Mort de Naomi : le Samu ne la prend pas au sérieux, elle décède quelques heures plus tard

Il y a 3 heures, bcbg a dit :

On appelle jamais pour rien , mais c'est a eux a faire le tri.. Donc certains appellent pour rien  Et Finalement  tu vas dans le sens de la standardiste qui pensait  faire le tri

Non car la standardiste n’a pas fait le tri, c’est précisément ce qui lui est reproché en plus de s’être moquée d’une personne en train de mourir . Faute lourde on espère qu’elle a déjà reçu sa lettre de licenciement.

Il y a 3 heures, cry baby a dit :

de toute façon on peut plus faire confiance a grand monde

C'est clair , entre ton garagiste qui t'arnaque , les administrations qui perdent tout ............

La parole n'a plus de valeur aujourd'hui , il faut tout écrire , photographier , enregistrer.....

pour un maximum de preuves "au cas où"

Il y a 2 heures, doug1991 a dit :

Oh que si il y en a des appels totalement abusifs.

Ces gens là n'ont aucun intérêt à appeler pour s'amuser , vu que leurs numéros apparaissent  ,

ils savent qu'ils peuvent être punit , ça n'empêche que ça arrive car il y a déjà eu des condamnations

Citation

Pareil pour ceux qui vont aux urgences pour une connerie. Pour ca il est possible de facturer les prestations non urgentes, qui va se généraliser j'espère.

 

Je suis d'accord , j'ai en tête une  belle-sœur qui amenait ses enfants régulièrement aux urgences

pour un rhume , une toux , un bobo au genou......elle préférait faire 2 heures d'attente aux

urgences que d'avancer une consultation en ville

1 fois , elle a amené sa fille juste parce qu'elle n'était pas sage

Ben tu sais quoi , arrivé aux urgences elle a prétexté un mal de ventre + diarrhée , l’hôpital lui a gardé la petite pour la nuit

Bon , c'était il y a 30 ans , aujourd'hui je ne sais pas comment ça se passerait

il y a 56 minutes, bcbg a dit :

Il n'y a pas assez de medecins Mais les faCs de medecine sont toujours aussi pleine . Cherchez l'erreur

Les facs de médecine ont beau être pleine , seuls 20% sont autorisés à poursuivre

le numérus clausus 

il y a 37 minutes, DroitDeRéponse a dit :

Non car la standardiste n’a pas fait le tri, c’est précisément ce qui lui est reproché en plus de s’être moqué d’une personne en train de mourir . Faute lourde on espère qu’elle a déjà reçu sa lettre de licenciement.

 

Le directeur des hôpitaux de Strasbourg n'est intervenu que parce que l'affaire a été médiatisée ,

jusqu'au 02 mai dernier , l'opératrice en question travaillait toujours  comme ARM au SAMU

rends toi compte qu'elle a été "changer de place" il y a seulement 8 jours (le 02 mai)

Aujourd'hui elle a été suspendue ......ben oui.....ya un moment où ça va se voir

il y a 1 minute, Mia Adaxo a dit :

Ces gens là n'ont aucun intérêt à appeler pour s'amuser , vu que leurs numéros apparaissent  ,

ils savent qu'ils peuvent être punit , ça n'empêche que ça arrive car il y a déjà eu des condamnations

Ce ne sont pas forcement des appels pour s'amuser mais juste pas des urgences.

On condamne ceux qui appellent plusieurs fois.

Oui d'accord , mais on peut aussi être inquiet par certains symptômes ,  et au final

voir que c'était bénin après un passage aux urgences 

Ce qu'il faut c'est surtout comprendre que la personne qui appelle peut , certes , ne rien avoir de grave ,

sans pour autant mettre en doute sa sincérité quand elle dit qu'elle a vraiment mal / peur

il y a 12 minutes, Mia Adaxo a dit :

Le directeur des hôpitaux de Strasbourg n'est intervenu que parce que l'affaire a été médiatisée ,

jusqu'au 02 mai dernier , l'opératrice en question travaillait toujours  comme ARM au SAMU

rends toi compte qu'elle a été "changer de place" il y a seulement 8 jours (le 02 mai)

Aujourd'hui elle a été suspendue ......ben oui.....ya un moment où ça va se voir

Mince elle avait un statut acquis de haute lutte sociale ?

"On doit faire réguler tous les appels par un médecin. Notre job, comme opérateur, est de déterminer au bout du fil si c’est une urgence vitale ou si cela relève de la 'bobologie'. Je parle avec la personne, je lui pose des questions et ensuite je la dirige soit vers les médecins des urgences vitales, soit vers la permanence des soins, ce sont les médecins de la bobologie." Un rôle d’aiguilleur, donc. Essentiel, cependant. "Ensuite, le médecin parle au patient, lui pose des questions, il fait un diagnostic plus poussé. En fonction, il peut la renvoyer vers son médecin généraliste, ou vers SOS médecins. Mais une téléopératrice au Samu de Paris ne peut pas prendre la décision de dire  elle-même : 'Appelez SOS médecins.'" 

Marie reconnaît cependant qu'avec les conditions de travail qu’elle a connues, "un appel comme celui de Naomi Musenga, un mal de ventre, j’aurais dirigé vers la bobologie". Pour plusieurs raisons. D’abord, le rythme de travail, qui fait que les assistants de régulation passent plus ou moins de temps avec les patients. "On est toujours en sous-effectif et du coup, c’est toujours le rush", raconte Marie. "A Paris, on reçoit environ 3.000 appels par jour et on était deux ou trois à répondre. Et quand tu commences à être noyée sous un flot d’appels, que tu vois la liste de ceux qui s’amassent derrière, il y a des cas où tu juges qu’il ne faut pas passer trop de temps", souligne-t-elle. "Une dame qui parle de mal de ventre, tu te dis que tu ne vas pas y passer trois heures, et tu la renvoies vers la bobologie." D’autant, ajoute Marie, que "certains 'symptomatisent' beaucoup. Ils vont crier, pleurer. On nous l'apprend en cours. Et du coup, un appel avec de grands pleurs ou des hurlements ne signifie pas forcément une urgence vitale pour nous." 

https://www.lci.fr/societe/tu-doutes-toujours-apres-le-drame-de-naomi-a-strasbourg-une-operatrice-du-samu-raconte-son-quotidien-2086865.html

Lorsque vous composez le 15, votre appel aboutit au centre de régulation médicale du SAMU, rattaché au CHU de la région. C’est le cas à Nantes, où des personnels formés à ce métier régulent les communications téléphoniques. Grâce à des systèmes sophistiqués informatique et de téléphonie associés, les assistants de régulation médicale peuvent décrocher, accueillir, identifier et localiser les appelants.

Trois niveaux d’urgence et de gravité apparaissent sur leur écran. Rouge pour urgence absolue qui doit être décrochée dans l’instant, jaune pour urgence relative, qui doit être prise en compte dans la minute. Et enfin, vert pour problème de médecine générale, sans urgence.

« Il existe différents niveaux de réponse que peut apporter le médecin », détaille le Dr Joël Jenvrin. « D’un simple conseil médical comme boire de l’eau pour se rafraîchir à une prescription médicale par téléphone en utilisant la pharmacie familiale. Le conseil peut être de prendre du paracétamol en fonction de l’âge et du poids du patient, pour attendre que la nuit se passe et être examiné le lendemain ».

Mais aussi, le médecin régulateur peut décider « d’envoyer un transport sanitaire notamment si le patient nécessite d’être examiné dans une structure d’urgence ou dans une filière de soins très spécifique dans le cas d’un AVC par exemple », poursuit-il. 

https://destinationsante.com/samu-regulation-urgence-vitale.html

Cette femme expérimentée a débuté comme ambulancière, il y a une vingtaine d'années, avant de rejoindre le centre d'appels du Samu. Sans vouloir l'excuser, une autre source syndicale évoque une charge de travail conséquente. S'il s'agit d'"une évidente faute professionnelle" de la part de l'opératrice, selon différentes sources syndicales, à cette période des fêtes de fin d'année, les opérateurs traitent entre 2 000 et 3 000 appels par jour.

Les syndicats mentionnent également le fait que l'opératrice n'a pas été la première à traiter la demande de Naomi. Ce sont d'abord les pompiers du Bas-Rhin qui reçoivent l'appel. Au moment de transmettre l'appel au Samu, les pompiers optent déjà pour un ton moqueur : "La dame que j'ai au bout du fil, elle me dit qu'elle va mourir. Si si, ça s'entend, elle va mourir." L'opératrice du Samu aurait été, en quelque sorte, "conditionnée".

L'opératrice a été suspendue à titre conservatoire. Le parquet de Strasbourg a ouvert mercredi une enquête préliminaire pour "non-assistance à personne en péril" après la mort de Naomi Musenga, âgée de 22 ans.

https://www.francetvinfo.fr/sante/mort-de-naomi-musenga/mort-de-naomi-musenga-l-operatrice-du-samu-est-effondree_2744715.html

il y a 32 minutes, Mia Adaxo a dit :

Oui d'accord , mais on peut aussi être inquiet par certains symptômes ,  et au final

voir que c'était bénin après un passage aux urgences 

Ce qu'il faut c'est surtout comprendre que la personne qui appelle peut , certes , ne rien avoir de grave ,

sans pour autant mettre en doute sa sincérité quand elle dit qu'elle a vraiment mal / peur

 

Justement, c'est à celui qui est au tel d'essayer de discriminer les risques...c'est pas si compliqué. Déjà rien qu'à la faiblesse de la voix de Naomi on pouvait se douter qu'il y avait quand même un truc pas net...

il y a 10 minutes, samira123 a dit :

 Les syndicats mentionnent également le fait que l'opératrice n'a pas été la première à traiter la demande de Naomi. Ce sont d'abord les pompiers du Bas-Rhin qui reçoivent l'appel. Au moment de transmettre l'appel au Samu, les pompiers optent déjà pour un ton moqueur : "La dame que j'ai au bout du fil, elle me dit qu'elle va mourir. Si si, ça s'entend, elle va mourir."

Il croyait pas si bien dire

Puisque tout cela a été enregistré , est-ce que le pompier en question a été interrogé ??

En tout cas il serait normal qu'il le soit , au même titre que la standardiste

il y a 10 minutes, samira123 a dit :

 

L'opératrice du Samu aurait été, en quelque sorte, "conditionnée".

 Elle n'était pas obligée de continuer sur la même lancée (singe qui voit singe qui fait)

ça m'fait penser à un effet de groupe , tiens !!

il y a 8 minutes, chanou 34 a dit :

Justement, c'est à celui qui est au tel d'essayer de discriminer les risques...c'est pas si compliqué. Déjà rien qu'à la faiblesse de la voix de Naomi on pouvait se douter qu'il y avait quand même un truc pas net...

il y a 16 minutes, Mia Adaxo a dit :

Il croyait pas si bien dire

Puisque tout cela a été enregistré , est-ce que le pompier en question a été interrogé ??

En tout cas il serait normal qu'il le soit , au même titre que la standardiste

 Elle n'était pas obligée de continuer sur la même lancée (singe qui voit singe qui fait)

ça m'fait penser à un effet de groupe , tiens !!

 

D'après l'article, ce n'est pas remis en cause ce qu'à dit le pompier mais il s'en est exprimé à la standardiste non à la patiente d'où c'était la standardiste à faire le nécessaire à passer l'appel au médecin qui lui aurait décidé si oui ou non, cela justifiait le samu. Ce que je veux dire même si le pompier a mal agit, il n'a pas commis de faute de mettre la vie en danger de la personne. 

Oui, elle n'était pas obligée mais malheureusement, cela se produit souvent, cela m'est arrivé qu'une standardiste se laisse influencer par l'avis du médecin que celui-ci est tort ou pas mais d'ailleurs même si le pompier avait eu raison, cela ne justifie aucunement une moquerie, une agressivité, ce n'est pas une conduite à avoir avec un patient pour une secrétaire ou standardiste, son rôle professionnel se limite à rester courtois et de transmettre au médecin qui jugera si cette personne a besoin d'un samu.

il y a 4 minutes, samira123 a dit :

D'après l'article, ce n'est pas remis en cause ce qu'à dit le pompier mais il s'en est exprimé à la standardiste non à la patiente

Ah ok , je pensais que le pompier avait parler ainsi directement à la patiente ,

n'empêche , pas professionnel ce pompier , pour quelqu'un qui est censé secourir / aider .........

La moindre des choses est de rester correct en parlant d'un patient

Une fois de plus, et comme d'hab., après le désastre, on nous explique que l'on savait "des choses":

Selon LePoint:

-"Un rapport de juillet 2017 alertait sur les pratiques des opérateurs"

-le même (média) évoque un métier "très stressant"... et quid  des "relations" opérateurs/trices et médecin responsable régulateur?....

+  31 000 000 appels/an?....pourquoi? 

TOUT CELA ne peut occulter un "détail" ...de TAILLE COLOSSALE: une jeune femme murmure son SOS et 2 autres la raillent et la ridiculisent!!.

-Tout ce qui est excessif est insignifiant?...

ICI, c'est l'insignifiant (SOUFFLE de Naomi) qui a été EXCESSIF **pour celles dont le JOB était de secourir!

** et fatal

Terrifiant.

Le patient n'est pas médecin c'est quant même pas facile de faire un diagnostique avec l'aide du tel ,a mon avis il faut mieux qu'un médecin se déplace en premier pour  évaluer l'importance du mal et décider de l'aide du samu ou pas .

il y a une heure, holdman a dit :

Le patient n'est pas médecin c'est quant même pas facile de faire un diagnostique avec l'aide du tel ,a mon avis il faut mieux qu'un médecin se déplace en premier pour  évaluer l'importance du mal et décider de l'aide du samu ou pas .

Avec l’interrogatoire ( qui peut parfaitement se faire au tel) on obtient déjà des renseignements qui peuvent permettre de déterminer s'il y a urgence ou pas...mais il faut savoir quelles questions poser, c'est vrai, y compris en fonction des réponses aux premières questions.

Il y a 4 heures, DroitDeRéponse a dit :

Mince elle avait un statut acquis de haute lutte sociale ?

https://www.francetvinfo.fr/sante/mort-de-naomi-musenga/mort-de-naomi-musenga-plus-qu-un-dysfonctionnement-selon-patrick-pelloux_2745811.html

Le docteur Patrick Pelloux, président de l'association des médecins urgentistes hospitaliers de France, est l'invité du journal de 13 Heures afin d'évoquer le drame. " Il se passe quelque chose de grave, c'est plus qu'un dysfonctionnement ce qui s'est passé à Strasbourg, c'est un véritable drame,estime-t-il. C'est important pour nous de savoir comment on travaille, qu'est-ce qui a fait qu'il y a eu un tel drame et comment le corriger.

Pour le médecin urgentistes, l'affaire dévoile des défaillances dans l'ensemlble du système. "Quand on écoute la bande, explique-t-il, on s'aperçoit que la défaillance est sur tout le système. Une stationnaire sapeur-pompier passe l'appel à une assistante de régulation, qui ne respecte pas les protocoles validés depuis des années et ne demande pas conseil à un collègue ou au médecin régulateur. Car au Samu, un médecin est toujours présent." (...)

"il y avait quelques millions d'appels au Samu au milieu des années 80, aujourd'hui, nous sommes à plus de 30 millions".  

« On voit depuis vingt ans flamber les difficultés dans les SAMU en France », a expliqué le médecin urgentiste, qui en appelle à la ministre de la santé pour engager un travail de réflexion sur l’organisation des secours en France. http://www.lemonde.fr/sante/article/2018/05/09/mort-de-naomi-patrick-pelloux-denonce-un-manque-de-moyens-dans-les-centres-d-appels-du-samu_5296487_1651302.html

Il y a 6 heures, Mia Adaxo a dit :

C'est clair , entre ton garagiste qui t'arnaque , les administrations qui perdent tout ............

La parole n'a plus de valeur aujourd'hui , il faut tout écrire , photographier , enregistrer.....

pour un maximum de preuves "au cas où"

Ces gens là n'ont aucun intérêt à appeler pour s'amuser , vu que leurs numéros apparaissent  ,

ils savent qu'ils peuvent être punit , ça n'empêche que ça arrive car il y a déjà eu des condamnations

Je suis d'accord , j'ai en tête une  belle-sœur qui amenait ses enfants régulièrement aux urgences

pour un rhume , une toux , un bobo au genou......elle préférait faire 2 heures d'attente aux

urgences que d'avancer une consultation en ville

1 fois , elle a amené sa fille juste parce qu'elle n'était pas sage

Ben tu sais quoi , arrivé aux urgences elle a prétexté un mal de ventre + diarrhée , l’hôpital lui a gardé la petite pour la nuit

Bon , c'était il y a 30 ans , aujourd'hui je ne sais pas comment ça se passerait

Les facs de médecine ont beau être pleine , seuls 20% sont autorisés à poursuivre

le numérus clausus 

 

Et ca A change  ? 

Le 08/05/2018 à 22:18, doug1991 a dit :

Les pompiers sont clairement plus performants pour intervenir en urgence mais si il y a un blessé grave ils ont pas la capacité d'action ils sont obligés d'appeler le Samu en renfort pour qu'un médecin intervienne ce qui fat perdre du temps.

Les pompiers interviennent ( décalent ) d'autant plus facilement que la pérennité de leurs effectifs ou de leurs casernes dépend du nombre de leurs interventions. Ce qui ne veut pas dire qu'ils soient incompétents loin de là. Dans certaines zones des médecins pompiers au sein des centres de secours peuvent assurer le SMUR . Le 15 est un service de régulation qui demande à ce qu'on lui expose précisément la situation ( bilan état des victimes ) afin d'envoyer les secours strictement appropriés. De toutes façons dans cette affaire les enregistrements , dont aucun média n'a eu accès je pense , éclaireront la justice .  

Il y a 11 heures, bcbg a dit :

Et ca A change  ? 

Si aujourd'hui ma belle-sœur décidait d' y amener sa fille parce que "pas sage" ou "bobo genou" ,

sûr que la petite ne serait pas hospitalisée une nuit et sortirait quelques heures après

Disons qu'avant , tu étais hospitalisé plus "facilement" si je puis dire ainsi (Il y avait de la place , il fallait combler les lits)

Je me souviens d'avoir été opérée d'une appendicite en 84 , j' y suis restée 10 jours !! (aujourd'hui c'est 2)

(Bien sûr , les techniques ont changé depuis mais quand même)

Aujourd'hui c'est l'inverse , quand tu entres aux urgences , tu en ressors dans les heures qui suivent ,

il n' y a plus de place , des malades attendent dans les couloirs (et y meurent même quelquefois)

Il y a 17 heures, kilitout a dit :

Une fois de plus, et comme d'hab., après le désastre, on nous explique que l'on savait "des choses":

Selon LePoint: -"Un rapport de juillet 2017 alertait sur les pratiques des opérateurs"

-le même (média) évoque un métier "très stressant"... et quid  des "relations" opérateurs/trices et médecin responsable régulateur?.... +  31 000 000 appels/an?....pourquoi? 

TOUT CELA ne peut occulter un "détail" ...de TAILLE COLOSSALE: une jeune femme murmure son SOS et 2 autres la raillent et la ridiculisent!!.

-Tout ce qui est excessif est insignifiant?... ICI, c'est l'insignifiant (SOUFFLE de Naomi) qui a été EXCESSIF **pour celles dont le JOB était de secourir!

** et fatal Terrifiant.

https://www.humanite.fr/loic-pen-ce-drame-est-une-alerte-terrible-pour-les-soignants-655140

(...) La ministre doit recevoir les médecins urgentistes, la semaine prochaine, et parle de « revoir l’organisation des urgences ». Quelles sont les mesures qui doivent être envisagées ?

Loïc Pen L’organisation des urgences est un serpent de mer : nous en sommes à notre énième réorganisation. Aujourd’hui, nous avons un référentiel national sur lequel les médecins ont travaillé, ce ne sont pas juste des technocrates qui l’ont réalisé. Il y a eu une véritable réflexion collective.

De 1998 à 2018, nous avons vu évoluer le nombre de passages aux urgences de 8 millions à 22 millions et les appels au Samu de 10 millions à 35 millions. Le personnel n’a pas augmenté dans des proportions similaires. Quand j’ai un service conçu pour 60 passages par jour et qu’il y en a 130 tous les jours, qu’on commence la journée avec 60 patients dans le couloir qui n’ont pas pu être hospitalisés faute de lits, l’organisation saute.

Agnès Buzyn peut dire tout ce qu’elle veut sur l’organisation des secours, si elle ne permet pas d’avoir des lits d’hospitalisation pour vider les urgences des gens qui nécessitent une hospitalisation, d’embaucher plus d’agents, de faire sauter le numerus clausus pour augmenter le nombre de médecins généralistes, elle peut imaginer toutes les organisations qu’elle veut, cela ne marchera pas.

Quand nous assistons à une telle multiplication des accidents médicaux, ce n’est pas une question de personne, c’est le système qui est à bout de souffle.

Il y a 2 heures, Mia Adaxo a dit :

Si aujourd'hui ma belle-sœur décidait d' y amener sa fille parce que "pas sage" ou "bobo genou" ,

sûr que la petite ne serait pas hospitalisée une nuit et sortirait quelques heures après

Disons qu'avant , tu étais hospitalisé plus "facilement" si je puis dire ainsi (Il y avait de la place , il fallait combler les lits)

Je me souviens d'avoir été opérée d'une appendicite en 84 , j' y suis restée 10 jours !! (aujourd'hui c'est 2)

(Bien sûr , les techniques ont changé depuis mais quand même)

Aujourd'hui c'est l'inverse , quand tu entres aux urgences , tu en ressors dans les heures qui suivent ,

il n' y a plus de place , des malades attendent dans les couloirs (et y meurent même quelquefois)

 

Je parlais des facs de medecine