Se suicider ensemble pour ne pas laisser l'autre seul ?

la polyandrie préfère que l'homme se suicide le premier,

et la polygamie que la femme se suicide la première.

c'est idiot comme motivation létale. mieux vaut se suicider parce qu'on est trop vieux.

il y a 32 minutes, eclipsepartielle a dit :

Parce que le premier "autre" affectif c'est la mère.....tu es bien parvenu à quitter ta mère non ? donc tu pourras sans problème quitter une autre femme.

Si je puis me permettre et sans vouloir t'offenser , tu racontes n'importe quoi .

Je crois que vous devriez arrêter de vous référer systématiquement a vos trucs de Psy ..

il y a 48 minutes, ZANHARIBO a dit :

Et pourquoi ce ne serait pas de l'amour ?

Ne pas s'imaginer vivre sans l'autre ..pas besoin d'être vieux pour l'imaginer .

 

 

On n'a pas envie de l'imaginer, mais je n'imagine pas non plus que mon conjoint me demande une chose pareille. Pour moi ce serait tout sauf une preuve d'aour. 

Il y a 9 heures, pep-psy a dit :

Hello,

 

Je voulais savoir si pour vous, vous trouviez beau et noble de se suicider par amour, c'est à dire que lorsqu'un des deux ne va pas plus bien, il s'inquiète de la souffrance de l'autre à se retrouver seul(e), et que l'autre ne veut pas qu'il ait à souffrir de ce genre de pensée de même qu'il ne se voit pas vivre seul(e)...

Alors ils décident, ensemble, de mourir par amour.

...

 

Bonjour Peppsy, poigne de mains.

Tu touche là tout à fait mon cas particulier. J'aurai bien répondu à ton sondage, mais pas possible, tu n'as pas mentionné le choix des intéressés.Je vis ça chaque seconde depuis 5 ans. Pour nous c'est normal, c'est pas beau ni romantique, ni n'importe quoi, c'est normal, la vie sans l'autre est devenu inutile. Si je suis là, si je parle avec vous, c'est surtout pour elle, je vis me force à vivre pour ma compagne, je me bagarre contre la mort que j'ai que trop côtoyé, uniquement pour elle. La mort je m'en moque elle n'a que le même attrait que la vie, un changement d'état, même si celui ci est se serait souhaitable le néant. Si demain je la perd c'est simple je la soulève dans mes bras pour lui donner un simple baiser, je sais que j'y passe immédiatement, dés que je soulève au dessus de 9 - 10 kg , je fais un malaise alors imagine un corps. Si demain c'est moi qui y passe ou dans les secondes qui suivent, car je peux y passer n'importe quand, a chaque seconde d'ailleurs mon aorte peut péter, je suis inopérable, je sais qu'elle va devenir folle de douleur, et mourir psychologiquement, le corps suivra de très près. Donc mourir ensemble c'est ce que nous souhaitons, elle refuse de refaire sa vie, elle comparera toujours avec moi. 

il y a 3 minutes, Out of Paprika a dit :

On n'a pas envie de l'imaginer, mais je n'imagine pas non plus que mon conjoint me demande une chose pareille. Pour moi ce serait tout sauf une preuve d'aour. 

Excuses moi , 

J'ai mal lu le premier post de Pep , je pensai qu'il s'agissait de la détresse qui te mène au suicide ou a l'envie de le faire après la perte de ton conjoint .

Il y a 6 heures, Mite_Railleuse a dit :

La mort comme preuve ultime de l'amour, c'est ça ?

 

Bonjour Mite Railleuse, bisous.

Oui et non c'est une certaine preuve mais si secondaire, à la limite la preuve parait futile devant l'enjeu réel. L'amour est une chose merveilleuse, mais il est tellement immense que l'on découvre d'autres enjeu, d'autres richesse qu'il renferme face à l'adversité. La sexualité à son importance mais elle est placé ailleurs qu'au niveau cul. L'adversité même connu jeune donne une force un lien, c'est le vent qui attise la flamme, qui éteint le petit qui fait grandir le fort. Je suis feu, je me sens feu, ma femme me nomme hiro del fuego, c'est pas pour rien, j'ai toujours mentionné ici que je vivais dans la démesure surtout en amour. Puis quand je dis ma femme, je la possède pas, elle s'appartient mais c'est la façon de parler pour dire que nous sommes ensemble, personne n'appartient à personne.

Il y a 6 heures, Lucy Van Pelt a dit :

Peut-être pour un couple très âgé, peut-être. Sinon je vois cela comme stupide oui ou alors c'est le fait d'une état dépressif. J,ai eu deux couples d'amis très proche dont le conjoint est décédé d,un cancer.  C'était des couples très unis, tous les deux étaient ensemble depuis l'adolescence ils s'aimaient vraiment, jamais il ne serait venu à l,idée de celles qui sont restées de se suicider...Par amour?  Mais non voyons, bien sur elles ont énormément souffert du départ de leur grand amour, une me disait enocre l'autre jour (son chum est mort l'an dernier) que c'était comme si elle avait perdu une partie d'elle, elle ressent un grand manque, elle souffre encore mais elle n'est pas dépressive au point de vouloir mourir.  Sinon, du côté sombre, ça me rappelle ce qu'on lit trop souvent dans les faits divers, un homme ou une femme  (mais c'est plus souvent un homme) qui se tue en emportant avec lui enfants et/ou épouse car "il ne voulait pas les laisser dans ce monde cruel", crime d'égo, non?

Bonjour Lucy Van Pelt. Bisous.

Oui tu as tout a fait raison quand on est jeune,  ou encore jeune, mais a partit d'un certain age, les choses sont vus d'une façon très différentes, l'amour est vécu aussi différemment, tout comme dans la jeunesse, mais avec un plus que je ne sais dire, ou décrire, faut y passer pour comprendre.

Il y a 2 heures, bcbg a dit :

C'est quoi cette idiotie de se suicider ensemble pour ne pas laisser l'autre seule ? Bien souvent celui qui reste , ne reste pas eul longtemps 

Oui tout a fait, il ou elle reste pas seul(e) longtemps, cela va être très différents et ça peut être magnifique, mais ça c'est jeune à partir de 70 ans , bien on n'a plus envie enfin pour certains, quand à se suicider le bien grand mot, pour moi c'est suivre.

il y a 30 minutes, ZANHARIBO a dit :

Excuses moi , 

J'ai mal lu le premier post de Pep , je pensai qu'il s'agissait de la détresse qui te mène au suicide ou a l'envie de le faire après la perte de ton conjoint .

 

C'et peut-être ça, j'ai pris le truc en route

Pour moi ce n est pas de l amour.

Et je ne l imagine pas du tout!

Je suis peut etre pas tres romantique, mais il y a autre chose dans la vie que son conjoint : ses enfants ? Ses amis?ses frered et soeurs?

la vie ne se resume pas a son conjoins. De mon point de vue.

il y a une heure, eclipsepartielle a dit :

Parce que le premier "autre" affectif c'est la mère.....tu es bien parvenu à quitter ta mère non ? donc tu pourras sans problème quitter une autre femme.

Bonjour Eclipsepartielle, bisous

Heu la mère, bon enfin c'est conçu pour être  quitter, je suis incapable de voir une femme en ma mère, pourtant ma mère est bien une femme. Quand à ma mère je la vois un peu comme le poème de Kalil Gilbran.

Et une femme qui portait un enfant dans les bras dit,
Parlez-nous des Enfants.
Et il dit : Vos enfants ne sont pas vos enfants.
Ils sont les fils et les filles de l'appel de la Vie à elle-même,
Ils viennent à travers vous mais non de vous.
Et bien qu'ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas.

Vous pouvez leur donner votre amour mais non point vos pensées,
Car ils ont leurs propres pensées.
Vous pouvez accueillir leurs corps mais pas leurs âmes,
Car leurs âmes habitent la maison de demain, que vous ne pouvez visiter,
pas même dans vos rêves.
Vous pouvez vous efforcer d'être comme eux,
mais ne tentez pas de les faire comme vous.
Car la vie ne va pas en arrière, ni ne s'attarde avec hier.

Vous êtes les arcs par qui vos enfants, comme des flèches vivantes, sont projetés.
L'Archer voit le but sur le chemin de l'infini, et Il vous tend de Sa puissance
pour que Ses flèches puissent voler vite et loin.
Que votre tension par la main de l'Archer soit pour la joie;
Car de même qu'Il aime la flèche qui vole, Il aime l'arc qui est stable.

Il y a 2 heures, pep-psy a dit :

Je voulais savoir ce que les gens pensaient de cet acte !

Pourquoi ultime ? Tu penses à ultime parce que pour toi, la mort est sacrifice.

On décide pas à la place de l'autre, puisque je parle de "ensemble" !

On est tellement lié, que vivre sans l'autre n'est pas imaginable, tout simplement !

C'est ça, l'amour à atteint un tel degré, une telle hauteur, une telle profondeur, que ce n'est pas imaginable, on sait que l'on ne pourra pas donner un amour semblable qualitativement à un ou une autre. Bien que très différents, c'est trop violent.

Sans compter que j'ai connu des femmes suite au départ d'un homme qui pourtant n'est pas mort, mais les as quitté comme ça par mésentente, qui n'ont plus jamais voulu refaire leur vie, tellement elles avaient aimé cet homme, et combien elles avaient été heureuse avec. Elles avaient trouvé une complétude en lui. Dans certain cas refaire sa vie est d'une inutilité.

Il y a 1 heure, ZANHARIBO a dit :

Si je puis me permettre et sans vouloir t'offenser , tu racontes n'importe quoi .

Je crois que vous devriez arrêter de vous référer systématiquement a vos trucs de Psy ..

 

c'est trop mignon cette phrase, j'adore !

il y a une heure, Promethee_Hades a dit :

Bonjour Peppsy, poigne de mains.

Tu touche là tout à fait mon cas particulier. J'aurai bien répondu à ton sondage, mais pas possible, tu n'as pas mentionné le choix des intéressés.Je vis ça chaque seconde depuis 5 ans. Pour nous c'est normal, c'est pas beau ni romantique, ni n'importe quoi, c'est normal, la vie sans l'autre est devenu inutile. Si je suis là, si je parle avec vous, c'est surtout pour elle, je vis me force à vivre pour ma compagne, je me bagarre contre la mort que j'ai que trop côtoyé, uniquement pour elle. La mort je m'en moque elle n'a que le même attrait que la vie, un changement d'état, même si celui ci est se serait souhaitable le néant. Si demain je la perd c'est simple je la soulève dans mes bras pour lui donner un simple baiser, je sais que j'y passe immédiatement, dés que je soulève au dessus de 9 - 10 kg , je fais un malaise alors imagine un corps. Si demain c'est moi qui y passe ou dans les secondes qui suivent, car je peux y passer n'importe quand, a chaque seconde d'ailleurs mon aorte peut péter, je suis inopérable, je sais qu'elle va devenir folle de douleur, et mourir psychologiquement, le corps suivra de très près. Donc mourir ensemble c'est ce que nous souhaitons, elle refuse de refaire sa vie, elle comparera toujours avec moi. 

C'est tellement triste  

Il y a 1 heure, Petit pois a dit :

 Il a baisé sa mère ? Œdipe, c'est donc lui ?

 

Bref, ce n'est pas si simple. Mais de là à ne plus en vivre oui, problème. mais là nous parlons des très rares cas de suicides décidés en commun de personnes très âgées, souvent isolées de toute autre attache et incapables d'envisager une autre sorte d'avenir, d'autant que cet avenir est court. Un peu comme une maladie conduisant en fin de vie, à un moment, à cette vie, on préfère y mettre fin si on ne l'envisage qu'en souffrances.

Bonjour Petit Pois, très gros bisous.

Bien tu as tout compris enfin me semble.

Tu imagines par exemple ma femme part la première, à cause des soucis qu'elle se fait pour moi a cause de ma faiblesse, car je ne peux plus rien faire, depuis 5 ans je lui fait vivre un véritable enfer psychologique. Ce n'est pas moi en fait mais mes maladie, je n'ai aucune envie de faire vivre à une autre femme, même si par ailleurs je peux la rendre heureuse, un tel enfer, et vivre sans elle, me parait impossible, j'ai pas envie de tourner sa page.

Il y a 2 heures, Gaïa a dit :

Et aimer l’autre ,pour celui qui est malade, ce ne serait pas justement de pousser celui qui reste à continuer sa vie, de le dissuader de le suivre, en lui souhaitant qu’il soit heureux, en lui expliquant que même si il n’est plus là le monde ne s’arrête pas et qu’il aura sûrement encore plein de belles choses à vivre?

Accepter que l’autre se suicide parce qu’on va mourir c’est égoïste je trouve. Comme si on était persuadé d’être le seul à pouvoir faire son bonheur. En tout cas c’est comme ça que je le perçois. 

Concrètement si mon conjoint devait mourir, je ne suis pas sure d’avoir envie de me remettre en couple tellement ça me semble improbable de réussir au m'entendre avec quelqu’un d’autre de la même manière, mais je n’irais pas jusqu’au suicide, j’essaierai plutôt de vivre pour deux.

Bonjour Gaïa, bisous.

Tu as parfaitement raison, c'est ce que j'ai dit à ma compagne. Je veux que tu refasse ta vie, que tu sois heureuse et que tu m'oublie je serai rentré dans le monde de l'oubli ( hadès ) , bien là j'ai eu droit à la plus belle déclaration d'amour et je peux te dire que les déclarations d'amour des femmes sont très supérieurs en qualité à celle des hommes, j'en ai eu quelque sublime dans ma vie. J'ai parfaitement compris qu'elle n'avait aucune envie de cela. Elle ne veux que moi, uniquement moi, rien que moi . Comme dirait qui on sait, elle a eu une fusion des âmes c'est ce qu'elle m'a affirmée.

Il y a 2 heures, Mite_Railleuse a dit :

Comme Gaïa le fait remarquer, il n'est pas question de personnes âgées dans le sujet...

Si c'est pas le cas de personne très âgées, bon bien, on continue sa vie, même si dans ce cas on choisie la solitude,

Il y a 11 heures, Petit pois a dit :

 C'est du vécu, mon p'tit gars ! 

Je n'en doute surtout pas, ça le renifle de très loin.

Il y a 11 heures, pep-psy a dit :

Hello,

 

Je voulais savoir si pour vous, vous trouviez beau et noble de se suicider par amour, c'est à dire que lorsqu'un des deux ne va pas plus bien, il s'inquiète de la souffrance de l'autre à se retrouver seul(e), et que l'autre ne veut pas qu'il ait à souffrir de ce genre de pensée de même qu'il ne se voit pas vivre seul(e)...

Alors ils décident, ensemble, de mourir par amour.

...

 

Bah, ça dépend de la raison du suicide, comme pour n'importe quel suicide.

Bin moi, j'espère que mon ex "partira" avant moi, je pense un autre verbe, mais bon....

Le suicide par amour, j'y crois pas trop!

L'habitude, la peur de la solitude, la peur de la vieillesse etc.

J'ai survécu à la mort d'un fils, difficile pour moi d'imaginer le suicide par amour d'un conjoint...

Il y a 10 heures, Maurice Clampin a dit :

        Ce n' est pas du tout ce que j' ai pu observer tout au long de ma vie .... La comparaison avec celui qui ne supporte pas d' abandonner sa carrière n' a rien à voir ...

Tiens , je te raconte un autre cas que j' ai bien connu ... C' était un couple qui n' était pas du tout fidèle l' un comme l' autre (je chassais avec lui) Il se sont séparés et sont restés séparés 17 ans mais ils s' aimaient toujours et au bout de 17 ans ils sont revenus ensemble. Au bout de quelques années lui est "devenu" Alzheimer ... Elle c' est occupée de lui comme d' un bébé , et il est mort .... et bien elle l' a suivi moins de 6 mois après .   

J' ai même connu des couples qui ont été marié par les familles (pour des raisons de rassemblement de terres ou de fortunes ) qui avec le temps étaient devenus incroyablement fusionnels comme je ne l' ai jamais observé chez des couples d' aujourd'hui . 

  Les enfants d'un couple suicidé qui a 75/80 ans et plus sont en âge de subvenir à leurs besoins et de surmonter l' épreuve sans trop de dommage ( Surtout si il y a un bel héritage derrière) ...

Bonjour Maurice Clampin, poigne de mains.

Un bon vieux comme moi, je partage absolument ce que tu dis, j'ai fait aussi les même constats.

Il y a 7 heures, Promethee_Hades a dit :

et je peux te dire que les déclarations d'amour des femmes sont très supérieurs en qualité à celle des hommes, j'en ai eu quelque sublime dans ma vie. J'ai parfaitement compris qu'elle n'avait aucune envie de cela. Elle ne veux que moi, uniquement moi, rien que moi . Comme dirait qui on sait, elle a eu une fusion des âmes c'est ce qu'elle m'a affirmée.

C'est possible, mais beaucoup plus rares aussi,réservées a quelques élus sans doute.

Sinon pour le reste,  quand on perd un etre proche que l'on aime plus que soi-meme, bien évidemment que l'on a plus envie de vivre, je ne pense pas que ce soit forcément une question d'age, mais de sensibilité.

La vie nous semble un fardeaux et on se pose la question de l'interet de vivre avec acuité.

Pourquoi faut-il vivre ?  Telle est encore et toujours la question.

Et la réponse est: N'avons nous pas toujours des devoirs envers ceux qui restent ?

Et puis cette considération que la vie est si courte !  L'abréger c'est interrompre l'expérience dont on ne peut tirer les leçons que tout a la fin.