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Ma soeur s'est fait violer dans un établissement psychiatrique


Fugazi

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Nouveau, 32ans Posté(e)
Fugazi Nouveau 1 message
Baby Forumeur‚ 32ans‚
Posté(e)

Bonjour et merci à ceux et celles qui prendront le temps de s'intéresser à mon histoire. 

Je viens à vous au travers de ce forum car je me trouve actuellement dans une impasse défiant les lois de la frustration. Je vous explique ce qu'il se passe.

Ma petite sœur est hospitalisée depuis plusieurs années en psychiatrie où elle alterne les séjours entre secteur fermé/ouvert selon son comportement. Elle a bientôt 22 ans et a été récemment diagnostiqué "personnalité borderline". Etant moi-même dans le secteur sanitaire, j'en connais les grandes lignes et ai déjà été amené à côtoyer des personnes souffrant de cette pathologie. En faisant l'impasse sur l'inutilité de la structure où elle se trouve actuellement car celle-ci s'illustre pour moi comme une usine de contention chimique plutôt que thérapeutique, je vais directement m'orienter sur le problème majeur qui m'a conduit ici. 

Dans le secteur ouvert, les patients déambulent de manière totalement libre sous la "surveillance" de l'équipe soignante. Néanmoins, pendant les transmissions, les patients demeurent libres...sans surveillance aucune ! Dès lors, ma sœur a, de manière consentante, perdu sa virginité dans un service de psychiatrie car elle a "profité" de l'absence des soignants. Pas que je veuille refréner sa sexualité, mais étant fragile psychologiquement, elle se rend pas compte des dangers associés (abus, MST, grossesse...). Et dernièrement, ce qui devait arriver arriva, elle est naïvement (il lui a dit qu'il voulait qu'elle lui prête son portable pour envoyer un message à une fille) entrée dans une chambre avec un mec qui l'a forcé à lui faire une fellation. D'une, le gars en question est apparemment un récidiviste qui a fait de la prison et qui, à mon avis, n'a rien à faire dans une structure aussi ouverte, et de deux, l'équipe soignante ne nous a jamais parlé de cet incident alors qu'elle en a fait part à un interne et une infirmière de nuit. Il faut que je l'apprenne de sa bouche et ça me met dans une rage folle ! 

Le comble de la frustration étant qu'au cours de mes recherches, j'ai réalisé que l'affectation en psychiatrie était une affaire de commune et pas de préférence. Notre influence en tant que proches avait déjà pris une claque lors qu'elle avait été placé sous instance judiciaire (SPDRE) mais là c'est le summum : à moins qu'on ne change de commune, elle est condamnée à rester dans la structure où elle se trouve actuellement. Je suis sensée réagir comment ? La laisser là-bas sachant qu'elle régresse plus qu'elle ne progresse ? Qu'elle s'y fait violer alors qu'elle est sensée y être en sécurité ?

J'ai envie de cracher ma façon de penser à quelqu'un mais je ne sais pas à qui je dois m'adresser. Auriez-vous des conseils ou des suggestions à me proposer ? 

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Modérateur, ©, 107ans Posté(e)
January Modérateur 59 805 messages
107ans‚ ©,
Posté(e)

Bonjour, 

Vous avez porté plainte pour viol ?

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Membre, 56ans Posté(e)
Bounty067 Membre 1 570 messages
Forumeur forcené ‚ 56ans‚
Posté(e)

Bonjour, tout ce que je sais sur les placements en psy, c'est comme vous dites une affaire de "commune", en fait c'est une sectorisation : en fonction de l'adresse de résidence c'est UN établissement qui est "attribué". Dans les grandes villes ça peut même changer d'un quartier à l'autre, d'une rue à une autre.

Pour le reste je ne sais malheureusement pas quoi vous dire. Triste affaire j'espère que vous trouverez une issue heureuse et favorable pour votre soeur, vous et votre famille.

 

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Membre, Posté(e)
shyiro Membre 15 609 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, Fugazi a dit :

Dès lors, ma sœur a, de manière consentante, perdu sa virginité dans un service de psychiatrie car elle a "profité" de l'absence des soignants. Pas que je veuille refréner sa sexualité, mais étant fragile psychologiquement, elle se rend pas compte des dangers associés (abus, MST, grossesse...). Et dernièrement, ce qui devait arriver arriva, elle est naïvement (il lui a dit qu'il voulait qu'elle lui prête son portable pour envoyer un message à une fille) entrée dans une chambre avec un mec qui l'a forcé à lui faire une fellation. D'une, le gars en question est apparemment un récidiviste qui a fait de la prison et qui, à mon avis, n'a rien à faire dans une structure aussi ouverte, et de deux, l'équipe soignante ne nous a jamais parlé de cet incident alors qu'elle en a fait part à un interne et une infirmière de nuit. Il faut que je l'apprenne de sa bouche et ça me met dans une rage folle ! 

Le type l'a forcée de quelle maniere ?

 

 

 

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Membre, 64ans Posté(e)
pila Membre 18 571 messages
Baby Forumeur‚ 64ans‚
Posté(e)

Les hôpitaux psychiatriques sont des "baisodrômes".

Tout le monde étant shooté par les cachets, c'est le grand foutoir.

Effectivement, les gens sont mélangés : alcooliques, malades mentaux, dépressifs graves...

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Invité Lucy Van Pelt
Invités, Posté(e)
Invité Lucy Van Pelt
Invité Lucy Van Pelt Invités 0 message
Posté(e)

Heu......QUe veux tu que l'on fasse, tu n'es pas au bon endroit. Il doit y avoir des organismes ou associations de défenses et protections des droits des patients-es en France, ou quelque chose du genre.  Et ce ne doit pas être compliqué à trouver, pas plus qu'un forum en tout cas..

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Membre, Un oiseau la tête en bas !, Posté(e)
Sittelle Membre 11 304 messages
Un oiseau la tête en bas !,
Posté(e)

Dans des secteurs avec une densité de population moindre c'est à l’échelle du département que s’effectue le découpage.

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Membre, 74ans Posté(e)
boeingue Membre 23 346 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)

le cas épouvantable de ta soeur peut étre signalé à l'IGAS  Inspection Générale des Affaires Sociales !!!

des sanctions peuvent étre prises contre le personnel ,la direction de l'hopital , etc !!!

c'est a toi de signaler les faits !!!

porte plainte ,également

 emméne ta soeur dans un autre département !

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Membre, 74ans Posté(e)
boeingue Membre 23 346 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)

adresse de l'IGAS  inspection générale ses affaires sociales  39 -43  Quai André Citroén  75739 PARIS  CEDEX 15

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Invité fx.
Invités, Posté(e)
Invité fx.
Invité fx. Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 6 heures, Fugazi a dit :

Dès lors, ma sœur a, de manière consentante, perdu sa virginité dans un service de psychiatrie

Je ne vois pas où il y a viol et c'est un peu contradictoire avec la suite

Il y a 6 heures, Fugazi a dit :

avec un mec qui l'a forcé à lui faire une fellation

Soit il y a eu contrainte soit non.

Sinon, la sexualité est une réalité des patients même psychiatriques, il faut peut être l'accepter.

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Membre, 106ans Posté(e)
eclipsepartielle Membre 4 565 messages
Baby Forumeur‚ 106ans‚
Posté(e)
Il y a 7 heures, Fugazi a dit :

Bonjour et merci à ceux et celles qui prendront le temps de s'intéresser à mon histoire. 

Je viens à vous au travers de ce forum car je me trouve actuellement dans une impasse défiant les lois de la frustration. Je vous explique ce qu'il se passe.

Ma petite sœur est hospitalisée depuis plusieurs années en psychiatrie où elle alterne les séjours entre secteur fermé/ouvert selon son comportement. Elle a bientôt 22 ans et a été récemment diagnostiqué "personnalité borderline". Etant moi-même dans le secteur sanitaire, j'en connais les grandes lignes et ai déjà été amené à côtoyer des personnes souffrant de cette pathologie. En faisant l'impasse sur l'inutilité de la structure où elle se trouve actuellement car celle-ci s'illustre pour moi comme une usine de contention chimique plutôt que thérapeutique, je vais directement m'orienter sur le problème majeur qui m'a conduit ici. 

Dans le secteur ouvert, les patients déambulent de manière totalement libre sous la "surveillance" de l'équipe soignante. Néanmoins, pendant les transmissions, les patients demeurent libres...sans surveillance aucune ! Dès lors, ma sœur a, de manière consentante, perdu sa virginité dans un service de psychiatrie car elle a "profité" de l'absence des soignants. Pas que je veuille refréner sa sexualité, mais étant fragile psychologiquement, elle se rend pas compte des dangers associés (abus, MST, grossesse...). Et dernièrement, ce qui devait arriver arriva, elle est naïvement (il lui a dit qu'il voulait qu'elle lui prête son portable pour envoyer un message à une fille) entrée dans une chambre avec un mec qui l'a forcé à lui faire une fellation. D'une, le gars en question est apparemment un récidiviste qui a fait de la prison et qui, à mon avis, n'a rien à faire dans une structure aussi ouverte, et de deux, l'équipe soignante ne nous a jamais parlé de cet incident alors qu'elle en a fait part à un interne et une infirmière de nuit. Il faut que je l'apprenne de sa bouche et ça me met dans une rage folle ! 

Le comble de la frustration étant qu'au cours de mes recherches, j'ai réalisé que l'affectation en psychiatrie était une affaire de commune et pas de préférence. Notre influence en tant que proches avait déjà pris une claque lors qu'elle avait été placé sous instance judiciaire (SPDRE) mais là c'est le summum : à moins qu'on ne change de commune, elle est condamnée à rester dans la structure où elle se trouve actuellement. Je suis sensée réagir comment ? La laisser là-bas sachant qu'elle régresse plus qu'elle ne progresse ? Qu'elle s'y fait violer alors qu'elle est sensée y être en sécurité ?

J'ai envie de cracher ma façon de penser à quelqu'un mais je ne sais pas à qui je dois m'adresser. Auriez-vous des conseils ou des suggestions à me proposer ? 

Si elle était consentante comme vous le dites plus haut, alors il n'y a pas viol. Il y a peut être un abus de faiblesse mais la "plainte" vient de qui ? de vous qui êtes perturbé par la possible sexualité de votre sœur ou par elle même ? Peut être devriez vous "cracher votre façon de penser" auprès d'un psychologue, ce qui me semble le plus approprié.

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Membre+, Amiereuse de Nouille <3 Zalakiss, 30ans Posté(e)
Elsa Membre+ 29 929 messages
30ans‚ Amiereuse de Nouille <3 Zalakiss,
Posté(e)

Gros soutien... 

Je ne vois pas quoi te conseiller hormis ce vers quoi January t'a orienté. 

Courage à vous dans cette étape difficile ! 

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Membre, 45ans Posté(e)
bcbg Membre 10 682 messages
Mentor‚ 45ans‚
Posté(e)

1/ il faudrait que tu ailles trouver le responsable de cette établissement et lui faire par de ce qui se passe dans cette structure

2/ il faudrait qu'elle prenne un moyen de contraception

3/ pour prouver le viol ça ne vas pas être simple même si elle est fragile psychologiquement à part si il y a des marques de violences

Je pense aussi qu'il faut te faire aider par un organisme qualifié

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Membre, 116ans Posté(e)
nerelucia Membre 12 886 messages
Baby Forumeur‚ 116ans‚
Posté(e)
Il y a 10 heures, bcbg a dit :

3/ pour prouver le viol ça ne vas pas être simple même si elle est fragile psychologiquement à part si il y a des marques de violences

non mais les malades psychiques ne se font pas violer ? Des marques de violences comme des coups ? Peut-être quelques coups de canifs en sus ?

Plainte au commissariat et si ça ne suffit pas phase 2, avocat, une femme de préférence.

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Membre, 45ans Posté(e)
bcbg Membre 10 682 messages
Mentor‚ 45ans‚
Posté(e)
il y a une heure, nerelucia a dit :

non mais les malades psychiques ne se font pas violer ? Des marques de violences comme des coups ? Peut-être quelques coups de canifs en sus ?

Plainte au commissariat et si ça ne suffit pas phase 2, avocat, une femme de préférence.

Oui les malades psychiques se font violer comme les autres et peut-être pas seulement par d'autres malades . On n'est pas là pour voir ce qui se passe et c'est comme dans les établissements scolaires , il ne faut pas de vagues .

Mais dans le cas de cette fille , si c'est un autre malade je me demande comment elle va pouvoir prouver qu'elle n'était pas d'accord .

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