Euthanasie a 20 ans parce que souffrant de depression

Je suis pour l'euthanasie des vieux mais pas les jeunes .

C'est un peu rapide comme réponse

Parce que les vieux souffriraient plus que les jeunes ?

non parce qu'ils servent à rien....

Tu veux empêcher 999 types de mourir parce qu'il y en aura un qui changera d'avis ?

On veut pas ( et d'ailleurs on ne peut pas!) empêcher ces 999 types de mourir, simplement ce n'est pas à la médecine de s'en mêler. Point.

non parce qu'ils servent à rien....

On en reparlera quand vous aurez 80 ans.

On veut pas ( et d'ailleurs on ne peut pas!) empêcher ces 999 types de mourir, simplement ce n'est pas à la médecine de s'en mêler. Point.

Que ce soit pas à la médecine de s'en mêler, c'est ce que je dis !

Mais il me semble que January ne veut pas d'euthanasie pour les jeunes (non malades).

Donc on condamnerait activement la peine de mort pour un grand criminel, mais on encouragerait une personne dépressive à disparaître, telle un rebus de la société? parce que lui dire clairement qu'on comprend son souhait, c'est lui confirmer qu'elle n'a plus sa place. Effectivement ça peut largement encourager quelqu'un qui va mal.

Le problème de la dépression, c'est qu'il s'agit d'une pathologie qui est grave et laisse des séquelles plus ou moins lourdes à vie et que rien ne peut empêcher ça... Les blessures ne sont pas physiques, mais psychologiques et une fois qu'on commence une dépression, il est plus facile (une fois sorti) et retomber en dépression... Et pour se rendre compte, la dépression peut mener jusqu'au suicide et le suicide pour les familles est un blessure qui est plus forte qu'une euthanasie car pour l'euthanasie, la famille a le temps de se préparer mentalement alors que le suicide, c'est brutal.

Mais que deviennent les autres cas ?

Parce que , plus une depression est longue , plus elle est difficile à soigner , jusqu'à devenir incurable

Je suis d'accord avec toi, mais il faut savoir qu'il y a des séquelles qui resteront à vie et qu'on tombera plus facilement en dépression qu'une personne qui n'a jamais été en dépression...

Bref c'est pas plus à des médecins qu'à la famille de se prononcer si quelqu'un veut en finir...

Non, ils doivent être là pour contrôler et valider.

Que ce soit pas à la médecine de s'en mêler, c'est ce que je dis !

Mais il me semble que January ne veut pas d'euthanasie pour les jeunes (non malades).

Non j'ai été claire en tout début de topic : pas de recours aux institutions pour mourir dans le cas qui nous occupe.

Et pour se rendre compte, la dépression peut mener jusqu'au suicide et le suicide pour les familles est un blessure qui est plus forte qu'une euthanasie car pour l'euthanasie, la famille a le temps de se préparer mentalement alors que le suicide, c'est brutal.

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C'est certain que le suicide est brutal!

Mais je ne crois pas qu'avoir le temps rende la chose moins brutale!

Il y a une préparation qui se fait dans le cas de l'euthanasie...

C'est obliger quelqu'un a vivre qui pose de sérieux problemes d'éthique...celui qui est pour ce genre d'ingérance dans les décisions d'une personne pour elle même doit aussi être pour le fait que l'on interdise aux femmes l'avortement ou le contraception et que on fasse "soigner" les hors -normes ou ceux qui vivent pas comme la majorité (comme les homosexuels)....oui celui qui veut imposer ce qu'il juge bien pour lui aux autres devrait avoir la même reflection sur tous les aspects des choix de vie...sinon c'est juste une prise de position sans analyse et sans fondement...et sans logique...

Il n'y a pas de séquelles à proprement parler après la guérison d'une dépression. En revanche plus il y a d'épisodes de dépressions, plus le risque de rechute devient élevé.

Une société qui institutionnalise le suicide est une société de mort et une société de mort finit par mourir de ses propres mains. Qu'on aille ensuite pleurnicher sur les mongols de daesh et leur "culte de la mort", on fait pareil.

Et pour se rendre compte, la dépression peut mener jusqu'au suicide et le suicide pour les familles est un blessure qui est plus forte qu'une euthanasie car pour l'euthanasie, la famille a le temps de se préparer mentalement alors que le suicide, c'est brutal.

Ainsi qu'à la guérison. D'ailleurs y'a plein d'anciens dépressifs vivants, ça doit être une erreur, on aurait sans doute dû les écouter quand ils souhaitaient crever et les aider à y parvenir, non ?

Une société qui institutionnalise le suicide est une société de mort et une société de mort finit par mourir de ses propres mains. Qu'on aille ensuite pleurnicher sur les mongols de daesh et leur "culte de la mort", on fait pareil.

Ainsi qu'à la guérison. D'ailleurs y'a plein d'anciens dépressifs vivants, ça doit être une erreur, on aurait sans doute dû les écouter quand ils souhaitaient crever et les aider à y parvenir, non ?

Pour moi c'est d'une évidence navrante.

Que de contradiction entre l'acharnement thérapeutique sur des personnes même plus aptes à respirer seules et qu'on sait condamnées, et là on serait d'accord pour pousser un dépressif sous un train en lui disant qu'il a raison.... j'ai beaucoup de mal.

Je suis d'accord avec toi, mais il faut savoir qu'il y a des séquelles qui resteront à vie et qu'on tombera plus facilement en dépression qu'une personne qui n'a jamais été en dépression...

Je pense aussi que c'est une maladie dont on ne guérit jamais , mais s'il y a du mieux de temps à autre.

Il n'y a pas de séquelles à proprement parler après la guérison d'une dépression. En revanche plus il y a d'épisodes de dépressions, plus le risque de rechute devient élevé.

Un depressif "en rémission" reste toujours fragile , même quand il y a un mieux , il reste triste la plupart du temps

Bien sûr que si qu'on en guérit. Ca peut être long c'est clair, mais on en guérit.

Je parlerais plutôt de rémission , mais non de guérison

C'est une bonne nouvelle que nos concitoyens peuvent mettre fin à leur jours pour des causes de trop grande souffrance.

Je parlerais plutôt de rémission , mais non de guérison

Pas d'accord mia..

Les traitements médocs et/ou psy permettent une guérison dans 67 % des cas, c'est énorme il y a eu beaucoup de progrès de faits. Si on avait accédé à la demande de suicide de ces 67% de personnes quand elles étaient au fond du trou ? Mince ça fait froid dans le dos. L'ECV c'est jusqu'à 90% de taux de réponse, la TMS a moins de résultats et il y a très très peu d'élus vu la pratique. Mais ils ne cessent de chercher de nouveaux traitements pour les dépressions les plus sévères.

Lorsque tout "matche", la prise en charge, le quotidien, l'entourage, on guérit de la dépression.

Non non , je ne dis pas qu'il faut acceder aux demandes de suicide des depressifs ,

(où peut-être pour quelques rares cas , où la personne vit l'enfer depuis des années et des années)

juste que c'est une maladie hyper compliquée à comprendre , à soigner , avec beaucoup de rechutes

On ne sais jamais si on est guérit avec cette maladie ,

sachant qu'il peut y avoir des rechutes 10/ 20 / 30 ans plus tard ...

Néanmoins tes propos sont assez convaincants , ça donne de l'espoir :)

C'est vrai. C'est multifactoriel et très compliqué. Et comme aujourd'hui il faut toujours aller vite et encore plus vite, les prises en charge sont souvent défaillantes. Hop une ordonnance et basta walou, débrouille-toi. Pas mal de généralistes n'envoient même pas leurs patients chez un spécialiste lors d'épisode dépressif sévère, pas de bilan sanguin complet, c'est la fête...

L'élément déclencheur est aussi déterminant. Ce n'est pas la même chose de faire un burn-out ou d'être atteint d'ESPT comme la jeune fille dont il est question dans le topic ou d'avoir perdu un enfant. Si la prise en charge néglige de travailler en profondeur sur cet élément déclencheur, ou ces élément déclencheurs, rechute à l'horizon, oui.

La médication n'est que la partie émergée de l'iceberg que constitue un traitement vraiment complet (qui inclut également l'engagement de l'entourage). Si tous les paramètres sont réunis, tous les espoirs sont permis :)