Comment ça se passe par chez vous ?

Dans la ville où je travaille, 30 000 habitants, il y a un quartier où il y a tous les commerces et également des bars, des bars nocturnes, un bowling, une grande discothèque. Mais alors il y a des gangs... Des gangs de gitans, des gangs d'arabes, des gangs d'asiatiques. Il ne se passe pas un mois sans qu'il y ait une bagarre. Mais alors des trucs de malades. Ben d'ailleurs c'est simple, j'y ai déjà vu sur les journaux à cet endroit là plusieurs meurtres il y a quelques années.

Egalement beaucoup de trafiquants de drogues. Même certains patrons de boites de nuit sont des hors la loi sans pitié.

Si vous travaillez pas loin, vous connaissez forcément au moins un voyou connu des services de polices et lié à ces affaires là.

Et vous, par chez vous, c'est calme ou pas ?

Dans le village où je suis, c'est plutôt calme, mais dans la ville la plus proche de chez moi, c'est nettement moins calme, il y a 2 semaines, ma mère m'a montré une maison où un mec a tiré sur sa femme au fusil et s'est suicidé...

Ça se passe plutôt bien...

Chez nous, on est 300 avec 10. % de rosbeef qui se barrent ( ouf...) et les " parasites " en tout genre sont attendus avec des fourches et des fusils, l'avantage de la chasse, ce sont les chasseurs.

Explique nous donc comment ça se passe par chez toi, le racisme ordinaire. 

J'habite un tout petit patelin de cambrousse.

Par ici, pas de gros gangsters, pas d'immigration, pas de quartier défavorisé ...

Mais ya quand même des cambriolages, des réservoirs siphonnés, des branleurs à deux ou trois qui font des dégradations un peu partout quand ce n'est pas l'école qu'ils visitent pour piquer les PC par exemple ...

Ya aussi parfois le détraqué du coin qui menace des gosses, le blaireau de base qui cogne sa femme, le mec bourré qui sort le fusil après un repas trop arrosé ...

Violence et incivilités ordinaires.

J'ai pas l'impression que c'est plus fréquent ou plus grave que quand j'étais gosse, pas moins non plus.

Je pourrais C/C ce qu'a répondu Nephalion en fait, c'est exactement ça dans mon patelin  

Par contre, la ville à côté et les environs... Il y a des pointures niveau méchants garçons et méchants réseaux, trafic d'armes, trafic de drogue, il y a encore quelques mois, un couple brûlé vif dans sa voiture, règlement de comptes. Couple faisant partie d'une famille particulièrement (et tristement) "célèbre" ici. Les derniers survivants sont terrés comme des rats, personne ne sait vraiment où. Il semblerait que ce soit la pègre marseillaise les cherche. Il ne reste que trois membres de la famille, tous les autres ont été assassinés sur les cinq dernières années. 

Et bien moi je suis en ville/village. Il y a surtout des cambriolages, tout nos voisins se sont fait visiter. Mon mec a transformé la maison en bunker du coup . 

Dans la ville d'à côté par contre faits de délinquance, il y a plusieurs quartiers connus pour les mauvaises raisons, la gare est soi disant une plaque tournante de la drogue en lien direct avec Gare du Nord.. 

Il y a eu une jeune fille de 17 ans arrêté y'a peu pour radicalisation et prête à passer à l'acte. 

Sur les vingt dernières années il y a eu deux meurtres dans le quartier .Mais généralement ici, c'est calme et soporifique.En ce moment ça construit partout, on ne sait pas ce que ça va nous ramener en tous cas la nature est détruite à tour de bras. Il y avait quatre forêts, il n'y en n'a plus!

Le lidl nous ramène pas mal de racaille; De temps en temps des gitans viennent camper sur le terrain vague, généralement, il sont dicrets auf au lidl où ils engagent un vigile de plus! Il y a cinq ans cependant, deux ont agressé sexuellement une gamine.Sinon, il y a eu quand même pas mal de cambriolages et on s'et organisés en groupe de voisins vigilants parce qu'il y en a marre!On m'a poignardé un pneu il y a cinq ans et je me suis fait dérober dan le coffre de ma voiture mon matériel de classe quand je faisais des remplacements(sacs, livres,orgue...). 

Par chez nous aussi, de temps à autre il y a un drame :

Il y a une quinzaine d'années un commerçant qui a tué un cambrioleur.

Il y a 7 ou 8 ans une coiffeuse étranglée par un amoureux éconduit.

L'année dernière la châtelaine d'un petit village assassinée par un malade mental.

Dans mon "milieu de nulle part", je continue à vivre toutes portes ouvertes.

J'en mourrai peut-être.

Mais je n'ai pas envie d'arrêter de vivre parce que j'ai peur de mourir.

8000 habitants. Principal soucis : les cadavres de bouteilles cassées sur le trottoir (dangereux pour les humains et les canins). Et les détritus. Comme les jeunes sont bourrés, ils font n'importe quoi.

Ca se passe les week-ends et jours fériés.

Pendant ce temps, les feignasses de la Gendarmerie (12 personnes) dorment; au lieu de patrouiller sans cesse de 20h à 8h.

J'ai fait mon Service Militaire en 1979 pour 50 € par mois. J'ai du faire 400 heures de surveillance; jours et nuits. Plus mon travail de blanchisseur. Et celui de chauffeur du commandant.

Salut Pila , 

Si le principal soucis c'est les bouteilles cassées et détritus sur le trottoir , et quelques jeunes bourrés le samedi soir , estime toi heureux ..

Quand à généraliser , et dire que " Ces feignasses de gendarmes dorment " , 

600 habitants, réparti en plusieurs hameaux, le calme plat, un cambriolage de temps en temps, un peu de dégradation par des jeunes qui s'emmerdent un peu, à 20 kms, de chaque côté les villes de racaille avec ses pigeonniers, et ses z'yvas à profusion, Mantes la jolie et Dreux, voilà pour le décor, le reste on est un peu peinard, avec de la surface qui évite les promiscuités, que demander de plus !

Nantes, 300 000 habitants. La cité est marquée par des quartiers à l'identité très différente, lors l'ambiance n'y est pas comparable. Dans mon quartier, ancienne commune rattachée à Nantes, l'ambiance est aux immeubles et pavillons des années 90 au milieu des maisons du XIXe siècle.

De-ci, de-là, de vieux et longs murs de schiste, de vieilles cuves rouillées aux sommets de piliers de pierres, rappellent le passé maraîcher des lieux. Articulé entre une église et sa place ceinte de maisons de villes serrées entre-elle avec ses commerces en rez-de-chaussée, et une seconde place ouverte aux quatre vents animée par son marché dominical, le quartier est traversé par deux grands boulevards. L'un très urbain et cossu abrite les vieilles maisons centenaires et bourgeoises qui cachent de sémillants jardinets.

Mon artère de vie débute sur un rond point à l'ambiance tropicale autour duquel gravite l'église XIXe, du bâtis du même temps derrière de grandes grilles en fer forgé et des façades modernes. Elle court vers les chemins de fer du tramway et du tram-train, saluant au passage un ensemble scolaire privé, l'ancienne mairie et son style ampoulé. On y traverse les rails entre la vieille gare condamnée et l'arrêt de tram' surpeuplé de collégiens aux heures de sortie de classe. Puis elle s'arque le long d'un cimetière jusqu'à un ITEP (Institut Thérapeutique Educatif et Pédagogique). Atteignant l'immense portail laissant entrevoir plantations et serres d'un lycée horticole, elle court ensuite tout droit le long d'un immense parc ; l'écrin d'un château XVIIIe aux façades blanches. Sur le trottoir d'en face défilent maisons bourgeoises, quartier de maisons HLM, pavillons de classe moyenne, mon immeuble flambant neuf, jusqu'à la place du marché. Elle s'achève là, dans ce grand espace au pied de trois petites tours jumelles de HLM, qui ouvre sur trois autres artères vers d'autres mondes : par l'une on rejoint la vieille ville XIXe, par la seconde les nouveaux éco-quartiers, par la troisième enfin les terrains verdoyants et abandonnés derrières les vieux murs des maraîchers, parfois occupés par des Roms. Coincés entre l'urbanisation et la Loire, ces terres attendent de se faire dévorer par la ville galopante.

A deux pas du centre ville, l'ambiance est à la vie de famille et à la quiétude dont le grand parc sont leurs rendez-vous.

Bien que je sois né dans la capitale j'ai toujours vécu dans la même ville de banlieue, alors même que ma famille en est partie pour se disperser ici et là je suis resté et y vis encore aujourd'hui.

C'est une ville de taille moyenne, peu de délinquance à ma connaissance, pour être honnête je n'ai quasiment jamais entendu une sirène de Police.

Si depuis quelques années de nombreux commerces ont été rachetés par des chinois on note également un afflux de personnes originaires d'Afrique.

Cependant il n'y a pas encore de hausse significative de la criminalité (d'après mon ressenti, je ne travaille pas au sein des forces de l'ordre).

Cette mixité ne me dérange pas pour le moment, même si parfois je reconnais être inquiet de l'avenir de la ville dans laquelle j'ai grandi.

Quand on habite sophia Antipolis, en general, il n'y a aucun probleme. Il n'y a que des vieux riches et de jeunes pauvres qui vont le devenir un jour!

Pas loin de chez moi, dans une petite ville de 1500 habitants, il y a eu deux crimes à ma connaissance. Une fois des portugais qui se sont flingués au fusil. Une autre fois aussi, un homme qui a abattu sa mère qui était placée en maison de retraite.