Macron à un jeune chômeur : «Je traverse la rue et je vous trouve un emploi»

il y a une heure, Fuck Them All a dit :

A 15 ans j'étais en stage et à 17 ans c'était un emploi d'été. C'est pas si vieux que ça, j'ai que 35 ans... 

En stage, j'ai toujours refusé , pour mon fils notamment , car lui a arrêté à bac pro, beaucoup plus doué de ses mains,  mes filles ont toutes deux fait des études supérieures….J'ai une certitude cependant ,l'ayant vécu, inutile de tanner le baudet , si celui ci n'envisage pas autre chose que de travailler, ne reste qu'une chose les parents doivent d'abord lui faire acquérir un diplôme correspondant...Quand la personne s'aperçoit qu'il peut réussir une fois au moins à acquérir un diplôme, il prend conscience de ses possibilités

il y a 10 minutes, Fuck Them All a dit :

Pero je suis sure que quand on veut bosser, on bosse !

J'ai commencé à bosser à 15 ans en tant que cuistot, bon c'était un stage, mais je bossais comme un salarié, le chef cuissot pouvait pas me sentir lors du 1 er stage mais au second stage, il a vu qui j'étais... Une fois 6 semaines et une fois un mois, puis à 17 ans alors que j'aurais pu tranquillement me dorer la pilule vu que mes parents avaient les moyens ! Mes parents m'ont dit tu veux bosser, ben va bosser !

A 17 ans, mon premier boulot payé : maçon. Je me souviendrai toujours, première tache qu'il me dit de faire : Va chercher la brouette. La brouette était remplit de ciment, je la tire un coup et je m'attendais pas à ce que soit si lourd et hop je retourne la brouette par terre, le maçon me dit : ça commence bien !

Pendant un mois, ça gueulait : Oh, enculé, mais fais gaffe, pas comme ça, fait pas comme ci ! Il me disait souvent : Je sais pas si je vais te garder... 

Je peux vous dire qu'à l'heure actuelle, les parents porteraient plaintes si on traitait leurs gosses mineurs comme ça. Moi, mes parents rigolaient. Une fois j'étais tout seul à en chier, pendant que lui draguait deux meufs... Une fois je devais casser un mur, et là il a vu que j'avais de l'énergie. Une fois je le supporterais plus de l'entendre gueuler alors je lui ai mis un coup de sableuse dans la gueule, et une fois je l'ai vraiment aidé et il a vu que sans moi, il n'y arrivait pas... A la fin du mois, j'étais presque devenu aussi fort que lui et il m'avait dit : T'as gagné beaucoup de force!

Et là il me donne ma paie : 4000 francs français... J'étais dégoûté... Alors que je bossais 45 heures par semaine Et il me dit, je te reprends pour le mois suivant ! Je lui ai répondu : Non merci... 

Puis à 18 ans je suis parti poissonnier, et je bossais beaucoup, des semaines de 50 heures en période de Noël, j'y allais en stop et je revenais en stop car j'avais pas encore de voiture, j'étais une infection, je puais la morue séchée, mais j'étais content. Mon père m'a même gueulé dessus car je bossais trop et du coup il touchait plus d'APL car je faisais augmenter le salaire du foyer. Me disant : T'as le temps de bosser, bordel !!! 

Et puis voilà, je me suis fait au monde du travail, je suis fier de ce que je suis devenu, toutes les barrières que j'ai franchi, je le dois à mon travail. 

 

Pas le même parcours, mais j'en ai bavé aussi, ça m'a pas empêchée de persévérer et de me tailler une place, car les compétences finissent toujours par être reconnues, alors les patrons ont besoin de nous et nous le disent, puis nous paient en conséquence pour qu'on reste, pour qu'on aille pas voir ailleurs si l'herbe est plus verte. Et même les dernières années, puisque certains évoquent que c'était plus facile à notre époque.

Un Directeur d'un grand hôtel du groupe a souhaité m'avoir à ses côtés en tant qu'assistante vers 2002 ou 2003, et en a donc fait la demande dans l'établissement où je travaillais. Le domaine de l'hôtellerie ne m'intéressant pas, ma réponse a été non, le DRR de mon établissement a poussé un oufff, merci, devant ma réponse. Faut quand même savoir que le poste d'assistante de direction est similaire au poste de directeur adjoint, même si pas autant payé. D'ailleurs les directeurs adjoint n'existaient pas dans ce groupe, c'était les secrétaires de direction qui étaient promues assistantes avec les même fonctions qu'un directeur adjoint, d'où le statut de cadre et non d'employée qui s'ensuivait.

Bref, bien mieux qu'un diplôme, les compétences, c'est cela que recherchent les patrons, et c'est normal, à leur place on en ferait autant. Faire, c'est bien, savoir faire est mieux.

Il y a 2 heures, Fuck Them All a dit :

Il faut avoir des principes dans sa vie, et perso j'en ai !

Si je suis au chômage, depuis moins de 6 mois, je vais tout faire pour évoluer dans ma vie donc trouver un emploi plus performant que celui que j'avais, c'est tout à fait possible ! Entre 6 mois et un an de chômage, je vais me fixer de retrouver un emploi similaire à celui que j'occupais, donc j'augmente d'un cran les possibilités de recherche. Entre 1 an et 2 ans de chômage je vais rechercher n'importe quel emploi pour éviter de tomber dans le RSA donc j'augmente considérablement mes chances.

Ce chômeur a dit à Macron, je cite : J'ai postulé partout.... Donc si il a soit disant postulé partout, et que personne ne veut de lui,  ben il n'a pas d'autres choix que de baisser d'un étage et trouver un emploi autre. 

Culpabiliser les personnes qui cherchent mais qui ne trouvent pas d'emploi, les faire passer pour des fainéants... Ah la tête des principes, c'est fort minable. Et dire que nous en sommes là maintenant en France.

Toucher le chômage ce n'est pas commettre un vol, il me semble que des individus ont cotisé pour ce faire, et les accidents de parcours, le chômage dit économique... les lois du travail passées encore récemment et entre autres choses, favorisent une précarité de l'emploi. Je ne pense honnêtement pas pouvoir vivre au RSA, ni même au SMIC, et je n'ai franchement pas envie de tester. Le chômage, jamais testé non plus. Certains vont aux restos du coeur ou au secours populaire, alors même qu'ils travaillent. Nous ne sommes pas au Burkina Faso, mais bien en France, une grande puissance économique mondiale. C'est très préoccupant. 

J'ai connu divers cadres ou "docteurs" qui ont refusé des postes de balayeurs ou de ramasseurs de feuilles proposés par Pôle Emploi, ils ont trouvé un poste correspondant à leur profil, le "surlendemain". Ils n'étaient pas en fin de droits. Demain, vous refusez deux propositions """""raisonnables"""""" du genre, et vos indemnités chômage seront sucrées. Laissons à des demandeurs d'emploi l'opportunité de trouver un travail correspondant à leur profil, c'est bien le minimum avant de penser à leur taper dessus, hein. 

Il y a 1 heure, titenath a dit :

J'ai tapé "horticulteur emploi" dans un moteur de recherche. Bon bah en région parisienne, la ville de Puteaux cherche un horticulteur, la ville d'Antony cherche un horticulteur, Suresnes cherche un chef d'équipe jardinier, la mairie de Charenton le Pont un agent d’entretien des espaces verts, la mairie de Houilles un jardinier.

Alors oui après il n'est pas le seul à postuler, mais parfois faut pas "juste" envoyer un CV, faut se déplacer, faut essayer le rayon jardinerie de chez Leroy Merlin, faut chercher dans les entreprises de VRD / Espaces verts, faut chercher dans les PME qui font le jardin de M. et Mme MICHU, faut aller chez les pépiniéristes.

C'est pas simple, mais des pistes pour trouver du boulot, y'en a plein à exploiter. Après que ça ne corresponde pas exactement à son diplôme et à ses compétences, c'est pas grave, ça lui met le pied et l'étrier et ça lui donne de l'expérience. Y'a rien de tel pour se lancer.

 

Bien d'accord avec vous!

Ce que vous écrivezc'est ce que le chef de l'état France aurait pu DU au minimum répondre au jeune homme si...

- il avait écouté le garçon

- ilavait compris et INTEGRE les défis planétaires en termes de cultures vivrières alimentation** et surtout

- il avait FAIT L'EFFORT ...d'abandonner un certain esprit de notable du début du siècle dernier, qui lui colle aux basques mais...chassez le naturel il revient au galop!

** preuves:

- démission de N. Hulot au fait, lui, des défis à venir

- démission de F Dumas 

*** preuve

- un jeune lui parle horticulture, pas "no emploi"(nuance!) le chef DECLAME (plus qu'il ne répond/pour lui, planète = scène de théâtre?) la formule apprise dans les stats de qq media :"hôtel resto"

NB/

Pdt hors so l car je ne pense pas que nous soyons en France , en pénurie ni de restos nid'hôtels(dans de nb villages2 voire 3); par contre ns sommes en pénurie de ces PROS QUI PRODUISENT ET DE QUALITE( celle qui NOURRIT) EN AMONT de la "bouffe et du pieu" (pardon mais une grosse grosse colère m'anime depuis 2 jours mais aussi un immense dégoût: celui que l'on ressent face à un prof narcissique...celui qui parle pour lui...et s'écoute parle)

Euuhh...M. Macron est Pdt pas PROF: réjouissons-nous...un peu!

il y a une heure, Swannie a dit :

Pas le même parcours, mais j'en ai bavé aussi, ça m'a pas empêchée de persévérer et de me tailler une place, car les compétences finissent toujours par être reconnues, alors les patrons ont besoin de nous et nous le disent, puis nous paient en conséquence pour qu'on reste, pour qu'on aille pas voir ailleurs si l'herbe est plus verte. Et même les dernières années, puisque certains évoquent que c'était plus facile à notre époque.

Un Directeur d'un grand hôtel du groupe a souhaité m'avoir à ses côtés en tant qu'assistante vers 2002 ou 2003, et en a donc fait la demande dans l'établissement où je travaillais. Le domaine de l'hôtellerie ne m'intéressant pas, ma réponse a été non, le DRR de mon établissement a poussé un oufff, merci, devant ma réponse. Faut quand même savoir que le poste d'assistante de direction est similaire au poste de directeur adjoint, même si pas autant payé. D'ailleurs les directeurs adjoint n'existaient pas dans ce groupe, c'était les secrétaires de direction qui étaient promues assistantes avec les même fonctions qu'un directeur adjoint, d'où le statut de cadre et non d'employée qui s'ensuivait.

Bref, bien mieux qu'un diplôme, les compétences, c'est cela que recherchent les patrons, et c'est normal, à leur place on en ferait autant. Faire, c'est bien, savoir faire est mieux.

Non c'est faux, il n'y a rien qui finit par être reconnu, ce genre de règle est absurde, cela dépend totalement du ptit bonheur la chance et des rencontres que tu fais. Tu peux être poissard et tomber que sur des connards. Moi je tombe sur des connards environ 1 boulot sur 2 ... Ce qui fait une bonne moyenne mais je ne suis certainement pas le pire à plaindre. S'il y a des gens qui suicident c'est bien parce que tu peux réellement morfler au travail, qu'il n'y a aucune règle, que cela dépend totalement de sur qui tu tombes. Croire que tu maitrises ton avenir parce que tu fais des choix d'aveugles ( tu ne sais rien des conséquences qu'ils auront ) c'est bien naïf.

à l’instant, jimmy45 a dit :

Non c'est faux, il n'y a rien qui finit par être reconnu, ce genre de règle est absurde, cela dépend totalement du ptit bonheur la chance et des rencontres que tu fais. Tu peux être poissard et tomber que sur des connards. Moi je tombe sur des connards environ 1 boulot sur 2 ... Ce qui fait une bonne moyenne mais je ne suis certainement pas le pire à plaindre. S'il y a des gens qui suicident c'est bien parce que tu peux réellement morfler au travail, qu'il n'y a aucune règle, que cela dépend totalement de sur qui tu tombes. Croire que tu maitrises ton avenir parce que tu fais des choix d'aveugles ( tu ne sais rien des conséquences qu'ils auront ) c'est bien naïf.

 

Je pars du principe que qui se ressemble s'assemble. J'ai eu pas mal de patrons différents (directeurs changeants tous les 3/4 ans) j'en ai eu 2 qui avaient la même manière d'être que moi, je m'entendais donc parfaitement avec eux. Les autres, je me suis adaptée, ce n'est pas à eux de s'adapter à nous mais l'inverse, et si ça ne peut vraiment pas le faire, et bien on va ailleurs.

il y a 2 minutes, Swannie a dit :

Je pars du principe que qui se ressemble s'assemble. J'ai eu pas mal de patrons différents (directeurs changeants tous les 3/4 ans) j'en ai eu 2 qui avaient la même manière d'être que moi, je m'entendais donc parfaitement avec eux. Les autres, je me suis adaptée, ce n'est pas à eux de s'adapter à nous mais l'inverse, et si ça ne peut vraiment pas le faire, et bien on va ailleurs.

Dans une relation normale tout le monde doit faire un effort. Tu as trop intégré la servitude volontaire toi.

Il y a 2 heures, Fuck Them All a dit :

Pero je suis sure que quand on veut bosser, on bosse !

J'ai commencé à bosser à 15 ans en tant que cuistot, bon c'était un stage, mais je bossais comme un salarié, le chef cuissot pouvait pas me sentir lors du 1 er stage mais au second stage, il a vu qui j'étais... Une fois 6 semaines et une fois un mois, puis à 17 ans alors que j'aurais pu tranquillement me dorer la pilule vu que mes parents avaient les moyens ! Mes parents m'ont dit tu veux bosser, ben va bosser !

A 17 ans, mon premier boulot payé : maçon. Je me souviendrai toujours, première tache qu'il me dit de faire : Va chercher la brouette. La brouette était remplit de ciment, je la tire un coup et je m'attendais pas à ce que soit si lourd et hop je retourne la brouette par terre, le maçon me dit : ça commence bien !

Pendant un mois, ça gueulait : Oh, enculé, mais fais gaffe, pas comme ça, fait pas comme ci ! Il me disait souvent : Je sais pas si je vais te garder... 

Je peux vous dire qu'à l'heure actuelle, les parents porteraient plaintes si on traitait leurs gosses mineurs comme ça. Moi, mes parents rigolaient. Une fois j'étais tout seul à en chier, pendant que lui draguait deux meufs... Une fois je devais casser un mur, et là il a vu que j'avais de l'énergie. Une fois je le supporterais plus de l'entendre gueuler alors je lui ai mis un coup de sableuse dans la gueule, et une fois je l'ai vraiment aidé et il a vu que sans moi, il n'y arrivait pas... A la fin du mois, j'étais presque devenu aussi fort que lui et il m'avait dit : T'as gagné beaucoup de force!

Et là il me donne ma paie : 4000 francs français... J'étais dégoûté... Alors que je bossais 45 heures par semaine Et il me dit, je te reprends pour le mois suivant ! Je lui ai répondu : Non merci... 

Puis à 18 ans je suis parti poissonnier, et je bossais beaucoup, des semaines de 50 heures en période de Noël, j'y allais en stop et je revenais en stop car j'avais pas encore de voiture, j'étais une infection, je puais la morue séchée, mais j'étais content. Mon père m'a même gueulé dessus car je bossais trop et du coup il touchait plus d'APL car je faisais augmenter le salaire du foyer. Me disant : T'as le temps de bosser, bordel !!! 

Et puis voilà, je me suis fait au monde du travail, je suis fier de ce que je suis devenu, toutes les barrières que j'ai franchi, je le dois à mon travail. 

 

tes parents ,  je te cite, avaient les moyens et ils touchaient l APL?? 

Il y a 2 heures, Swannie a dit :

Pas le même parcours, mais j'en ai bavé aussi, ça m'a pas empêchée de persévérer et de me tailler une place, car les compétences finissent toujours par être reconnues, alors les patrons ont besoin de nous et nous le disent, puis nous paient en conséquence pour qu'on reste, pour qu'on aille pas voir ailleurs si l'herbe est plus verte. Et même les dernières années, puisque certains évoquent que c'était plus facile à notre époque.

Un Directeur d'un grand hôtel du groupe a souhaité m'avoir à ses côtés en tant qu'assistante vers 2002 ou 2003, et en a donc fait la demande dans l'établissement où je travaillais. Le domaine de l'hôtellerie ne m'intéressant pas, ma réponse a été non, le DRR de mon établissement a poussé un oufff, merci, devant ma réponse. Faut quand même savoir que le poste d'assistante de direction est similaire au poste de directeur adjoint, même si pas autant payé. D'ailleurs les directeurs adjoint n'existaient pas dans ce groupe, c'était les secrétaires de direction qui étaient promues assistantes avec les même fonctions qu'un directeur adjoint, d'où le statut de cadre et non d'employée qui s'ensuivait.

Bref, bien mieux qu'un diplôme, les compétences, c'est cela que recherchent les patrons, et c'est normal, à leur place on en ferait autant. Faire, c'est bien, savoir faire est mieux.

Pour faire court, tu étais secrétaire de direction ,promue assistante de direction ,  s'en est suivi ton statut de cadre, mais non payée comme cadre.  Dis donc, ton patron a fait une sacrée affaire, effectivement. Pas toi.   A ta place, j'aurais négocié mon salaire avec le directeur de l'hötel, après tout c'est lui qui était demandeur 

il y a 29 minutes, jimmy45 a dit :

Dans une relation normale tout le monde doit faire un effort. Tu as trop intégré la servitude volontaire toi.

 

j'aurais du parier que ça allait apparaitre ce genre de discours

@Swannie et @Fuck Them All bonne chance à vous 2

il y a une heure, jimmy45 a dit :

Dans une relation normale tout le monde doit faire un effort. Tu as trop intégré la servitude volontaire toi.

 

Bien sûr, on accepte un emploi pour commander le patron, pas pour qu'il nous commande 

il y a 51 minutes, Miss Fleurette a dit :

Pour faire court, tu étais secrétaire de direction ,promue assistante de direction ,  s'en est suivi ton statut de cadre, mais non payée comme cadre.  Dis donc, ton patron a fait une sacrée affaire, effectivement. Pas toi.   A ta place, j'aurais négocié mon salaire avec le directeur de l'hötel, après tout c'est lui qui était demandeur 

Perso, je ne voulais pas aller plus haut, le travail j'y ai pas consacré ma vie, aucune envie, travailler pour vivre mais certainement pas vivre pour travailler. Finir une carrière à 28 h/semaine à ma demande, en gagnant nettement plus qu'un 35h  poste équivalent, ça m'allait très bien, tout comme mon net mensuel retraite qui rentre chaque mois me va très bien. L'argent n'a jamais été mon dieu. 

Il y a 2 heures, Léna-Postrof a dit :

Culpabiliser les personnes qui cherchent mais qui ne trouvent pas d'emploi, les faire passer pour des fainéants... Ah la tête des principes, c'est fort minable. Et dire que nous en sommes là maintenant en France.

Toucher le chômage ce n'est pas commettre un vol, il me semble que des individus ont cotisé pour ce faire, et les accidents de parcours, le chômage dit économique... les lois du travail passées encore récemment et entre autres choses, favorisent une précarité de l'emploi. Je ne pense honnêtement pas pouvoir vivre au RSA, ni même au SMIC, et je n'ai franchement pas envie de tester. Le chômage, jamais testé non plus. Certains vont aux restos du coeur ou au secours populaire, alors même qu'ils travaillent. Nous ne sommes pas au Burkina Faso, mais bien en France, une grande puissance économique mondiale. C'est très préoccupant. 

J'ai connu divers cadres ou "docteurs" qui ont refusé des postes de balayeurs ou de ramasseurs de feuilles proposés par Pôle Emploi, ils ont trouvé un poste correspondant à leur profil, le "surlendemain". Ils n'étaient pas en fin de droits. Demain, vous refusez deux propositions """""raisonnables"""""" du genre, et vos indemnités chômage seront sucrées. Laissons à des demandeurs d'emploi l'opportunité de trouver un travail correspondant à leur profil, c'est bien le minimum avant de penser à leur taper dessus, hein. 

On prend son tranquillisant et on se calme !

Ou ais-je tapé sur les chômeurs ? J'ai d'ailleurs dit que tout le monde pouvait être un jour ou l'autre chômeur. Je tape sur les gens au RSA, je dis ouvertement que se sont des fainéants, c'est mon point de vue, je ne vais pas revenir sur le sujet.  

Ensuite, j'ai l'impression que vous confondez malheureusement beaucoup de choses concernant les nouvelles lois travail. Demain vous pouvez refuser autant de poste que vous le souhaitez et pas seulement deux, par contre si on vous propose deux postes dans votre domaine d'activité et à votre niveau et que vous refusez, là on vous sucre vos droits. Pour prendre l'exemple de cet horticulteur, il peut refuser 500 postes de serveur si il le souhaite, mais si on lui propose deux postes d'horticulteurs et qu'il les refuse, on lui sucre ses droits, dit comme ceci ça change tout ! Et je ne vois pas en quoi ces lois vont pousser les gens dans la précarité, sachant que la France reste l'un des pays les plus sécurisés au monde pour les travailleurs, largement plus que ses voisins. Je travaille en Suisse, et demain si mon patron le souhaite, il peut me licencier sans aucun justificatif, juste parce qu'il en a marre de voir ma tête, allons dire ceci à un salarié français  

il y a une heure, Miss Fleurette a dit :

tes parents ,  je te cite, avaient les moyens et ils touchaient l APL?? 

 

Ben oui, trois enfants, ce qui fait que malgré le bon salaire de mon père, il avait quand même un léger droit d'APL. 

Il y a 1 heure, kilitout a dit :

Bien d'accord avec vous!

Ce que vous écrivezc'est ce que le chef de l'état France aurait pu DU au minimum répondre au jeune homme si...

- il avait écouté le garçon

- ilavait compris et INTEGRE les défis planétaires en termes de cultures vivrières alimentation** et surtout

- il avait FAIT L'EFFORT ...d'abandonner un certain esprit de notable du début du siècle dernier, qui lui colle aux basques mais...chassez le naturel il revient au galop!

** preuves:

- démission de N. Hulot au fait, lui, des défis à venir

- démission de F Dumas 

*** preuve

- un jeune lui parle horticulture, pas "no emploi"(nuance!) le chef DECLAME (plus qu'il ne répond/pour lui, planète = scène de théâtre?) la formule apprise dans les stats de qq media :"hôtel resto"

NB/

Pdt hors so l car je ne pense pas que nous soyons en France , en pénurie ni de restos nid'hôtels(dans de nb villages2 voire 3); par contre ns sommes en pénurie de ces PROS QUI PRODUISENT ET DE QUALITE( celle qui NOURRIT) EN AMONT de la "bouffe et du pieu" (pardon mais une grosse grosse colère m'anime depuis 2 jours mais aussi un immense dégoût: celui que l'on ressent face à un prof narcissique...celui qui parle pour lui...et s'écoute parle)

Euuhh...M. Macron est Pdt pas PROF: réjouissons-nous...un peu!

Par contre si...pénurie de main d'oeuvre, pourquoi?

cet échange est surtout révélateur d'une volonté des travailleurs de VIVRE les années qui leur sont comptées selon leurs voeux à EUX et pas selon des voeux/OBJECTIFS ECONOMIQUES, DE RENTABILITE  à court ou moyen terme DICTES par qq multinationale, quelque "centrale de salariés" etc...

Le Pdt a des formules pour qualifier ces candidats au travail CHOISI et PAS IMPOSE : des "fainéants, des riens, des récalcitrants au changement"

Pour le coup s'il y a un "réfractaire" au changement de réflexion, de modèle social c'est CE chef d'état! Un raté dans sa "pensée complexe"!

Sait-il que de nombreux jeunes créent leur "métier" "de mains" de 'savoir-faire" autrement dit qu'ils veulent DECIDER de leur cheminement : activité, horaires?

Si  le jeune homme a"péché" c'est juste par candeur: il s'est confié au chef de l'état un peu comme un enfant le fait avec un aîné ou un père et n'a pas osé le contredire (ex: "je vous parle d'horti-culture, pas de "bouffe" Mr le Pdt)

Hélas, ce chef d'état n'est ni prof, ni père= celui sur qui compte la famille qu'il a créée.

COURAGE à ce garçon; surtout oublier le chef de l'état et ne pas céder à l'abattement.

Enfin que doivent faire ces maires qui ne trouvent pas de médecins (notamment pour remplacer "l'ancien")?

Euuhhh... "traverser la rue et aller frapper au resto ou à l'hostellerie du coin"?

OUUUUais!! Réjouissons-nous! 

Le Pdt de la FNPHP (fédé horticole) semble répondre aux voeux du jeune homme "horticulteur" qui reçoit des propositions d'emploi!! (lefigaro)

rappel:

- Le PDT de la REPUBLIQUE: "traverse la rue va voir les cafés- hôtels-restos" ; affligeant.

il y a 3 minutes, kilitout a dit :

 

Euuhhh... "traverser la rue et aller frapper au resto ou à l'hostellerie du coin"?

 

 

C'est ce que j'ai fait à 23 ans. Je bossais depuis 6 semaines dans un magasin ou j'étais réceptionniste, on m'avait menti sur mes conditions de travail, mal payé (mais ça je le savais), heure sup pas payée (ça je le savais pas), condition de travail mauvaise (on m'avait montré un beau bureau au chaud et je me suis retrouvé dans une réserve devant une fenêtre brisé, je bossais donc quasiment dehors, beaucoup de manutention sans aide etc...). Et puis un jour mon patron me prend la tête pour une simple brouillon que j'avais agrafé et ça lui plaisait pas, et j'avais mis du bleu et il voulait que je mette du rouge etc... Bon déjà que je me plaisais pas, que j'en avais marre de faire 1 heure sup par jour pas payé, alors le lendemain je vais au boulot et j'ai rien fait pendant 8 heures, histoire de rattraper ce qu'il me devait, presque dormi sur ma chaise, et le surlendemain, il s'aperçoit que j'ai rien fait de ma journée d'hier, énervé il décide de me changer de poste, je refuse. Donc il me vire, j'accepte avec 1 semaine de préavis. Licencié le vendredi, je vais le lundi taper aux portes des entreprises et là un patron me dit oui ! J'y suis resté 3 ans . J'ai quand même fini ma semaine de préavis dans ce magasin, j'étais tellement content de partir que je me suis donné à fond pour ma dernière semaine, je pense même qu'il a regretté de m'avoir licencié tout compte fait, moi j'ai rien perdu, salaire bien plus avantageux même si le boulot était pas top les deux premières années ceci m'a donné une belle expérience sur la troisième année. 

Comme quoi c'est possible, le porte à porte. 

il y a 4 minutes, Fuck Them All a dit :

C'est ce que j'ai fait à 23 ans. Je bossais depuis 6 semaines dans un magasin ou j'étais réceptionniste, on m'avait menti sur mes conditions de travail, mal payé (mais ça je le savais), heure sup pas payée (ça je le savais pas), condition de travail mauvaise (on m'avait montré un beau bureau au chaud et je me suis retrouvé dans une réserve devant une fenêtre brisé, je bossais donc quasiment dehors, beaucoup de manutention sans aide etc...). Et puis un jour mon patron me prend la tête pour une simple brouillon que j'avais agrafé et ça lui plaisait pas, et j'avais mis du bleu et il voulait que je mette du rouge etc... Bon déjà que je me plaisais pas, que j'en avais marre de faire 1 heure sup par jour pas payé, alors le lendemain je vais au boulot et j'ai rien fait pendant 8 heures, histoire de rattraper ce qu'il me devait, presque dormi sur ma chaise, et le surlendemain, il s'aperçoit que j'ai rien fait de ma journée d'hier, énervé il décide de me changer de poste, je refuse. Donc il me vire, j'accepte avec 1 semaine de préavis. Licencié le vendredi, je vais le lundi taper aux portes des entreprises et là un patron me dit oui ! J'y suis resté 3 ans . J'ai quand même fini ma semaine de préavis dans ce magasin, j'étais tellement content de partir que je me suis donné à fond pour ma dernière semaine, je pense même qu'il a regretté de m'avoir licencié tout compte fait, moi j'ai rien perdu, salaire bien plus avantageux même si le boulot était pas top les deux premières années ceci m'a donné une belle expérience sur la troisième année. 

Comme quoi c'est possible, le porte à porte. 

 Je ne dis pas le contraire; nous sommes nombreux à avoir agi comme vous.

le problème ici c'est la dichotomie entre la question du jeune (qui apparemment sait ce qu'il veut et dont les voeux ne sont pas du tout ceux d"un petit garçon de 7 ans...) et la réponse ahurissante d'un chef d'état: c'est cela qui choque.

Pour preuve:

- la réponse du Pdt de la FNPHP qui LUI A COMPRIS!!! Chouette!

Enfin ce qui suit (mais là, le Pdt de l REPUBLIQUE va devoir torturer sa "pensée complexe" pour comprendre combien la question du jeune homme est d'ACTUALITE!)

AFP ce jour: "la fonte du permafrost menace la lutte contre le réchauffement climatique".

Bonne chance au jeune homme!

il y a 29 minutes, Fuck Them All a dit :

Comme quoi c'est possible, le porte à porte. 

On ne dit pas le contraire, on dit que ce n'est pas très évident de trouver un emploi en 2018.

à l’instant, Kyoshiro02 a dit :

On ne dit pas le contraire, on dit que ce n'est pas très évident de trouver un emploi en 2018.

Ca n'a jamais été facile même en 2000. 

il y a 35 minutes, Fuck Them All a dit :

C'est ce que j'ai fait à 23 ans. e bossais depuis 6 semaines dans un magasin ou j'étais réceptionniste, on m'avait menti sur mes conditions de travail, mal payé (mais ça je le savais), heure sup pas payée (ça je le savais pas), condition de travail mauvaise (on m'avait montré un beau bureau au chaud et je me suis retrouvé dans une réserve devant une fenêtre brisé, je bossais donc quasiment dehors, beaucoup de manutention sans aide etc...). Et puis un jour mon patron me prend la tête pour une simple brouillon que j'avais agrafé et ça lui plaisait pas, et j'avais mis du bleu et il voulait que je mette du rouge etc... Bon déjà que je me plaisais pas, que j'en avais marre de faire 1 heure sup par jour pas payé, alors le lendemain je vais au boulot et j'ai rien fait pendant 8 heures, histoire de rattraper ce qu'il me devait, presque dormi sur ma chaise, et le surlendemain, il s'aperçoit que j'ai rien fait de ma journée d'hier, énervé il décide de me changer de poste, je refuse. Donc il me vire, j'accepte avec 1 semaine de préavis. Licencié le vendredi, je vais le lundi taper aux portes des entreprises et là un patron me dit oui ! J'y suis resté 3 ans . J'ai quand même fini ma semaine de préavis dans ce magasin, j'étais tellement content de partir que je me suis donné à fond pour ma dernière semaine, je pense même qu'il a regretté de m'avoir licencié tout compte fait, moi j'ai rien perdu, salaire bien plus avantageux même si le boulot était pas top les deux premières années ceci m'a donné une belle expérience sur la troisième année. 

Comme quoi c'est possible, le porte à porte. 

C'était en quelle année?  

il y a une heure, Fuck Them All a dit :

Ben oui, trois enfants, ce qui fait que malgré le bon salaire de mon père, il avait quand même un léger droit d'APL. 

Aujourd'hui il aurait 5 euros de moins!

il y a 4 minutes, Fuck Them All a dit :

Ca n'a jamais été facile même en 2000. 

Pardon, rectification : Je voulais dire que c'est la même chose qu'en 2000. Facile, oui c'est pas compliqué, ce soir aux infos de TF1, un restaurant ferme ses portes car il a pas assez de serveurs, malgré une relance de 90 serveurs, aucun n'a répondu... 

il y a 6 minutes, Miss Fleurette a dit :

C'était en quelle année?  

 

Il y a 12 ans.