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La vie


Sethzoo

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Membre, 24ans Posté(e)
Sethzoo Membre 7 messages
Baby Forumeur‚ 24ans‚
Posté(e)

La vie est ennuyeuse, plutôt prévisible suivant la situation. Les gens apprennent aussi vite qu'ils oublient, pensent être différents mais finalement malgré nos différence nous vivons à peu près tous les mêmes bases (dans une même régions). Et de ce fait est-il préférable de vivre dans l'ennui, à la recherche d'un bonheur qu'on ne pourra pas comblé ou devrions nous recherché une intermédiaire à cela ? 

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Nouveau, 30ans Posté(e)
accroz Nouveau 5 messages
Baby Forumeur‚ 30ans‚
Posté(e)

La solitude est la meilleurs voie pour accéder au bonheur. Je pense que le bonheur n'est qu'une succession de plaisir solitaire (pas de mauvaise interprétation hyn) comme par exemple lire, se balader, jouer, bien manger etc.

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Membre, 51ans Posté(e)
épixès Membre 1 815 messages
Forumeur alchimiste ‚ 51ans‚
Posté(e)
il y a 16 minutes, Sethzoo a dit :

La vie est ennuyeuse, plutôt prévisible suivant la situation. Les gens apprennent aussi vite qu'ils oublient, pensent être différents mais finalement malgré nos différence nous vivons à peu près tous les mêmes bases (dans une même régions). Et de ce fait est-il préférable de vivre dans l'ennui, à la recherche d'un bonheur qu'on ne pourra pas comblé ou devrions nous recherché une intermédiaire à cela ? 

Qu'est-ce que le bonheur ? Si par cela nous entendons un sentiment de plénitude et de sérénité durable alors non seulement je n'y crois guère mais je ne pense pas que cela soit désirable.

J'ai connu quelques moments de bonheur lors de mon existence et s'ils constituent de précieux souvenirs je n'en ai pas retiré grand chose. Les épreuves que j'ai traversé, pertes, chagrin, échecs ont beaucoup plus contribués à me définir, m'ont poussé à l'introspection, à l'examen dépassionné de mes actes, de mes paroles, des stratégies que j'ai mises en œuvre pour parvenir à mes fins. Mes erreurs m'ont poussé à mûrir, à m'amender, à pardonner (car qui arrive à se pardonner ses propres fautes ne peut sans être injuste ne pas faire un pas vers la compréhension de l'autre), à devenir meilleur en somme.

Je ne souhaite pas faire l'apologie du malheur mais la recherche irraisonnée du bonheur me semble quelque peu frivole et je crois sincèrement que la douleur est un don précieux pour qui sait l'utiliser afin d'en tirer des leçons.

Je ne suis pas bouddhiste mais je suis sincèrement convaincu de la nature éphémère de nos sentiments, la fugacité de la satisfaction appelle d'autres contentements puis d'autres encore. C'est une course en avant menée avec des œillères où nous sommes tout entier concentré sur quelque chose qui nous fuit d'autant plus vite que nous le désirons. Je crois qu'il faut simplement apprendre à accepter le bon comme le mauvais et essayer d'en tirer le meilleur parti.

Je ne résiste pas à la tentation de citer de Musset avec ces paroles merveilleuses et tragiques qui très tôt ont constitué une de mes plus belle leçon de vie: "L'homme est un apprenti, la douleur est son maître, Et nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert"

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Membre, 24ans Posté(e)
Sethzoo Membre 7 messages
Baby Forumeur‚ 24ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, épixès a dit :

Qu'est-ce que le bonheur ? Si par cela nous entendons un sentiment de plénitude et de sérénité durable alors non seulement je n'y crois guère mais je ne pense pas que cela soit désirable.

J'ai connu quelques moments de bonheur lors de mon existence et s'ils constituent de précieux souvenirs je n'en ai pas retiré grand chose. Les épreuves que j'ai traversé, pertes, chagrin, échecs ont beaucoup plus contribués à me définir, m'ont poussé à l'introspection, à l'examen dépassionné de mes actes, de mes paroles, des stratégies que j'ai mises en œuvre pour parvenir à mes fins. Mes erreurs m'ont poussé à mûrir, à m'amender, à pardonner (car qui arrive à se pardonner ses propres fautes ne peut sans être injuste ne pas faire un pas vers la compréhension de l'autre), à devenir meilleur en somme.

Je ne souhaite pas faire l'apologie du malheur mais la recherche irraisonnée du bonheur me semble quelque peu frivole et je crois sincèrement que la douleur est un don précieux pour qui sait l'utiliser afin d'en tirer des leçons.

Je ne suis pas bouddhiste mais je suis sincèrement convaincu de la nature éphémère de nos sentiments, la fugacité de la satisfaction appelle d'autres contentements puis d'autres encore. C'est une course en avant menée avec des œillères où nous sommes tout entier concentré sur quelque chose qui nous fuit d'autant plus vite que nous le désirons. Je crois qu'il faut simplement apprendre à accepter le bon comme le mauvais et essayer d'en tirer le meilleur parti.

Je ne résiste pas à la tentation de citer de Musset avec ces paroles merveilleuses et tragiques qui très tôt ont constitué une de mes plus belle leçon de vie: "L'homme est un apprenti, la douleur est son maître, Et nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert"

Je suis tout à fais d'accord sur ce point. Sans la présence de souffrance dans la vie on ne se connais pas. Les obstacles que nous rencontrons font de nous se que nous sommes mais sans vouloir atteindre un bonheur éternel qui est dérisoire par le fait qu'il reste inaccessible, nous pourrions vivre de une vie remplis de plaisir constant qui nous amènerai peu à peu au bonheur. 

De plus l'ennui à sont mot à dire dans cela. Le bonheur nous écarterai des problèmes extérieurs et personnels et l'ennui pourrai nous gagner rapidement. Cependant ce n'est pas parce qu'on ressent un bonheur intense et durable que nous vivons dans la monotonie, le bonheur peut être varié, nous pouvons ressentir plusieurs sortent de bonheur simultané qui dans tous leurs ensembles nous amènerai a une vie heureuse et enrichissante pas la variété de celui-ci. 

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Membre, 51ans Posté(e)
épixès Membre 1 815 messages
Forumeur alchimiste ‚ 51ans‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, Sethzoo a dit :

Je suis tout à fais d'accord sur ce point. Sans la présence de souffrance dans la vie on ne se connais pas. Les obstacles que nous rencontrons font de nous se que nous sommes mais sans vouloir atteindre un bonheur éternel qui est dérisoire par le fait qu'il reste inaccessible, nous pourrions vivre de une vie remplis de plaisir constant qui nous amènerai peu à peu au bonheur. 

De plus l'ennui à sont mot à dire dans cela. Le bonheur nous écarterai des problèmes extérieurs et personnels et l'ennui pourrai nous gagner rapidement. Cependant ce n'est pas parce qu'on ressent un bonheur intense et durable que nous vivons dans la monotonie, le bonheur peut être varié, nous pouvons ressentir plusieurs sortent de bonheur simultané qui dans tous leurs ensembles nous amènerai a une vie heureuse et enrichissante pas la variété de celui-ci. 

Une vie de plaisirs constants ? Parlons nous encore de la vie réelle ou sommes nous dans une forme de spéculation purement idéelle ?

Je vous renvoie à l'expérience de Olds et Milner (1954) où des rats pouvaient stimuler à volonté l'aire septale de leur cerveau via un levier relié à des électrodes implantée dans la zone susmentionnée. cela provoquait une intense sensation de plaisir menant les rats à recommencer encore et encore jusqu'à l'épuisement ou même la mort. Ils ne prenaient plus le temps de manger, ne dormaient que lorsqu'ils tombaient d'épuisement et même les mères délaissaient leur couvée.

Au fond, peu importe que nous aimions Beethoven ou les Beatles, le chocolat ou les endives, l'être aimé, l'exploit sportif….tout se résume à la dopamine, la sérotonine et quelques autres molécules qui parcourant notre organisme provoquent la sensation de plaisir. Sans doute pouvons nous envisager que la science pourrait un jour nous permettre, par de savants ajustements, d'expérimenter un orgasme continu ou plus raisonnablement d'être parfaitement sereins en permanence. Est-ce à désirer ? Voilà la question et je crains qu'il n'y ait pas de réponse collective.

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Membre, 24ans Posté(e)
Sethzoo Membre 7 messages
Baby Forumeur‚ 24ans‚
Posté(e)
il y a 27 minutes, épixès a dit :

Une vie de plaisirs constants ? Parlons nous encore de la vie réelle ou sommes nous dans une forme de spéculation purement idéelle ?

Je vous renvoie à l'expérience de Olds et Milner (1954) où des rats pouvaient stimuler à volonté l'aire septale de leur cerveau via un levier relié à des électrodes implantée dans la zone susmentionnée. cela provoquait une intense sensation de plaisir menant les rats à recommencer encore et encore jusqu'à l'épuisement ou même la mort. Ils ne prenaient plus le temps de manger, ne dormaient que lorsqu'ils tombaient d'épuisement et même les mères délaissaient leur couvée.

Au fond, peu importe que nous aimions Beethoven ou les Beatles, le chocolat ou les endives, l'être aimé, l'exploit sportif….tout se résume à la dopamine, la sérotonine et quelques autres molécules qui parcourant notre organisme provoquent la sensation de plaisir. Sans doute pouvons nous envisager que la science pourrait un jour nous permettre, par de savants ajustements, d'expérimenter un orgasme continu ou plus raisonnablement d'être parfaitement sereins en permanence. Est-ce à désirer ? Voilà la question et je crains qu'il n'y ait pas de réponse collective.

Oui la réponse à une tel question ne pourrai venir que d'un raisonnement purement personnel et liai à nos experience mais je ne parlais de cela que sous forme spéculative. Pour démontrer le côté non monotone d'une vie qui serai tourné autour du bonheur, nous prouvant ainsi que le malheur n'ai pas obligatoire. 

Mais malgré cela je voulais surtout parler de l'aspect monotone de la vie. 

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Membre, Talon 1, 79ans Posté(e)
Talon 1 Membre 24 272 messages
79ans‚ Talon 1,
Posté(e)

"Quand on n'a pas ce que l'on aime, il faut aimer ce que l'on a."

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 605 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

bonjour

je pense que pour apprécier le bonheur , il ne faut pas qu'il soit permanent . de toute façons , nous somme d'abord une "mécanique biologique" principalement et nos réactions sont tributaire d'un tas de paramètres complexes .

il y à aussi l'attente du bonheur quand les prémices de son arrivée son attendus et pointe à l'horizon de notre espoirs .

bonne journée

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 48 869 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

Je pense que tous les chemins mènent à Rome. Cela signifie que quel que soient les plans ourdis dans nos têtes, la réalisation de nos désirs mène à un bonheur plus ou moins durable chez chacun. Et donc chacun reçoit sa dose de dopamine , de sérotonine...En revanche su l'on a bien identifié les substances du plaisir , a t-on déjà dentifié celles du déplaisir? Ou bien le déplaisir n'est -il lié qu'à un manque de substances euphorisantes sur des récepteurs neuronaux ou cellulaires? ...

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Invité Vilaine
Invités, Posté(e)
Invité Vilaine
Invité Vilaine Invités 0 message
Posté(e)
Le 12/09/2018 à 23:20, épixès a dit :

Une vie de plaisirs constants ? Parlons nous encore de la vie réelle ou sommes nous dans une forme de spéculation purement idéelle ?

Je vous renvoie à l'expérience de Olds et Milner (1954) où des rats pouvaient stimuler à volonté l'aire septale de leur cerveau via un levier relié à des électrodes implantée dans la zone susmentionnée. cela provoquait une intense sensation de plaisir menant les rats à recommencer encore et encore jusqu'à l'épuisement ou même la mort. Ils ne prenaient plus le temps de manger, ne dormaient que lorsqu'ils tombaient d'épuisement et même les mères délaissaient leur couvée.

Au fond, peu importe que nous aimions Beethoven ou les Beatles, le chocolat ou les endives, l'être aimé, l'exploit sportif….tout se résume à la dopamine, la sérotonine et quelques autres molécules qui parcourant notre organisme provoquent la sensation de plaisir. Sans doute pouvons nous envisager que la science pourrait un jour nous permettre, par de savants ajustements, d'expérimenter un orgasme continu ou plus raisonnablement d'être parfaitement sereins en permanence. Est-ce à désirer ? Voilà la question et je crains qu'il n'y ait pas de réponse collective.

Tu parles de la vie, du bonheur et du malheur sous un angle rationnel. Pourquoi ne pas plutôt explorer d’autres pistes, comme par exemple la piste spirituelle? 

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 707 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
il y a 3 minutes, Vilaine a dit :

Tu parles de la vie, du bonheur et du malheur sous un angle rationnel. Pourquoi ne pas plutôt explorer d’autres pistes, comme par exemple la piste spirituelle? 

Si le sexe attire quelqun j'ai son bonheur sous la main.

Le ptit spirituel.

Le mien est encapuchonné.

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Membre, 51ans Posté(e)
épixès Membre 1 815 messages
Forumeur alchimiste ‚ 51ans‚
Posté(e)
il y a 16 minutes, Vilaine a dit :

Tu parles de la vie, du bonheur et du malheur sous un angle rationnel. Pourquoi ne pas plutôt explorer d’autres pistes, comme par exemple la piste spirituelle? 

Qu'entends tu précisément par piste spirituelle ? J'aborde les choses d'un point de vue rationnel via la philosophie et les sciences et en cela je crois que j'ai une vie spirituelle. Fermement athée et convaincu du monisme matérialiste de l'univers je ne saurais donc discourir d'un point de vue religieux ou mystique, si c'est bien cela que tu évoques.

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Invité Vilaine
Invités, Posté(e)
Invité Vilaine
Invité Vilaine Invités 0 message
Posté(e)
il y a 59 minutes, épixès a dit :

Qu'entends tu précisément par piste spirituelle ? J'aborde les choses d'un point de vue rationnel via la philosophie et les sciences et en cela je crois que j'ai une vie spirituelle. Fermement athée et convaincu du monisme matérialiste de l'univers je ne saurais donc discourir d'un point de vue religieux ou mystique, si c'est bien cela que tu évoques.

Oui, je parle bien de ça. Je trouve juste dommage de chercher des réponses partout, sauf dans la spiritualité (religieuse). 

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Membre, Posté(e)
aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Quand je lis le contenu des messages de ce topique je me rends compte de l’origine du malaise français : l’incapacité du Commun ( du plus grand nombre) de se penser en relation avec l’autre. L’autre n’existe pas pour tous ces aveugles. Ils recherchent un bonheur qui ne dépendrait que d’eux, ils n’imaginent même le bonheur que dans l’extinction de l’idée même de l’autre, de l’alterité. Entre l’athée qui affirme qu’il ne croit pas dans un Dieu qui de toute façon n’a jamais existé que dans son cerveau dérangé, le petit égoïste qui prend son ego pour le Messie, nous voici embarqué dans la névrose dépressive d’un pays qui ne plus où aller.

Interessez vous aux autres IRL et vous commencerez peut être à vivre.

 

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Membre, 51ans Posté(e)
épixès Membre 1 815 messages
Forumeur alchimiste ‚ 51ans‚
Posté(e)
il y a 20 minutes, Vilaine a dit :

Oui, je parle bien de ça. Je trouve juste dommage de chercher des réponses partout, sauf dans la spiritualité (religieuse). 

Plus jeune je me suis questionné sur les religions. Que pouvaient elles apporter, à moi ou au monde en général, quelle part de vérité recouvraient elles ? Mais tout ce que j'ai appris m'amène à penser que ce sont des constructions humaines, le concept même de foi m'apparaît comme une abdication de la pensée, un sommeil de la raison. Intellectuellement je sais que ce que je viens de dire est faux, ou en tout cas partiellement vrai: Les exemples ne manquent pas de croyants extrêmement intelligents et cultivés, le nier serait se voiler la face. Néanmoins c'est ce que je ressent, que cela me plaise ou non.

Je pense que ce que ce sentiment traduit est en fait une altérité irréconciliable entre ce système de pensée et le mien, l'irrévocable divorce entre 2 paradigmes par trop différents.

On pourrait sans doute arguer que je passe à côté de quelque chose, et c'est sans doute vrai mais ça l'est également du fervent catholique n'ayant jamais accordé une pensée à l'animisme ou de l'obscur dévot n'ayant jamais ressenti les éblouissements extatiques de la raison que la compréhension, même partielle, de la théorie de la relativité ou les concepts abordés en physique quantique peuvent susciter.

La vie est courte et nous ne pouvons pas tout explorer, pas plus que nous ne pouvons choisir notre façon d'appréhender le monde.

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Membre, Posté(e)
aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
il y a 7 minutes, épixès a dit :

Plus jeune je me suis questionné sur les religions. Que pouvaient elles apporter, à moi ou au monde en général, quelle part de vérité recouvraient elles ? Mais tout ce que j'ai appris m'amène à penser que ce sont des constructions humaines, le concept même de foi m'apparaît comme une abdication de la pensée, un sommeil de la raison. Intellectuellement je sais que ce que je viens de dire est faux, ou en tout cas partiellement vrai: Les exemples ne manquent pas de croyants extrêmement intelligents et cultivés, le nier serait se voiler la face. Néanmoins c'est ce que je ressent, que cela me plaise ou non.

Je pense que ce que ce sentiment traduit est en fait une altérité irréconciliable entre ce système de pensée et le mien, l'irrévocable divorce entre 2 paradigmes par trop différents.

On pourrait sans doute arguer que je passe à côté de quelque chose, et c'est sans doute vrai mais ça l'est également du fervent catholique n'ayant jamais accordé une pensée à l'animisme ou de l'obscur dévot n'ayant jamais ressenti les éblouissements extatiques de la raison que la compréhension, même partielle, de la théorie de la relativité ou les concepts abordés en physique quantique peuvent susciter.

La vie est courte et nous ne pouvons pas tout explorer, pas plus que nous ne pouvons choisir notre façon d'appréhender le monde.

Vous confondez foi et religion. Il y a des athées qui ont la foi. Quand vous vous jetterez dans l’action, quand vous irez dans la brousse tenter de sauver les affamés, quand vous courrez les prisons ou les hôpitaux pour soulager les solitudes, quand vous irez alphabétiser dans l’anonymat le plus complet les petits immigrés, alors vous serez animé par la foi, sans même avoir besoin ni d’une religion, ni d’un dieu. Tant que vous resterez un spectateur du monde, tant que seul  votre bonheur comptera, tant que vous serez tourné exclusivement vers vos orgasmes physiques ou spirituels vous ne serez qu’une ebauche d’homme et non un homme.

 

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Membre, 51ans Posté(e)
épixès Membre 1 815 messages
Forumeur alchimiste ‚ 51ans‚
Posté(e)
il y a 10 minutes, aliochaverkiev a dit :

Quand je lis le contenu des messages de ce topique je me rends compte de l’origine du malaise français : l’incapacité du Commun ( du plus grand nombre) de se penser en relation avec l’autre. L’autre n’existe pas pour tous ces aveugles. Ils recherchent un bonheur qui ne dépendrait que d’eux, ils n’imaginent même le bonheur que dans l’extinction de l’idée même de l’autre, de l’alterité. Entre l’athée qui affirme qu’il ne croit pas dans un Dieu qui de toute façon n’a jamais existé que dans son cerveau dérangé, le petit égoïste qui prend son ego pour le Messie, nous voici embarqué dans la névrose dépressive d’un pays qui ne plus où aller.

Interessez vous aux autres IRL et vous commencerez peut être à vivre.

 

Si vous pensez qu'affirmer son individualité et ses idiosyncrasies est une négation de l'autre, je peux comprendre votre dépit.

Ma présence sur un forum de discussion me semble témoigner assez éloquemment de mon désir d'explorer l'altérité.

Vous qui clamiez que "chaque juif a sa conception de dieu et qu'il est libre de l'avoir" , pourquoi me dénier ce même droit et rabaisser ma vision des choses ?

il y a 15 minutes, aliochaverkiev a dit :

Vous confondez foi et religion. Il y a des athées qui ont la foi. Quand vous vous jetterez dans l’action, quand vous irez dans la brousse tenter de sauver les affamés, quand vous courrez les prisons ou les hôpitaux pour soulager les solitudes, quand vous irez alphabétiser dans l’anonymat le plus complet les petits immigrés, alors vous serez animé par la foi, sans même avoir besoin ni d’une religion, ni d’un dieu. Tant que vous resterez un spectateur du monde, tant que seul  votre bonheur comptera, tant que vous serez tourné exclusivement vers vos orgasmes physiques ou spirituels vous ne serez qu’une ebauche d’homme et non un homme.

Des athées qui ont la foi ? Soit vous jouez sur la polysémie de ce mot dont j'évoquais l'acception religieuse, soit vous m'avez mal compris.

Que savez vous de moi qui vous permette d'affirmer autant de choses et avec autant d'assurance ? Spectateur égoïste et autocentré, voilà me semble-t-il un jugement bien prompt et péremptoire pour deux individus ne se connaissant qu'à travers quelques rares échanges. Si j'en faisais de même, je serais tenté d'avancer que votre glose témoigne d'un esprit chicaneur et belliqueux mais je préfère vous demander en quoi j'ai bien pu vous offenser pour systématiquement recevoir de vous des commentaires animés par une certaine hargne, vous en conviendrez.

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Membre, 8ans Posté(e)
bouddean Membre 11 942 messages
Maitre des forums‚ 8ans‚
Posté(e)
Le 13/9/2018 à 09:15, Talon 1 a dit :

"Quand on n'a pas ce que l'on aime, il faut aimer ce que l'on a."

Bizard cette phrase,dans la logique des choses, quand on aime ce qu'on à , on a ce qu'on aime .

Si je comprends bien le fond du message, il veut dire qu'il faut se forcer à aimer,se résigner ? Ben ça, c'est le chemin direct vers la folie, on ne peut pas se forcer à aimer, c'est ne pas être sincère,c'est être frustré, c'est vivre dans l’ennui et dans dans l'illusion, et il ne faut pas confondre le rêve et l'illusion, l'illusion est de croire que les choses sont, le rêve est de faire que les choses soient .

@Sethzoo Vous n'aimez pas ce que vous avez ? Vous n'aimez pas le monde dans lequel vous vivez ? Construisez en un que vous aimez .

rêvez et construisez vos rêves !

Je vois les choses à l'envers, l'amour et le bonheur sont les états normaux de la vie, c'est dans ces états qu'elle fonctionne de manière optimale , c'est dans ces états que se trouve la motivation et la compréhension des choses ,regardez au fond de vous ce que vous voulez, regardez quel est le chemin pour y arriver et empruntez le maintenant .

 

 

 

 

 

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Membre, Talon 1, 79ans Posté(e)
Talon 1 Membre 24 272 messages
79ans‚ Talon 1,
Posté(e)
Il y a 1 heure, bouddean a dit :

Bizard cette phrase,dans la logique des choses, quand on aime ce qu'on à , on a ce qu'on aime .

Si je comprends bien le fond du message, il veut dire qu'il faut se forcer à aimer,se résigner ? Ben ça, c'est le chemin direct vers la folie, on ne peut pas se forcer à aimer, c'est ne pas être sincère,c'est être frustré, c'est vivre dans l’ennui et dans dans l'illusion, et il ne faut pas confondre le rêve et l'illusion, l'illusion est de croire que les choses sont, le rêve est de faire que les choses soient .

@Sethzoo Vous n'aimez pas ce que vous avez ? Vous n'aimez pas le monde dans lequel vous vivez ? Construisez en un que vous aimez .

rêvez et construisez vos rêves !

Je vois les choses à l'envers, l'amour et le bonheur sont les états normaux de la vie, c'est dans ces états qu'elle fonctionne de manière optimale , c'est dans ces états que se trouve la motivation et la compréhension des choses ,regardez au fond de vous ce que vous voulez, regardez quel est le chemin pour y arriver et empruntez le maintenant .

 

 

 

 

 

 

Les passions sont des créations intellectuelles. "Je t'aime parce que tu es belle au lieu de tu es belle parce que je t'aime." Spinoza. C'est donc sur soi-même qu'il faut travailler et évoluer.

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Invité Vilaine
Invités, Posté(e)
Invité Vilaine
Invité Vilaine Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 5 heures, épixès a dit :

Plus jeune je me suis questionné sur les religions. Que pouvaient elles apporter, à moi ou au monde en général, quelle part de vérité recouvraient elles ? Mais tout ce que j'ai appris m'amène à penser que ce sont des constructions humaines, le concept même de foi m'apparaît comme une abdication de la pensée, un sommeil de la raison. Intellectuellement je sais que ce que je viens de dire est faux, ou en tout cas partiellement vrai: Les exemples ne manquent pas de croyants extrêmement intelligents et cultivés, le nier serait se voiler la face. Néanmoins c'est ce que je ressent, que cela me plaise ou non.

Je pense que ce que ce sentiment traduit est en fait une altérité irréconciliable entre ce système de pensée et le mien, l'irrévocable divorce entre 2 paradigmes par trop différents.

On pourrait sans doute arguer que je passe à côté de quelque chose, et c'est sans doute vrai mais ça l'est également du fervent catholique n'ayant jamais accordé une pensée à l'animisme ou de l'obscur dévot n'ayant jamais ressenti les éblouissements extatiques de la raison que la compréhension, même partielle, de la théorie de la relativité ou les concepts abordés en physique quantique peuvent susciter.

La vie est courte et nous ne pouvons pas tout explorer, pas plus que nous ne pouvons choisir notre façon d'appréhender le monde.

Peut-être parce que tu abordes la foi de manière trop pragmatique? Peut-être parce que comme beaucoup, tu tentes de marier la foi à la raison?

Je compare la foi à l’amour. Je ne sais pas ce que tu en penses...

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