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Thomas Piketty : « Trump, Macron : même combat »

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Dans sa chronique au « Monde », l’économiste observe que les présidents américain et français viennent de faire adopter des réformes fiscales similaires.

On a coutume d’opposer Donald Trump et Emmanuel Macron : d’un côté, le vulgaire businessman américain, aux tweets xénophobes et climatosceptiques ; de l’autre, l’esprit européen éclairé, soucieux de dialogue des cultures et de développement durable. Tout cela n’est pas entièrement faux, et est de surcroît bien agréable pour nos oreilles françaises. Mais si l’on regarde de plus près les politiques menées, on est frappé par les similitudes.

En particulier, Trump comme Macron viennent de faire adopter des réformes fiscales extrêmement proches, et qui, dans les deux cas, constituent une incroyable fuite en avant dans le mouvement de dumping fiscal en faveur des plus riches et des plus mobiles.

...

« Job creators » et « premiers de cordée »

Pour la première fois depuis l’Ancien Régime, on décide ainsi d’instituer dans les deux pays un régime fiscal explicitement dérogatoire pour les catégories de revenus et de patrimoines détenues par les groupes sociaux les plus favorisés.

Avec, à chaque fois, un argument supposé imparable : la masse des contribuables captifs et immobiles n’a d’autre choix que de bien traiter les plus riches, faute de quoi ces derniers auront tôt fait de quitter le territoire et de ne plus les faire bénéficier de leurs bienfaits (emplois, investissements et autres idées géniales inaccessibles au commun). « Job creators » pour Trump, « premiers de cordée » pour Macron : les mots varient pour désigner ces nouveaux bienfaiteurs que les masses doivent chérir, mais le fond est le même.

 

Trump comme Macron sont sans doute sincères. Il n’en reste pas moins qu’ils témoignent tous deux d’une profonde incompréhension des défis inégalitaires posés par la mondialisation. Ils refusent de prendre en compte des faits qui sont pourtant aujourd’hui bien documentés, à savoir que les groupes qu’ils favorisent sont déjà ceux qui ont accaparé une part démesurée de la croissance des dernières décennies.

En niant cette réalité, ils nous font courir trois risques majeurs. Au sein des pays riches, le sentiment d’abandon des classes populaires nourrit une attitude de rejet vis-à-vis de la mondialisation, et de l’immigration en particulier.

Trump s’en sort en flattant la xénophobie de ses électeurs, alors que Macron espère se maintenir au pouvoir en misant sur l’attachement majoritaire de l’opinion française à la tolérance et à l’ouverture, et en rejetant ses opposants dans l’antimondialisme. Mais en réalité, cette évolution est lourde de menaces pour l’avenir, en Ohio et en Louisiane comme en France ou en Suède.

Inégalités et défi climatique

Ensuite, le refus de s’attaquer aux inégalités complique considérablement la résolution du défi climatique. Comme l’a bien montré Lucas Chancel (Insoutenables inégalités, Les Petits Matins, 184 pages, 16 euros), les ajustements considérables des modes de vie exigés par le réchauffement ne pourront être acceptés que si l’on garantit une répartition équitable des efforts. Si les plus riches continuent de polluer la planète avec leurs 4 × 4 et leurs yachts immatriculés à Malte (exemptés de tout impôt, y compris de TVA, comme les « Paradise Papers » viennent de le démontrer), alors pourquoi les plus pauvres accepteraient-ils la hausse par ailleurs nécessaire de la taxe carbone ?

Enfin, le refus de corriger les tendances inégalitaires de la mondialisation a des conséquences extrêmement néfastes sur notre capacité à réduire la pauvreté mondiale. Les prévisions inédites qui seront publiées le 14 décembre dans le Rapport sur les inégalités mondiales sont claires : suivant les politiques et les trajectoires inégalitaires choisies, les conditions de vie de la moitié la plus défavorisée de la planète suivront des évolutions totalement différentes d’ici à 2050.

 

...

http://abonnes.lemonde.fr/idees/article/2017/12/09/thomas-piketty-trump-macron-meme-combat_5227020_3232.html

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Membre, forumeur éclairé, 56ans Posté(e)
Lugy Lug Membre 10 224 messages
56ans‚ forumeur éclairé,
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on peut faire une autre comparaison plus franco-française, Pompidou vs Macron tout deux banquier d'affaire chez Rothschild.

Pompidou à travers son PM Giscard fait passer des lois en faveur de la finance en 1975 donnant le départ de l’accroissement de la dette à travers le favoritisme aux intérêt de l’emprunt , ce dernier créant par la suite la TVA en autre chose.

voir loi Pompidou-Giscard.

Dette-France.png

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Je pense que le parallèle temporel est plus intéressant tant on nous a vendu un modèle de l'éclairage français dépassant les clivages poitiques qui au final se résume à une politique très clairement orientée reprenant les recettes éculées du libéralisme et le cortège d'images d'épinal qui va avec.

 

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« La hausse des inégalités n’est pas une fatalité, c’est le résultat de choix politiques »

Les économistes Lucas Chancel et Gabriel Zucman, coauteurs du « Rapport sur les inégalités mondiales 2018 », publié jeudi, ont répondu aux internautes.

...

 

Pierre : Le plus terrible est que l’on a l’impression que l’Europe court après les Etats-Unis au niveau économique. Est-ce une illusion?

Lucas Chancel : Contrairement à une idée largement répandue, la hausse des inégalités n’est pas une fatalité. Ce n’est pas la faute de la « mondialisation » ou de « révolutions technologiques » sur lesquelles nous n’aurions aucune prise. C’est bien le résultat de choix politiques, comme le montre la comparaison entre les Etats-Unis et la France, ou entre la Chine et l’Inde, par exemple.

L’Europe suit-elle le chemin des Etats-Unis ? Si l’on continue à réduire la progressivité fiscale, si l’on ne passe pas du discours sur l’égalité des chances à une égalité réelle des chances (en France, le budget par étudiant de l’enseignement supérieur a diminué de 10 % en dix ans, malgré tous les discours sur l’économie de la connaissance !) alors oui, la France et l’Europe peuvent rejoindre la trajectoire américaine.

 

...

Citoyen européen : Pour une économie, est-il plus intéressant que l’Etat enrichisse les plus riches pour qu’ils investissent ou qu’il enrichisse les plus pauvres pour qu’ils consomment ?

Gabriel Zucman : Les Etats-Unis ont mis en œuvre la théorie dite du « ruissellement » depuis les années 1980 — moins d’impôts pour les plus fortunés, les créateurs d’entreprise, les « premiers de cordée ». Cela n’a pas été un franc succès. Les revenus des 0,1 % les plus favorisés ont explosé, mais ceux des classes populaire et moyenne ont stagné — pour 50 % de la population, il y a eu zéro croissance depuis 1980. Sur le long terme, l’économie ne peut bien fonctionner que si la croissance est équitablement répartie.

 

http://abonnes.lemonde.fr/economie/article/2017/12/15/la-hausse-des-inegalites-n-est-pas-une-fatalite-c-est-le-resultat-de-choix-politiques_5230558_3234.html

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  • 2 semaines après...
Membre, #GauloisRéfractaire, Posté(e)
LulzLamo Membre 4 233 messages
#GauloisRéfractaire,
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Oui mais, pour faire de la politique, pour être élu il faut de l'argent, voir peut être faire partie d'un parti politique, concernant les partis politiques il ont beau changer de nom on y retrouve toujours les mêmes, et qui finance nos hommes politique...

Et nos chers élus aiment l'argent avant toutes choses, même si certains disent devoir manger des pâtes ou ne pas pourvoir acheter de porche etc...

Bref, pas très difficile de voir pour qui ils travaillent :mouai:

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Macron est un "plouto-populiste"

La proximité entre Trump et Macron affichée lors de l'invitation pour le défilé du 14 juillet est finalement moins surprenante qu'il n'y paraît.

 

L'expression anglaise "pluto-populist" a été créee par Martin Wolf du Financial Times pour évoquer les politiques de Donald Trump aux États-Unis. Ces politiques ne divergent pas fondamentalement de celles de Reagan. En effet, si l'on laisse de côté la rhétorique vulgaire, sexiste, xénophobe, raciste et vantarde du président des États-Unis, l'analyse montre une grande continuité avec les politiques réactionnaires de Reagan ou de George W Bush.

 

Martin Wolf qui bien évidemment n'est pas un gauchiste et qui écrit dans un journal qui est l'une des références du monde de la finance a donc gratté la surface des déclarations de l'animateur de télé-réalité qui joue à être président et a retrouvé l'essentiel de politiques probablement décidées sans que Trump les comprenne bien toutes.

 

Noam Chomsky, qui défend des idées souvent fort différentes du spécialiste de la finance reprend l'expression de Martin Wolf et sa définition du "plouto-populisme" : "des politiques qui bénéficient aux ploutocrates justifiées par une rhétorique populiste". Il faut savoir qu'en anglais le terme "populist" n'a pas forcément les connotations négatives courantes en français. Il est souvent revendiqué par des gens de gauche que l'on pourrait appeler social-démocrates en France.

 

Wolf et Chomsky s'accordent sur le fait que la rhétorique de Trump visant à faire croire qu'il allait lutter contre la marginalisation des classes défavorisées (blanches uniquement dans le cas de Trump) ne correspond en rien à ses politiques, ce que nous savons fort bien maintenant.

 

A priori on pourrait penser que Macron n'a rien à voir avec le "plouto-populisme" et qu'au contraire il est l'anti-thèse de Trump puisqu'il a été élu en grande partie par peur de la xénophobe populiste d'extrême droite, Le Pen. Sa rhétorique est plus policée que celle de Trump et n'est pas sexiste ou raciste. Néanmoins sa remarque sur le bateau qui transporte "du Comorien" montre qu'il n'est pas, si j'ose dire, étranger à la xénophobie. Ses remarques vulgaires sur les "fainéants" ou "ceux qui foutent le bordel" indiquent à la fois son ancrage à droite et une forme de mépris social qui cadrent bien avec le "plouto-populisme".

Les politiques de Macron sur l'impôt favorisent elles aussi les ploutocrates ou tout simplement les riches et surtout les plus riches parmi les riches. Comme Trump il essaie de faire croire que ses politiques favoriseront les gens ordinaires, la classe moyenne ou les pauvres. Diverses mesurettes en donnent l'impression mais la suppression des emplois aidés jumelée aux cadeaux fiscaux de la suppression de l'impôt sur la fortune et de la flat-tax sur les revenus du capital est parlante. Macron aime les riches et les ploutocrates et punit les classes moyennes ou défavorisées dont pourtant une grande partie a voté pour lui par peur du populisme.

Le social-darwinisme est bien moins implanté en France qu'aux États-Unis et cela implique des efforts rhétoriques différents pour faire passer la pilule ploutocratique. Sur le plan rhétorique Macron est fort proche des époux Clinton, de Trudeau au Canada ou d'Obama, des néolibéraux qui n'ont pas lutté contre la ploutocratie mais, au contraire, l'ont rejointe grâce à leur passage au pouvoir. En politique étrangère, le discours de Macron est bien plus éclairé que celui de Trump et on s'accorde généralement à reconnaître à Macron une grande intelligence, ce qui est le cas d'Obama aussi et une grande culture. Les différences avec Trump sont donc indéniables. Mais il ne faut pas juste écouter les beaux parleurs, il faut aussi voir l'adéquation entre les mots et les choses, ici les politiques.

En anglais on appelle les beaux parleurs des sweet talkers, des démagogues qui savent caresser leur auditoire dans le sens du poil. Trump a choisi une rhétorique vulgaire et brutale, faussement anti-système pour faire triompher son "plouto-populisme". Macron a lui choisi une rhétorique plus habile, plus correcte sur le plan sociétal mais retorse ; le fameux "et en même temps" est le meilleur signe de sa duplicité discursive. Il a charmé les classes moyennes par son intelligence et a su tirer le meilleur profit du rejet, fort compréhensible, que suscitait son opposante du 2e tour.

Trump a l'intelligence du bateleur mais n'est pas un politique, il éructe et vocifère mais laisse faire les ultra-réactionnaires qui déterminent sa politique. Macron au contraire est un control freak qui se prend pour Jupiter, il décide seul et comprend les enjeux de ses décisions. La France n'a pas avancé aussi loin dans la voie social-darwiniste et a un système social plus juste ; Macron n'est pas aussi catastrophique que Trump sur l'environnement, c'est une évidence.

Cependant en dépit des différences, en France comme aux États-Unis, le "plouto-populisme" triomphe avec des accents et des inflexions différentes mais des effets d'injustice sociale qui se ressemblent. La proximité entre Trump et Macron affichée lors de l'invitation pour le défilé du 14 juillet est finalement moins surprenante qu'il n'y paraît. La ploutocratie peut se vendre dans divers vocabulaires.

 

http://www.huffingtonpost.fr/pierre-guerlain/macron-est-un-plouto-populiste_a_23252344/

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  • 3 semaines après...
Membre, 44ans Posté(e)
carnifex Membre 5 710 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
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Le 15/12/2017 à 21:58, fx. a dit :

Citoyen européen : Pour une économie, est-il plus intéressant que l’Etat enrichisse les plus riches pour qu’ils investissent ou qu’il enrichisse les plus pauvres pour qu’ils consomment ?


Depuis 1986, tout ce qu’il est possible d’imaginer a été mis en oeuvre pour enrichir les plus riches.
- les banques, les grandes entreprises, leur ont été vendues.
- la fiscalité sur les hauts revenus, le patrimoine et les entreprises a été réduite.
- l’état leur a empruté les sommes qu’il a cessé de leur demandé de payer en impôt, s’obligeant ainsi à leur payer des intérêts.
- les cotisations patronales au financement de la sécu ont été bloquées, puis progressivement payées par l’État à la place des entreprises.

Cette politique cohérente et systématique, pour ne pas dire dogmatique, n’a donné aucun effet positif sur l’investissement privé qui est aujourd’hui en proportion du PIB inférieur à son niveau de 1986, tout en coupant les fonds auparavant affectés à l’investissement public, avec les résultats que l’on sait en termes de taux de croissance et de chômage.

Bref, la croissance si tant est qu’on la souhaite exige avant toute chose un haut niveau d’investissement public, tandis que le principal argument avancé en faveur des inégalités - « c’est nécessaire pour avoir de la croissance » - ne vaut rien.

Sinon, on pourrait se demander si, au lieu de se demander comment produire plus, on ne devrait pas plutôt se demander ce qu’il faudrait produire pour répondre aux besoins sociaux (logement, transport, services publics) et ce qu’il faudrait ne plus produire ou produire autrement, histoire de gaspiller et polluer moins...

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 666 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

 

Citation

Pompidou à travers son PM Giscard fait passer des lois en faveur de la finance en 1975 donnant le départ de l’accroissement de la dette à travers le favoritisme aux intérêt de l’emprunt , ce dernier créant par la suite la TVA en autre chose.

voir loi Pompidou-Giscard.

Dette-France.png

La dette n’a rien à voir avec Pompidou. Mais bon si c’etait un coup de Rothschild on voit bien où on veut en venir :sleep:

L’extrême Droite l’appelle la loi Pompidou giscard Rothschild . La lutte converge .

http://www.captaineconomics.fr/amp/-loi-1973-giscard-pompidou-rotschild-dette-publique-france-etienne-chouard

 

Démontage en règle de cette nième théorie du petit juif à la Chouard :sleep:

 

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 666 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
Le 27/12/2017 à 13:18, fx. a dit :

Noam Chomsky, qui défend des idées souvent fort différentes du spécialiste de la finance reprend l'expression de Martin Wolf et sa définition du "plouto-populisme" : "des politiques qui bénéficient aux ploutocrates justifiées par une rhétorique populiste". Il faut savoir qu'en anglais le terme "populist" n'a pas forcément les connotations négatives courantes en français. Il est souvent revendiqué par des gens de gauche que l'on pourrait appeler social-démocrates en France.

 

 

 

 

http://www.paulbogdanor.com/chomsky/250chomskylies.pdf

The Top 250 Chomsky Lies
Compiled by Paul Bogdanor
Version 1.1

 

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Membre, 114ans Posté(e)
stvi Membre 20 709 messages
Mentor‚ 114ans‚
Posté(e)

ça y est la plateforme des insoumeetic fonctionne de nouveau ...:smile2: la comparaison avec Trump est tendancieuse ,et à ce moment là tous les dirigeants européens et asiatiques ont un point commun avec Trump ....

"Dans presque toutes les régions du monde, observe Thomas Piketti, on a une monté des inégalités. " Certes la croissance existe mais "tout le monde n'a pas la même croissance. Les 1% des revenus les plus élevés est beaucoup plus forte que pour les 90% des plus bas revenus."

L'économiste détaille cette tendance notamment aux Etats-Unis où l'écart est encore plus criant qu'en Europe, " Il y a un effondrement des 50% des revenus les plus bas".

ce qui est étonnant c'est que personne ne peut donner l'exemple d'un pays ou d'un gouvernement qui a su réguler  ce problème ,qui a pu établir une égalité des revenus .. brailler à l'inégalité ne donne pas les solutions ...Poutine a même essayé de mettre ses milliardaires en prison ,ça n'a rien arrangé ...

"certains ont essayé ,ils ont eu des problèmes ":) le premier étant que l'égalité se fait surtout dans la misère et pas dans la richesse ...

pour l'instant la France est le seul pays Européen dans lequel 33% du PIB est consacré à la redistribution ,comparer avec les USA ou Trump est d'une stupidité sans nom ...

«La France ne peut pas dépenser plus. Elle doit dépenser mieux»

Maxime Ladaique, responsable des ressources statistiques à la division des politiques sociales de l'OCDE

 

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 666 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 11 minutes, stvi a dit :

ça y est la plateforme des insoumeetic fonctionne de nouveau ...:smile2: la comparaison avec Trump est tendancieuse ,et à ce moment là tous les dirigeants européens et asiatiques ont un point commun avec Trump ....

"Dans presque toutes les régions du monde, observe Thomas Piketti, on a une monté des inégalités. " Certes la croissance existe mais "tout le monde n'a pas la même croissance. Les 1% des revenus les plus élevés est beaucoup plus forte que pour les 90% des plus bas revenus."

L'économiste détaille cette tendance notamment aux Etats-Unis où l'écart est encore plus criant qu'en Europe, " Il y a un effondrement des 50% des revenus les plus bas".

ce qui est étonnant c'est que personne ne peut donner l'exemple d'un pays ou d'un gouvernement qui a su réguler  ce problème ,qui a pu établir une égalité des revenus .. brailler à l'inégalité ne donne pas les solutions ...

"certains ont essayé ,ils ont eu des problèmes ":) le premier étant que l'égalité se fait surtout dans la misère et pas dans la richesse ...

 

 

D'un autre côté il est plutôt positif

https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-7h50/l-invite-de-7h50-04-septembre-2017

Thomas Piketty : "On sort d'une décennie perdue, on ne peut pas tomber plus bas, on ne peut que remonter"

===============================================================

Ceci dit il manque un volet à la politique fiscale de Macron, il aurait du supprimer totalement l'ISF et ajouter plusieurs tranches , réintégrer les aides sociales dans les revenus , ce qu'elles sont , pour redonner de la lisibilité à l'IR, de la justice sociale, et éviter les effets de seuil . Pour le coup ces mesures étant peu ou prou celles portées par Piketty lui auraient évité l'ire de Piketty qui n'a pas digéré le faux bond de Hollande .

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Membre, 44ans Posté(e)
carnifex Membre 5 710 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
Posté(e)
Il y a 21 heures, stvi a dit :

ce qui est étonnant c'est que personne ne peut donner l'exemple d'un pays ou d'un gouvernement qui a su réguler  ce problème ,qui a pu établir une égalité des revenus ..

 

 

 

Piketty, dans le Capital au XXIe siècle, donne un état assez détaillé des périodes et des pays où les inégalités de patrimoine (et les inégalités de revenus les plus importantes les suivent) ont été réduites.

Notamment, dans à peu près tous les pays, les inégalités ont diminué de 1945 aux années 1970 ou 1980. Soit grâce à la progressivité de l’impôt sur le revenu, soit grâce au développement de la sécurité sociale, soit du fait des nationalisations.

 

 

 

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 666 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a une heure, carnifex a dit :

 

 

Piketty, dans le Capital au XXIe siècle, donne un état assez détaillé des périodes et des pays où les inégalités de patrimoine (et les inégalités de revenus les plus importantes les suivent) ont été réduites.

Notamment, dans à peu près tous les pays, les inégalités ont diminué de 1945 aux années 1970 ou 1980. Soit grâce à la progressivité de l’impôt sur le revenu, soit grâce au développement de la sécurité sociale, soit du fait des nationalisations.

 

 

 

Non piketty dans le capital au 21 eme démontre une évidence : la guerre détruit le capital et inverse le ratio du revenu capital sur revenu du travail . Sitôt les effets de la guerre pansées le ratio revient en faveur du capital et la croissance revient à son niveau tendanciel , faible . 

S’il faut retenir une chose du bouquin de piketty c’est que rien ne vaut une bonne guerre :(

 

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Membre, 155ans Posté(e)
Steiner Membre 1 332 messages
Baby Forumeur‚ 155ans‚
Posté(e)
Le 12/12/2017 à 01:22, Lugy Lug a dit :

on peut faire une autre comparaison plus franco-française, Pompidou vs Macron tout deux banquier d'affaire chez Rothschild.

Pompidou à travers son PM Giscard fait passer des lois en faveur de la finance en 1975 donnant le départ de l’accroissement de la dette à travers le favoritisme aux intérêt de l’emprunt , ce dernier créant par la suite la TVA en autre chose.

voir loi Pompidou-Giscard.

Dette-France.png

Y en a même qui ont déclaré comme complotiste toute mise à l'index de la fameuse loi de janvier 1973 qui redéfinie le protocole d'emprunts étatiques aupres de la Banque de France...

Pratique sur le plan rhétorique, ce cadenassage nécrose la moindre parcelle de discussion possible sur le sujet.

Modifié par Steiner
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Membre, 155ans Posté(e)
Steiner Membre 1 332 messages
Baby Forumeur‚ 155ans‚
Posté(e)
Le 12/13/2017 à 00:48, l'ours 5785 a dit :

Enfin, on commence a ouvrir les yeux.

Derrière des lunettes de soudeur ?

Je vous trouve bien optimiste concernant une hypothétique prise de conscience généralisée.

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Membre, Ursidé bien léché, 74ans Posté(e)
l'ours 5785 Membre 5 076 messages
74ans‚ Ursidé bien léché,
Posté(e)
il y a 2 minutes, Steiner a dit :

Derrière des lunettes de soudeur ?

Je vous trouve bien optimiste concernant une hypothétique prise de conscience généralisée.

Il faut toujours positiver dans la vie. :D

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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
il y a 53 minutes, Steiner a dit :

Y en a même qui ont déclaré comme complotiste toute mise à l'index de la fameuse loi de janvier 1973 qui redéfinie le protocole d'emprunts étatiques aupres de la Banque de France...

Pratique sur le plan rhétorique, ce cadenassage nécrose la moindre parcelle de discussion possible sur le sujet.

 

Une feuille anglaise archi-bourgeoise rapporte que des associations ouvrières peuvent conduire et administrer avec succès des boutiques, des fabriques dans toutes les branches de l’industrie, et en même temps améliorer extraordinairement la condition des travailleurs, mais !… mais on ne voit pas bien quelle place elles laissent au capitaliste. Quelle horreur ! K.Marx 
 
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