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L'humanisme est-il un christianisme sans Dieu?


Invité Quasi-Modo

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Il y a 23 heures, Cilanse a dit :

Bonjour Quasi-Modo,

Selon le petit Larousse, l'humanisme est une philosophie qui place l'homme et les valeurs humaines au-dessus des autres valeurs. Que peut-on appeler les "valeurs humaines", par quel procédé parvenez-vous à faire la différence entre ce qui nous semble être des valeurs chrétiennes, et des valeurs humaines ? Enfin, dans votre question ''L'humanisme est-il un christianisme sans Dieu ?", entendez-vous par ''Dieu'' l'idée qu'on s'en fait, ou autre chose ?

Bonjour Cilanse,

Ravi d'avoir une nouvelle recrue sous la dent, bienvenue sur FFR :D

Oui pour moi Dieu n'était autre que dans l'idée que je m'en fais et je ne crois pas vraiment à son existence.

Les valeurs chrétiennes précisément me paraissent rejoindre les valeurs humaines dans ce qu'elles ont de plus important, comme l'égale dignité, le respect des victimes, l'amour/respect du prochain juste parce qu'il est mon prochain, etc..

Si bien que d'ailleurs l'objectif était dans ce sujet de savoir s'il est possible d'y voir une différence!

A part certains "détails" qui proviennent de l'introduction d'un Dieu (et que les anticléricaux ont pris pour habitude de dénoncer) comme existant réellement dans le système (condamnation du blasphème, ou de l'apostasie, ou de l'hérésie, etc...).

Dans ce sens je pensais que l'athéisme humaniste n'était autre que le christianisme réalisé, c'est à dire un christianisme pour lequel chacun devient garant de la loi divine imposée par le Christ sans devoir se référer à une autre transcendance que celle de l'Autre, de l'humanité.

Le points commun particulièrement crucial me paraît surtout être l'amour du prochain ou de l'humanité en tant que telle (comme l'autre sujet de discussion a tenté de le formuler) ;)

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Membre, 157ans Posté(e)
PitchenLeSanglant Membre 11 messages
Baby Forumeur‚ 157ans‚
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Le 08/01/2018 à 16:54, Quasi-Modo a dit :

Les valeurs chrétiennes précisément me paraissent rejoindre les valeurs humaines dans ce qu'elles ont de plus important, comme l'égale dignité, le respect des victimes, l'amour/respect du prochain juste parce qu'il est mon prochain, etc..

Le christianisme étant antérieur à l'humanisme, il vaudrait mieux dire que ce sont les valeurs humanistes qui rejoignent les valeurs chrétiennes.

Or c'est faux. Les mots ont été galvaudé et les valeurs portées par le christianisme, corrompues.

« Aime ton prochain. » ne signifiait pas à l'époque de Jésus, aime le paysan japonais ou de Chine… La notion proche était réelle, on parle de la famille, des voisins et de la communauté ainsi formée.

L'universalisme prônée par les Lumières n'est pas celui que porte l'évangile. L'un réduit l'Homme à un « Tout parfait et solitaire » tel que le dit Rousseau, il aliène ses traditions, ses différences et ainsi son identité. L'autre, au contraire, trouve dans les différences des Hommes, une similitude. C'est dans le respect que chacun a en ses traditions, en sa chair pour le dire en un mot, qu'il peut ainsi se retrouver dans l'autre.

L'Homme des Lumières, l'Homme de nature, n'est pas l'Homme tel qu'on le concevait avant leurs apparitions. Il n'est pas l'Homme naturel.

Les deux philosophies sont radicalement incompatibles.

D'ailleurs la question posée est ridicule, bien qu'intéressante dans le sens où elle montre qu'on ne sait plus ce qu'est le christianisme. Notre vision est brouillée par l'Histoire si je puis dire. La révolution de 1789 et - plus subtile - la révolution sémantique.

Le christianisme sans Dieu ne peut exister, c'est comme parler de royauté sans roi, de démocratie sans peuple…

 

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Membre, 28ans Posté(e)
Cilanse Membre 32 messages
Baby Forumeur‚ 28ans‚
Posté(e)
Le ‎08‎/‎01‎/‎2018 à 12:17, Blaquière a dit :

Bonjour !

Mais... non !

Bien entendu, tout est dans tout et réciproquement, et on peut s'amuser à tout mélanger...

MAIS : Les religions servent à imposer systématiquement un vision d'arrières mondes, (de mondes après la mort) qui priment toujours sur sur le monde réel, le nôtre, ici et maintenant.

L'humanisme ne s'intéresse qu'à ce monde-ci.

Si tu fais le bien parce qu'un Dieu te l'a commandé, C'EST PAS LA PEINE ! Tu seras toujours mauvais ! Il faut avoir la force le courage et la clairvoyance de décider par soi-même de ce qui est bien et/ou mal.

L'humanisme serait donc bien distinct du christianisme pour vous ?

Si j'essais de définir ce qui est bien et/ou mal, ce n'est pas moi-même qui le décide, parce que cela relève de valeurs idéologiques.

 

Le ‎08‎/‎01‎/‎2018 à 16:54, Quasi-Modo a dit :

Bonjour Cilanse,

Ravi d'avoir une nouvelle recrue sous la dent, bienvenue sur FFR :D

Oui pour moi Dieu n'était autre que dans l'idée que je m'en fais et je ne crois pas vraiment à son existence.

Les valeurs chrétiennes précisément me paraissent rejoindre les valeurs humaines dans ce qu'elles ont de plus important, comme l'égale dignité, le respect des victimes, l'amour/respect du prochain juste parce qu'il est mon prochain, etc..

Si bien que d'ailleurs l'objectif était dans ce sujet de savoir s'il est possible d'y voir une différence!

A part certains "détails" qui proviennent de l'introduction d'un Dieu (et que les anticléricaux ont pris pour habitude de dénoncer) comme existant réellement dans le système (condamnation du blasphème, ou de l'apostasie, ou de l'hérésie, etc...).

Dans ce sens je pensais que l'athéisme humaniste n'était autre que le christianisme réalisé, c'est à dire un christianisme pour lequel chacun devient garant de la loi divine imposée par le Christ sans devoir se référer à une autre transcendance que celle de l'Autre, de l'humanité.

Le points commun particulièrement crucial me paraît surtout être l'amour du prochain ou de l'humanité en tant que telle (comme l'autre sujet de discussion a tenté de le formuler) ;)

D'accord Quasi-Modo, ça me semble plus clair.

Le ‎11‎/‎01‎/‎2018 à 00:56, PitchenLeSanglant a dit :

Le christianisme étant antérieur à l'humanisme, il vaudrait mieux dire que ce sont les valeurs humanistes qui rejoignent les valeurs chrétiennes.

Or c'est faux. Les mots ont été galvaudé et les valeurs portées par le christianisme, corrompues.

« Aime ton prochain. » ne signifiait pas à l'époque de Jésus, aime le paysan japonais ou de Chine… La notion proche était réelle, on parle de la famille, des voisins et de la communauté ainsi formée.

L'universalisme prônée par les Lumières n'est pas celui que porte l'évangile. L'un réduit l'Homme à un « Tout parfait et solitaire » tel que le dit Rousseau, il aliène ses traditions, ses différences et ainsi son identité. L'autre, au contraire, trouve dans les différences des Hommes, une similitude. C'est dans le respect que chacun a en ses traditions, en sa chair pour le dire en un mot, qu'il peut ainsi se retrouver dans l'autre.

L'Homme des Lumières, l'Homme de nature, n'est pas l'Homme tel qu'on le concevait avant leurs apparitions. Il n'est pas l'Homme naturel.

Les deux philosophies sont radicalement incompatibles.

D'ailleurs la question posée est ridicule, bien qu'intéressante dans le sens où elle montre qu'on ne sait plus ce qu'est le christianisme. Notre vision est brouillée par l'Histoire si je puis dire. La révolution de 1789 et - plus subtile - la révolution sémantique.

Le christianisme sans Dieu ne peut exister, c'est comme parler de royauté sans roi, de démocratie sans peuple…

 

"Le christianisme étant antérieur à l'humanisme"... Pouvez-vous m'expliquer ce que vous entendez par humanisme en ce cas ? Ou a débuté le christianisme pour vous ?

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
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Il y a 3 heures, Cilanse a dit :

L'humanisme serait donc bien distinct du christianisme pour vous ?

Si j'essaie de définir ce qui est bien et/ou mal, ce n'est pas moi-même qui le décide, parce que cela relève de valeurs idéologiques.

 

D'accord Quasi-Modo, ça me semble plus clair.

"Le christianisme étant antérieur à l'humanisme"... Pouvez-vous m'expliquer ce que vous entendez par humanisme en ce cas ? Ou a débuté le christianisme pour vous ?
 

Oui ! Plus que distincts : ils sont opposés ! le "centre de gravité" du christianisme c'est Dieu. suivant les paroles prêtées au Christ : "je suis le chemin, la vérité et la vie" et "nul ne va au père que par moi", tandisque celui de l'humanisme, c'est l'Homme.

Ce n'est ni bien ni mal. Ce sont de conceptions de la vie différentes.

Le christianisme s'est élaboré au cours des premiers siècles. En s'appuyant sur des paroles prêtées au Christ. Il semblerait que moins de 20% de ces paroles aient authentiquement été dites par lui. Et il est bien difficile de savoir lesquelles précisément. Vus que certaines sont contradictoires... La plupart on été rajoutées après coup en fonction des circonstances...

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Membre, 157ans Posté(e)
PitchenLeSanglant Membre 11 messages
Baby Forumeur‚ 157ans‚
Posté(e)
il y a 4 minutes, Blaquière a dit :

Ce n'est ni bien ni mal. Ce sont de conceptions de la vie différentes.

Une conception de la vie ne peut être mauvaise, tout comme elle ne peut être bonne ? Les morales privées, subjectives et arbitraires ne font pas parti de LA morale. Il n y a rien de plus mauvais que l'Homme qui se fait Dieu.

 

Il y a 4 heures, Cilanse a dit :

"Le christianisme étant antérieur à l'humanisme"... Pouvez-vous m'expliquer ce que vous entendez par humanisme en ce cas ? Ou a débuté le christianisme pour vous ?

L'humanisme est comme le dit Blaquière, l'idée que l'Homme est la valeur suprême. Ainsi qu'un certain altruisme, un « amour » de l'humanité - en tant que valeur suprême -.

il y a 14 minutes, Blaquière a dit :

Si tu fais le bien parce qu'un Dieu te l'a commandé, C'EST PAS LA PEINE ! Tu seras toujours mauvais ! Il faut avoir la force le courage et la clairvoyance de décider par soi-même de ce qui est bien et/ou mal.

Si tu décides toi-même de ce qui est bien et mal, tu prends la place de Dieu. C'est ridicule, il n y a plus de transcendance. Ce n'est pas l'Homme qui fait la loi, ça n'est pas lui qui décide que l'eau devient vapeur à 100°. Il se soumet aux lois divines. (Ou il se rebelle…)

Faire croire que se soumettre à la loi divine est mauvais n'a aucun sens.

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Membre, 28ans Posté(e)
Cilanse Membre 32 messages
Baby Forumeur‚ 28ans‚
Posté(e)
il y a 52 minutes, Blaquière a dit :

Oui ! Plus que distincts : ils sont opposés ! le "centre de gravité" du christianisme c'est Dieu. suivant les paroles prêtées au Christ : "je suis le chemin, la vérité et la vie" et "nul ne va au père que par moi", tandisque celui de l'humanisme, c'est l'Homme.

Ce n'est ni bien ni mal. Ce sont de conceptions de la vie différentes.

Le christianisme s'est élaboré au cours des premiers siècles. En s'appuyant sur des paroles prêtées au Christ. Il semblerait que moins de 20% de ces paroles aient authentiquement été dites par lui. Et il est bien difficile de savoir lesquelles précisément. Vus que certaines sont contradictoires... La plupart on été rajoutées après coup en fonction des circonstances...

Qu'est-ce que "l'Homme" ?

 

il y a 31 minutes, PitchenLeSanglant a dit :

Une conception de la vie ne peut être mauvaise, tout comme elle ne peut être bonne ? Les morales privées, subjectives et arbitraires ne font pas parti de LA morale. Il n y a rien de plus mauvais que l'Homme qui se fait Dieu.

 

L'humanisme est comme le dit Blaquière, l'idée que l'Homme est la valeur suprême. Ainsi qu'un certain altruisme, un « amour » de l'humanité - en tant que valeur suprême -.

Si tu décides toi-même de ce qui est bien et mal, tu prends la place de Dieu. C'est ridicule, il n y a plus de transcendance. Ce n'est pas l'Homme qui fait la loi, ça n'est pas lui qui décide que l'eau devient vapeur à 100°. Il se soumet aux lois divines. (Ou il se rebelle…)

Faire croire que se soumettre à la loi divine est mauvais n'a aucun sens.

Vous ne faites donc pas de distinction entre ce qui est bien et mal et entre ce qui est bon et mauvais ?

Je ne peux pas décider ce qui est bien et mal, je ne peux même pas l'interpréter comme bien ou mal. Mais je sais ce qui est bon ou mauvais.  

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
il y a 58 minutes, Cilanse a dit :

Qu'est-ce que "l'Homme" ?

:smile2:

L'Homme, c'est le contraire des anges : il a tout le matériel sur lui !

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Membre, Posté(e)
aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Le ‎08‎/‎01‎/‎2018 à 16:54, Quasi-Modo a dit :

Bonjour Cilanse,

Ravi d'avoir une nouvelle recrue sous la dent, bienvenue sur FFR :D

Oui pour moi Dieu n'était autre que dans l'idée que je m'en fais et je ne crois pas vraiment à son existence.

Les valeurs chrétiennes précisément me paraissent rejoindre les valeurs humaines dans ce qu'elles ont de plus important, comme l'égale dignité, le respect des victimes, l'amour/respect du prochain juste parce qu'il est mon prochain, etc..

Si bien que d'ailleurs l'objectif était dans ce sujet de savoir s'il est possible d'y voir une différence!

A part certains "détails" qui proviennent de l'introduction d'un Dieu (et que les anticléricaux ont pris pour habitude de dénoncer) comme existant réellement dans le système (condamnation du blasphème, ou de l'apostasie, ou de l'hérésie, etc...).

Dans ce sens je pensais que l'athéisme humaniste n'était autre que le christianisme réalisé, c'est à dire un christianisme pour lequel chacun devient garant de la loi divine imposée par le Christ sans devoir se référer à une autre transcendance que celle de l'Autre, de l'humanité.

Le points commun particulièrement crucial me paraît surtout être l'amour du prochain ou de l'humanité en tant que telle (comme l'autre sujet de discussion a tenté de le formuler) ;)

Quand je lis ce genre de déclaration (discours sur l'amour, toujours discours sur, jamais action) j'ai envie de demander à Quasi modo, comme à tous les humanistes : "Mais dites-moi, dans les faits, et non dans les mots, dans les faits en quoi se manifeste votre amour du prochain ?"

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Membre, 157ans Posté(e)
PitchenLeSanglant Membre 11 messages
Baby Forumeur‚ 157ans‚
Posté(e)
Il y a 5 heures, Cilanse a dit :

Vous ne faites donc pas de distinction entre ce qui est bien et mal et entre ce qui est bon et mauvais ?

Je ne peux pas décider ce qui est bien et mal, je ne peux même pas l'interpréter comme bien ou mal. Mais je sais ce qui est bon ou mauvais.  


Vous m'avez lu un peu trop vite, c'est tout le contraire.

Il y a 6 heures, PitchenLeSanglant a dit :

Une conception de la vie ne peut être mauvaise, tout comme elle ne peut être bonne ? Les morales privées, subjectives et arbitraires ne font pas parti de LA morale. Il n y a rien de plus mauvais que l'Homme qui se fait Dieu.

 

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Membre, 28ans Posté(e)
Cilanse Membre 32 messages
Baby Forumeur‚ 28ans‚
Posté(e)
Il y a 16 heures, PitchenLeSanglant a dit :


Vous m'avez lu un peu trop vite, c'est tout le contraire.

 

En ce cas, qu'est-ce que LA morale, pour vous ?

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Membre, 157ans Posté(e)
PitchenLeSanglant Membre 11 messages
Baby Forumeur‚ 157ans‚
Posté(e)
Il y a 8 heures, Cilanse a dit :

En ce cas, qu'est-ce que LA morale, pour vous ?

La morale, pour moi, pour toi, pour nous tous, est la même. Il s'agit de la recherche du Bien. Il y a donc l'existence et une distinction entre le bien et le mal. Le Bien nous rapproche de Dieu, le mal nous en éloigne. (On peut aussi dire que le mal tente de faire de l'Homme un dieu.)

 

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Membre, 28ans Posté(e)
Cilanse Membre 32 messages
Baby Forumeur‚ 28ans‚
Posté(e)
Il y a 13 heures, PitchenLeSanglant a dit :

La morale, pour moi, pour toi, pour nous tous, est la même. Il s'agit de la recherche du Bien. Il y a donc l'existence et une distinction entre le bien et le mal. Le Bien nous rapproche de Dieu, le mal nous en éloigne. (On peut aussi dire que le mal tente de faire de l'Homme un dieu.)

 

Je dois vous avouer que j'ai un peu de mal à répondre à ça. On dirait la phrase d'une secte à l'entrée d'un temple. Brandissez-vous la vérité ?

Malgré tout, j'entends ce que vous dites. Mais qu'est-ce que Dieu ?

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Membre, Posté(e)
aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
il y a une heure, Cilanse a dit :

Je dois vous avouer que j'ai un peu de mal à répondre à ça. On dirait la phrase d'une secte à l'entrée d'un temple. Brandissez-vous la vérité ?

Malgré tout, j'entends ce que vous dites. Mais qu'est-ce que Dieu ?

Pour qu'il puisse dire ce que, pour lui, est Dieu, il aurait fallu qu'il en fasse l'expérience intime. Alors il saurait en parler. Mais il n'en a pas fait l'expérience intime, aussi Dieu, pour lui est un fait culturel. Il a lu, il a ouvert des livres, c'est à travers l'écrit ou la parole de maitres qu'il a côtoyé Dieu.

Pour pouvoir parler de Dieu, si Dieu ne l'a pas visité pour lui dire qui Il est, il faudrait alors qu'il retourne aux origines, qu'il s'implique, qu'il travaille, qu'il fasse un effort de recherche, lequel n'est aujourd'hui fait que par les archéologues, qui fouillent dans les sites enfouis des premiers temps, qui commencent à comprendre comment émerge le sentiment de Dieu, je dis bien le sentiment, pas l'Idée.

Aujourd'hui Dieu n'est plus qu'un instrument mental, façonné par la coutume, les textes, etc. c'est une sorte de pierre noire, de fétiche autour duquel se battent les fous de Dieu et les athées. Jamais au demeurant les athées n'ont autant parler de Dieu, à croire qu'il leur manque.

Laissez les danser ensemble, les aveugles resteront toujours des aveugles, et ce qu'ils vous diront de leur nuit ne seront que des rêves.

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Membre, 28ans Posté(e)
Cilanse Membre 32 messages
Baby Forumeur‚ 28ans‚
Posté(e)
il y a 48 minutes, aliochaverkiev a dit :

Pour qu'il puisse dire ce que, pour lui, est Dieu, il aurait fallu qu'il en fasse l'expérience intime. Alors il saurait en parler. Mais il n'en a pas fait l'expérience intime, aussi Dieu, pour lui est un fait culturel. Il a lu, il a ouvert des livres, c'est à travers l'écrit ou la parole de maitres qu'il a côtoyé Dieu.

Pour pouvoir parler de Dieu, si Dieu ne l'a pas visité pour lui dire qui Il est, il faudrait alors qu'il retourne aux origines, qu'il s'implique, qu'il travaille, qu'il fasse un effort de recherche, lequel n'est aujourd'hui fait que par les archéologues, qui fouillent dans les sites enfouis des premiers temps, qui commencent à comprendre comment émerge le sentiment de Dieu, je dis bien le sentiment, pas l'Idée.

Aujourd'hui Dieu n'est plus qu'un instrument mental, façonné par la coutume, les textes, etc. c'est une sorte de pierre noire, de fétiche autour duquel se battent les fous de Dieu et les athées. Jamais au demeurant les athées n'ont autant parler de Dieu, à croire qu'il leur manque.

Laissez les danser ensemble, les aveugles resteront toujours des aveugles, et ce qu'ils vous diront de leur nuit ne seront que des rêves.

"Les aveugles voient des choses que ceux qui voient ne voient pas." Ce n'est pas moi qui l'ai dit, et si je ne met pas ici le nom de celui qui a dit ça, c'est tout simplement parce qu'il n'est pas le seul à avoir dit ça.

Parlez-moi du sentiment de Dieu.

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Membre, 157ans Posté(e)
PitchenLeSanglant Membre 11 messages
Baby Forumeur‚ 157ans‚
Posté(e)
Il y a 10 heures, Cilanse a dit :

Je dois vous avouer que j'ai un peu de mal à répondre à ça. On dirait la phrase d'une secte à l'entrée d'un temple. Brandissez-vous la vérité ?

Malgré tout, j'entends ce que vous dites. Mais qu'est-ce que Dieu ?

Évidemment. Il y a seulement peu de temps que l'Église a cessé de prôner la Vérité.

Dieu est le créateur.

Il y a 8 heures, aliochaverkiev a dit :

Pour qu'il puisse dire ce que, pour lui, est Dieu, il aurait fallu qu'il en fasse l'expérience intime. Alors il saurait en parler. Mais il n'en a pas fait l'expérience intime, aussi Dieu, pour lui est un fait culturel. Il a lu, il a ouvert des livres, c'est à travers l'écrit ou la parole de maitres qu'il a côtoyé Dieu.

Pour pouvoir parler de Dieu, si Dieu ne l'a pas visité pour lui dire qui Il est, il faudrait alors qu'il retourne aux origines, qu'il s'implique, qu'il travaille, qu'il fasse un effort de recherche, lequel n'est aujourd'hui fait que par les archéologues, qui fouillent dans les sites enfouis des premiers temps, qui commencent à comprendre comment émerge le sentiment de Dieu, je dis bien le sentiment, pas l'Idée.

Aujourd'hui Dieu n'est plus qu'un instrument mental, façonné par la coutume, les textes, etc. c'est une sorte de pierre noire, de fétiche autour duquel se battent les fous de Dieu et les athées. Jamais au demeurant les athées n'ont autant parler de Dieu, à croire qu'il leur manque.

Laissez les danser ensemble, les aveugles resteront toujours des aveugles, et ce qu'ils vous diront de leur nuit ne seront que des rêves.

L'existence de Dieu n'est pas démontrée, connue, par une expérience intime ou sentiment.

Le dieu que vous évoquez n'est que le dieu de la Renaissance –la période historique–. C'est un dieu privé. Un dieu qui naît de notre pensée. Je pense à dieu, donc dieu existe. Cette inspiration qui prouve une atmosphère, disait Lamartine. Si l'on trouve des poumons, c'est qu'il y avait nécessairement de l'air évidemment. Je ne fais pas parti de ces illuminés, qui auraient reçu la lumière de Dieu (ou le feu du serpent), par je ne sais quelle drogue.

Dieu est connu par la réflexion, l'observation et la contemplation du monde.

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  • 2 semaines après...
Membre, Posté(e)
aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Le ‎18‎/‎01‎/‎2018 à 18:02, PitchenLeSanglant a dit :

Évidemment. Il y a seulement peu de temps que l'Église a cessé de prôner la Vérité.

Dieu est le créateur.

L'existence de Dieu n'est pas démontrée, connue, par une expérience intime ou sentiment.

Le dieu que vous évoquez n'est que le dieu de la Renaissance –la période historique–. C'est un dieu privé. Un dieu qui naît de notre pensée. Je pense à dieu, donc dieu existe. Cette inspiration qui prouve une atmosphère, disait Lamartine. Si l'on trouve des poumons, c'est qu'il y avait nécessairement de l'air évidemment. Je ne fais pas parti de ces illuminés, qui auraient reçu la lumière de Dieu (ou le feu du serpent), par je ne sais quelle drogue.

Dieu est connu par la réflexion, l'observation et la contemplation du monde.

Dès qu'il s'agit de débiter des rengaines éculées il y a du monde au portillon.

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Membre, Posté(e)
aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

L'humanisme selon Foucault est une invention récente, abstraite et frelatée. Il appelle à s'en affranchir par un acte politique qui relie l'homme à la science et au monde au lieu de les opposer.

"L"humanisme est abstrait ! Tous ces cris du cœur, toutes ces revendications de la personne humaine, de l'existence sont abstraites".

C'est toujours le problème du bavardage et de l'action.

Ici, et c'est normal, les avatars "causent", c'est leur fonction.

Impossible de savoir si leurs auteurs agissent. 

Laissent- ils crever leur voisin ou s'en occupent-ils ? what is the question.

Le reste, leur bla bla bla sur Dieu ou sur l'amour des autres, ne sont que des mots récités par leurs simulacres.

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 241 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)
Le 27/12/2017 à 16:56, Quasi-Modo a dit :

l'humanisme athée est un christianisme sans Dieu. Et l'humanisme est bien chrétien à l'origine comme tu le soulignes (école de Salamanque, etc...)

Ben là du coup, tu réponds toi-même à ta question.
Si le christianisme entraîne l'humanisme, et si tu considère cet humanisme sans dieu, à la fin tu obtiens un humanisme athée.

Mais bon, personnellement, il faudrait déjà s'entendre par ce que l'on entend exactement par "humanisme", tant le terme me paraît protéiforme. Fait-il référence à la dignité que doit acquérir l'homme par ses humanités, ou au respect que l'on doit à l'homme, ou alors au culte de l'humanité ? Il y a là déjà beaucoup de lectures différentes, parfois opposées d'ailleurs suivant les idéologies de chacun.

Et le débat pourrait aussi se faire sur les origines chrétiennes : le christianisme a sans aucun doute créé son humanisme (et encore, n'a t'il pas repris là des valeurs pré-existantes chez l'homme ?), mais l'humanisme remonte également aux civilisations antiques. Et il se repense à diverses époques si bien qu'en figer une origine me paraît aussi complexe que d'en fixer une définition claire.

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Membre, 59ans Posté(e)
landbourg Membre 2 533 messages
Mentor‚ 59ans‚
Posté(e)
Le 29/01/2018 à 17:49, Pheldwyn a dit :

Ben là du coup, tu réponds toi-même à ta question.
Si le christianisme entraîne l'humanisme, et si tu considère cet humanisme sans dieu, à la fin tu obtiens un humanisme athée.

Mais bon, personnellement, il faudrait déjà s'entendre par ce que l'on entend exactement par "humanisme", tant le terme me paraît protéiforme. Fait-il référence à la dignité que doit acquérir l'homme par ses humanités, ou au respect que l'on doit à l'homme, ou alors au culte de l'humanité ? Il y a là déjà beaucoup de lectures différentes, parfois opposées d'ailleurs suivant les idéologies de chacun.

Et le débat pourrait aussi se faire sur les origines chrétiennes : le christianisme a sans aucun doute créé son humanisme (et encore, n'a t'il pas repris là des valeurs pré-existantes chez l'homme ?), mais l'humanisme remonte également aux civilisations antiques. Et il se repense à diverses époques si bien qu'en figer une origine me paraît aussi complexe que d'en fixer une définition claire.

Si l'humanisme  est une émancipation de l'individu par rapport aux structures sociales, jésus est le début de cette révélation à un niveau planétaire. Dans l'antiquité seul des lettrés pouvaient accéder à cette conception libérale de l'humain. Il y a toujours des précurseurs pour  une idée qui s'impose ensuite à tous. ( adversaires comme amis) 

Et oui,  une idée a aussi toujours de nombreuses facettes et différents développements possibles. 

Salutations 

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  • 2 mois après...
Membre, 59ans Posté(e)
landbourg Membre 2 533 messages
Mentor‚ 59ans‚
Posté(e)

Il semblerait, du moins je me dis que je pourrais définir l'humanisme en deux définitions sous forme un peu  de sentence. Homme fait homme et homme fait dieu. On passe du particularisme de la religion au mysticisme universaliste de la science rationnelle. Et alors ? Ben c'est les mêmes ficelles. Sauf que d'un côté tu dois être et de l'autre tu veux être. 

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