Val-de-Marne. Un lycéen braque une arme sur sa professeure pour qu’elle le note « présent »

il y a 8 minutes, LouiseAragon a dit :

Au nom de la liberté d'expression, on peut tout dire (?) cependant quel statut peut-on donner aux mensonges ? 

Tu dis que l'EN en France nivelle par le bas et que le niveau baisse ... et pourtant, regarde !

Ce tableau montre que le niveau de diplômes augmente en France depuis 1980 ! Ceci dit, il y a beaucoup de problèmes sociaux économiques  et culturels, et la jeunesse est la 1° à souffrir du chômage de masse ! 

Mais Malika Sorel explique ça très bien dans ses bouquins.

Lorsqu'elle parle de discrimination positive. On sait que pour donner une chance à tout le monde, on ne note plus les fautes de français dans les textes, certains auteurs ne sont plus étudiés, que l'on a demandé de donner de meilleures notes aux examens pour montrer que la jeunesse réussit, etc..

Je ne comprends pas pourquoi il faut se boucher les yeux devant les évidences !

La quantité de diplômes augmente, youpi, mais pas le niveau !

il y a 14 minutes, LouiseAragon a dit :

Au nom de la liberté d'expression, on peut tout dire (?) cependant quel statut peut-on donner aux mensonges ? 

Tu dis que l'EN en France nivelle par le bas et que le niveau baisse ... et pourtant, regarde !

Ce tableau montre que le niveau de diplômes augmente en France depuis 1980 ! Ceci dit, il y a beaucoup de problèmes sociaux économiques  et culturels, et la jeunesse est la 1° à souffrir du chômage de masse ! 

Le diplôme c'est un peu comme la monnaie : si il y en a plus sur le marché, c'est que sa valeur a baissé.

La prof est complètement blasée. En même temps, il faut la comprendre, cela fait peut-être 20 ans -si ce n'est plus- que la situation est comme ça ou va de mal en pis.

Par contre, ce qui est étonnant, c'est que l'élève a à coeur d'être noté présent, là où d'autres n'en n'ont plus cure. Les représailles des parents et/ou une exclusion est sans doute crainte, il y aurait là encore quelque chose à faire. 

Le système de sanctions tel qu'il est pensé aujourd'hui est impersonnel et déresponsabilisant : il s'agit de croix à cocher dans un carnet de liaison. Au bout d'un certain nombre les heures de colle pleuvent indifféremment et ce, que l'élève curieux ait touché une vieille éponge suspendue au plafond en cours d'arts plastiques, qu'il l'ait décroché sans faire exprès (véridique) ou qu'un autre élève ait traité la prof de maths de "sale p...". Ils effectueront alors la même heure de colle, dans la même salle, avec des pions sympa, et devront faire la même page d'exercice de français. Les parents ont juste eu à signer en retour. Enfin les parents...une signature est si facilement imitable. C'est comme cela depuis la nuit des temps. Pas ou peu d'entretiens avec les parents, peu de convocation à l'initiative du principal. Pas de vraie communication et pas de sanctions adaptées. Beaucoup de choses à revoir. 

Le rapport parent/profs ??

Une professeure d'éducation physique et sportive a été frappée par les parents d'un élève de 6e lundi après-midi, dans un collège de l'Essonne, selon les informations recueillies par Europe 1. L'agression a eu lieu vers 14 heures au collège Les Dînes Chiens, de Chilly-Mazarin, où les parents avaient rendez-vous avec l'enseignante, suite à une simple remarque inscrite dans le cahier de liaison de l'élève.

L'échange verbal a rapidement dégénéré et la professeure a été rouée de coups de pieds et de poings par l'homme, âgé de 29 ans, et tirée par les cheveux et frappée au visage par la femme, âgée de 37 ans, précise le parquet. La professeur de 56 ans s'est vu prescrire une incapacité totale de travail de trois jours.

« Parents casse-couilles. Quand les parents d’élèves osent tout demander aux institutrices », de Sandra Guillot-Duhem et Sabrina Petit. Éditions de l’Opportun. Prix : 9,90 €.

On ne naît pas lâche quand on devient enseignant, on le devient. A force d’être emmerdés («  Ouh, qu’il parle mal le professeur, tu vois, cela ne m’étonne pas  ») à force d’être emmerdés, dis-je, par des papas et des mamans « surprotecteurs », dont l’enfant est roi, à force de se faire contrer nos punitions, nos notes, d’être menacés, d’être dénoncés au rectorat ou ailleurs, petit à petit, on baisse les bras.

Les notes montent doucement, de guerre lasse. Les punitions disparaissent, on cesse de croire en un sentiment d’équité dans la classe puisque certains ne seront jamais punis, défendus qu’ils sont par leurs parents, et d’autres toujours, pour une moindre faute.

Les notes sont controversées, font l’objet de convocations devant les proviseurs qui, eux-mêmes (« C’est dans les textes  », disent-ils toujours), finissent par donner raison aux parents, fatigués du défilé permanent dans son bureau des plaintes. Nos valeurs s’étiolent, on note à la gueule de plus en plus pour éviter les problèmes, on abdique au fils des ans.

On en trouve des centaines comme ça..

Peut-on nier le fait ?

Pour celles et ceux qui veulent entendre une chose concrète et intelligente :

en 1

https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-des-matins/comment-apprendre-a-apprendre

en 2

https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-des-matins/comment-apprendre-a-apprendre

" Jean Michel Blanquer présentait il y a dix jours son projet de loi « pour une école de la confiance » au Conseil supérieur de l'éducation. Le ministre de l’Education nationale défend ce texte comme un moyen d’élever le niveau des élèves et de créer davantage de justice sociale. C’est également l’ambition du neurobiologiste Stanislas Dehaene nommé en janvier par le ministre à la tête du Conseil scientifique de l’Education nationale, un comité en chargé d'éclairer ses décisions concernant les apprentissages et la pédagogie. 

Le professeur au Collège de France, titulaire de la chaire de psychologie cognitive expérimentale propose de comprendre les processus d'apprentissage grâce à une meilleure connaissance du cerveau humain. Dans son livre « Apprendre ! » publié chez Odile Jacob il appelle notamment à réhabiliter la curiosité dans les méthodes d’apprentissage. 

Stanislas Dehaene : 

Est-ce que l'école ne tue pas progressivement la curiosité ? Par exemple, en ne fournissant pas aux enfants un environnement assez stimulant, ou en fournissant un environnement trop difficile. Il faut créer un environnement scolaire dans lequel la curiosité de l'enfant est suscitée et récompensée. 

On comprend que le sommeil n'est pas juste réparateur mais que c'est un facteur important de l'apprentissage. Or le sommeil des enfants a tendance à diminuer. Si les enfants manquent de sommeil, ils vont tendance à être agressifs et hyperactifs. 

Le cours magistral n'est pas la meilleure manière de procéder. Tout ce qui peut engager l'attention de l'enfant conduit à de bien meilleurs résultats que le cours magistral. 

Les sciences cognitives viennent de comprendre comment l'environnement social change l'apprentissage dans un processus qui est individuel. 

La plus grande découverte des sciences cognitives est d'avoir montré que dès le plus jeune âge, avant même de parler, les petits enfants sont en train de développer des modèles mentaux. 

Fort intéressant ça peut s'écouter en faisant autre chose ...

Il y a 13 heures, Plouj a dit :

Le rapport parent/profs ??

Une professeure d'éducation physique et sportive a été frappée par les parents d'un élève de 6e lundi après-midi, dans un collège de l'Essonne, selon les informations recueillies par Europe 1. L'agression a eu lieu vers 14 heures au collège Les Dînes Chiens, de Chilly-Mazarin, où les parents avaient rendez-vous avec l'enseignante, suite à une simple remarque inscrite dans le cahier de liaison de l'élève.

L'échange verbal a rapidement dégénéré et la professeure a été rouée de coups de pieds et de poings par l'homme, âgé de 29 ans, et tirée par les cheveux et frappée au visage par la femme, âgée de 37 ans, précise le parquet. La professeur de 56 ans s'est vu prescrire une incapacité totale de travail de trois jours.

« Parents casse-couilles. Quand les parents d’élèves osent tout demander aux institutrices », de Sandra Guillot-Duhem et Sabrina Petit. Éditions de l’Opportun. Prix : 9,90 €.

On ne naît pas lâche quand on devient enseignant, on le devient. A force d’être emmerdés («  Ouh, qu’il parle mal le professeur, tu vois, cela ne m’étonne pas  ») à force d’être emmerdés, dis-je, par des papas et des mamans « surprotecteurs », dont l’enfant est roi, à force de se faire contrer nos punitions, nos notes, d’être menacés, d’être dénoncés au rectorat ou ailleurs, petit à petit, on baisse les bras.

Les notes montent doucement, de guerre lasse. Les punitions disparaissent, on cesse de croire en un sentiment d’équité dans la classe puisque certains ne seront jamais punis, défendus qu’ils sont par leurs parents, et d’autres toujours, pour une moindre faute.

Les notes sont controversées, font l’objet de convocations devant les proviseurs qui, eux-mêmes (« C’est dans les textes  », disent-ils toujours), finissent par donner raison aux parents, fatigués du défilé permanent dans son bureau des plaintes. Nos valeurs s’étiolent, on note à la gueule de plus en plus pour éviter les problèmes, on abdique au fils des ans.

On en trouve des centaines comme ça.. Peut-on nier le fait ?

 

Oui, la vérité n'est ni blanche, ni noire, elle est grise ! Et ceux qui accusent maladivement les fonctionnaires d'être causes de tous les maux de ce pays feraient bien d'analyser un peu l'histoire de ce pays et de l'EN .

Le fonctionnaire JM Blanquer, recteur de l'académie de Créteil justement, est  aujourd'hui MINISTRE ! Qu'a t-il fait lorsqu'il était Recteur et que fait-il comme MINISTRE ?

 https://www.huffingtonpost.fr/2018/10/22/un-prof-denonce-linaction-de-blanquer-quand-il-etait-recteur-a-creteil_a_23567968/ 

Il y a 21 heures, Constantinople a dit :

Le diplôme c'est un peu comme la monnaie : si il y en a plus sur le marché, c'est que sa valeur a baissé.

Pas d'accord, ça ne signifie pas qu'il  y ai  inflation du savoir ... Mes petits-enfants, leurs amis et les jeunes de mon entourage  "diplômés" sont loin d'être des ringards par rapport aux générations précédentes !

il y a une heure, ouest35 a dit :

Pas d'accord, ça ne signifie pas qu'il  y ai  inflation du savoir ... Mes petits-enfants, leurs amis et les jeunes de mon entourage  "diplômés" sont loin d'être des ringards par rapport aux générations précédentes !

Je dirais plutôt déflation, ça a d'aileurs été mesuré, si 90 % des éléves ont le bac c'est que le bac ne vaut plus rien tout simplement, et ensuite, on va pas se leurrer ce qui fait baisser le niveau, ce sont précisément ces quartiers où une prof n'est même pas suprise de se faire braquer pour un flingue pour qu'elle le note présent. Le probléme est qu'on a cessé, depuis le collége unique, de baisser le niveau général pour ne pas léser ceux là.

si le gamin la braque avec un flingue en carton, c'est qu'il est présent.

S'il est présent, on peut quand se demander pourquoi elle le note absent.

Il y a 1 heure, zebusoif a dit :

si le gamin la braque avec un flingue en carton, c'est qu'il est présent.

S'il est présent, on peut quand se demander pourquoi elle le note absent.

En fait il est venu, il est parti pendant le cours et il est revenu après avec ses deux camarades, celui qui filme et celui qui fait des signes vulgaires pour se faire noter présent malgré son absence. La scène ne se déroule pas pendant le cours.

A l'évidence la prof pensait avoir trouvé un moyen d'exercer un rapport de force en le marquant absent lors de ses absences. Et ça elle aurait jamais du.

il y a 5 minutes, Mr_Fox a dit :

En fait il est venu, il est parti pendant le cours et il est revenu après avec ses deux camarades, celui qui filme et celui qui fait des signes vulgaires pour se faire noter présent malgré son absence. La scène ne se déroule pas pendant le cours.

en fait il même pas cette excuse ce petit con.

Réponse de Castaner à la diffusion de la vidéo : il faut empêcher la diffusion de telles vidéos. Bientôt nous n ' aurons plus le droit de savoir ce qui se passe dans nos écoles :
https://youtu.be/-SLVGXMQEjI

il y a 1 minute, joseph1 a dit :

Réponse de Castaner à la diffusion de la vidéo : il faut empêcher la diffusion de telles vidéos. Bientôt nous n ' aurons plus le droit de savoir ce qui se passe dans nos écoles :
https://youtu.be/-SLVGXMQEjI

C'est surtout le genre de vidéo qui risque de faire boule de neige!

Il n'est plus parlé des voitures incendiées...

Voir en ce moment les bagarres de rue à Paris...ils aiment que l'on parle d'eux...ça en jette devant les autres minables qui ne rêvent que de faire le buzz sur internet!

Castaner veut rendre possible la présence de policiers dans les écoles. 

Bien entendu, les chantres de la convergence des luttes extrême-gauche/extrême-droite vont venir nous expliquer, à la façon du tableau de Magritte, que ceci n'est pas du populisme  

Renouvellement du monde politique et tout et tout... 

Il y a 23 heures, PLS maker a dit :

Castaner veut rendre possible la présence de policiers dans les écoles. 

 

C'est n'importe quoi....

Monsieur Castaner, divisez les classes par deux déjà et vous allez voir le progrès ! Ah bah oui je sais, c'est cher, on manque d'établissements. Construisez ! Ca fait des emplois après tout non ?

Je suis contre la police à l'école. Ils ne se sentent déjà pas assez agressés comme ça ? On veut en faire des fous furieux ma parole  

Le 22/10/2018 à 10:44, pila a dit :

Le Chômage en vue ! Et rien d'autre !

J'ai connu la rue. En fait, j'ai eu deux vies : une avant mon divorce et une après mon divorce. J'ai connu la rue et pourtant, je n'ai jamais braqué quelqu'un avec une arme.... Et je considère que quelques part c'est insulter les plus modestes que de les classer dans la catégories des présumés coupables de délinquance.... C'est une forme de ségrégation sociale, car on a le droit d'être pauvre et honnête,... d'être d'en le respect de l'autre,... de ne pas avoir un comportement violent....

Ce n'est pas parce qu'on est pauvre, qu'on est condamné à être un délinquant.

Il y a 2 heures, Francelibre a dit :

J'ai connu la rue. En fait, j'ai eu deux vies : une avant mon divorce et une après mon divorce. J'ai connu la rue et pourtant, je n'ai jamais braqué quelqu'un avec une arme.... Et je considère que quelques part c'est insulter les plus modestes que de les classer dans la catégories des présumés coupables de délinquance.... C'est une forme de ségrégation sociale, car on a le droit d'être pauvre et honnête,... d'être d'en le respect de l'autre,... de ne pas avoir un comportement violent....

Ce n'est pas parce qu'on est pauvre, qu'on est condamné à être un délinquant.

Mais tout à fait ! D'ailleurs, si c'était le cas, la France serait en ruine !

il y a une heure, pila a dit :

Mais tout à fait ! D'ailleurs, si c'était le cas, la France serait en ruine !

Il y a chez moi une certaine gene dans ce type de cas

Nous avons un jeune qui ose ce genre de chose alors qu'il est dans un age d’insouciance et qu'il a le temps d’apprendre et de découvrir des choses. Ça n'a tellement pas de sens a ses yeux qu'il fait n'importe quoi. Il joue à l'adulte mais ne comprend pas que sa jeunesse il ne pourra jamais la rattraper et que sa vie d'adulte il va bien avoir le temps de l'étudier.

Et nous avons cette prof ... qui n'a même plus la force de se défendre. pour avoir ce genre de réaction, a quel degrés d'abandon des autres et de soit même faut-il se trouver ?

La victime c'est la prof et le gâchis c'est le petit jeune, il n'y a pas d'excuse à lui trouver mais au final les deux n'ont pas fini de ramer.

il y a 5 minutes, Docteur CAC a dit :

Et nous avons cette prof ... qui n'a même plus la force de se défendre. pour avoir ce genre de réaction, a quel degrés d'abandon des autres et de soit même faut-il se trouver ?

Encore une fois : cette réaction est normale. 

La fois où je me suis fait menacer en classe, j'ai réagit comme ça.

La fois où un automobiliste est descendu de sa voiture pour faire mine de m'en mettre une, j'ai réagit comme ça (il m'a attrapé ar le col et a brandit le poing).

Une fois, un collègue s'est limite fait agressé, il a réagit comme ça.