Ce moment où vous vous êtes pris votre classe sociale dans la tronche

il y a 27 minutes, Quasi-Modo a dit :

Bien sûr que c'est ridicule et absurde, mais il y a des gens chez qui ça fait sens, et c'est bien le problème!

C'est vrai que curieusement (curieusement!) aucun témoignage de riche qui aurait été méprisé ou martyrisé par des pauvres

   Ça , c' est pas tout à fait vrai . Il est certains endroits où il n' est pas vraiment prudent de déclarer que tu es riche ou fils de riche . Dans certaines écoles , par exemple , ou ........... lors d' une réunion du syndicat SUD

Un gars, qui m'a appris comment travailler sur le gros ordinateur de la société qui m'employait (1980-1982), me raconta que dans son collège ou lycée, un jeune arrivait tous les matins avec la voiture et le chauffeur de Papa, industriel. Et puis Papa fit faillite. Le jeune vint alors en vélo à l'école. Ca fit jaser !

Rester modeste. Ne pas étaler sa fortune si l'on veut passer partout.

Il y a 1 heure, CAL26 a dit :

Conclusion : il faut encore et même ici se méfier des pauvres.

Pas s'en méfier mais admettre que parfois ils sont très riches , la richesse du coeur et d'intelligence et pour ça pas de diplômes ! C'est juste l'école de la vie ... qui n'envie rien tout en essayant d'améliorer la pitance quotidienne des siens ! On peut être pas riche et pas con, non ?

(Si dans ma réponse  c'est ce que vous avez conclue, c'est que vous m'avez mal lu mais interprétée a l'aune de vos idées a vous)

En outre je me demande si on ne mélange pas tout dans un sujet comme celui-ci.

Je veux dire que non seulement ce que vous avez jugé comme étant du mépris pourrait n'être que le fait de votre interprétation personnelle, mais que même si c'était avéré, le fait que ce soit une discrimination basée sur la classe sociale reste la plupart du temps subjectif, à moins qu'on vous le dise expressément.

A la rigueur il ne faut pas confondre la cause du mépris avec la raison du mépris : prenons l'histoire de @PLS maker ; en la lisant je me dis que son manque d'argent et sa classe sociale est peut-être la cause de son choix de menu (le plus simple et le moins onéreux), mais que les autres ne l'ont visiblement même pas remarqué, puisqu'ils considéreront ensuite qu'il est un pingre.

il y a 4 minutes, Quasi-Modo a dit :

En outre je me demande si on ne mélange pas tout dans un sujet comme celui-ci.

Je veux dire que non seulement ce que vous avez jugé comme étant du mépris pourrait n'être que le fait de votre interprétation personnelle, mais que même si c'était avéré, le fait que ce soit une discrimination basée sur la classe sociale reste la plupart du temps subjectif, à moins qu'on vous le dise expressément.

A la rigueur il ne faut pas confondre la cause du mépris avec la raison du mépris : prenons l'histoire de @PLS maker ; en la lisant je me dis que son manque d'argent et sa classe sociale est peut-être la cause de son choix de menu (le plus simple et le moins onéreux), mais que les autres ne l'ont visiblement même pas remarqué, puisqu'ils considéreront ensuite qu'il est un pingre.

Pas faux mais qui est tout aussi méprisant ... mais allez quand vous êtes jeune expliquer aux copains que c'est juste parce que vous êtes fauché ... humiliant de toute façon ! S'en sortir par de la dérision ça sauve ! (par exemple "je croyais que vous m'invitiez " paraitre pique assiette est moins désonhorant que pingre ... et ça bouche un coin un moment)

il y a 15 minutes, ouest35 a dit :

Pas faux mais qui est tout aussi méprisant ... mais allez quand vous êtes jeune expliquer aux copains que c'est juste parce que vous êtes fauché ... humiliant de toute façon ! S'en sortir par de la dérision ça sauve ! (par exemple "je croyais que vous m'invitiez " paraitre pique assiette est moins désonhorant que pingre ... et ça bouche un coin un moment)

Difficile de présager des réactions sans avoir vraiment dit la vérité : "Je suis fauché." (mais là il est souvent trop tard ensuite selon la façon dont ça tourne!). Je comprends sa situation d'alors, mais je dirai néanmoins que c'est un peu rapide selon moi de prétendre à de la discrimination sur la classe sociale juste avec ces éléments là.

Ce topic me fait marrer. On dirait une réunion des « pauvres anonymes » où chacun vient raconter sa petite mésaventure de pauvres. Cette démarche est misérable dans le fond. Inconsciemment, vous souhaitez que l’on vous plaigne. C’est un peu pathétique non?

Alors deux choses:

1. Si pour vous être pauvre, c’est partir une fois tous les 3 ans, au lieu d’une fois tous les ans, vous êtes à côté. Il y a des gens qui vivent sans eau, sans électricité, et avec moins d’un euro. 

2. En tant que riche, la vie n’est pas non plus facile. Les préjugés ont la vie dure. On peut aussi être discriminé par rapport à notre richesse. « Non, désolée, je ne vais pas au lieu le plus hype du moment, à savoir Lidl ». « Non désolée, je ne sais pas ce que c’est que de rouler sans clim ». « Non, désolée, je ne connais pas les concours de miss camping parce que je n’y vais jamais ».

Pour ma part, le mépris des classes, je l'ai découvert dès l'enfance et à l'école : des enfants confortés avec cette idée de supériorité du fait du revenu des parents, de l'habitat, et par les enseignantes autant que par leur milieu familial ! Vous rendez-vous compte : dans une classe, les gosses de bourgeois primant sur les gosses de petits-bourgeois, eux-mêmes primant sur les gosses d'ouvriers ! Pour vous donner quelques exemples : après un congé, la maîtresse d'école nous réunissait autour d'elle et chacun levait le doigt pour raconter ce qu'il avait fait pendant les vacances, un vrai crève-cœur pour ceux dont les parents n'avaient que les moyens de rester. Donc l'enseignante, une connasse, se réjouissait d'écouter ceux qui avaient été à la neige, ou à l'étranger, ou n'importe où ailleurs où c'est beau, exotique et friqué. C'était les premiers entendus évidemment. Les autres il fallait qu'il raconte en accéléré, si toutefois ils ne levaient pas le doigt pour rien. J'ai personnellement été durement blessée la fois où cette abrutie agréée par l'éducation nationale s'est moquée de moi devant tous : bien que n'ayant pas eu la chance d'aller à la montagne pendant les vacances d'hiver, j'avais pu assister à un spectacle de chiens qui s'était tenu sur une place de la ville et je m'étais régalée : ces magnifiques animaux avaient fait briller mes yeux d'émerveillement.

À d'autres moments de ma vie : par exemple l'école d'un de mes enfants (Marseille sud) à une époque où j'étais au chômdu. Même ambiance avec les enseignantes et leurs distinctions entre élèves en fonction des revenus des parents et non pas des résultats. Il y avait donc d'un côté les bien vus qui pouvaient offrir à leur gosse cinq jours de classe verte pour près de 500 € (2 jours de transport pour l'aller et le retour, 3 jours effectifs à la neige) plus le matériel de sport d'hiver (c'était à la famille de le fournir), et puis de l'autre côté les minables qui devaient attendre après le coup de pouce du conseil général des Bouches-du-Rhône pour payer.

Chaque jour, en attendant devant le portail de cette école, devoir subir la présence de ces grosses pétasses qui n'ont que leur pognon et leur appartement ou leur villa dans les beaux quartiers, ce qui semble leur suffire pour se sentir supérieures sur tous les plans : les plus belles, les plus spirituelles... Des dondons imbues d'elles-mêmes, oui, en vrai !

Même en famille : ceux qui parviennent à un certain niveau de vie se mettent à mépriser ceux restés en rade à leurs yeux, l'argent qui prime sur les liens du sang. C'est laid franchement !

il y a 19 minutes, Vilaine a dit :

Ce topic me fait marrer. On dirait une réunion des « pauvres anonymes » où chacun vient raconter sa petite mésaventure de pauvres. Cette démarche est misérable dans le fond. Inconsciemment, vous souhaitez que l’on vous plaigne. C’est un peu pathétique non?

Alors deux choses:

1. Si pour vous être pauvre, c’est partir une fois tous les 3 ans, au lieu d’une fois tous les ans, vous êtes à côté. Il y a des gens qui vivent sans eau, sans électricité, et avec moins d’un euro. 

2. En tant que riche, la vie n’est pas non plus facile. Les préjugés ont la vie dure. On peut aussi être discriminé par rapport à notre richesse. « Non, désolée, je ne vais pas au lieu le plus hype du moment, à savoir Lidl ». « Non désolée, je ne sais pas ce que c’est que de rouler sans clim ». « Non, désolée, je ne connais pas les concours de miss camping parce que je n’y vais jamais ».

C'est vrai ! Je suis pauvre et je me plains jamais, je fais avec !

il y a 53 minutes, ouest35 a dit :

Pas s'en méfier mais admettre que parfois ils sont très riches , la richesse du coeur et d'intelligence et pour ça pas de diplômes ! C'est juste l'école de la vie ... qui n'envie rien tout en essayant d'améliorer la pitance quotidienne des siens ! On peut être pas riche et pas con, non ?

(Si dans ma réponse  c'est ce que vous avez conclue, c'est que vous m'avez mal lu mais interprétée a l'aune de vos idées a vous)

Non, j'ai juste corrigé les fautes d'orthographe de ton message précédent (en rouge). C'était juste pour rire.

il y a 37 minutes, Vilaine a dit :

Ce topic me fait marrer. On dirait une réunion des « pauvres anonymes » où chacun vient raconter sa petite mésaventure de pauvres. Cette démarche est misérable dans le fond. Inconsciemment, vous souhaitez que l’on vous plaigne. C’est un peu pathétique non?

Alors deux choses:

1. Si pour vous être pauvre, c’est partir une fois tous les 3 ans, au lieu d’une fois tous les ans, vous êtes à côté. Il y a des gens qui vivent sans eau, sans électricité, et avec moins d’un euro. 

2. En tant que riche, la vie n’est pas non plus facile. Les préjugés ont la vie dure. On peut aussi être discriminé par rapport à notre richesse. « Non, désolée, je ne vais pas au lieu le plus hype du moment, à savoir Lidl ». « Non désolée, je ne sais pas ce que c’est que de rouler sans clim ». « Non, désolée, je ne connais pas les concours de miss camping parce que je n’y vais jamais ».

Voilà un sujet qui peut dévoiler la personnalité d'une personne sur le net, je n'ai pas retrouvé le topic que tu avais mis mais c'est exactement cela, après chacun vois midi à sa porte comme on dit

Pourquoi les riches vont dans les parcs aquatiques à requin? Ils ont l'impression d'être en famille à la piscine!

Tiens un pauvre égaré !

il y a 43 minutes, Vilaine a dit :

Ce topic me fait marrer. On dirait une réunion des « pauvres anonymes » où chacun vient raconter sa petite mésaventure de pauvres. Cette démarche est misérable dans le fond. Inconsciemment, vous souhaitez que l’on vous plaigne. C’est un peu pathétique non?

Alors deux choses:

1. Si pour vous être pauvre, c’est partir une fois tous les 3 ans, au lieu d’une fois tous les ans, vous êtes à côté. Il y a des gens qui vivent sans eau, sans électricité, et avec moins d’un euro. 

2. En tant que riche, la vie n’est pas non plus facile. Les préjugés ont la vie dure. On peut aussi être discriminé par rapport à notre richesse. « Non, désolée, je ne vais pas au lieu le plus hype du moment, à savoir Lidl ». « Non désolée, je ne sais pas ce que c’est que de rouler sans clim ». « Non, désolée, je ne connais pas les concours de miss camping parce que je n’y vais jamais ».

Je ne sais pas si tu te crois d'une classe plus haute que de celle que tu es. Mais il ne faut pas croire que tous ceux qui sont face à toi ne sont que des pauvres malheureux parce que si c'est ça, tu te trompes.

Personnellement je ne vais pas me plaindre de mes économies puisque j'ai largement ce qu'il faut et je ne vais pas non plus me plaindre d'être considéré comme un bourgeois ou comme un pauvre par quelqu'un qui a à peine plus que moi ou à peine moins que moi.

Des fois il y en a qui gagnent plus que toi et te voient comme quelqu'un qui gagne le triple de ce qu'ils gagnent. Alors que c'est évidemment faux.

Et en ce qui concerne le camping, désolé pour toi, mais aller en camping n'est pas du tout un signe de pauvreté. Il y a même certains endroits où tu n'as pas le choix parce qu'il n'y a pas d'hôtels ou pas assez et où si tu ne prends pas le camping, tu ne peux pas aller en vacances. Ensuite il y en a beaucoup qui vont en camping parce qu'ils aiment la convivialité, ils aiment les gens, ils aiment se retrouver le soir autour d'un verre, etc. Chose qu'en hôtel, la plupart du temps tu ne fais jamais. Et pour finir, j'ai vu de tout dans les campings, des gens qui gagnaient bien leur vie, certains qui avaient même des sociétés, des fonds de commerces, des bars, des propriétés... Déjà quand tu sais combien ça coûte un camping car, tu en as pour vite 15000 euros et ça c'est le minimum. Après si tu me dis que ce sont des pauvres, eh ben je ne sais pas ce qu'il te faudra. ^^

Il y a 3 heures, CAL26 a dit :

Non, j'ai juste corrigé les fautes d'orthographe de ton message précédent (en rouge). C'était juste pour rire.

Pour les fautes d'orthographe vous aurez du boulot avec moi ... j'ai perdu ma grammaire  en cours de route,  au bout de plus de 80 ans on peut m'excuser : vous avez compris ma prose ? c'est le principal non ? et si je dis des bêtises et que vous avez raison j'admets ... mais pour les fautes bah !!!

il y a 8 minutes, ouest35 a dit :

Pour les fautes d'orthographe vous aurez du boulot avec moi ... j'ai perdu ma grammaire  en cours de route,  au bout de plus de 80 ans on peut m'excuser : vous avez compris ma prose ? c'est le principal non ? et si je dis des bêtises et que vous avez raison j'admets ... mais pour les fautes bah !!!

Je le répète : c'était juste pour rire et surtout pas pour montrer que tu faisais des fautes. C'est uniquement parce que tu évoquais une amie qui écrivait mal avec plein de fautes.

Il faut tout leur expliquer : c'est comme ça qu'on les reconnait (je parle des pauvres).

il y a 8 minutes, CAL26 a dit :

Je le répète : c'était juste pour rire et surtout pas pour montrer que tu faisais des fautes. C'est uniquement parce que tu évoquais une amie qui écrivait mal avec plein de fautes.

Il faut tout leur expliquer : c'est comme ça qu'on les reconnait (je parle des pauvres).

Je ne répond pas en râlant cher petit ... j'avais pigé toute pauvre pour qui vous me prenez ... (d'autres mon dite privilégiée lol ... )

si vous êtes riche j'en suis ravie pour vous mais gardez un peu de votre âme d'enfant .... En cas changement dans votre vie je puis vous assurer que ça aide énormément !

Bah, la prolo que je suis, a donné des cours de français au gamin d'un chef d'entreprise. Alors la classe sociale, j'me marre ! Parce que j'ai accepté et surtout parce que ce chef d'entreprise a passé outre mon "rang social" en reconnaissant ma valeur, sur ce sujet en tous les cas. Rien n'est inéluctable...

Il y a 11 heures, PLS maker a dit :

Que l'on vienne d'une classe pauvre ou d'une classe aisée, il y a forcément un moment dans votre vie où on vous a renvoyé à votre classe sociale (réelle ou supposée). C'est assez fréquent, finalement, et on s'en rend facilement compte sur ce forum. 

Ce qui m'intéresse particulièrement, c'est celui de ces moments qui vous a fait prendre conscience de votre classe sociale. 

Moi, je me souviens très clairement de ce moment. J'avais fini mon master, et pour anticiper un éventuel échec aux concours de la fonction publique, je m'étais inscrit en licence dans une université parisienne. Je venais de province (profonde) tous les jours en train, dans ma famille, c'était un peu la dèche, vu qu'un de mes frères commençait sa première année de licence dans une autre ville où il habitait. Economiquement, c'était vraiment tendu. 

Tout va bien, j'arrive à me faire quelques connaissances, on se marre bien. Un jour, un midi que l'emploi du temps laissais suffisament libre pour nous permettre de manger ailleurs, j'acceptais l'invitation de ces connaissances et partais dans une espèce de bar à pâtes. Les prix avoisinnaient les 9-10 euros le simple plat de pâte. Devant ces prix, je souffle, naturellement, à la personne à côté de moi, "c'est cher dis-donc". 

Sur ces mots, la personne se tourne, me regarde interloquée, et, sans que je comprenne pourquoi sur l'instant, informe tout le groupe de mon impression. Ca rigole de bon coeur. Automatiquement, je me joins à la rigolade, mais je ressens un certain malaise face à la réaction de mes camarades. 9 euros pour des pâtes, ce ne serait donc pas cher ? 

Sur la lancée, quand arrive mon tour de commander, je commande le menu le plus simple, et commence à manger. Une autre personne, me demande, d'un air dont je ne saurais aujourd'hui encore dire s'il était exaspéré ou goguenard "ben alors, tu vois, ça t'a pas ruiné !"

Il n'y a aucun doute, à partir de ce jour-là, quelque chose s'était cassé dans ces amitiés naissantes. Pourtant, sur le coup, je n'avais nullement identifié dans cet évènement quoi que ce soit de marquant. Néanmoins, l'anecdote devait faire date, dans la promo, et me cataloguait d'office dans le rang des personnes peu sortables, pingre ou je ne sais quoi d'autre, grâce également à d'autres évènements, quelques attitudes qui étaient les miennes mais qui me semblaient tellement naturelles que ma mémoire n'a pas cru bon de les retenir. Le malaise qui en était né, je le sentais, mais j'ai mis quelques semaines, c'est-à-dire le temps qu'a mis cette anecdote et les impressions laissées chez mes camarades à produire des effets concrets en terme de relation et d'ambiance de promo, à identifier son origine. Sans le savoir, je venais de faire connaissance avec ma classe sociale, qui était venu se fracasser sur d'autres, au-dessus de la mienne, sans m'en rendre compte, en croyant, comme un enfant (ce que je devais encore être à ce moment-là), que ça ne comptait pas. 

A partir de ce moment-là, ça devait compter. 

Et vous ? 

je connais des master ,infoutus de trouver un boulot ,qui font donc partie d'une classe sociale défavorisée ,et inversement des autodidactes sans beaucoup d'études qui crèvent les plafonds ....

on peut aussi parler d'un poil dans la main ,qui ne permet à des diplômés que de survivre et d'une volonté ou du courage d'un diplômés maternelle supérieure  de plutôt bien vivre ...

la catégorie sociale est déterminée par le revenu ...c'est peut être pas génial ,mais c'est la norme courante dans notre société ,et se prendre sa classe sociale dans la tronche ,n'est pas une surprise ,on la connait avant même d'engager une conversation avec des cons ....

maintenant ,la roue tourne ...on peut très bien perdre son emploi ,où à l'inverse en trouver un super ,faire de mauvaises affaires ,ou trouver un gros marché ...

ce qui énerve le plus ce sont les enfants qui adoptent les normes des classes sociales de leurs parents pour leur propre compte ...aussi bien dans un sens que dans l'autre ...là il y a un sérieux problème d'éducation à résoudre ...

il y a 35 minutes, ouest35 a dit :

Je ne répond pas en râlant cher petit ... j'avais pigé toute pauvre pour qui vous me prenez ... (d'autres mon dite privilégiée lol ... )

si vous êtes riche j'en suis ravie pour vous mais gardez un peu de votre âme d'enfant .... En cas changement dans votre vie je puis vous assurer que ça aide énormément !

 

Non, non : je suis pauvre, depuis mon enfance et même bien avant. C'est de famille et c'est transmis à travers moult générations. Dans ma famille, à la maternité, on ne parle pas d'un nouveau-né mais d'un nouveau-pauvre.

Je suis Québécoise et ici on ne sent pas vraiment de pression de classes sociales, sauf si on est prestataire de l'aide monétaire de subsistance gouvernementale. On peut être pauvre, mais si on travaille, on est bien vu; si on dépend des fonds publics, on est vu comme des profiteurs paresseux.

Je suis de la classe moyenne et je ne me suis jamais sentie pas à ma place où que j'aille...sauf en France et au Costa Rica!

Et ce n'était pas une question d'argent, mais d'origine. Ainsi ma belle-mère française a raconté la fois où elle était allée chez Mc Donald manger un hamburger, qu'elle avait détesté et me regardait comme la représentante de ce fast food avec dégoût, comme si j'en étais imputable, Américaine et inculte.

Un ami de mon petit copain de l'époque étudiait la musique aux États-Unis. Il était de passage à Paris pour noël. Il a raconter son expérience du fromage bleu américain qui était en fait un fromage teint en bleu et j'ai eu droit au même regard de dégoût; je n'ai jamais vu de tel fromage de ma vie!

Au Costa Rica on me supposait riche et de moeurs légères parce que je venais du Canada. Quand je suis arrivée chez ma famille hôte, la première chose que le père de famille m'a dite a été:"ici, nous n'avons pas d'employée de maison"... euh, moi non plus! Un oncle de la famille est venu une fois et il a raconté son voyage à Montréal où il a vu des prostituées sur la rue et toute la famille m'a regardé en fronçant les sourcils. S'cusez-moi, mais vous faisiez quoi dans ce quartier?