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Le système économique capitaliste.

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Kyoshiro02

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Membre, 46ans Posté(e)
jimmy45 Membre 10 984 messages
Maitre des forums‚ 46ans‚
Posté(e)
Le 18/05/2016 à 22:18, JoJo2348 a dit :

La réponse est simple pourtant. Une entreprise n'a pas une trésorerie illimité.

Quand arrive un décalage qui peux etre causé par plusieurs facteurs cela créé des tensions pour payer ses propres échéances.

Quand à cela s'ajoute l'abandon de poste d'un salarié en CDI qui vous coûte 3200€/mois (tout inclus).

Vous appliquez vos obligations d'employeur afin de d'abord tenter de discuter de sa problématique, ce que l'on appelle faire du social...

Ensuite viens la mise à pied, puis la convocation préalable au licenciement.

Quand le salarié estime pouvoir avoir un recours auprès des prud'hommes car vous refusez de lui payer des salaires indus.

C'est la ou vous vous rendez compte qu'un CDI c'est comme un mariage.

j'ai dû continuer à verser son salaire, payer les charges et ceux durant 6 mois jusqu'à ce que l'affaire soit clause.

licencié un CDI meme pour autant d'absence c'est compliqué.

J'ai assumé mes engagements penssant etre dans mon droit de ne pas payer quelqu'un qui ne venais meme plus travailler.

Entre temps j'ai fait partir les 2 derniers salariés Embauchés car il y a un ordre a respecter pour qu'arrive son tour.

Une petite entreprise ne survit pas forcément a la perte de 19200€ (6 mois à donner de l'argent), la cela s'ajoute es indemnités de départ etc etc et bien-sûr ce salarié ne vous a rien rapporter.

On es obliger de payer ses salariés.

Le redressement judiciaire n'a pas tenu 6 mois apres. Les pertes etant lourde pour la TPE.

C'est pourtant monnaie courante ce genre de chose, c'est aussi l'une des raisons pour lesquels les entreprises penchent pour les contrat precaires. Parfois ce sont des sommes colossale qui rentre en jeux, si l'entreprise n'a pas la treso pour payer son départ, bah ca part en liquidation.

Vous continuerez vous a travailler pour donner votre salaire a quelqu'un d'autre? Par moment un chef d'entreprise peu etre amener a payer pour travailler, justement pour tenter de preserver son entreprise et ces employés.

Je sais que c'est facile à dire, mais moins facile à faire, mais une entreprise bien gérée est capable de supporter les mauvaises conjonctures et les éventuels pépins qui pourraient survenir, tout cela se planifie à l'avance, et se prévoit justement dans la trésorerie / assurances etc ... On peut toujours reporter la responsabilité sur des facteurs extérieurs, c'est un peu comme quand on est en retard en disant que ce n'est pas de sa faute. Mais il y a en réalité la plupart du temps moyen de prévoir le coup et de s'en sortir. Question d'organisation ...

C'est tout le danger de fonctionner à flux tendu ( la nouvelle mode ... ).

Après c'est sûr il y a des limites, j'en conviens.

 

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Membre, 46ans Posté(e)
jimmy45 Membre 10 984 messages
Maitre des forums‚ 46ans‚
Posté(e)
Le 17/04/2016 à 00:54, simple-touriste a dit :

Charabia

L'austérité est un qualification utilisé pour donner une mauvaise image d'une politique qui ne relève pas de la folie.

Le Rafale facteur d'insécurité, elle est bien bonne.

N'importe quoi

Bonjour, pour un lecteur extérieur, votre agressivité et votre comportement hautain sont injustifiés et ne constituent en rien des arguments.

 

 

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Membre, 46ans Posté(e)
jimmy45 Membre 10 984 messages
Maitre des forums‚ 46ans‚
Posté(e)
Le 19/05/2016 à 22:38, renard79 a dit :

C'est sûr que la France est un pays spécial en matière de fiscalité. Mais ça reste intéressant de créer une entreprise, non? Tu n'aurais pas recommencé sinon.

Moi tu vois, j'ai envie de monter ma boite mais je suis seul, donc j'ai du mal à vraiment me lancer.

Je suis conscient des difficultés mais j'ai envie de prendre le risque. Peut être que je vais le regretter mais tant pis, j'aurai essayé. La vie du salarié est moins soucieuse mais j'ai pris conscience (depuis que je suis au chômage) que c'est une vie trop formatée, trop zombifiée, trop moutonisé, trop routinière... Le seul truc bien, c'est le salaire.

Y a des boulots qui restent intéressants mais de plus en plus, le salarié est infantilisé, soumis au diktat du patron. Le travail est trop divisé. Il y a de moins en moins d’interactions. Chaque salarié a une mission et il ne doit pas s'occuper du travail des autres. L'organisation est trop divisée. Ce n'est pas étonnant que bon nombre de métiers vont être remplacés par des robots. Il faut le voir de façon positive.

Hier, c'était les taxis, aujourd'hui, c'est Uber. Demain, ce serait un Uber robotisé. C'est sûr que le capitalisme est arrivé à bout. Soit on continue comme ça et ça sera ingérable avec une partie de la population qui s'enrichira grâce à leur capacité d’adaptation, leur esprit d'entreprendre et une autre partie qui n'aura plus de ressources pour vivre dans ce système de surconsommation. C'est pour cela qu'il faut voir un coté positif à tout cela si cela permet de faire disparaitre les vices de notre système.

Mais bien évidemment, il y a eu un avant capitalisme. Il y aura un après capitalisme.

Il faut aussi comprendre que nous sommes dans une nouvelle phase du capitalisme, que certains appellent le capitalisme financiarisé et qu'il est de plus en plus difficile de lui trouver des côtés positifs.

Au niveau des entreprises par exemple, on ne peut vraisemblablement pas comparer un artisan, d'une TPE qui vit comme fournisseur d'une M ou G entreprise. Ni comparer une société qui bosse dans l'agriculture, l'industrie ou les services. Enfin il n'y a pas grand chose à voir entre une entreprise personnelle, ou une entreprise actionnariale.

L'immense majorité des entreprises en france sont des TPE ou PME, mais l'essentiel de la valeur et des effectifs se trouvent concentrés dans les TGE.

Là où je bosse, je suis salarié, après 20 années de recherche et développement, elle vient d'entrer dans sa première année de production (Alors 20 ans de fonctionnement sans la moindre vente tu ne vois ça que dans l'armement je pense).

Et bien les actionnaires ont décidé qu'ils devaient récupérer le plus rapidement possible l'argent qu'ils ont misé, et cela crée des bouleversements qui ne se passent pas sans heurts.

Ils sont en train de détruire tout ce qui a permis la création et la performance du produit qu'ils vendent, notamment au niveau humain il y a eu déjà plusieurs départs d'ingénieurs qui avaient joué des rôles clés, avec toutes leurs connaissances et leur savoir faire, car évidemment rien n'a été mis en place pour la transmission de ce savoir.

Là où le passage à la production aurait dans un monde idéal permis à tout le monde d'en profiter, l'entreprise elle-même comme ses fournisseurs. La nouvelle politique consiste au contraire à pressuriser le plus possible les fournisseurs, et parce que le fonctionnement est à flux-tendu, il y a de plus en plus de problèmes et de contre temps. Des fournisseurs habitués à travailler et sur qui on pouvait faire confiance pour la qualité de leurs produits et leur capacité à les livrer dans les délais sont subitement mis en concurrence sur le seul critère des prix. Et du coup ils se retrouvent certes avec du matériel moins cher mais de moindre qualité et des problèmes de livraison. Bref à force de vouloir réduire de plus en plus les coûts de production ( non pas pour être rentable, car l'entreprise le deviendra en à peine 1 an, mais pour satisfaire clairement des objectifs de profits.

Et bien sûr l'innovation est laissée de côté ( il pourrait y avoir plein de débouchés vu les technologies utilisées, mais cela demanderait de nouveaux investissements etc ... ). Donc au lieu de pérenniser l'entreprise sur le long terme, la nouvelle gestion ne s'inquiète que du court terme.

Ce que je raconte là est semble-t-il un classique.

Donc même un retour à un capitalisme définanciarisé serait en soit déjà un progrès.

 

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  • 3 semaines après...
Membre, Debout les morts..., 76ans Posté(e)
Anatole1949 Membre 37 286 messages
76ans‚ Debout les morts...,
Posté(e)
Le 29/12/2016 à 16:48, jimmy45 a dit :

Je sais que c'est facile à dire, mais moins facile à faire, mais une entreprise bien gérée est capable de supporter les mauvaises conjonctures et les éventuels pépins qui pourraient survenir, tout cela se planifie à l'avance, et se prévoit justement dans la trésorerie / assurances etc ... On peut toujours reporter la responsabilité sur des facteurs extérieurs, c'est un peu comme quand on est en retard en disant que ce n'est pas de sa faute. Mais il y a en réalité la plupart du temps moyen de prévoir le coup et de s'en sortir. Question d'organisation ...

C'est tout le danger de fonctionner à flux tendu ( la nouvelle mode ... ).

Après c'est sûr il y a des limites, j'en conviens.

 

".... une entreprise bien gérée est capable de supporter les mauvaises conjonctures et les éventuels pépins qui pourraient survenir, tout cela se planifie à l'avance, et se prévoit justement dans la trésorerie / assurances etc .. "

 

Ben voyons, la vie en rose !!!

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  • 3 semaines après...
Membre, 54ans Posté(e)
vertigePS Membre 26 messages
Baby Forumeur‚ 54ans‚
Posté(e)
Le Saturday, August 01, 2015 à 20:37, Kyoshiro02 a dit :

<div style="text-align=center;">Définition</div>

La notion de "Capitalisme" réfère à un système économique particulier caractérisé par (1) le droit de propriété et la détention des biens de production par des personnes physiques, (2) une régulation du système qui passe par le marché grâce au mécanisme des prix, et enfin (3) la recherche du profit qui est la recherche d'un gain légitime lié à l'exercice d'une profession.

 


 

<div style="text-align=center;">Différentes approches du capitalisme</div>

-> Pour Marx, le capitalisme est un mode de production (au sens de "système économique") qui assure un développement important des forces productives et qui est le meilleur moyen d'accroître la richesse, mais dont l'existence est menacée à long terme en raison de ses contradictions (baisse tendancielle du taux de profit notamment).

-> En économie internationale, les pays que certains caractérisent de "capitalistes" sont désignés par le terme de "Pays Développés à Economie de Marché" (PDEM). Dans ce cadre, les économistes libéraux définissent le capitalisme par la propriété du capital et de l'ensemble des instruments de production, la liberté d'entreprise, le droit de transmettre son patrimoine et la régulation par le marché. Le Capitalisme (ou "économie de marché" en l'occurrence) est donc caractérisé par son aspect décentralisé (chaque agent décide librement de sa contribution à la production, de ses choix de consommateur, etc) et ce sont les mécanismes automatiques du marché qui assurent la compatibilité des décisions individuelles, notamment à travers les informations véhiculées par le système des prix.

-> La troisième approche met davantage l'accent sur les facteurs culturels et politiques. En effet ces derniers sont considérés comme premiers par rapport aux facteurs économiques. Cette approche est notamment développée par Jean BAECHLER pour qui les expressions "développement économique" et "capitalisme" sont équivalentes. En effet, c'est le régime politique démocratique (ou en voie de démocratisation) qui explique le capitalisme, car ce sont les mêmes principes qui sous-tendent les deux modes d'organisation : liberté individuelle, respect des droits (eten particulier du droit de propriété), etc...

 


 

<div style="text-align=center;">Principes essentiels du capitalisme</div>

-> Le droit de propriété et la détention des biens de production par des personnes privées.

-> L'efficacité des mécanismes de marché.

-> L'individualisme, le libéralisme et la recherche du profit.

Source et suite de l'article...

Le capitalisme est le meilleur systeme si les cityoyens sont responsables et altruistes.

Aujourdhui, la gauche instile l'irresponsabilite  et l'individualisme dans la societe. 

Gauchisme et capitalisme sont donc antagonistes. Mais alors qui est MACRON ?

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Invité Magus
Invités, Posté(e)
Invité Magus
Invité Magus Invités 0 message
Posté(e)

Le sieur, pour troll qu'il fut, ne peut s'empêcher un "si" qui, contre toute attente, résume le débat. "Si", certes, mais en fait il n'y a pas  de comportement altruiste et responsable inné... Au contraire l'individualisme n'est pas étranger sociologiquement à nos sociétés dites capitalistes. Ce qui justifie donc les règles.

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Membre, 157ans Posté(e)
Anonymous Membre 1 769 messages
Baby Forumeur‚ 157ans‚
Posté(e)
Le 01/10/2015 à 22:20, Titsta a dit :

Mais la nationalisation n'est qu'une autre forme de privatisation "cachée".

 

 

Ben non justement, la nationalisation, c'est mettre au profit de la nation, et non au profit des actionnaires, la nuance est de taille.

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  • 1 mois après...
Membre, 44ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 44ans‚
Posté(e)
Le 14/02/2017 à 19:50, Anonymous a dit :

 

 

Ben non justement, la nationalisation, c'est mettre au profit de la nation, et non au profit des actionnaires, la nuance est de taille.

Pas tout à fait, et c'était là l'erreur des systèmes communistes réels. La nationalisation, c'est mettre au profit de l'état.

Et l'état, ça n'est pas aussi implicitement que ça la nation. En particulier s'il s'agit d'une dictature.
Mais même dans un système démocratique représentatif, il s'agit malgré tout d'instaurer un gus à la tête de ces industries, qui concentre des pouvoirs considérables. ( Très semblable à la concentration de l'argent… qui n'est en réalité qu'une concentration de pouvoir sous une certaine forme. )

ça n'était pas son intention, mais en réalité le communisme n'a absolument rien changé par la nationalisation de l'industrie.

Car il a préservé la structure sociale centralisée, au sein des grandes entreprises.

 

Marx avait déjà pointé sur un de ces problèmes, en disant que la répartition des tâches, en elle-même serait nécessairement la cause d'un déséquilibre.

Choisir une industrie lourde très fortement hiérarchisée, c'était maintenir la "capitalisation" des pouvoirs par quelques individus. Qu'on appelle "argent", "droit", ou  "responsabilité" cette capitalisation ne change pas grand chose à la réalité de cette concentration des pouvoirs. Ni au système derrière. Le communisme russe ou chinois on plus que maintenu… créé des systèmes très fortement centralisés avec une grande "capitalisation" des pouvoirs.

Et je dénonce ce désir, très répandue parmi les communistes, d'hégémonie et de soumission à une "puissance" autoritaire qui déciderai de tout. Il y a (avait) une très forte volonté de soumission chez les communistes.

 

Paradoxalement, c'est au contraire le libéralisme, (et non le capitalisme) qui souhaite une véritable nationalisation des marchés (et pas étatisation). J'entend par là que quiconque peut y intervenir, sans aucune concentration des pouvoirs de personnes.

Le libéralisme véritable vise à détruire toute organisation qui deviendrai puissante sur le marché… donc à détruire toute les multinationales, ou entreprise un tant sois peu puissante.

Un vrai libéral ne peut qu'être contre la grande distribution (qui est une négation même du principe du marché), et l'ensemble des multinationales. Sinon, ça n'est pas un libéral quoi qu'il puisse dire. C'est un capitaliste, qui aime voir la concentration des pouvoirs ( de l'argent ) au sein de quelques mains puissantes, qui excitent son besoins de soumission à des seigneurs.

Car il ne faut pas se leurer le capitalisme tiens bien plus par le désir des gens de se sentir soumis et dominés que par le désir de dominer et d'être puissant. Ces derniers n'étant pas assez nombreux pour faire tenir un tel système.

On le voit, derrière le communisme (réel) comme derrière le capitalisme, il y a surtout d'énormes désir de soumission à une "puissance" supérieure. D'où la construction dans les deux modèles de structures industrielle immense, caractérisé par une très forte concentration des pouvoirs aux mains de quelques uns.

 

MAIS

Le gros défaut du vrai libéralisme, c'est qu'étant profondément anarchiste, il est aussi totalement anti-démocratique. En effet, si aucune organisation ne peut intervenir sur le marché, il empêche par principe aux individus d'avoir une pensée et une organisation politique commune.

Le vrai libéralisme ne peut supporter l'idée même de l'organisation politique. C'est à dire la détermination d'objectif (et d'intérêt) commun. C'est en ce sens que le libéralisme pousse l'individualisme à son paroxysme.

ça n'est pas tant que la nature humaine n'est pas humaniste, universaliste, pleine d'empathie, et de volonté de communion dans des règles et rituels commun qui fond se sentir "ensemble". C'est surtout que si on prend comme postulat de départ de dénier ou détruire toute forme d'organisation commune, il ne reste plus par construction (et non par nature, j'insiste) que l'égoïsme et l'égocentrisme.

Notez que le libéralisme lutte aussi contre le besoin humain de se sentir soumis et dominé par des puissants.

Les créateurs de petites entreprises sont, à ce titre, de très bon exemple de ceux qui refusent la soumission à la hiérarchie salariale. ;)

 

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 556 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 6 minutes, Titsta a dit :

Pas tout à fait, et c'était là l'erreur des systèmes communistes réels. La nationalisation, c'est mettre au profit de l'état.

Et l'état, ça n'est pas aussi implicitement que ça la nation. En particulier s'il s'agit d'une dictature.
Mais même dans un système démocratique représentatif, il s'agit malgré tout d'instaurer un gus à la tête de ces industries, qui concentre des pouvoirs considérables. ( Très semblable à la concentration de l'argent… qui n'est en réalité qu'une concentration de pouvoir sous une certaine forme. )

ça n'était pas son intention, mais en réalité le communisme n'a absolument rien changé par la nationalisation de l'industrie.

Car il a préservé la structure sociale centralisée, au sein des grandes entreprises.

 

Marx avait déjà pointé sur un de ces problèmes, en disant que la répartition des tâches, en elle-même serait nécessairement la cause d'un déséquilibre.

Choisir une industrie lourde très fortement hiérarchisée, c'était maintenir la "capitalisation" des pouvoirs par quelques individus. Qu'on appelle "argent", "droit", ou  "responsabilité" cette capitalisation ne change pas grand chose à la réalité de cette concentration des pouvoirs. Ni au système derrière. Le communisme russe ou chinois on plus que maintenu… créé des systèmes très fortement centralisés avec une grande "capitalisation" des pouvoirs.

Et je dénonce ce désir, très répandue parmi les communistes, d'hégémonie et de soumission à une "puissance" autoritaire qui déciderai de tout. Il y a (avait) une très forte volonté de soumission chez les communistes.

 

Paradoxalement, c'est au contraire le libéralisme, (et non le capitalisme) qui souhaite une véritable nationalisation des marchés (et pas étatisation). J'entend par là que quiconque peut y intervenir, sans aucune concentration des pouvoirs de personnes.

Le libéralisme véritable vise à détruire toute organisation qui deviendrai puissante sur le marché… donc à détruire toute les multinationales, ou entreprise un tant sois peu puissante.

Un vrai libéral ne peut qu'être contre la grande distribution (qui est une négation même du principe du marché), et l'ensemble des multinationales. Sinon, ça n'est pas un libéral quoi qu'il puisse dire. C'est un capitaliste, qui aime voir la concentration des pouvoirs ( de l'argent ) au sein de quelques mains puissantes, qui excitent son besoins de soumission à des seigneurs.

Car il ne faut pas se leurer le capitalisme tiens bien plus par le désir des gens de se sentir soumis et dominés que par le désir de dominer et d'être puissant. Ces derniers n'étant pas assez nombreux pour faire tenir un tel système.

On le voit, derrière le communisme (réel) comme derrière le capitalisme, il y a surtout d'énormes désir de soumission à une "puissance" supérieure. D'où la construction dans les deux modèles de structures industrielle immense, caractérisé par une très forte concentration des pouvoirs aux mains de quelques uns.

 

MAIS

Le gros défaut du vrai libéralisme, c'est qu'étant profondément anarchiste, il est aussi totalement anti-démocratique. En effet, si aucune organisation ne peut intervenir sur le marché, il empêche par principe aux individus d'avoir une pensée et une organisation politique commune.

Le vrai libéralisme ne peut supporter l'idée même de l'organisation politique. C'est à dire la détermination d'objectif (et d'intérêt) commun. C'est en ce sens que le libéralisme pousse l'individualisme à son paroxysme.

ça n'est pas tant que la nature humaine n'est pas humaniste, universaliste, pleine d'empathie, et de volonté de communion dans des règles et rituels commun qui fond se sentir "ensemble". C'est surtout que si on prend comme postulat de départ de dénier ou détruire toute forme d'organisation commune, il ne reste plus par construction (et non par nature, j'insiste) que l'égoïsme et l'égocentrisme.

Notez que le libéralisme lutte aussi contre le besoin humain de se sentir soumis et dominé par des puissants.

Les créateurs de petites entreprises sont, à ce titre, de très bon exemple de ceux qui refusent la soumission à la hiérarchie salariale. ;)

 

Mais les libéralistes reconnaissent la necessite de l'état pour assurer le concurrence et l'anti trust par exemple . Le "vrai" n'est qu'un idéal . L'idéal n'existe pas . Le capitalisme ne devient pas ceci ou cela , par nature il se développe sur l'économie d'échelle, il est politiquement agnostique  . Voir l'avenir du capitalisme de maris .

 

Modifié par DroitDeRéponse
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Membre, 44ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 44ans‚
Posté(e)

Ils reconnaissent la nécessité de l'état, mais pas de la politique. ;)

Dans la pensée libérale, la notion d'état est restreint exclusivement à la défense du marché et à la destruction des organisations (interne ou étrangère) capable de devenir puissante sur le marché, et de l'influencer.

PS : J'insiste sur le "vrai" libéral, par opposition au capitaliste. Ceci surtout parce que l'immense majorité de ceux qui se prétendent et revendiquent "libéraux" n'ont aucune once de libéralisme dans leur idéologie, et sont de pur capitalistes.

 

Modifié par Titsta
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  • 2 mois après...
Membre, Posté(e)
nolibar Membre 1 217 messages
Forumeur survitaminé‚
Posté(e)

« Le système économique capitaliste. »

Le capitalisme, selon moi, est un système économique pervers qui encourage et légitime l’expression des pulsions les plus animalesques de l’Homme telle que le besoin de domination et, pour le satisfaire, l’accumulation de capitaux et de biens immobiliers pour assoir sa suprématie sur autrui.

C’est la course perpétuelle à la recherche de toujours plus de profit.

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 556 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 6 minutes, nolibar a dit :

« Le système économique capitaliste. »

Le capitalisme, selon moi, est un système économique pervers qui encourage et légitime l’expression des pulsions les plus animalesques de l’Homme telle que le besoin de domination et, pour le satisfaire, l’accumulation de capitaux et de biens immobiliers pour assoir sa suprématie sur autrui.

C’est la course perpétuelle à la recherche de toujours plus de profit.

 

 

L'accumulation libere l'homme de la contrainte naturelle et lui permet de construire . 

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Membre, Posté(e)
nolibar Membre 1 217 messages
Forumeur survitaminé‚
Posté(e)

Le capitalisme est un monstre aveugle qui détruit sans état d’âme, au nom de toujours plus de profits, la biodiversité de notre Planète.

Il scie impitoyablement la branche de vie sur laquelle l’Homme est assis.

L’Homme, apparemment, n’est pas suffisamment intelligent pour se dépêtrer de ses pulsions afin de s’élever au-dessus de sa condition animale, pour mieux mesurer le bien fondé de ses comportements, afin d’évaluer les risques qu’ils peuvent engendrer pour les interdire ou y remédier si nécessaire.

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Membre, Ite missa est..., 77ans Posté(e)
l'abbe resina Membre 7 730 messages
77ans‚ Ite missa est...,
Posté(e)
il y a 3 minutes, nolibar a dit :

Le capitalisme est un monstre aveugle qui détruit sans état d’âme, au nom de toujours plus de profits, la biodiversité de notre Planète.

Il scie impitoyablement la branche de vie sur laquelle l’Homme est assis.

L’Homme, apparemment, n’est pas suffisamment intelligent pour se dépêtrer de ses pulsions afin de s’élever au-dessus de sa condition animale, pour mieux mesurer le bien fondé de ses comportements, afin d’évaluer les risques qu’ils peuvent engendrer pour les interdire ou y remédier si nécessaire.

Ben voyons....Voila une leçon bien apprise.:girl_devil: On suppose que tu vis au fond des bois, sans électricité, sans téléphone portable, que tu manges des racines mais tiens, il semble que tu possèdes Internet...:smile2: Ah c'est beau le progrès.

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Membre, Ite missa est..., 77ans Posté(e)
l'abbe resina Membre 7 730 messages
77ans‚ Ite missa est...,
Posté(e)
Il y a 11 heures, nolibar a dit :

« Le système économique capitaliste. »

Le capitalisme, selon moi, est un système économique pervers qui encourage et légitime l’expression des pulsions les plus animalesques de l’Homme telle que le besoin de domination et, pour le satisfaire, l’accumulation de capitaux et de biens immobiliers pour assoir sa suprématie sur autrui.

C’est la course perpétuelle à la recherche de toujours plus de profit.

Ça fait doucement rigoler dans les chaumières de pauvres ces arguments...Quand on pense combien se battent les ouvriers pour gagner plus, les pauvres pour devenir riches ( sauf toi...mdr ) La CGT pour faire semblant de défendre les travailleurs, ça fait du bien de trouver enfin un mec qui n'a aucune ambition.:smile2::smile2: Et ne parlons pas de ces salauds de pauvres qui jouent aux courses où au loto pour avoir une maison et s'épanouir avec bobonne et les gosses, c'est caca.:smile2:

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Membre, Debout les morts..., 76ans Posté(e)
Anatole1949 Membre 37 286 messages
76ans‚ Debout les morts...,
Posté(e)

Vous imaginez, Hollande et la gauche ont été balayés par les électeurs socialistes sous prétexte que la politique faite par Hollande durant 5 ans n'était pas assez de gauche...

Vous imaginez un peu la catastrophe économique si cette politique avait justement été de gauche/gauche comme l'espéraient certains ?

A droite on n'avait que de vieux fossiles, le Fillon bon catho qui aime sa femme autant que le fric, autant revenir à la 4e République....

Un peu de changement fera du bien !

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Membre, Posté(e)
nolibar Membre 1 217 messages
Forumeur survitaminé‚
Posté(e)
Il y a 12 heures, DroitDeRéponse a dit :

 

 

L'accumulation libere l'homme de la contrainte naturelle et lui permet de construire . 

 

J’ai remarqué qu’à aucun moment il est mentionné le plaisir jouissif qu’apporte la détention de richesses, de la sensation de liberté, qu’a le capitaliste, dans l’impression qu’il a de la domination du monde, etc.

Est-ce des plaisirs inavouables ?

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 556 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 48 minutes, nolibar a dit :

 

J’ai remarqué qu’à aucun moment il est mentionné le plaisir jouissif qu’apporte la détention de richesses, de la sensation de liberté, qu’a le capitaliste, dans l’impression qu’il a de la domination du monde, etc.

Est-ce des plaisirs inavouables ?

Pas plus que pour une branlette .

 

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Membre, Posté(e)
nolibar Membre 1 217 messages
Forumeur survitaminé‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, DroitDeRéponse a dit :

Pas plus que pour une branlette .

 

 

Chacun prend son plaisir où il le trouve !

 

 

Modifié par nolibar
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Membre, 80ans Posté(e)
bibifricotin Membre 12 828 messages
Mentor‚ 80ans‚
Posté(e)
Le 19/03/2017 à 09:10, Titsta a dit :

Pas tout à fait, et c'était là l'erreur des systèmes communistes réels. La nationalisation, c'est mettre au profit de l'état.

Et l'état, ça n'est pas aussi implicitement que ça la nation. En particulier s'il s'agit d'une dictature.
Mais même dans un système démocratique représentatif, il s'agit malgré tout d'instaurer un gus à la tête de ces industries, qui concentre des pouvoirs considérables. ( Très semblable à la concentration de l'argent… qui n'est en réalité qu'une concentration de pouvoir sous une certaine forme. )

ça n'était pas son intention, mais en réalité le communisme n'a absolument rien changé par la nationalisation de l'industrie.

Car il a préservé la structure sociale centralisée, au sein des grandes entreprises.

 

Marx avait déjà pointé sur un de ces problèmes, en disant que la répartition des tâches, en elle-même serait nécessairement la cause d'un déséquilibre.

Choisir une industrie lourde très fortement hiérarchisée, c'était maintenir la "capitalisation" des pouvoirs par quelques individus. Qu'on appelle "argent", "droit", ou  "responsabilité" cette capitalisation ne change pas grand chose à la réalité de cette concentration des pouvoirs. Ni au système derrière. Le communisme russe ou chinois on plus que maintenu… créé des systèmes très fortement centralisés avec une grande "capitalisation" des pouvoirs.

Et je dénonce ce désir, très répandue parmi les communistes, d'hégémonie et de soumission à une "puissance" autoritaire qui déciderai de tout. Il y a (avait) une très forte volonté de soumission chez les communistes.

 

Paradoxalement, c'est au contraire le libéralisme, (et non le capitalisme) qui souhaite une véritable nationalisation des marchés (et pas étatisation). J'entend par là que quiconque peut y intervenir, sans aucune concentration des pouvoirs de personnes.

Le libéralisme véritable vise à détruire toute organisation qui deviendrai puissante sur le marché… donc à détruire toute les multinationales, ou entreprise un tant sois peu puissante.

Un vrai libéral ne peut qu'être contre la grande distribution (qui est une négation même du principe du marché), et l'ensemble des multinationales. Sinon, ça n'est pas un libéral quoi qu'il puisse dire. C'est un capitaliste, qui aime voir la concentration des pouvoirs ( de l'argent ) au sein de quelques mains puissantes, qui excitent son besoins de soumission à des seigneurs.

Car il ne faut pas se leurer le capitalisme tiens bien plus par le désir des gens de se sentir soumis et dominés que par le désir de dominer et d'être puissant. Ces derniers n'étant pas assez nombreux pour faire tenir un tel système.

On le voit, derrière le communisme (réel) comme derrière le capitalisme, il y a surtout d'énormes désir de soumission à une "puissance" supérieure. D'où la construction dans les deux modèles de structures industrielle immense, caractérisé par une très forte concentration des pouvoirs aux mains de quelques uns.

 

 

Je partage globalement votre analyse sur le capitalisme et notamment votre point de vue sur la convergence entre capitalisme et communisme qui sont 2 formes de concentration de pouvoir au dépend des libertés individuelles.

Mais je ne pense pas que ces 2 systèmes relèvent d'une volonté de soumission des gens, mais simplement d'un mécanisme pervers qui les piègent à leur dépens.

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