Les grecs appelés à choisir leur avenir

Attention, je n'appelle pas au lynchage !

Je cite juste ce que laissent échapper les pouvoirs

parfois ! Eux savent bien comment et pour qui ils

gouvernent :

Lisez :

"Si les gens devaient découvrir ce que nous avons fait,

nous serions pourchassés dans les rues et lynchés"

Président George H.W. Bush (père)

cité par Sarah McClendon (reporter à la Maison Blanche)

dans sa lettre d’infos datée de Juin 1992.

"Si les gens devaient découvrir ce que nous avons fait,

nous serions pourchassés dans les rues et lynchés"

Président George H.W. Bush (père)

cité par Sarah McClendon (reporter à la Maison Blanche)

dans sa lettre d’infos datée de Juin 1992.

Il faut laissé pensé que ce que nous faisons est humain, mais en même temps doit être fait pour que les humain vivent mieux , pas simplement qu'on les fasses rêver dans un imaginaire impossible. 

François hollande 2015.

Hollande est appelé à jouer les médiateurs entre Athènes et Berlin/Bruxelles.

A la place des Grecs, je me méfierais.

Dette de l'UMP : Sarkozy négocie avec les banques pour sortir de l'impasse

Selon Europe 1, Nicolas Sarkozy a fait une proposition aux dirigeants de banques françaises afin de ne pas rembourser la dette de l'UMP avant 2017.

> http://www.lepoint.fr/politique/dette-de-l-ump-sarkozy-negocie-avec-les-banques-pour-sortir-de-l-impasse-06-05-2015-1926794_20.php#

Alors lui il négocie avec les banques pour rembourser leurs dette pas avant 2017 et sur une duré de 7 ans ou sur 12 ans en cas d'échec de sont partie , fait des annonces comme quoi Tsipras devais démissionner en cas de victoire du oui alors que lui même a violer le référendum de 2005…

heureusement que le ridicule ne tue pas car il serrais mort plusieurs fois.

tous ces milliards et nous, on vit au rabais.

En effet, et c'est surtout que même Tsipras refuse de s'attaquer à ses propres niches fiscales. Il refuse de taxer les oligarques russes, les armateurs grecs et l'église orthoxe. Pour un communiste, c'est quand même assez fort de café puisque son programme consiste à épargner les milliardaires (qui le financent) et les structures ultra-conservatrices.

Y'a pas d'Etat en Grèce comme il y a un Etat en France. Quant aux armateurs; ils ne construisent pas sur le sol grec et que sont pas imposables de fait, et comme déjà dit à propos de l'Eglise orthodoxe, elle est indépendante.

Honnêtement, ce qui se passe en Grèce est de loin bien plus compliqué qu'un naïf "triomphe de la démocratie" ou qu'une "irresponsabilité collective" d'un peuple comme le disent certains politiques condescendants. La situation est pour le moins chaotique et il n'y a pas à se féliciter de ce qui se passe.

1/ D'un côté, nous avons un peuple qui a dû supporter une saignée si brutale et radicale qu'on se retrouve, et c'est vérifiable, avec de véritables catastrophes humaines et sociales. Les résultats furent les suivants :

- une pénurie de médicaments et l'absence d'équipement suffisant dans les hopitaux (il faut venir avec ses propres draps pour espérer avoir une place en hôpital), le SIDA s'est répandu à une vitesse plutôt folle, etc. ;

- une insolvabilité croissante des ménages pour l'électricité, l'eau, etc. ;

- des services publics par intermittences (ramassage des poubelles moins soutenue et régulièrement en grève) ;

- le système scolaire exsangue : les écoles n'ont plus assez d'équipement pour dispenser des cours corrects, les universités on perdu jusqu'à 40% de leurs effectifs et un nombre croissants d'étudiants abandonnent ou ne s'inscrivent plus en fac' à la sortie du secondaire ;

- la protection sociale grecque ne comporte ni salaire minimum, la couveture médicale est inexistante pour les chômeurs (25% dans son ensemble, 50% chez les 18-25 ans), etc.

2/ De l'autre, on se retrouve avec un système qui manque cruellement de clarté et de justice sociale et fiscale, tantôt à cause de l'Europe mais aussi par inaction des pouvoirs publics grecs au gré des majorités :

- l'absence de cadastre empêche de facto de prélever un impôt foncier et donc permet à grand nombre de propriétaire d'échapper à l'impôt, tout particulièrement ceux disposant d'un patrimoine considérable, ce qui fait que l'effort fiscal est porté par les plus faibles. Ca fait près de 6 ans que ce cadastre est réclamé par l'UE, envoyant même des experts de certains pays comme les Pays-Bas pour résoudre ce problème, en vain. Si Tsipras veut à la fois se montrer juste fiscalement et satisfaire l'UE, ce cadastre est une priorité ;

- la fraude reste un sport national, parce que justement, l'administration fiscale grecque est restée depuis toujours au stade fœtal : en l'absence de cadastre correct, il est impossible de lutter contre la fraude, et donc de faire rentrer de l'argent dans les caisses. La construction sauvage (sans permis de construire), faire reposer sur les seuls notaires la gestion du patrimoine immobilier, etc. Rend opaque toutes les démarches de construction, d'achat/vente et de gestion du parc immobilier public et privé, propice en conséquence à une corruption généralisée ;

- la fiscalité en l'état s'avère plus sévère pour les ménages modestes qu'aisés dans son ensemble, avec une hausse de seulement 9% pour les plus fortunés et une multiplication par 4 des prélèvements pour les plus modestes. Ce désordre fiscal ne fait que renforcer d'un côté un impôt illégitime (il devient donc presque légitime de frauder). La faute à qui ? A la Grèce jusqu'à présent, qui n'a pas engagé de réelle action contre cette inégalité fiscale complète (bien au contraire). Mais le gouvernement Tsipras avait proposé justement plusieurs choses juste avant le scrutin pour résoudre certaines injustices fiscales : taxation des jeux d'argent, abaissement de la TVA sur les produits de première nécessité (alimentation, etc.) à 13% (contre 23% actuellement), restaurer les cotisations sociales des employeurs, etc. qui ont été refusée par l'UE... Sur ce coup, on comprend que l'UE a commis une grossière erreur et prouve qu'elle est elle-même gangrenée par une mentalité aussi pourrie et corrompue qu'en Grèce.

Bref...

La réalité c'est que nous avons d'un côté des créanciers baignant dans une orthodoxie financière et économique libérale si zélée qu'on peut que s'inquiéter de leur obstination stupide face à une réalité sociale déplorable, poussant un peuple à se "révolter" et de l'autre, une succession de gouvernements, Tsipras inclus, qui n'ont pas résolus certaines problématiques majeures.

Cette situation n'est bonne pour personne. C'est depuis 2009 qu'on a peut-être bel et bien condamné l'avenir européen en appliquant un remède pire que le mal à ce pays qui n'aurait pas dû rentrer dans l'UE (du moins pas dans des conditions impliquant une corruption notoire dans ce pays et une corruption opérée par l'UE elle-même dans l'intégration avec la triche de Goldman Sachs).

Résultat, on peut légitimement craindre un rapprochement entre la Grèce et la Russie de Poutine et un accroissement des tensions entre Moscou et les grandes capitales européennes par conséquence, la montée de mouvements souverainistes et des rapports diplomatiques tendus entre pays membres (l'hégémonie allemande agaçant plus d'un pays européen), etc.

Comment peut-on se réjouir en réalité du choix des grecs ? Ce non n'est que l'aveu d'un échec total, tant grec qu'européen, sur la capacité à initier des réformes profitables à tout les peuples européens, à organiser une Europe politique et sociale (et pas seulement économique), forte d'elle-même et qui n'est pas soumise aussi bien aux Yankees qu'à Moscou. Tout ce qu'on peut finalement comprendre, c'est qu'on va sombrer de nouveau dans nos travers habituels qui fera que nous serons divisés en Europe, ce qui laissera la liberté aux autres puissances de nous influencer sans possibilité de résister d'une quelconque manière.

C'est pathétique : nous ne faisons que prouver à la face du monde que nous sommes toujours les mêmes connards, initiateurs d'emmerdements en pagaille. Nous aurions dû dès le départ adopter une sorte d'amnistie sur la dette grecque pour opérer de réels changements sans démolir un peuple pour satisfaire les créanciers.

Pour ce qui est du cadastre et autres réformes de structure rappelons que pendant cinq ans les gouvernements bénis par Bruxelles n'ont rien fait pour améliorer les choses.

Cela fait cinq mois que Tsipras est au pouvoir !!!

ce qui me fera toujours marrer c'est ça

Société des nations = échec

Nations unies = échec

Union européenne = échec

Le point commun ? la finance

(cherchez un peu vous verre, moi j'ai la flemme de faire un post en mode pavé)

La Grèce a crevé l'abcès. Il faut souligner le courage des grecs. Certes, nous avançons dans une inconnue, surtout pour les grecs mais c'est le début d'une sortie de l'euro car qu'on se le dise maintenant: l'euro est un échec, n'aurait jamais dû être imposé au peuple. Les politiciens se sont trompés. Le peuple a essayé de les prévenir en 2005 mais le déni de démocratie a été plus fort.

Aujourd'hui est un grand jour pour l'Europe et cela doit nous donner du courage, de l'optimisme même si maintenant, il va falloir affronter la tempête. Mais comme on dit, c'est un mal pour un bien.

Pour ce qui est du cadastre et autres réformes de structure rappelons que pendant cinq ans les gouvernements bénis par Bruxelles n'ont rien fait pour améliorer les choses.

Cela fait cinq mois que Tsipras est au pouvoir !!!

Ai-je dit le contraire ? Si Tsipras opère cette réforme, je serai le premier à le féliciter de rompre avec ses prédécesseurs. Mais pour l'instant, ce n'est pas le cas.

En effet, et c'est surtout que même Tsipras refuse de s'attaquer à ses propres niches fiscales. Il refuse de taxer les oligarques russes, les armateurs grecs et l'église orthoxe. Pour un communiste, c'est quand même assez fort de café puisque son programme consiste à épargner les milliardaires (qui le financent) et les structures ultra-conservatrices.

C'est pas plutôt de la troïka, dont tu parles, là ?

Leur ligne de conduite depuis 2009...

Syriza est le premier à oser s'attaquer aux oligarques.

http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/04/22/arrestation-en-grece-du-fils-d-un-oligarque-accuse-d-evasion-fiscale_4620607_3214.html

Les armateurs sont protégés par la Constitution de 1975, il faut changer celle-ci pour pouvoir modifier leur statut, et ça ne se fait pas du jour au lendemain. Syriza n'est là que depuis 6 mois !

Quant à l'église, encore une fois, ce sont de taxes foncières et non d'impôt, qu'elle est exemptée. Et là encore, impossible en 6 mois de pouvoir révolutionner un état de fait qui existe depuis toujours, surtout qu'il n'y a même pas de cadastre de l'Eglise.

Petit guide contre les bobard médiatiques :

http://www.audit-citoyen.org/?p=6374

est ce que la responsabilité de monsieur mario draghi n'est pas a prendre en compte ?

Alors lui il négocie avec les banques pour rembourser leurs dette pas avant 2017 et sur une duré de 7 ans ou sur 12 ans en cas d'échec de sont partie , fait des annonces comme quoi Tsipras devais démissionner en cas de victoire du oui alors que lui même a violer le référendum de 2005…

heureusement que le ridicule ne tue pas car il serrais mort plusieurs fois.

Oui, heureusement que le ridicule ne tue pas...tu l'as dit :smile2:

Tu compares ce qui n'est pas comparable, avec la Grèce il s'agit de centaines de milliards d'Euros, rien à voir avec la dette (privée) de l'UMP (ou d'autres partis politiques), la Grèce doit rembourser mais aussi emprunter pour survivre le jour le jour, c'est donc un puits sans fond...

De plus l'argent est celui des citoyens européens dont les français, déjà plus de 600€ par personne...

La Grèce ne se réforme pas véritablement, l'administration est toujours bancale et corrompue, les armateurs très riches ne sont pas (ou si peu) inquiétés, le clergé qui est riche comme pas possible a ses 10.000 popes, évêques, etc, qui sont encore royalement payés par l'Etat (hallucinant !), le cadastre n'existe toujours pas, bref c'est sans fin !

Tu compares ce qui n'est pas comparable

écoute , c'est comme si un pédophile disais a un autre pédophile que c'est pas bien la pédophilie , alors il y a un principe trait simple , les gens qui ne sont pas exempté de connerie n'on cas fermer leur gueule, car moi je ne défend pas ce qui n'est pas défendable.

cette dette est illégitime pour tous le monde , c'est un crime contre l'humanité , c'est bientôt la fin de l'UE et faudrait commencer a pensé a arrêter de sucer des bites .

et si tu croise un créancier tu lui dit qu'il aillent ce faire enculer , c'est simple pourtant .

alors avec hollandouille cette tarlouze on est bien barré

De plus l'argent est celui des citoyens européens dont les français, déjà plus de 600€ par personne...

Ben si tu va par là, la dette de la France c'est plus de 30 000 € par personne. Et donc ?

Ben si tu va par là, la dette de la France c'est plus de 30 000 € par personne. Et donc ?

97% du PIB , on donne tous au banque et on vas habité sur la lune ? :D

a moins que quelqu'un l'ai déjà acheté ...

La Grèce ne se réforme pas véritablement, l'administration est toujours bancale et corrompue, les armateurs très riches ne sont pas (ou si peu) inquiétés, le clergé qui est riche comme pas possible a ses 10.000 popes, évêques, etc, qui sont encore royalement payés par l'Etat (hallucinant !), le cadastre n'existe toujours pas, bref c'est sans fin !

La faute à qui ?

Il n'y a QUE Tsipras qui ait commencé à nettoyer ce bordel !

Le précédent gouvernement a laissé ces scandales perdurer avec la bénédiction des "fous de Bruxelles" qui préféraient mettre la pression pour réduire les petites retraites.

Honnêtement, ce qui se passe en Grèce est de loin bien plus compliqué qu'un naïf "triomphe de la démocratie" ou qu'une "irresponsabilité collective" d'un peuple comme le disent certains politiques condescendants. La situation est pour le moins chaotique et il n'y a pas à se féliciter de ce qui se passe.

1/ D'un côté, nous avons un peuple qui a dû supporter une saignée si brutale et radicale qu'on se retrouve, et c'est vérifiable, avec de véritables catastrophes humaines et sociales. Les résultats furent les suivants :

- une pénurie de médicaments et l'absence d'équipement suffisant dans les hopitaux (il faut venir avec ses propres draps pour espérer avoir une place en hôpital), le SIDA s'est répandu à une vitesse plutôt folle, etc. ;

- une insolvabilité croissante des ménages pour l'électricité, l'eau, etc. ;

- des services publics par intermittences (ramassage des poubelles moins soutenue et régulièrement en grève) ;

- le système scolaire exsangue : les écoles n'ont plus assez d'équipement pour dispenser des cours corrects, les universités on perdu jusqu'à 40% de leurs effectifs et un nombre croissants d'étudiants abandonnent ou ne s'inscrivent plus en fac' à la sortie du secondaire ;

- la protection sociale grecque ne comporte ni salaire minimum, la couveture médicale est inexistante pour les chômeurs (25% dans son ensemble, 50% chez les 18-25 ans), etc.

2/ De l'autre, on se retrouve avec un système qui manque cruellement de clarté et de justice sociale et fiscale, tantôt à cause de l'Europe mais aussi par inaction des pouvoirs publics grecs au gré des majorités :

- l'absence de cadastre empêche de facto de prélever un impôt foncier et donc permet à grand nombre de propriétaire d'échapper à l'impôt, tout particulièrement ceux disposant d'un patrimoine considérable, ce qui fait que l'effort fiscal est porté par les plus faibles. Ca fait près de 6 ans que ce cadastre est réclamé par l'UE, envoyant même des experts de certains pays comme les Pays-Bas pour résoudre ce problème, en vain. Si Tsipras veut à la fois se montrer juste fiscalement et satisfaire l'UE, ce cadastre est une priorité ;

- la fraude reste un sport national, parce que justement, l'administration fiscale grecque est restée depuis toujours au stade fœtal : en l'absence de cadastre correct, il est impossible de lutter contre la fraude, et donc de faire rentrer de l'argent dans les caisses. La construction sauvage (sans permis de construire), faire reposer sur les seuls notaires la gestion du patrimoine immobilier, etc. Rend opaque toutes les démarches de construction, d'achat/vente et de gestion du parc immobilier public et privé, propice en conséquence à une corruption généralisée ;

- la fiscalité en l'état s'avère plus sévère pour les ménages modestes qu'aisés dans son ensemble, avec une hausse de seulement 9% pour les plus fortunés et une multiplication par 4 des prélèvements pour les plus modestes. Ce désordre fiscal ne fait que renforcer d'un côté un impôt illégitime (il devient donc presque légitime de frauder). La faute à qui ? A la Grèce jusqu'à présent, qui n'a pas engagé de réelle action contre cette inégalité fiscale complète (bien au contraire). Mais le gouvernement Tsipras avait proposé justement plusieurs choses juste avant le scrutin pour résoudre certaines injustices fiscales : taxation des jeux d'argent, abaissement de la TVA sur les produits de première nécessité (alimentation, etc.) à 13% (contre 23% actuellement), restaurer les cotisations sociales des employeurs, etc. qui ont été refusée par l'UE... Sur ce coup, on comprend que l'UE a commis une grossière erreur et prouve qu'elle est elle-même gangrenée par une mentalité aussi pourrie et corrompue qu'en Grèce.

Bref...

La réalité c'est que nous avons d'un côté des créanciers baignant dans une orthodoxie financière et économique libérale si zélée qu'on peut que s'inquiéter de leur obstination stupide face à une réalité sociale déplorable, poussant un peuple à se "révolter" et de l'autre, une succession de gouvernements, Tsipras inclus, qui n'ont pas résolus certaines problématiques majeures.

Cette situation n'est bonne pour personne. C'est depuis 2009 qu'on a peut-être bel et bien condamné l'avenir européen en appliquant un remède pire que le mal à ce pays qui n'aurait pas dû rentrer dans l'UE (du moins pas dans des conditions impliquant une corruption notoire dans ce pays et une corruption opérée par l'UE elle-même dans l'intégration avec la triche de Goldman Sachs).

Résultat, on peut légitimement craindre un rapprochement entre la Grèce et la Russie de Poutine et un accroissement des tensions entre Moscou et les grandes capitales européennes par conséquence, la montée de mouvements souverainistes et des rapports diplomatiques tendus entre pays membres (l'hégémonie allemande agaçant plus d'un pays européen), etc.

Comment peut-on se réjouir en réalité du choix des grecs ? Ce non n'est que l'aveu d'un échec total, tant grec qu'européen, sur la capacité à initier des réformes profitables à tout les peuples européens, à organiser une Europe politique et sociale (et pas seulement économique), forte d'elle-même et qui n'est pas soumise aussi bien aux Yankees qu'à Moscou. Tout ce qu'on peut finalement comprendre, c'est qu'on va sombrer de nouveau dans nos travers habituels qui fera que nous serons divisés en Europe, ce qui laissera la liberté aux autres puissances de nous influencer sans possibilité de résister d'une quelconque manière.

C'est pathétique : nous ne faisons que prouver à la face du monde que nous sommes toujours les mêmes connards, initiateurs d'emmerdements en pagaille. Nous aurions dû dès le départ adopter une sorte d'amnistie sur la dette grecque pour opérer de réels changements sans démolir un peuple pour satisfaire les créanciers.

Mais je mettrais un bémol.

" Les Grecs avaient fini par accepter de faire payer les riches. Or, c'est la patronne du FMI, Christine Lagarde, qui s'y est opposée : baisser les salaires, oui, mais ne pas augmenter la fiscalité sur les plus hauts bénéfices, a-t-elle précisé."

De toute façon tout ça va se calmer et un compromis sera trouvé.

Les plus intransigeants (les Allemands en particulier) se rendent compte qu'ils n'auraient pas dû dire "pas chiche" au grecs.

http://www.metronews.fr/info/direct-grece-le-fmi-se-ditpret-a-apporter-son-aide/mogf!ffsKegJebKyBA/