y a 4 minutes, Fraction a dit :

Il faut quand même dire que les anciens n'avait pas beaucoup de considération pour la condition animale.

J'ai vécu toute ma jeunesse à la campagne et j'ai vu quelques agriculteurs brutaux envers leurs animaux qui leur rendaient bien et heureusement beaucoup d'autres sans aucune agressivité qui menaient leur cheptel sans problème. Les animaux ont vite fait de caractériser les humains qui les abordent. Les vaches ne viennent pas spontanément se caliner comme le fait un chien un chat ou un cochon. Mais si tu la brosses sous le cou ou sur la tête, elle restera bien sage en espérant que cela dure un bon moment ! Une vache ou une chèvre terrorisée va retenir son lait pendant le traite. J'avais un copain qui en 1956 mettait de la musique (dont Mozart) dans les étables de son père. Tout le monde mangeait et se faisait traire "religieusement". Ce copain est devenu électronicien.

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 782 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)

De Laurel et Hardy aux Simpson, en passant par des propos décomplexés quant au viol… c’est la foire à la saucisse. 

Mode sarcastique off
@January @Nephalion, vous est-il possible d’endiguer cette logorrhée tout à fait insupportable (et récurrente) de @Fraction?

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Membre, 7ans Posté(e)
bouddean Membre 10 514 messages
Maitre des forums‚ 7ans‚
Posté(e)
Le 09/05/2021 à 11:42, Mórrígan a dit :

Bonjour,

Bonjour Mlle , bananè 

Voici les questions que je me pose :

Je ne reviens pas sur la nécessité ou pas de manger de la viande pour un être humain, nous savons scientifiquement parlant qu'un carnivore strict comme un chat, un tigre ou un léopard meurt s'il ne mange pas de viande, alors qu'un omnivore comme un ours ou un cochon lui ne meurt pas . 

C'est l'aspect psychologique et sociétal (ou social , j'ai un peu de mal à faire une réelle différence . )

Dans un discussion, il n'y a pas tellement longtemps, j'avançais  qu'il fallait tuer quelque chose en soi avant de tuer autre chose , et je le pense toujours , tuer, ôter la vie, n'est pas quelque chose qui est en accord avec la vie elle même , avec notre conscience profonde . Il nous faut donc des excuses , sacrifices religieux, obligations physiologiques , obligations économiques  ... bref, c'est pas moi, c'est l'autre, comme d'habitude .

Comme je l'avais dit, lorsqu'on est enfant , 3/4 ans , et qu'on joue avec un petit lapin, il devient notre copain, notre ami , et quand on nous fait une tartine de pâté, on ne nous dis pas à 4 ans que c'est notre petite peluche que nous caressons avec nos petites dents , après, un peu plus tard, vers 8/10 ans , on nous explique que c'est obligatoire, que pour manger il faut tuer , mais ça fait déjà 3/4 ans que nous avons digéré notre meilleurs ami , le temps à fait son œuvre ,nous sommes  pardonnés . 

Les questions que je me pose, c'est ce qui nous amène à accepter, et où nous emmène cette acceptation ? 

Je suis bien d'accord que tant qu'à être élevé pour être tué et mangé, il vaut mieux l'être dans le confort que dans la souffrance pour l'animal , mais comment vont évoluer les sentiments des êtres humains s'ils se mettent à choyer, aimer des êtres vivants pour finalement accepter de les tuer et de les manger ?

Est ce le chemin vers la naissance d' une nouvelle philosophie   ou est ce le chemin vers la mort d'une   philosophie  ? 

Modifié par bouddean
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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 782 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
Le 07/01/2023 à 08:47, bouddean a dit :

Bonjour Mlle , bananè 

Voici les questions que je me pose :

Je ne reviens pas sur la nécessité ou pas de manger de la viande pour un être humain, nous savons scientifiquement parlant qu'un carnivore strict comme un chat, un tigre ou un léopard meurt s'il ne mange pas de viande, alors qu'un omnivore comme un ours ou un cochon lui ne meurt pas . 

C'est l'aspect psychologique et sociétal (ou social , j'ai un peu de mal à faire une réelle différence . )

Dans un discussion, il n'y a pas tellement longtemps, j'avançais  qu'il fallait tuer quelque chose en soi avant de tuer autre chose , et je le pense toujours , tuer, ôter la vie, n'est pas quelque chose qui est en accord avec la vie elle même , avec notre conscience profonde . Il nous faut donc des excuses , sacrifices religieux, obligations physiologiques , obligations économiques  ... bref, c'est pas moi, c'est l'autre, comme d'habitude .

Comme je l'avais dit, lorsqu'on est enfant , 3/4 ans , et qu'on joue avec un petit lapin, il devient notre copain, notre ami , et quand on nous fait une tartine de pâté, on ne nous dis pas à 4 ans que c'est notre petite peluche que nous caressons avec nos petites dents , après, un peu plus tard, vers 8/10 ans , on nous explique que c'est obligatoire, que pour manger il faut tuer , mais ça fait déjà 3/4 ans que nous avons digéré notre meilleurs ami , le temps à fait son œuvre ,nous sommes  pardonnés . 

Les questions que je me pose, c'est ce qui nous amène à accepter, et où nous emmène cette acceptation ? 

Je suis bien d'accord que tant qu'à être élevé pour être tué et mangé, il vaut mieux l'être dans le confort que dans la souffrance pour l'animal , mais comment vont évoluer les sentiments des êtres humains s'ils se mettent à choyer, aimer des êtres vivants pour finalement accepter de les tuer et de les manger ?

Est ce le chemin vers la naissance d' une nouvelle philosophie   ou est ce le chemin vers la mort d'une   philosophie  ? 

Bonsoir,

Vous voulez me bananer ? Alors cela, ce n’est vraiment pas gentil ! 

Peut-être que l’ours ou le cochon ne meurt pas s’il ne consomme pas de viande, néanmoins si nous en suivons différents professionnels de la médecine, les avis convergent : l’Être humain peut tout à fait en mourir (les enfants notamment), avoir de nombreuses carences… bref nous ne sommes pas faits pour manger exclusivement des végétaux, pour l’instant. Cela pourrait sans doute évoluer sur des milliers et des milliers de générations (voire plus).

Il me semble que nous avons cependant compris (depuis peu) que nous consommons bien trop de viande et ainsi nombreux sont celles et ceux qui adaptent leur régime alimentaire en conséquence, vers le flexitarisme notamment. 

Des pistes pour vos réflexions :

1/ « Qu’est-ce qui nous amène à accepter ? »
Un discours, notre culture, la peur de se faire réprimander si on ne finit pas son assiette…L’enfant n’a jamais vraiment le choix. Peut-être que certains apprécient vraiment le goût aussi. 

2/ « Est-ce le chemin vers la naissance d' une nouvelle philosophie ou est ce le chemin vers la mort d'une philosophie  ? ». 
Ce serait alors partir du postulat que cette éthique est tout à fait nouvelle, rompt avec quelque chose... Mais n’est-ce pas là finalement dénier que des éleveurs aient pu être -et puissent toujours être- attachés à ces êtres et les élever dans de bonnes conditions ? 

Ce qui est nouveau et rompt de facto avec ce qui était -et qui peut susciter l’incompréhension- c’est peut-être finalement le revirement ou cette prise de conscience de ces vegans, en particulier : consommer mieux et moins, progressivement, pour finir par ne plus consommer du tout. 

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  • 4 mois après...
Membre, 33ans Posté(e)
Lucas_2023 Membre 151 messages
Forumeur survitaminé‚ 33ans‚
Posté(e)
Le 12/11/2019 à 16:52, Mórrígan a dit :

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Aux États-Unis, des végans se lancent dans la boucherie, pour mieux lutter contre l’industrie agroalimentaire. Aux antipodes de l’élevage intensif, les nouvelles “boucheries éthiques” proposent de la viande de bêtes élevées en plein air et nourries à l’herbe, dans le respect de l’environnement et du bien-être animal.

 

la boucherie Western Daughters, à Denver, Kate Kavanaugh retire les tendons d’une pièce de bœuf bien rouge de la taille d’un oreiller. “Le dessus de palette est la deuxième partie la plus tendre du bœuf”,commente-t-elle, le regard rivé sur sa découpe. “C’est un morceau finement persillé proche de l’os ; l’un de mes préférés.” Elle divise ensuite la pièce en plusieurs biftecks, en emballe un, attrape quelques cubes de graisse en forme de personnages de Star Wars, et se dirige vers la cuisine attenante pour nous préparer le déjeuner.

Avant de devenir bouchère, Kate Kavanaugh était végétalienne. C’est son amour pour la vie animale et son respect de l’environnement qui l’ont poussée à se passer de viande pendant plus de dix ans. Et c’est pour les mêmes raisons qu’elle est devenue bouchère. À l’instar de cette trentenaire, ils sont plusieurs végans et végétariens à s’être reconvertis dans la boucherie, avec l’espoir de faire bouger les choses dans l’industrie agroalimentaire américaine. Encore peu nombreuses, les “boucheries éthiques”, comme ils les appellent, connaissent un franc succès.

Suite de l'article : https://www.courrierinternational.com/long-format/alimentation-ces-vegans-qui-se-reconvertissent-en-bouchers-ethiques

Quand y a de l'argent à se faire on retourne sa veste. 

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Membre, 52ans Posté(e)
Easle Membre 2 524 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)

L'être humain reste un omnivore, et certains ont des besoins variables, physiologiquement. Se passer de viande est plus problématique pour certains organismes, moins pour d'autres.

 

Le problème de la souffrance animale est réel, surtout dans les conditions d'élevage de masse, même si le paysan qui suspendait un cochon par les pattes arrières pour le vider durant plus d'un quart d'heure de son sang avec les hurlements de la pauvre bête allait bien plus loin que ce qui se fait maintenant en matière d'horreur, mais on faisait la même chose aux êtres humains sans sourciller à l'époque.

Mais on peut consommer, modérément de la viande sans être dans la souffrance. Tuer un autre animal pour se nourrir fait partie de l'équilibre écologique de la vie.

La mystique végétalienne n'a aucun sens, autre que de se singulariser, souvent à l'adolescence (pas toujours mais le plus souvent, donc pas la peine de me donner des exemples contraires). C'est une distinction sociale comme une autre, avec toujours une justification vertueuse.

 

La seule vraie contrainte écologique, c'est la surpopulation humaine. Mais comme celle-ci a été annoncé, sur des bases partiellement mal calculées, par Malthus il y a trop longtemps, on a cru pouvoir l'infirmer radicalement alors qu'il ne s'agissait que de reculer pour mieux sauter.

On peut supprimer la viande, se limiter à un verre d'eau par jour, etc. Voire se nourrir comme dans Soleil Vert, cela ne servira à R I E N ! Si la population mondiale ne décroit pas pour aller vers un niveau supportable par la planète, par définition matérielle limitée.

Ce niveau est à calculer et recalculer en fonction de ressources mais il devrait s'établir, pour des bénéfices matériels mais aussi psychologiques, autour d'un maximum de moins d'un milliard d'êtres humains sur terre. Avec un objectif de plus grande longévité et de natalité stable mais allongée, et surtout de qualité plus que de quantité.

 

 

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