Décès de Jean d'Ormesson, un grand vient de nous quitter

Jean d'Ormesson n'est pas mort. Il est à jamais le symbole de la vie dans ce qu'elle a de meilleur, de plus élégant, de plus essentiel : sa beauté malgré tout... 

Il y a 1 heure, January a dit :

Le romancier est décédé d'une crise cardiaque à son domicile de Neuilly, dans les Hauts-de-Seine, a précisé sa fille, l'éditrice Héloïse d'Ormesson. "Il a toujours dit qu'il partirait sans avoir tout dit et c'est aujourd'hui. Il nous laisse de merveilleux livres", a-t-elle ajouté.

http://www.europe1.fr/societe/lecrivain-jean-dormesson-est-mort-dans-la-nuit-de-lundi-a-mardi-a-lage-de-92-ans-3511451

 

Un grand monsieur, entré dans la pléiade de son vivant, rarissime.. Merci pour toutes ces heures délicieuses de lecture. 

 

Un grand écrivain, et en plus un "personnage" très attachant. RIP.

Il va beaucoup me manquer...j'aimais cet homme, l'entendre, le voir, le lire.

Il avait cette prestance, cet élégance, ce phrasé, cet humour...que peu de gens avaient.

Un grand homme vient de nous quitter.

   Dans un fil quelqu'un parlait de classe .... Hé bien voila un homme hors de l' ordinaire , qui en avait de la classe , de la prestance , de l' humour , de la répartie , une intelligence hors du commun une extraordinaire mémoire et une immense culture , en plus , plus il vieillissait plus il était bel homme .  Décidément il n' y a ni justice ni égalité , cet amoureux de Venise avait tout alors que d' autres n' ont rien ou presque . 

Je l' ai surpris tout de même à commettre un bel anachronisme dans "Histoire du juif errant" ou il fait consommer de la bouillie de farine de maïs plus de 1000 ans avant que le maïs n' arrive en Europe . 

Cher Ami... gardez votre humour avec les poussières d'étoiles...

Un de vos billets d'humour sur la langue française à laquelle vous rendiez ses lettres de grandeur :

"Le Français? Une Langue animale…
«Myope comme une Taupe», «rusé comme un Renard», «serrés comme des Sardines»…
Les termes empruntés au monde animal ne se retrouvent pas seulement dans les Fables de La Fontaine, ils sont partout.

La preuve: que vous soyez fier comme un Coq, fort comme un Boeuf, têtu comme un Âne, malin comme un Singe ou simplement un chaud Lapin, vous êtes tous, un jour ou l’autre, devenu Chèvre pour une Caille aux yeux de Biche.

Vous arrivez à votre premier rendez-vous fier comme un Paon et frais comme un Gardon et là, … pas un Chat! Vous faites le pied de Grue, vous demandant si cette Bécasse vous a réellement posé un Lapin.

Il y a Anguille sous roche et pourtant le Bouc émissaire qui vous a obtenu ce rancard, la tête de Linotte avec qui vous êtes copain comme Cochon, vous l’a certifié: cette Poule a du Chien, une vraie Panthère! C’est sûr, vous serez un Crapaud mort d’amour. Mais tout de même, elle vous traite comme un Chien.

Vous êtes prêt à gueuler comme un Putois quand finalement la fine Mouche arrive. Bon, vous vous dites que dix minutes de retard, il n’y a pas de quoi casser trois pattes à un Canard. Sauf que la fameuse Souris, malgré son cou de Cygne et sa crinière de Lion est en fait aussi plate qu’une Limande, myope comme une Taupe, elle souffle comme un Phoque et rit comme une Baleine. Une vraie peau de Vache, quoi! Et vous, vous êtes fait comme un Rat.

Vous roulez des yeux de Merlan frit, vous êtes rouge comme une Ecrevisse, mais vous restez muet comme une Carpe. Elle essaie bien de vous tirer les vers du nez, mais vous sautez du Coq à l’Âne et finissez par noyer le Poisson. Vous avez le Cafard, l’envie vous prend de pleurer comme un Veau (ou de verser des larmes de Crocodile, c’est selon). Vous finissez par prendre le Taureau par les cornes et vous inventer une fièvre de Cheval qui vous permet de filer comme un Lièvre.

Ce n’est pas que vous êtes une Poule mouillée, vous ne voulez pas être le Dindon de la farce. Vous avez beau être doux comme un Agneau sous vos airs d’Ours mal léché, il ne faut pas vous prendre pour un Pigeon car vous pourriez devenir le Loup dans la bergerie.

Et puis, ça aurait servi à quoi de se regarder comme des Chiens de faïence. Après tout, revenons à nos Moutons: vous avez maintenant une faim de Loup, l’envie de dormir comme un Loir et surtout vous avez d’autres Chats à fouetter.

Texte de Jean d’Ormesson

Il y a 5 heures, l'abbe resina a dit :

Des hommes de cette trempe n’existeront plus, le moule est cassé... 

Ben non.

Mais ils ne sont juste pas encore assez vieux pour qu'on les reconnaisse !

Cette disparition ne m'attriste pas, parce que cet homme charmant a su être heureux "malgré tout", et qu'il a profité de la vie jusqu'au bout.

Ce que j'aimais par dessus tout, chez lui, c'est son sens de l'auto-dérision tellement subtil.

Ses écrits restent...

La "belle et vieille France" disparait progressivement...

Son Comte est bon 

Ah ça ira ça ira ça ira !

Jean d'Ormesson aimait beaucoup la musique de Mozart. Il meurt le même jour que lui. 

Il va nous manquer ce petit bonhomme espiègle ! Je n'ai pas encore lu ces livres mais à chaque fois que je l'ai vu à la télé j'ai été impressionné par sa vivacité , sa fraîcheur d'esprit , son humour . C'est la vie mais c'est une sacré perte quand même !!

Quelle distinction, quel esprit....Ce sont toujours les meilleurs qui partent...

Paradoxalement, sa disparition ne m'attriste pas, car mourir d'une crise cardiaque à 92 ans, c'est préférable à beaucoup d'autres manières de disparaitre !

Qu'il repose en paix ; son humeur prompte à l'ironie, sa distinction, sa vivacité, manqueront !

J'avais particulièrement apprécié un de ses derniers bouquins : "Comme un chant d'espérance".

Ecrivain adulé, comblé de prix, entré dans la Pléiade, il confessait en toute occasion sa douleur de n’avoir pas été Aragon.

Il faut lire ici les hommages de Jean d’Ormesson à Aragon, un « génie, avec des dons stupéfiants, il aura été un mythe, une légende, une sorte d’énigme en pleine lumière ».

Jean d’Ormesson disait : « J’ai beaucoup admiré Aragon, qui est si plein de défauts. Parce que nous n’étions d’accord sur rien, il m’a appris que la littérature est plus forte que tout. Comme des millions de Français, j’ai su ses vers par coeur. Et du Paysan de Paris au Fou d’Elsa, en passant par Hourra l’Oural qui était franchement engagé, ses livres me faisaient chavirer ».

Dommage que le paradis n’existe pas : les deux lascars y bavarderaient, assis sur un nuage. Et le ciel en serait meilleur.

Pour rendre hommage à Jean d’Ormesson à l’approche de Noël, offrez donc un livre d’Aragon.

Parti sans en avoir médit, l’Académicien (1) de Neuilly serait le premier à vous conseiller ce choix.

Sa gentillesse, sa courtoisie, son espièglerie, son immense culture et sa merveilleuse finesse...

Une rayonnante personne, à l'élégance de l'esprit sans pareille .. et toujours un tel sourire dans la voix

Il y a 3 heures, LouiseAragon a dit :

Jean d’Ormesson disait : « J’ai beaucoup admiré Aragon, qui est si plein de défauts. Parce que nous n’étions d’accord sur rien, il m’a appris que la littérature est plus forte que tout. Comme des millions de Français, j’ai su ses vers par coeur. Et du Paysan de Paris au Fou d’Elsa, en passant par Hourra l’Oural qui était franchement engagé, ses livres me faisaient chavirer ».

Certes, un immense talent d'écrivain et des phrases comme celles-ci qui rattrapent quelque peu son fort penchant à droite! 

RIP.

"A mon âge, je cours encore après les filles, mais je ne sais plus pour quoi"... Moi aussi Monsieur, moi aussi

Marc Levy, Jean d'Ormesson et Guillaume Musso sont les écrivains préférés des Français, qui placent les Nobel Jean-Marie Le Clézio et Patrick Modiano à la dix-huitième et vingtième place, selon un sondage publié mercredi par le Figaro littéraire.

Le 12/5/2017 à 14:46, January a dit :

Jean d'Ormesson aimait beaucoup la musique de Mozart. Il meurt le même jour que lui. 

 

A un jour près il mourrait le même jour que Johnny...

Un grand homme de lettres qui était également doté d'une belle dose d'humour et capable de faire preuve de beaucoup d'autodérision en certaines circonstances.  

Il y a 21 heures, LouiseAragon a dit :

Marc Levy, Jean d'Ormesson et Guillaume Musso sont les écrivains préférés des Français, qui placent les Nobel Jean-Marie Le Clézio et Patrick Modiano à la dix-huitième et vingtième place, selon un sondage publié mercredi par le Figaro littéraire.

Source ? Je ne trouve pas..