J'aime pas les enfants

il y a 8 minutes, zera a dit :

Ha oui ! quand même ! Je n'ai peur de rien ici. Je tentais simplement d'être plus juste dans l'idée de ce qu'est un enfant. C'est tout. Le reste t'appartient et je le respecte. Pense ce que tu veux de moi et tu peux aussi le garder pour toi.

Amen

Prenez le temps de lire sans ressentiment, vous comprendrez sans doute là où je veux en venir (et précision, je peux être piquante, mais ne pense rien de spécial de vous... et nombreux sont ceux justement qui m'accusent de faire de la solidarité du genre).

il y a 7 minutes, pila a dit :

"On aurait pu vous mettre à la DDAS, ta soeur et toi !"

Ben fallait le faire, vieille peau ! Maintenant tu t'étonnes de ne plus voir ta nièce et ton neveu et de crever seule dans ton coin !!!

C'est horrible de dire cela à des enfants, même des adultes ceci dit. 

il y a 1 minute, Léna-Postrof a dit :

 

C'est horrible de dire cela à des enfants, même des adultes ceci dit. 

"Je crois que Tata est méchante !" Tatie Danielle.

Faut être blindé ! Faut savoir encaisser ! Après, elle va raconter que nous ne sommes que des ingrats.

il y a 25 minutes, pila a dit :

"On aurait pu vous mettre à la DDAS, ta soeur et toi !"

Ben fallait le faire, vieille peau ! Maintenant tu t'étonnes de ne plus voir ta nièce et ton neveu et de crever seule dans ton coin !!!

Ça me fait penser à une cousine de ma mère qui répétait à sa fille "vivement que tu crèves" sur des coups de colère. Quand la fille est décédée à 20a d'un accident la culpabilité s'est ajoutée à la douleur, à vie.

Il faut faire attention avec les ressentiments impulsifs. 

il y a 7 minutes, Out of Paprika a dit :

Ça me fait penser à une cousine de ma mère qui répétait à sa fille "vivement que tu crèves" sur des coups de colère. Quand la fille est décédée à 20a d'un accident la culpabilité s'est ajoutée à la douleur, à vie.

Il faut faire attention avec les ressentiments impulsifs. 

oui bon ça c'est des phrases qu'on sait bien que la personne qui les disent les penses pas!

Il y a 1 heure, micro-onde a dit :

oui bon ça c'est des phrases qu'on sait bien que la personne qui les disent les penses pas!

Le penser est déjà une monstruosité!

Alors le dire...

Il y a 2 heures, Out of Paprika a dit :

Ça me fait penser à une cousine de ma mère qui répétait à sa fille "vivement que tu crèves" sur des coups de colère. Quand la fille est décédée à 20a d'un accident la culpabilité s'est ajoutée à la douleur, à vie.

Il faut faire attention avec les ressentiments impulsifs. 

J'ai entendu une mère dire à sa gamine atteinte d'une leucémie  : tu ne veux ni mourir ni me laisser tranquille. 

il y a 59 minutes, hanss a dit :

J'ai entendu une mère dire à sa gamine atteinte d'une leucémie  : tu ne veux ni mourir ni me laisser tranquille. 

C'est là que tu te dis qu'effectivement, certains ne devraient pas en faire. La bonne santé n'est même pas garantie.

Il y a 5 heures, pila a dit :

"On aurait pu vous mettre à la DDAS, ta soeur et toi !"

Ben fallait le faire, vieille peau ! Maintenant tu t'étonnes de ne plus voir ta nièce et ton neveu et de crever seule dans ton coin !!!

La phrase est maladroite mais je ne la vois comme un rejet. Bon elle est sortie de son contexte et il m’en semble que tu as déjà raconté certains de tes déboires avec ta tante mais on aurait pu vous mettre à la ddass peut aussi vouloir dire on aurait pu le faire mais on a préféré s’occuper de vous. 

Il est drôle ce topic. On voit que ça touche un point sensible chez les pros et antis. Et en même temps, je sais que l’auteur de ce topic n’a aucune sensibilité. Il ne fait que lancer des miettes aux pigeons (j’exagère à peine).

Je me demande d’ailleurs pourquoi certains se justifient. Il n’aime pas les enfants, d’autres aiment. Certaines sont aigries et tentent de masquer tant bien que mal leur frustration, d’autres sont enfermées dans leur rôle intouchable de maman.

Voilà, fin de la discussion.  

il y a 17 minutes, Vilaine a dit :

Il est drôle ce topic. On voit que ça touche un point sensible chez les pros et antis. Et en même temps, je sais que l’auteur de ce topic n’a aucune sensibilité. Il ne fait que lancer des miettes aux pigeons (j’exagère à peine).

Je me demande d’ailleurs pourquoi certains se justifient. Il n’aime pas les enfants, d’autres aiment. Certaines sont aigries et tentent de masquer tant bien que mal leur frustration, d’autres sont enfermées dans leur rôle intouchable de maman.

Voilà, fin de la discussion.  

chacun son trip j'ai envie de dire 

il y a 30 minutes, Vilaine a dit :

Je me demande d’ailleurs pourquoi certains se justifient

Se justifier de ce que l’on fait est quelquefois l’ultime façon de se convaincre que l’on a eu raison de le faire ?

Mais il arrive aussi, que par défit, par dépit, pour fanfaronner, l’on tient à faire savoir que l’on a n’a pas fait d’enfants, pour se justifier bêtement (ce dont personne n’a rien à faire) que l’on a fait différemment de la majorité des êtres humains sur terre, c’est-à-dire se reproduire.

Quoiqu’il en soit, c’est une chance pour les petits, que Savonarol n’a jamais voulu faire d’enfants, avec sa mentalité, il aurait engendré des pauvres gosses malheureux.

De ce côté-là, l’humanité est déjà bien pourvue, pas la peine d’en rajouter.

Le 24/10/2018 à 22:07, Léna-Postrof a dit :

Il faudrait se justifier constamment de ne pas aimer les enfants... mais c'est quand même un monde.

Les gosses c'est bruyant, très bruyant, et d'autant quand ils ont décidé qu'ils auront un Kinder Surprise, rangé en bord de caisse au supermarché, toujours, pour bien enquiquiner le monde, les jours de grosse affluence. Et même en dehors des mercredis, samedis et vacances scolaires, c'est l'enfer sur Terre, il y en a toujours un qui traîne. "J'veux un Kinnnnnder Surpriiiiise", pendant un quart d'heure, et sans jamais discontinuer. Certains frappent leurs parents. Chaud  #Hyperacousie, rage de dents, nerfs qui montent en béchamel. 

C'est sale, un enfant, ça peut se fouiller le nez pendant des plombes pour finir par se suçoter les doigts, ensuite. Terre, sable, vers de terre, excréments canins, rien ne leur résiste. Ils n'hésitent pas à vomir leur Kiri, en vous regardant droit dans les yeux, parce qu'ils ont décidé qu'ils ne dîneraient que de chocolat, ou que c'est l'heure de regarder Tchoupi. Il crachent comme des lamas. Pissent partout, comme les chiens. S'essuient dans leurs manches. Plus petits encore, ils sentent le lait caillé et du cuir chevelu. Sans parler de ce qui se passe dans la couche.  

Ces petits anges demandent une sacrée logistique ou obligent les adultes à se déplacer avec tout un tas de bazar. Vous vous sentez envahi(e), y en a partout : "C'est pas grave, on rangera". Et "on" reste aussi pour faire le ménage après le passage de la tornade ? Ils touchent à tout, surtout la déco, et c'est super marrant à casser. "T'en rachèteras un autre, hein c'est pas grave". Ils laissent traîner leurs doigts gras sur les vitres, fouillent dans les placards, et les parents, mous du genou, trouvent cela super mignon "Oh il se sent déjà comme chez lui". Ahumpfl ! 

Les enfants ne savent pas attendre, et ils sont capables de couper la parole, de répéter la même phrase jusqu'à ce qu'ils deviennent trop énervants ou le centre d'attention. Ils tapent du pied parfois et deviennent violents. Quand ils n'ont pas fait la sieste, ils le font payer à toute l'assistance. Ils martyrisent les animaux sous prétexte qu'ils vont faire "câlin". "Oh il est trop mignon, chéri prend une photo". Toute la détresse du monde dans les yeux de ces pauvres bêtes, à moitié morts par asphyxie. Et l'autre nigaud qui n'est même pas capable de faire une photo correcte du premier coup, ou qui nous fait un album 32 pages Phobobox relié, avec les autocollants pailletés offerts.  

Souvent peu sensibles à la gastronomie, ils mangent des bouillies infâmes, à l'odeur suspecte, du fromage "reconditionné" carré ou en triangle, ou des machins bio à la con, c'est infâme et il faut supporter la vue, en plus. Des individus qui dégustent des oreilles de cochon sont plus gracieux, en comparaison. "Tu peux goûter s'il te plaît la purée de pois cassés/crônes/topinambour/rutabaga à la dinde transgénique ? Je lui mets son bavoir en fibre de coco en attendant". "Mais, mais... non !" 

Et il y aurait encore tant à en dire... 

Donc non seulement des adultes sont assez égoïstes et pervers pour nous imposer la compagnie d'une progéniture qu'ils n'ont pas su éduquer -et elle est très mal éduquée la plupart et sourde manifestement- mais en plus les autres, ceux qui ne sont pas en béatitude et en jouasse seraient anormaux et sans coeur... et faut arrêter les tartuferies là. Vraiment. 

 

Il y a 6 heures, Léna-Postrof a dit :

Prenez le temps de lire sans ressentiment, vous comprendrez sans doute là où je veux en venir (et précision, je peux être piquante, mais ne pense rien de spécial de vous... et nombreux sont ceux justement qui m'accusent de faire de la solidarité du genre).

Oui, j'ai lu une première fois en diagonale par manque d'envie et de temps. Dans le fond, je crois que nous ne pensons pas beaucoup différemment. Le modèle sociétale conditionne la population ce qui est inévitable et cela arrange parce qu'il y aussi une histoire de gros sous et de pouvoir. C'est difficile de faire parti d'une minorité car justement la société nous met une énorme pression à plus ou moins long terme en fontion de la situation.

Cela a-t-il une grande influence sur le fait d'aimer ou non les enfants ?

De se justifier si oui ou non nous aimons les enfants était le coeur de ce topic.

J'ai trouvé ta première description très caricaturale (c'était certainement  voulu)  avec un brin de mépris (et je ne suis pas la dernière à jouer avec l'ironie, les piques... et j'en passe) et pas de chance, je l'ai lu après un autre topic sur les enfants maltraités. Aïe !

Donc oui aimer les enfants c'est autre chose que les sacraliser et les idolâtrer. Les respecter en tant qu'être humain, c'est tout simplement une base plus qu'évidente et même plus, tu le sais bien, ils sont beaucoup plus vulnérables que nous. De plus ils sont incapables de gérer leurs émotions avant un certain âge.

Il est vrai que j'ai du mal avec le vouvoiement à tout bout de champ. "De qui veut-elle parler, de moi ? de moi et des autres (lesquels ?) seulement des autres ? " 

il y a 48 minutes, Enchantant a dit :

Se justifier de ce que l’on fait est quelquefois l’ultime façon de se convaincre que l’on a eu raison de le faire ?

Mais il arrive aussi, que par défit, par dépit, pour fanfaronner, l’on tient à faire savoir que l’on a n’a pas fait d’enfants, pour se justifier bêtement (ce dont personne n’a rien à faire) que l’on a fait différemment de la majorité des êtres humains sur terre, c’est-à-dire se reproduire.

Quoiqu’il en soit, c’est une chance pour les petits, que Savonarol n’a jamais voulu faire d’enfants, avec sa mentalité, il aurait engendré des pauvres gosses malheureux.

De ce côté-là, l’humanité est déjà bien pourvue, pas la peine d’en rajouter.

Au contraire, je crois qu'il ferait un excellent père. 

D'ailleurs, je suis capable de dire, qui, sur ce forum, ferait un excellent parent. Par exemple, un homme comme @hell-spawnferait un formidable papa, même s'il se cache derrière un sentimentalisme exacerbé, à priori incompatible avec un rôle de père. 

Il y a bien sûr @Mr_Fox(s'il accepte de troquer ses e-flingues contre des biberons).

On peut aussi parler des potentiels mauvais parents  

Il y a 8 heures, Vilaine a dit :

D'ailleurs, je suis capable de dire, qui, sur ce forum, ferait un excellent parent. Par exemple, un homme comme @hell-spawnferait un formidable papa, même s'il se cache derrière un sentimentalisme exacerbé, à priori incompatible avec un rôle de père. 

La tu me surprends Vilaine, tu m'as entièrement deviné je crois.

Si j'avais été père j'aurais consacré toute ma vie a mes enfants pour les préparer au mieux a affronter la vie et si possible etre heureux.

Mais je n'aurais plus été en mesure d'explorer pour moi-meme ce que vaut cette vie.

J'aurais tellement aimé mes enfants que j'ai choisi de leur épargner l'entrée dans l'existence.

N'ayant pas résolu moi-meme si la vie pouvait avoir un sens, je n'ai pas souhaité transmettre le problème a d'autres.

Il y a 20 heures, Léna-Postrof a dit :

 

J'ai envie de vous écrire (et c'est là général puisqu'il n'y a malheureusement rien d'original dans vos écrits, et je précise vous l'écrire en toute gentillesse) : mais quel est votre problème exactement ? Pour vous, une personne qui ne souhaite pas se reproduire est anormale, le pathos est alors invoqué, un fameux instinct de reproduction serait déficitaire et vous êtes tous si sûrs de vous.

Et bien oui anormale, à n'en pas douter. Comme les gays sont anormaux, comme les handicapés sont anormaux, qu'on le veuille ou non la normalité c'est "être dans la norme" et donc quand tu n'es pas dans la norme, et bien tu n'y es pas. Et c'est peut-être un choix ou ce n'en est pas un mais ce qui est sur c'est que revendiquer sa différence et revendiquer aussi que les gens autour ne le constatent pas ... c'est faire d'un non-sens une entreprise.

Les gens vous observent, ils essayent de comprendre ou pratiquent le jugement lapidaire.

Quel est donc le fondement de cette "norme" se reproduire ? Si ce n'est d'abord comprendre la nature profonde de l'humanité et la faire sienne. Choisir la vie plutôt que la mort.

Il y a 2 heures, hell-spawn a dit :

La tu me surprends Vilaine, tu m'as entièrement deviné je crois.

Si j'avais été père j'aurais consacré toute ma vie a mes enfants pour les préparer au mieux a affronter la vie et si possible etre heureux.

Mais je n'aurais plus été en mesure d'explorer pour moi-meme ce que vaut cette vie.

J'aurais tellement aimé mes enfants que j'ai choisi de leur épargner l'entrée dans l'existence.

N'ayant pas résolu moi-meme si la vie pouvait avoir un sens, je n'ai pas souhaité transmettre le problème a d'autres.

 

Pourquoi se poser tant de questions et passer en définitive à coté des beautés de cette vie?

A coté de petits bonheurs tout simples qui sont le sel de la vie?

Qu'est-ce qu'on en n'a à faire de savoir le pourquoi du comment?

On est là, on fait avec, du mieux possible pour nous et ceux que l'on aime!

Il y a 16 heures, hanss a dit :

J'ai entendu une mère dire à sa gamine atteinte d'une leucémie  : tu ne veux ni mourir ni me laisser tranquille. 

Je ne serai pas si prompts à juger ce cas.

Peut etre que la mere n'y arrive simplement pas a affronter la maladie de sa fille. Tout le monde n'est pas des héros et je pense que la maladie d'un enfant peut détruire beaucoup de monde... 

J'aime pas trop cet exemple. .. 

Il y a 11 heures, Vilaine a dit :

Au contraire, je crois qu'il ferait un excellent père. 

D'ailleurs, je suis capable de dire, qui, sur ce forum, ferait un excellent parent. Par exemple, un homme comme @hell-spawnferait un formidable papa, même s'il se cache derrière un sentimentalisme exacerbé, à priori incompatible avec un rôle de père. 

L’amour est aveugle

En amour, ce n’est pas la raison qui gouverne ; l’amour empêche de voir les défauts de l’être aimé.

Le proverbe joue sur les sens propre et figuré de la cécité.

Si on lui ôte son ironie, il peut vouloir dire qu’il faut être indulgent avec les amoureux. À l’extrême, il peut même sous-entendre que l’important dans l’Amour, c’est d’aimer.

Confirmant ainsi le dicton ! 

il y a 50 minutes, chapiteau a dit :

Je ne serai pas si prompts à juger ce cas.

Peut etre que la mere n'y arrive simplement pas a affronter la maladie de sa fille. Tout le monde n'est pas des héros et je pense que la maladie d'un enfant peut détruire beaucoup de monde... 

J'aime pas trop cet exemple. .. 

C’est vrai j’avais trouvé les mots violents mais on ne sait pas ce qu’on pourrait dire dans une situation similaire. La petite est guérie elle est devenue une belle jeune femme maman a son tour depuis peu. 

il y a 21 minutes, hanss a dit :

C’est vrai j’avais trouvé les mots violents mais on ne sait pas ce qu’on pourrait dire dans une situation similaire. La petite est guérie elle est devenue une belle jeune femme maman a son tour depuis peu. 

Bah j'ai vu mon ex avoir envie d'étrangler sa gamine polyhandicapée plus d'une fois, ce qui ne l'empêchait pas de l'aimer. Ça nous choque mais ça reste humain.