Les plantes souffrent-elles quand on les coupe ?

Les plantes souffrent-elles quand on les coupe ? Poser la question en ces termes, c’est pécher par anthropomorphisme. Le règne végétal est tellement différent du règne animal qu’il est vain de comparer. Ce qui est en revanche certain, c’est que les plantes réagissent aux agressions. Horticulteurs, viticulteurs, jardiniers savent bien qu’en taillant un bourgeon terminal, on provoque la pousse de branches latérales ce qui permet d’étoffer le volume de la plante et de limiter sa hauteur.

Moins visibles, les réactions de défense des plantes à un agresseur commencent à être mieux connues. Quand un herbivore broute, l’herbe mutilée produit des protéines de défense véhiculées par l’acide jasmonique, habituellement moteur de diffusion de protéines lors de la croissance des plantes. Ces composés désagréables incitent les herbivores à cesser l’agression pour aller sur une plante indemne. Le même phénomène de défense fait que les chenilles ne grignotent pas les feuilles en ligne droite. La réponse peut aussi être un signal chimique volatil. La tomate émet du jasmonate de méthyle, forme volatile de l’acide jasmonique, dans l’heure qui suit l’attaque d’un insecte.

http://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/plantes-et-vegetaux/question-de-la-semaine-est-ce-que-les-plantes-souffrent_110090

Je les ai jamais entendu se plaindre quand je leur met un coup de sécateur, c'est vrai que ça va vite, ça fait un peu ça quand on nous coupe la tête

Trêve de rigolade, je me suis jamais posé la question de savoir si je leur faisais mal, mais intéressant de savoir ça

La souffrance des plantes existe mais ce mot n'a pas le m^me sens que dans le règne animal. N'ayant ni cerveau ni nerfs, les plantes n'ont pas la souffrance. En revanche elles réagissent aux diverses agressions.

Ainsi la résine des résineux n'est pas la sève véhiculée dans toute la plante mais une sécrétion cicatrisante ( à base de colophane dissoute dans l'essence de térébenthine qui s'évapore.

Le plantes dégagent de nombreuses phéromones pour communiquer : le broutage ou le piétinement vont lui faire secréter une substance volatile qui chez ses consoeurs leur fera produire une substance désagréable ou m^me toxique.

C'est bien pour cela que l'herbe est toujours plus verte et surtout plus agréable ailleurs !

 Il suffit de voir les animaux en pâturage libre : ils marchent continuellement vers des plantes "vierges".

Il y a 1 heure, PINOCCHIO a dit :

Trêve de rigolade, je me suis jamais posé la question de savoir si je leur faisais mal, mais intéressant de savoir ça

Pour ma part, si je me suis posé la question.
Il faudrait que les scientifiques fassent un appareil plus poussé pour savoir les souffrances que les végétaux ont, comment ils vont pour le "dire",...

Une nouvelle étude affirme que les carottes souffrent quand on les épluche

J'aimerais par la suite savoir comment vont réagir les végétar(l)iens !

Les végétaux n'ont pas de système nerveux. 

On est vraiment cruels avec la végétation on pouvaient l'empoisonner avec des produits chimiques ,mais on change il vaut mieux maintenant la bruler ,ça rappelle une triste époque de l'histoire .

Il y a 3 heures, Yoannbzh a dit :

Pour ma part, si je me suis posé la question.
Il faudrait que les scientifiques fassent un appareil plus poussé pour savoir les souffrances que les végétaux ont, comment ils vont pour le "dire",...

Une nouvelle étude affirme que les carottes souffrent quand on les épluche

J'aimerais par la suite savoir comment vont réagir les végétar(l)iens !

L'université Brocoli , le docteur Humus  ... une étude de terrain pour une soupe de résultats ? 

C'est pour le moins douteux. Quand on tape l'auteur de l'étude "Lochan Humus" dans un moteur de recherche, on ne trouve rien, zéro résultat.

Après, pour la pertinence de l'étude, on ne lit rien qui permette d'associer le machin mesure (on ne sait pas ce que c'est) à une souffrance.

On peut aussi brancher un moteur sur une pile 4,5V puis détecter un champ magnétique induit et en déduire que le moteur souffre...

Pourquoi pas les éponges tant qu'on y est...

On doute que les plantes souffrent, comme on doutait que les animaux souffrent. Et la science, encore une fois dans ce cas, va être la dernière à le reconnaître, même si ce sont des scientifiques qui démontrent que les plantes sont sensibles.

L'idée qui conduit à cette ignorance, c'est la croyance à l'idéologie scientifique qui pose comme axiome qu'en dehors de l'humain, (mais on commence à intégrer les animaux) l'univers et les plantes sont des objets sans âme et sans ressenti, point à la ligne.

 

Le 1 février 2017 à 09:22, Mite_Railleuse a dit :

Les végétaux n'ont pas de système nerveux. 

Pour commencer....et conclure.

Fin de l'histoire.

Le 2017-02-01 à 03:33, Répy a dit :

La souffrance des plantes existe mais ce mot n'a pas le m^me sens que dans le règne animal. N'ayant ni cerveau ni nerfs, les plantes n'ont pas la souffrance. En revanche elles réagissent aux diverses agressions.

 

C'est encore là de vieux relents de la pensée du Moyen-Âge occidental. Et puis suivez la logique : la souffrance existe mais elle est différente... Pour finalement conclure pratiquement dans la même phrase que les plantes ne souffrent pas. Ou les plantes n'ont pas de nerfs, ne souffrent pas mais réagissent aux agressions...

Même une truie ne reconnaîtrait pas ses petits.

il y a 7 minutes, Alain75 a dit :

Pour commencer....et conclure.

Fin de l'histoire.

Vous avez probablement raison, cependant rien ne vous empêche de demander pardon à une carotte quand vous la couperez en rondelles, c' est ce que faisait JP Coffe et ses plats n' en étaient que meilleurs, disait-il...

Les cathares le faisaient aussi je crois. Leur religion absolument non-violente (qui a mené à leur génocide) les amenaient à être vegan, et ils s'excusaient auprès des légumes avant de les manger.

il y a 16 minutes, PapesseJeanne a dit :

Vous avez probablement raison,

Ce qui fait que partout dans le monde nous avons détruit sauvagement les plantes et leurs habitats sans comprendre que tout est relié. Aujourd'hui les mers et les océans, et même l'air et l'espace sont pollués à mort* mais on continue comme si de rien n'était, malgré que les gens tombent comme des mouches empoissonnés par cette conception nihiliste que les plantes sont insensibles et qu'elles n'ont pas de volonté, ni désir, qu'elles sont simplement des choses, des objets.

*J'espère que cela ne vous échappe pas, la mort en gras...

les cris cris de douleurs des salades , champignons et autres végétaux !!!! c'est horrible !!!

je vais avoir du mal à m'endormir devant une telle barbarie !!!!

Je me suis posé la même question à propos des coquillages. Ont ils un cerveau et ressentent ils la douleur comme nous ou est ce seulement "nerveux" ?

Il y a 2 heures, boeingue a dit :

les cris cris de douleurs des salades , champignons et autres végétaux !!!! c'est horrible !!!

je vais avoir du mal à m'endormir devant une telle barbarie !!!!

Et nous sommes en science ! Il n'y a pas même cinq ans encore, les gens disaient la même chose en mangeant leur hotdog ou leur cuisse de poulet.

Reste que si l'on recherchait les propriétés communes à toute forme de vie, de la plus petite bactérie (et peut-être même du plus petit virus, je ne sais ?) aux formes les plus évoluées on finirait par en garder deux qui sont fondamentales et que toutes possèdent. Chez nous on les a classées dans ce qu'on appelle des instincts. Instinct de conservation, instinct de reproduction, sont les deux principaux et de la plus humble des diatomées au plus orgueilleux des mammifères, tous les possèdent.

Alors à ceux cherchent à justifier l'origine de la crainte de la mort dans le fait de posséder un système nerveux centralisé, je pose la question : pourquoi, une amibe, fuit-elle une région où elle a décelé un quelconque danger ? Quels capteurs l'ont renseigné ? Où est localisé chez elle la région qui obstinément refuse de mourir ?

Je crois qu'on a encore beaucoup à apprendre. A commencer par la modestie.

Le ‎01‎/‎02‎/‎2017 à 10:17, Yoannbzh a dit :

J'aimerais par la suite savoir comment vont réagir les végétar(l)iens !

La question du respect à l'égard des végétaux et de leur sensibilité est généralement connue des végétar(l)iens mais aussi des omnivores, qu'elle soit ou non prise en compte. Pour ceux qui le souhaitent il existe des modes d'alimentation en tenant compte et également sans viande.

il y a 32 minutes, azad2B a dit :

Reste que si l'on recherchait les propriétés communes à toute forme de vie, de la plus petite bactérie (et peut-être même du plus petit virus, je ne sais ?) aux formes les plus évoluées on finirait par en garder deux qui sont fondamentales et que toutes possèdent. Chez nous on les a classées dans ce qu'on appelle des instincts. Instinct de conservation, instinct de reproduction, sont les deux principaux et de la plus humble des diatomées au plus orgueilleux des mammifères, tous les possèdent.

Alors à ceux cherchent à justifier l'origine de la crainte de la mort dans le fait de posséder un système nerveux centralisé, je pose la question : pourquoi, une amibe, fuit-elle une région où elle a décelé un quelconque danger ? Quels capteurs l'ont renseigné ? Où est localisé chez elle la région qui obstinément refuse de mourir ?

Je crois qu'on a encore beaucoup à apprendre. A commencer par la modestie.

Pour l'amibe, elle va fuir la zone plus sèche ou trop salée ou ayant moins d'oxygène. ces trois détections ne font pas appel à un système nerveux mais aux sensations observées sur la paroi de la cellule !