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Le milieu enseignant choqué par le suicide d'une directrice d'école


Kira

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Animatrice, Fille infréquentable, 83ans Posté(e)
Kira Animatrice 28 525 messages
83ans‚ Fille infréquentable,
Posté(e)

Retrouvée morte lundi dans son établissement de Pantin, elle avait au préalable adressé des courriers où elle y décrivait un profond épuisement professionnel et de mauvaises conditions de travail.

Son suicide, le week-end dernier, dans le hall de l’école maternelle qu’elle dirigeait, soulève beaucoup d’émotion. Dans une longue missive envoyée samedi juste avant sa mort à une quinzaine de directeurs d’école et à l’inspection d’académie locale, Christine Renon, 58 ans, directrice de l’école Méhul de Pantin (Seine-Saint-Denis), décrit son épuisement professionnel, son sentiment de solitude face aux parents et à l’administration... Un courrier douloureusement ressenti dans le milieu enseignant - et largement partagé sur les réseaux sociaux- car il met en lumière le «mal-être» ressenti par la profession, lié à un sentiment d’isolement et de manque de reconnaissance.

Source et suite de l'article

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Membre, 54ans Posté(e)
kilitout Membre 2 497 messages
Mentor‚ 54ans‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, Kâli a dit :

Retrouvée morte lundi dans son établissement de Pantin, elle avait au préalable adressé des courriers où elle y décrivait un profond épuisement professionnel et de mauvaises conditions de travail.

Son suicide, le week-end dernier, dans le hall de l’école maternelle qu’elle dirigeait, soulève beaucoup d’émotion. Dans une longue missive envoyée samedi juste avant sa mort à une quinzaine de directeurs d’école et à l’inspection d’académie locale, Christine Renon, 58 ans, directrice de l’école Méhul de Pantin (Seine-Saint-Denis), décrit son épuisement professionnel, son sentiment de solitude face aux parents et à l’administration... Un courrier douloureusement ressenti dans le milieu enseignant - et largement partagé sur les réseaux sociaux- car il met en lumière le «mal-être» ressenti par la profession, lié à un sentiment d’isolement et de manque de reconnaissance.

Source et suite de l'article

Et PAS QUE le "monde enseignant" mais l'actualité du moment (décès Pdt et incendie SEVESO/Rouen) prévaut: j'espère que les citoyens y reviendront massivement! 

 RESPECT à cette personne!

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Membre, Mr.Préfait, 43ans Posté(e)
Mak Marceau Membre 6 034 messages
43ans‚ Mr.Préfait,
Posté(e)

J'espère que La Société en parlera et tentera que ça ne se reproduise pas. Une vie humaine conforme vaut cher pour nous.

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 47 568 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

Durant le XXeme siècle, la profession était considérée comme pénible et la retraite était accordée aux instituteurs  à 55 ans au bout de 37 ans et demi de carrière. De plus il est fort probable que cette femme ait été recrutée avant l'âge de vingt ans car, à l'époque, les diplômes requis étaient de niveau bac et les classes pouvaient contenir entre 30 et 35  élèves.  C'est dire combien elle a dû trimer.

 Le passage dans le corps des professeurs des écoles a fait glisser l'âge de la retraite à taux plein à 62 ans. Elle n'a pas tenu le coup alors que son contrat initial prévoyait qu'elle aurait déjà dû s'arrêter pour se reposer . Il aurait peut-être fallu au lieu d'adresser des lettres, consulter la médecine du travail ou en désespoir de cause un psychiatre lorsqu'elle a senti le burn out la guetter. C'est bien triste d'en arriver là. Malheureusement je connais bien des collègues qui eux aussi ont bien du mal à boucler leur fin de carrière  et qui souffrent de pathologies lourdes. A l'heure où l'on parle de pénibilité il faudra peut-être aussi reconsidérer la question de la retraite pour les gens qui ont  eu une vie professionnelle  très remplie. Qui ont commencé très jeunes leur carrière.

Attristée qu'elle ait mis fin à ses jours à cause de décisions de bureaucrates qui cravachent leur monture jusqu'à ce qu'elle crève.

 

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 61 726 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)

Tiré du lien 

«Si on est un peu fragile, on peut vite se sentir poussé à bout», témoigne auprès de l’AFP cette directrice d’école maternelle en quartier défavorisé (REP) de l’académie de Montpellier, souhaitant rester anonyme. 

Et la fermer, elle peut, cette anonyme courageuse ??

 

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 059 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
Il y a 9 heures, querida13 a dit :

Durant le XXeme siècle, la profession était considérée comme pénible et la retraite était accordée aux instituteurs  à 55 ans au bout de 37 ans et demi de carrière. De plus il est fort probable que cette femme ait été recrutée avant l'âge de vingt ans car, à l'époque, les diplômes requis étaient de niveau bac et les classes pouvaient contenir entre 30 et 35  élèves.  C'est dire combien elle a dû trimer.

 Le passage dans le corps des professeurs des écoles a fait glisser l'âge de la retraite à taux plein à 62 ans. Elle n'a pas tenu le coup alors que son contrat initial prévoyait qu'elle aurait déjà dû s'arrêter pour se reposer . Il aurait peut-être fallu au lieu d'adresser des lettres, consulter la médecine du travail ou en désespoir de cause un psychiatre lorsqu'elle a senti le burn out la guetter. C'est bien triste d'en arriver là. Malheureusement je connais bien des collègues qui eux aussi ont bien du mal à boucler leur fin de carrière  et qui souffrent de pathologies lourdes. A l'heure où l'on parle de pénibilité il faudra peut-être aussi reconsidérer la question de la retraite pour les gens qui ont  eu une vie professionnelle  très remplie. Qui ont commencé très jeunes leur carrière.

Attristée qu'elle ait mis fin à ses jours à cause de décisions de bureaucrates qui cravachent leur monture jusqu'à ce qu'elle crève.

 

Si l’on lit l’article on constate que le problème n’est pas l’âge de la retraite .

 

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Membre, 75ans Posté(e)
boeingue Membre 23 346 messages
Maitre des forums‚ 75ans‚
Posté(e)

pauvre femme !!  repose en paix !

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 47 568 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)
Il y a 3 heures, DroitDeRéponse a dit :

Si l’on lit l’article on constate que le problème n’est pas l’âge de la retraite .

 

La très grande fatigue dont elle était atteinte, ne me dis pas quelle n'a aucun rapport avec le cumul des années de trime que son organisme a encaissées.

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Membre, NegMarron, 30ans Posté(e)
Bluehawk Membre 2 757 messages
30ans‚ NegMarron,
Posté(e)

Le milieu d'enseignement scolaire en France est une honte... Ma mère a perdu la vie dans ce métier, l'Etat n'offre aucune protection a ces enseignants, les traite comme de la merde, les sous payent et les méprisent tandis que leur haut fonctionnaire se dorent la pillule a Ibiza, A vomir. 

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Membre, 25ans Posté(e)
Niti Membre 4 090 messages
Baby Forumeur‚ 25ans‚
Posté(e)
il y a 14 minutes, Bluehawk a dit :

Le milieu d'enseignement scolaire en France est une honte... Ma mère a perdu la vie dans ce métier, l'Etat n'offre aucune protection a ces enseignants, les traite comme de la merde, les sous payent et les méprisent tandis que leur haut fonctionnaire se dorent la pillule a Ibiza, A vomir. 

Ma femme est instit depuis 26 ans son désir d enseigner est intacte et ses résultats probants.

Les principales raisons 

Se faire respecter par les élèves et les parents 

Etre entourée d une bonne équipe éducative et faire un tuilage systématique

Aimer les enfants 

Elle travaille principalement l oralité  et enseigne l anglais tous les jours cela dynamise les élèves et implique les parents sur cette matière en leur communiquant les tutoriels 

Le salaire n est pas en rapport mais vu qu il y a un fonctionnaire pour 10 élèves pour le fonctionnement de l'école elle l accepte 

Elle ne fait jamais grève  les parents lui en sont reconnaissants 

Elle devra travailler jusqu'à 67 ans si elle veut une retraite à taux plein 

Tout n est pas rose c est un métier exigeant qui demande un moral d acier 

Elle pratique le jogging le tennis et fait des randonnées en VTT

Nous avons un camping car et à chaque vacances en route vers l aventure 

Elle dort 8 h 00 par jour 

Voilà le recette pour remplir sa mission de service public dans les meilleurs conditions 

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 059 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
Il y a 2 heures, querida13 a dit :

La très grande fatigue dont elle était atteinte, ne me dis pas quelle n'a aucun rapport avec le cumul des années de trime que son organisme a encaissées.

Pas plus de sa potentielle dernière cystite . Sauf erreur de ma part elle ne doit pas avoir trimé plus que d’autres qui ne se sont pas suicidés. L’article évoque de problématiques objectives, pourquoi les noyer dans de l’opinion qui in fine nuit aux directeurs d’ecole Puisque ça noie le poisson .

 

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Membre, Piment doux, 104ans Posté(e)
Out of Paprika Membre 22 954 messages
104ans‚ Piment doux,
Posté(e)

Directrice d'une école maternelle? La violence venait donc des parents?

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 47 568 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

En effet lorsqu'on voit qu'il n'y a que  18,8% de la population française qui atteint l'âge vénérable de 65 ans, autant envoyer tout le monde à la mort sur job et prolonger les carrières plutôt que de laisser les seniors légalement disposer de ce qu'ils ont cotisé honnêtement tout au long de leur vie.

Alors tout est permis, ailleurs comme  dans cette profession; on   bidouille les règlements et on change les règles en cours de carrière ce qui est tout bonnement malhonnête, en laissant en plan une partie des ex instituteurs qui sont un peu moins égaux que les autres…

Les conditions d'exercice évoluent au gré des caprices de la hiérarchie et de nos ministres et de l'air du temps (horaires, jours travaillés, notation, évaluations, exigences administratives, formulaires…) dans un contexte où les professeurs doivent être des sortes d' hommes orchestres surmenés entre les huit  matières à enseigner sur les huit classes maternelles et primaires. Mobilis in mobile sur un contexte de sables mouvants, agréable métier, n'est ce pas?

 De toutes façons cette profession  s'est fait avoir dans les grandes longueurs pendant la fin du XX et au début du XXI eme (salaires, logement de fonction, durée de la formation et des études) alors il ne faut pas venir verser des larmes de crocodile ici quand quelqu'un meurt d'épuisement! C'est même peut-être voulu  étant donné le contexte économique de notre pays endetté jusqu'au cou….

Seulement, dans un contexte de minimisation des problèmes  (pas de vagues) ou de médicalisation des revendications  (elle est folle, vite envoyons lui les psychiatres et la médecine du travail), cette femme qui meurt dans son école avec une lettre envoyée à sa hiérarchie accusant sa profession de l'avoir tuée, ça dérange!

 

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 47 568 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)
Il y a 8 heures, January a dit :

Tiré du lien 

«Si on est un peu fragile, on peut vite se sentir poussé à bout», témoigne auprès de l’AFP cette directrice d’école maternelle en quartier défavorisé (REP) de l’académie de Montpellier, souhaitant rester anonyme. 

Et la fermer, elle peut, cette anonyme courageuse ??

 

Se faire mousser à bon compte sur le dos des autres...Un classique dans la profession.

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Membre, 54ans Posté(e)
kilitout Membre 2 497 messages
Mentor‚ 54ans‚
Posté(e)
il y a 20 minutes, querida13 a dit :

En effet lorsqu'on voit qu'il n'y a que  18,8% de la population française qui atteint l'âge vénérable de 65 ans, autant envoyer tout le monde à la mort sur job et prolonger les carrières plutôt que de laisser les seniors légalement disposer de ce qu'ils ont cotisé honnêtement tout au long de leur vie.

Alors tout est permis, ailleurs comme  dans cette profession; on   bidouille les règlements et on change les règles en cours de carrière ce qui est tout bonnement malhonnête, en laissant en plan une partie des ex instituteurs qui sont un peu moins égaux que les autres…

Les conditions d'exercice évoluent au gré des caprices de la hiérarchie et de nos ministres et de l'air du temps (horaires, jours travaillés, notation, évaluations, exigences administratives, formulaires…) dans un contexte où les professeurs doivent être des sortes d' hommes orchestres surmenés entre les huit  matières à enseigner sur les huit classes maternelles et primaires. Mobilis in mobile sur un contexte de sables mouvants, agréable métier, n'est ce pas?

 De toutes façons cette profession  s'est fait avoir dans les grandes longueurs pendant la fin du XX et au début du XXI eme alors il ne faut pas venir verser des larmes de crocodile ici quand quelqu'un meurt d'épuisement! C'est même peut-être voulu  étant donné le contexte économique de notre pays endetté jusqu'au cou....

 

Je plussoie.

Les langues haineuses cracheront: "de quoi se plaignent-ils/elles, ils/elles ont des...vacances!!"

Rappel: des enseignants/tes préparent déjà des cours pendant, voire (pour ceux qui mènent des projets) tout au long de leurs...vacances.

Difficile (pour des enseignants sérieux) de préparer des cours ...le soir pour le lendemain...(sauf évidemment cas de force majeure, mais ce n'est pas là-dedans que se situe le coeur du métier)

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Membre, 120 LOLA 120, 106ans Posté(e)
120lola120 Membre 3 108 messages
106ans‚ 120 LOLA 120,
Posté(e)
Il y a 8 heures, January a dit :

Tiré du lien 

«Si on est un peu fragile, on peut vite se sentir poussé à bout», témoigne auprès de l’AFP cette directrice d’école maternelle en quartier défavorisé (REP) de l’académie de Montpellier, souhaitant rester anonyme. 

Il me semble que cette personne lance un appel personnel.

L'Enseignement, c'est toutes fonctions et tous niveaux réunis.

C' est usant et un bombardement continuel d'agressivités diverses, mal reconnues, niées même.

Je n'ai pas vu les courriers que la collègue qui s'est suicidée a laissés ou envoyés avant de mourir sur "son champ de bataille".

Des métiers merveilleux dont on peut sortir brisé(e)s.

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 47 568 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)
Il y a 3 heures, Niti a dit :

Ma femme est instit depuis 26 ans son désir d enseigner est intacte et ses résultats probants.

Les principales raisons 

Se faire respecter par les élèves et les parents 

Etre entourée d une bonne équipe éducative et faire un tuilage systématique

Aimer les enfants 

Elle travaille principalement l oralité  et enseigne l anglais tous les jours cela dynamise les élèves et implique les parents sur cette matière en leur communiquant les tutoriels 

Le salaire n est pas en rapport mais vu qu il y a un fonctionnaire pour 10 élèves pour le fonctionnement de l'école elle l accepte 

Elle ne fait jamais grève  les parents lui en sont reconnaissants 

Elle devra travailler jusqu'à 67 ans si elle veut une retraite à taux plein 

Tout n est pas rose c est un métier exigeant qui demande un moral d acier 

Elle pratique le jogging le tennis et fait des randonnées en VTT

Nous avons un camping car et à chaque vacances en route vers l aventure 

Elle dort 8 h 00 par jour 

Voilà le recette pour remplir sa mission de service public dans les meilleurs conditions 

Il y a carrière et carrière dans l'enseignement.

 J'imagine que ta femme a passé l'essentiel de sa carrière dans une classe de même niveau et au même endroit tranquille dans des classes pas très surchargées et qu'elle a été recrutée vers 25 ans.

 Et il y a ceux qui enchaînent remplacements sur remplacements, dans différents niveaux, à différents endroits, qui déménagent à cause du conjoint, qui ont eu plusieurs grossesses difficiles, des ennuis de santé, qui travaillent dans des ZEP mal équipées, qui bossent loin de leur domicile et qui prennent la route, qui doivent sous traiter avec des parents d'élèves pas commodes ou des gens qui font des histoires (du genre de celles qui mènent au tribunal), qui ont de gros ennuis personnels , qui ont été recrutés jeunes (les très anciens instituteurs étaient recrutés à seize ans, autrefois), qui ont  eu des intégrations d'enfants lourdement handicapés ( sensoriel,moteur ou mental) alors qu'au départ, ils n'ont pas été formés pour le faire..Et  cependant ces instituteurs -là ,qui ne pratiquent pas essentiellement l'oralité :smile2: se tapent les évaluations nationales  à corriger  le week-end,les évaluations bimestrielles  écrites sur les huit matières au programme (avec la préparation des documents ad hoc) et le livret bien indigeste de fin d'année en sus de la préparation des cours le soir ...Ou le matin très tôt. Et qui doivent  s'adapter aux nouveaux programmes, aux nouvelles lubies, aux nouvelles modes, tout cela en plus de leur famille et de leur vie privée.  

 Non, tout le monde n'est pas égal face aux aléas de la vie et aux carrières.

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Membre, 25ans Posté(e)
Niti Membre 4 090 messages
Baby Forumeur‚ 25ans‚
Posté(e)
à l’instant, querida13 a dit :

Il y a carrière et carrière dans l'enseignement.

 J'imagine que ta femme a passé l'essentiel de sa carrière dans une classe de même niveau et au même endroit tranquille dans des classes pas très surchargées et qu'elle a été recrutée vers 25 ans.

 Et il y a ceux qui enchaînent remplacements sur remplacements, dans différents niveaux, à différents endroits, qui déménagent à cause du conjoint, qui ont eu plusieurs grossesses difficiles, des ennuis de santé, qui travaillent dans des ZEP mal équipées, qui bossent loin de leur domicile et qui prennent la route, qui doivent sous traiter avec des parents d'élèves pas commodes ou des gens qui font des histoires (du genre de celles qui mènent au tribunal), qui ont de gros ennuis personnels , qui ont été recrutés jeunes (les très anciens instituteurs étaient recrutés à seize ans, autrefois), qui ont  eu des intégrations d'enfants lourdement handicapés ( sensoriel,moteur ou mental) alors qu'au départ, ils n'ont pas été formés pour le faire..Et  cependant ces instituteurs -là ,qui ne pratiquent pas essentiellement l'oralité :smile2: se tapent les évaluations nationales corrigées  le week-end,les évaluations bimestrielles  écrites sur les huit matières au programme et le livret bien indigeste de fin d'année. Et qui doivent  s'adapter aux nouveaux programmes, aux nouvelles lubies, aux nouvelles modes, tout cela en plus de leur famille et de leur vie privée.  

 Non, tout le monde n'est pas égal face aux aléas de la vie et aux carrières.

15 ans de brigade dans une zep

10 ans de multi niveaux

Juste une question de tempérament 

 

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 059 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a une heure, querida13 a dit :

En effet lorsqu'on voit qu'il n'y a que  18,8% de la population française qui atteint l'âge vénérable de 65 ans, autant envoyer tout le monde à la mort sur job et prolonger les carrières plutôt que de laisser les seniors légalement disposer de ce qu'ils ont cotisé honnêtement tout au long de leur vie.

S’ils avaient suffisamment cotisé la caisse ne serait pas déficitaire. Par ailleurs ils ont cotisé pour leurs aïeux et non pour eux mêmes 

il y a une heure, querida13 a dit :

Alors tout est permis, ailleurs comme  dans cette profession; on   bidouille les règlements et on change les règles en cours de carrière ce qui est tout bonnement malhonnête, en laissant en plan une partie des ex instituteurs qui sont un peu moins égaux que les autres…

Les conditions d'exercice évoluent au gré des caprices de la hiérarchie et de nos ministres et de l'air du temps (horaires, jours travaillés, notation, évaluations, exigences administratives, formulaires…) dans un contexte où les professeurs doivent être des sortes d' hommes orchestres surmenés entre les huit  matières à enseigner sur les huit classes maternelles et primaires. Mobilis in mobile sur un contexte de sables mouvants, agréable métier, n'est ce pas?

 De toutes façons cette profession  s'est fait avoir dans les grandes longueurs pendant la fin du XX et au début du XXI eme (salaires, logement de fonction, durée de la formation et des études) alors il ne faut pas venir verser des larmes de crocodile ici quand quelqu'un meurt d'épuisement! C'est même peut-être voulu  étant donné le contexte économique de notre pays endetté jusqu'au cou….

Des pays tout aussi endettés paient mieux leurs directeurs d’école , c’est le sujet et non celui des instits .

il y a une heure, querida13 a dit :

Seulement, dans un contexte de minimisation des problèmes  (pas de vagues) ou de médicalisation des revendications  (elle est folle, vite envoyons lui les psychiatres et la médecine du travail), cette femme qui meurt dans son école avec une lettre envoyée à sa hiérarchie accusant sa profession de l'avoir tuée, ça dérange!

 

Zavez lu ça où ?

 

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