Aller au contenu

Doit-on empêcher les gens de se suicider?


Petit ours

Messages recommandés

Membre, Raphaël 🇦🇲🇵🇸, 20ans Posté(e)
Petit ours Membre 5 418 messages
Maitre des forums‚ 20ans‚ Raphaël 🇦🇲🇵🇸,
Posté(e)

 

Après tout, on pourrait se dire que si quelqu’un veut mourir, c’est son droit.

http://www.slate.fr/story/170868/empecher-tentatives-suicide-sauver-vie-geste-individuel-depression

Un homme, couteau sur la gorge, menace de se suicider sur son balcon. Des policiers, prévenus par les voisins, lui tirent dessus avec un Taser pour l’empêcher de mettre fin à ses jours. Cette scène n’est pas tirée d’un film hollywoodien. Elle a eu lieu à Toulouse le 13 novembre 2018. Quelques mois plus tôt, en avril, à Marseille, des policiers avaient tiré, avec un pistolet cette fois, dans les genoux d’un homme afin qu’il arrête de se planter un couteau dans le ventre.

«Il est évident qu’il y a des méthodes plus douces pour bloquer un suicidant», plaisante Jean-Pierre Soubrier, fondateur du Centre de ressources en suicidologie (Cres) et expert de l’OMS pour la prévention du suicide. Mais ces exemples, qui sont «une démonstration des situations les plus extrêmes, nous questionnent sur le fond: jusqu’où peut-on et doit-on aller pour sauver quelqu’un?» interroge le psychiatre et professeur de médecine légale Michel Debout, notamment auteur du livre Le suicide, un tabou français. Pourquoi même devrait-on empêcher le passage à l’acte de ces personnes qui semblent résolues à se donner la mort? Ne devrait-on pas les laisser décider de leur sort?

Après tout, on pourrait se dire que, si quelqu’un veut mourir, c’est son droit –et s’en tenir là. Car le suicide n’est plus un crime (puni à une époque de la peine de mort). Robert Badinter l’avait bien précisé lors des débats sur la loi Leonetti, en 2008: «La liberté de se suicider? Chacun est libre de disposer de son corps et de sa vie. Le suicide, depuis la Révolution française, n’est ni un crime ni un délit». Certes, «le suicide peut apparaître comme le paradigme de l’acte individuel puisque c’est la mort de soi par soi, mais, comme l’a formulé Émile Durkheim dans son ouvrage Le Suicide, paru en 1897, cet acte répond à des règles sociales et pas uniquement des facteurs individuels», insiste Michel Debout.

 

C’est pour cela que, même dans les pays où la mort médicalement assistée est autorisée et pratiquée, on ne cesse pas subitement toute action de prévention du suicide. Outre que «la loi dit que l’on doit porter assistance à une personne en danger même lorsque le danger vient d’elle-même», ajoute le médecin psychiatre spécialiste du suicide, il faut avoir à l’esprit que ce geste n’est pas juste le fruit d’une décision individuelle: «Le taux de suicide est le reflet d’un état du lien social».

 

Selon une étude qu’il a menée pour la Fondation Jean-Jaurès, en partenariat avec l’Ifop, en février 2016, «20% des Français, quand on les interroge, disent qu’ils ont pensé au moins une fois sérieusement dans leur vie au suicide», énonce Michel Debout. En France métropolitaine, en 2015, le Centre d’épidémiologie sur les causes médicales de décès (CépiDc), de l’Inserm, avait enregistré 9.109 décès par suicide, c’est-à-dire environ 25 suicides par jour. Un peu plus d’un par heure en moyenne, donc. Et encore, cet état des lieux est sous-estimé.

Seule façon de savoir si les personnes qui ont «survécu» à leur tentative de suicide comptaient réellement mettre fin à leurs jours et ont survécu grâce au hasard, ou si leur geste était davantage un «appel au secours» qu’une envie de mourir: s’intéresser au devenir des personnes qui ont fait une tentative de suicide et au pourcentage de celles qui mourront effectivement en se suicidant, glisse Michel Debout. Et c’est vrai que «la tentative de suicide est le facteur le plus prédictif chez quelqu’un d’un risque de mourir de suicide», plus que de cumuler plusieurs facteurs de risque comme le chômage, la schizophrénie ou l’alcoolisme.

Mais, là encore, il faudrait affiner l’observation: ce n’est pas la même chose si une personne a fait une tentative de suicide à l’adolescence et finit par se suicider à la soixantaine que si le suicide effectif suit la tentative de quelques mois. Et il faudrait aussi s’assurer que les personnes qui ont fait une «TS», comme on le dit, soient ensuite suivies correctement afin de vraiment sauver leur vie. «Après une tentative de suicide, rien n’est fini, tout commence. Quelqu’un qui a tenté un suicide et n’en est pas mort, s’il est négligé, cela majorera sa douleur: il y aura alors un risque de récidive à plus ou moins court terme», appuie Jean-Pierre Soubrier, également président-fondateur du Groupement d’études et de prévention du suicide.

Il faut soigner la dépression existante et analyser la situation. «Il peut y avoir reprise de travail, de vie personnelle et sociale. Et je ne dis pas ça par principe idéologique: c’est une réalité clinique. Il n’y a jamais de fatalité à la disparition des personnes», ponctue Michel Debout. Avant de conclure: «On parle du droit de mourir dans la dignité; il faudrait aussi instaurer un droit de vivre dans la dignité». Empêcher les suicidants de passer à l’acte ne reviendrait donc pas à nier leur choix de mourir: ce serait leur permettre d’exprimer tous leurs autres choix dans la vie.

 

 

avis perso : beaucoup de personnes font une tentative de suicide (qui sera "réussie" ou pas) pour appeler à l'aide et pareil pour celles qui parlent de leur projet. Parler à une personne de son projet de commettre un suicide ou de se blesser volontairement, c'est un appel au secours pour moi. Si une personne me dit qu'elle ne compte pas fêter son prochain anniversaire parce qu'elle n'en peux plus, je vais pas rester sans rien faire. Si elle m'en parle, c'est qu'elle se sent très mal mais qu'elle a besoin d'aide surtout.
Je suis persuadée que si une personne souhaite vraiment mourir, elle ne va pas parler de son projet autour d'elle. Les chances de réussir son suicide sont plus importantes si personne n'est au courant de vos intentions.
C'est pas pour rien qu'on entend souvent les proches dire à propos du suicide d'une personne "on ne se doutait de rien, iel semblait aller bien". Bon, bien sûr, il peut y avoir des cas où les proches font semblant de ne pas voir mais la personne suicidée peut très bien donner l'impression d'aller bien pour ne pas attirer l'attention.

Quand je ne vais pas bien , je ne dis même plus non quand on me demande si ça va. C'est fou comme c'est facile de sourire en disant oui même si le sourire ne semble pas atteindre les yeux et c'est encore plus fou de voir que cette réponse satisfait les gens dans 95% des cas.

Pour ce qui est du suicide par euthanasie, je ne considère pas ça comme un appel à l'aide. Parce qu'il y a les démarches à faire et aussi parce que la méthode est efficace. C'est comme une personne qui se jette du haut d'un pont ou qui se tire une balle dans la tête, les chances d'en réchapper sont minimes alors que c'est plus facile de réchapper d'une overdose de médicaments ou de s'ouvrir les veines (vu que la mort n'est pas immédiate) et qu'une personne peut arriver entre temps ou qu'on peut avoir pris une dose insuffisante. Pour l'euthanasie, ce sont des professionnels qui administrent la dose, ils savent très bien quelle quantité vous donner en fonction de votre constitution et vous ne vous réveillerez pas en salle de réveil pour entendre un.e infirmièr.e vous dire "on s'est trompés dans nos calculs, il manquait 5mg de produit".

Pour moi il faut surtout se demander pourquoi les gens veulent se suicider... Ca dépend des situations. Assez souvent les gens veulent mourrir car il sont dans une situation de souffrance et que c'est pour eux une façon de mettre fin à ces souffrances.
Sauf que ce n'est pas la seule solution, mais une solution terriblement définitive, par contre. Quelqu'un qui est dans une situation inextricable (maladie incurable par exemple), je peux comprendre, mais la plupart du temps, il existe quelque part une autre solution, que peut-être la personne ne voit pas, et ça me paraît vraiment important de plutôt essayer cette autre solution que juste tout arrêter définitivement...

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
  • Réponses 75
  • Créé
  • Dernière réponse
Membre, Un oiseau la tête en bas !, Posté(e)
Sittelle Membre 11 302 messages
Un oiseau la tête en bas !,
Posté(e)

Eté 2012 .. une TS et 3 mois d'hospitalisation ..

Et toujours des idées noires .. toujours un plan dans le coin de la tête .. 

Exacerbé cet été .. toujours l'été ... paradoxalement, au moment des beaux jours .. des vacances ..

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Raphaël 🇦🇲🇵🇸, 20ans Posté(e)
Petit ours Membre 5 418 messages
Maitre des forums‚ 20ans‚ Raphaël 🇦🇲🇵🇸,
Posté(e)

Il m'est parfois arriver de penser avoir envie de mourir mais je pense qu'en réalité c'était une envie de liberté et surtout de partir très loin....on ne peut pas parler de dépression puisque a d'autre moment je me sens très bien et j'aime sincèrement la vie et a d'autre moment c'est une immense souffrance 

Je pense que le suicide est un peut la force du désespoir quand la personne ne voit   pas d'autre solutions (et il faut donc l'aider) 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 55ans Posté(e)
Auger Membre 8 627 messages
Maitre des forums‚ 55ans‚
Posté(e)

C'est un sujet difficile.

Je trouve que tu amalgames le suicide et la dépression, les deux ne vont pas forcément ensemble.

Bien entendu que dans le cadre d'une dépression, il faut tout faire pour aider le dépressif et éviter le passage à l'acte.

Mais dans d'autres situations (maladie dégénérative, choix personnel), je considère que le suicide constitue l'ultime liberté individuelle.

(désolé si je choque des convictions différentes : je donne juste mon sentiment, pas une vérité universelle)

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Raven, 42ans Posté(e)
Mak Marceau Membre 5 697 messages
42ans‚ Raven,
Posté(e)

Pour commencer, promouvoir le suicide est surement pas la chose à faire. Il faut plustot grandir et être plus et plus fort. Ensuite, je dis que le suicide est surement épidémique.

Il faut aider ses membres à s'en sortir et revoir la lumière et bien vivre selon les préceptes de Dieu.

Au niveau du droit, quand le membre est vraiment malade/souffrant et non vital ou non rentable pour nous tous alors nous pouvons peut-être pensé mais sans aller à l'encontre de mes premières lignes de ce billet.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Raphaël 🇦🇲🇵🇸, 20ans Posté(e)
Petit ours Membre 5 418 messages
Maitre des forums‚ 20ans‚ Raphaël 🇦🇲🇵🇸,
Posté(e)

Pour des raisons religieuse je pense que la vie est "sacré"  et  en dehors de maladie incurable les personne suicidaire on  besoins d'une autre solution puisque elle non plus aucun espoir....

Encore une fois une personne qui veut vraiment mourir ne va pas appeler a l'aide  elle ne veut plus souffrir mais pas réellement mourir. 

Laisser une personne se suicider sans rien faire alors qu'elle a appeler a l'aide c'est pour moi un meurtre indirect

 

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 51ans Posté(e)
CAL26 Membre 6 569 messages
Maitre des forums‚ 51ans‚
Posté(e)

Le suicide peut être la conséquence d'un moment ou d'une période difficile. Alors si le suicidé est empêché dans sa tentative il pourra éviter le terrible échec de sa TS qui peut avoir des conséquences dramatiques ou simplement poursuivre sa vie et reprendre goût à la vie.

Le suicide peut aussi être un vrai choix philosophique : je veux choisir le moment de ma mort avant de connaître la souffrance absurde et sans rémission, souffrance sous toutes formes que ce soit. Et sachant qu'on mourra tous un jour, que la vie est absurde, ce choix philosophique peut être celui de choisir de vivre la vie tant qu'elle est belle.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Un oiseau la tête en bas !, Posté(e)
Sittelle Membre 11 302 messages
Un oiseau la tête en bas !,
Posté(e)

Ce choix est aussi mourir par peur de tout perdre ..

C'est probablement cette souffrance que je combats ..

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité riad**
Invités, Posté(e)
Invité riad**
Invité riad** Invités 0 message
Posté(e)
il y a 37 minutes, Mak Marceau a dit :

Il faut aider ses membres à s'en sortir et revoir la lumière et bien vivre selon les préceptes de Dieu.

Les préceptes de qui? excuse-moi j'ai pas bien entendu, tu vas rire mais j'ai cru entendre Dieu :smile2:
 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité riad**
Invités, Posté(e)
Invité riad**
Invité riad** Invités 0 message
Posté(e)
il y a 32 minutes, Sittelle a dit :

Ce choix est aussi mourir par peur de tout perdre ..

C'est probablement cette souffrance que je combats ..

Ça, c'est la dépression.
 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Chien Fou forumeur, 90ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
90ans‚ Chien Fou forumeur,
Posté(e)

La seule chose ou j'ai mauvaise conscience

J'ai empêché plusieurs personne de se suicider, et pourtant je suis partisan de cet acte.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Chien Fou forumeur, 90ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
90ans‚ Chien Fou forumeur,
Posté(e)

J'avais approximativement 7 ans peut être un peu avant peut être un peu après, c'est pas que j'ai voulu me suicider, mais j'ai voulu quitter ce monde  que je trouvais déjà stupide, idiot et surtout vain. Les adultes me paraissaient tous d'un ridicule imbus d'eux même, se cherchant querelles pour des insignifiance, ce monde m'offrait rien qui me passionnait au niveau de mes contemporain, je vivais une solitude.  Alors je me suis étranglé, par ce que je voulais que ce soit avec mes mains, déjà sensible au valeurs symbolique.   J'ai serré, je suis tombé, mais me suis réveillé peu après. Oui fallait vivre au milieu des fous, c'était mon châtiment gratuit. Alors là fallait comprendre et je me suis posé des tas de questions auxquelles j'ai cherché réponse, fallait pas compter sur les adultes surtout eux sont au dessous de tout. 

A quinze ans là aussi j'ai voulu, c'était une envie irrésistible, mais les questions que je m'étais posée les réponses que j'avais trouvé, liè à mon caractère. Les motivation étaient les même qu'à l'age de 7 ans, mais la guerre était passé par là aussi, puis d'autres choses, mais dans l'ensemble, c'était pareil.

A 21 ans rebelote, toujours ce malaise, la société humaine est insupportable, à huit ans j'avais décidé de la fuir, là j'avais décidé de me supprimer socialement, de n'être qu'une ombre, par ce que être seul c'est terrible, enfin seul c'est pas la présence du monde pour ça j'étais servi,  c'est pas les femmes, les amis, j'avais tout. Non c'est de parler et de voir que personne ne vous comprenne, on dit une chose qui vous est évidente, et là faut expliquer pendant des heures, à des proches et ceux qui qui vous disent mais ce que tu es profond, tu vas chercher loin, tu tu oui on en a rien à cirer des compliments, on veut être compris, pour dialoguer, pour avancer. Alors là on se suicide comme certain jeunes font par la drogue, l'héroïne, cocaïne, acide, etc...  C'est insupportable faut détruire tout ce corps.

Après bien ce m'est arrivé d'autres fois par la suite, curieusement c'est pas la mort que je cherche c'est partir ailleurs, je vais même dire une folie pour la majorité d'entre vous, mais c'est rejoindre une femme qui donne la mort, qui est un squelette, et qui en même temps est très jeune, une femme de légendes, tueuse de mauvais hommes, que j'ai pu entendre enfants de la part de vieilles femmes. La vous allez penser que je délire alors je délire et j'assume, il m'a même semblé plusieurs fois dans ma vie la croiser.

Mais en même temps par ce que j'avais eu des besoins, ceci m'a servi beaucoup dans des discours avec des personnes qui allaient passer à l'actes de les en dissuader, je les comprenais, et trouvai les mots pour ne pas qu'elle se suicide. Et il y en a eu quelques une peut être une bonne vingtaine dans toute ma vie, peut être plus j'ai jamais compté.

Mais en même temps je remercie le destin de ce que j'ai du affronter, car ça m'a rendu plus humain, et j'ai compris des souffrances que si j'avais pas connu certaines souffrance j'aurai jamais comprise, et j'aurai été  un monstre car un monstre est  tapi, dort en moi, mais il est là, je suis mon pire ennemi. 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 33ans Posté(e)
Loufiat Membre 2 277 messages
Mentor‚ 33ans‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, Promethee_Hades a dit :

je remercie le destin de ce que j'ai du affronter, car ça m'a rendu plus humain, et j'ai compris des souffrances que si j'avais pas connu certaines souffrance j'aurai jamais comprise, et j'aurai été  un monstre car un monstre est  tapi, dort en moi, mais il est là, je suis mon pire ennemi.

Promethee, mon maître, si tu me permets de jeter ici un genou devant toi, et te dire combien j'admire ce que tu écris, combien ta prose est belle ! Je voudrais parler à l'enfant de 8 ans peut-être bien sept qui se désespère du monde ; laisse nous seulement du temps, encore un peu de temps... et nous t'aurons rejoins dans ta sagesse. Il est vrai, oh combien.. nous sommes vains et déraisonnables mais enfin, Prométhée, au moins nous sommes cela et sans toi, que sommes-nous alors ? Rien, je te le dis, les ombres que tu as voulu incarner, nous les sommes. Tu dois nous laisser encore un peu de temps, une chance seulement pour arriver à ta cheville ou pour gravir jusque sur ton épaule.  

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité PINOCCHIO
Invités, Posté(e)
Invité PINOCCHIO
Invité PINOCCHIO Invités 0 message
Posté(e)

Se suicider  tout seul sans emmené les autres,voilà le bon principe du suicide, avec un arbre , une bonne corde et l'affaire est réglé pour lui :dry:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 74ans Posté(e)
Amstello Membre 674 messages
Baby Forumeur‚ 74ans‚
Posté(e)
Il y a 8 heures, Mak Marceau a dit :

Pour commencer, promouvoir le suicide est surement pas la chose à faire. Il faut plustot grandir et être plus et plus fort. Ensuite, je dis que le suicide est surement épidémique.

Il faut aider ses membres à s'en sortir et revoir la lumière et bien vivre selon les préceptes de Dieu.

Au niveau du droit, quand le membre est vraiment malade/souffrant et non vital ou non rentable pour nous tous alors nous pouvons peut-être pensé mais sans aller à l'encontre de mes premières lignes de ce billet.

On ne peut interdire d'un même geste le suicide et l'euthanasie !

Moi, c'est si on prouvait l'existence de dieu que je me suiciderais !

Ce qu'il faut, c'est abandonner l'idéologie capitaliste de la lutte pour la vie !

Parce qu'enfin, lutter pour quoi ? :unknw:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 74ans Posté(e)
boeingue Membre 23 346 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)

la 1ére fois  on sauve la personne !

la 2éme fois , on aide la personne ! 

la 3éme fois , on maintient sa téte sous l'eau ,jusqu'à ce qu'il n'y ai plus de bulles qui remontent !!!

non mais !

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Un oiseau la tête en bas !, Posté(e)
Sittelle Membre 11 302 messages
Un oiseau la tête en bas !,
Posté(e)
Il y a 8 heures, riad** a dit :

Ça, c'est la dépression.
 

C'est toi qui le dit .. mais tu extrapoles ce n'est pas binaire .. C'est plus compliqué... plus en subtilité ..

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Devezh mat, 130ans Posté(e)
soisig Membre 29 641 messages
130ans‚ Devezh mat,
Posté(e)

La nature propre de l'être humain est l'instinct de survie. Une personne qui cherche à mourir est dans un état de désespoir tel, qu'elle considère que la mort lui sera plus agréable que la vie. Bien-sur qu'il faut l'aider en l’empêchant de mettre fin à ses jours, puis en veillant à ce qu'elle soit soignée et aidée, car il s'agit d'une forme de dépression grave, même si certains le contestent.

Après, il y a le suicide parce-que l'euthanasie n'est pas autorisée en France. Dans ce cas, non seulement il faut aider la personne qui a choisit de mourir dignement, sans souffrance, mais il faut se battre pour que des lois soient mises en place, pour qu'une personne malade et incurable, n'aient plus l'obligation de supporter la souffrance, pour des raisons purement religieuses, ou d'hypocrisie médicale. 

Enfin, il faut aussi savoir différencier les suicides. Il y a des personnes qui font des "appels au secours", et qui donc, veillent à ce qu'on sache qu'elles vont "essayer" de mourir. Bien-sur qu'il faut aider ces personnes, qui n'ont même plus l'objectivité nécessaire pour réaliser combien elles font peur à l'entourage. Il y a aussi les personnes qui menacent de suicide, si on les quitte par exemple ... ces dernières font du chantage et non seulement je ne les aiderais pas, mais en plus je me ficherais totalement de leur mort (tant pis si je choque) car je trouve immonde de vouloir se venger en culpabilisant. 

Et les autres, celles qui se suicident de façon radicales (train, pont...). Ces dernières nous laissent souvent dans un état de sidération, car généralement, on ne s'y attendait pas. Il faut être vigilent et savoir déceler les souffrances d'une personne qui affirme aller bien... mais c'est loin d'être simple. 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Directeur, Administrateur, 41ans Posté(e)
Fuck Them All Membre 12 482 messages
41ans‚ Directeur, Administrateur,
Posté(e)

Le titre me laisse pantois. On ne voit pas forcément une personne qui fait une dépression ou qui est en mal être, donc lui venir en aide n'est pas toujours possible. Ensuite, même si on veut lui venir en aide, nous n'avons pas forcément les compétences nécessaires pour le faire, et la plupart des personnes en souffrance ne veulent rien entendre. Donc au final il y a très peu de chose à faire. La seule chose à faire c'est d'inciter la personne à consulter ou à faire un petit stage dans un hôpital psychiatrique, mais si elle ne veut pas, on ne peut pas l'obliger, sauf si elle fait une tentative de suicide, ou si c'est un ado et que les parents l'envoie de force. Après si une personne veut vraiment se suicider, personne ne peut l'empêcher. Si c'est son choix, alors on doit accepter.

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Grégairophobe..., Posté(e)
Mite_Railleuse Membre 35 945 messages
Grégairophobe...,
Posté(e)
il y a 7 minutes, soisig a dit :

Une personne qui cherche à mourir est dans un état de désespoir tel, qu'elle considère que la mort lui sera plus agréable que la vie.

Pas nécessairement. Il y aussi, je crois, des "non envies", tout simplement. Comme un ennui qui traîne, une désacralisation de la vie, un manque de sens...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.


×