Il déroge à un principe de sa religion pour secourir un enfant

Bonjour,

Harman Singh, un étudiant habitant en Nouvelle-Zélande et originaire d’Inde, observe la religion sikhe. Selon les préceptes de celle-ci, Harman est tenu à obéir au principe des 5 K appelés aussi Panj kakke. Parmi ceux-ci, le Kesh, qui interdit de se couper les cheveux et qui contraint le sikh à se cacher la chevelure au moyen d’un turban.

Pourtant, l’étudiant de 22 ans n’a pas hésité à porter secours en toute urgence à un enfant qui venait d’être victime d’un accident de la circulation devant chez lui. Il s’est défait de son turban pour tenter d’arrêter l’hémorragie. L’assistance à autrui fait également partie des préceptes sikh, (...)

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Dans beaucoup de religions la vie humaine est placé au sommet de la hierarchie des choses sacrées. Tout peut lui etre sacrifié. Même son turban en l'occurence....Bravo à lui.

Bonjour, oui enfin il ne doit pas être le seul à déroger à un principe de sa religion quand la vie d'une personne est en danger.

Cet homme à lui seul démontre que l'on peut être croyant pratiquant et humain en même temps.

Ouah ! le mec a enlevé un bout de tissu de sa tête au risque d'exhiber ses cheveux tout nus à la vue de tous rien que pour sauver un gamin qui ne partageait même pas sa manie de se couvrir la tête. Vite, qu'on lui donne un Nobel de la paix !

Ouah ! le mec a enlevé un bout de tissu de sa tête au risque d'exhiber ses cheveux tout nus à la vue de tous rien que pour sauver un gamin qui ne partageait même pas sa manie de se couvrir la tête. Vite, qu'on lui donne un Nobel de la paix !

Pas besoin de porter ça en dérision , il a fait ce qu'il devait faire, a braver un commandement pour en faire un autre plus important, ça mérite pas un prix Nobel, ni une légion d'honneur, mais le fait de reconnaître qu'il a très bien agit. C'est suffisant.

Dire qu'on se moque que les croyant croient et les dénigrer en même temps et contre productif, il montre en cela qu'il y a rejet manifeste de celui qui pense pas comme soit, quand certain ici clament haut et fort , l’intransigeance, comme le fanatisme, ou l'intégrisme, on peut se demander par simple examen s'il n'est pas de partout.

Un croyant, ou non croyant fait une chose remarquable, reconnaissons c'est tout simple.

Il y a quand même quelque chose qui m'intrigue dans cette histoire et la façon dont ces faits sont narrés.

A savoir que ce que cet homme a fait est absolument normal. Or, on présente les faits comme "anormaux" du fait même de sa religion. Ce qui est hélas vrai. Et c'est cette volonté anormale (par rapport à son groupe ethno-religieux d'origine) à devenir normal qui rend l'homme courageux. Ce qui est admirable, c'est qu'il ait fait le choix de désobéir et de braver l'un des plus grands tabous de sa religion.

Si l'on s'en tient à une analyse rationnelle, ce fait divers ne retire rien à la nocivité des religions et des superstitions en règle générale, et en particulier les barrières absurdes et la plupart du temps néfastes qu'elles tissent entre les êtres humains, au contraire même.

Oui c'est inquiétant, cette manière de dire : j'ai sauvé un enfant en transgressant un principe de ma religion...

Ce monde obscurantiste ne trouve aucune résonnance en moi.

Enfin, bravo à lui.

Il y a quand même quelque chose qui m'intrigue dans cette histoire et la façon dont ces faits sont narrés.

A savoir que ce que cet homme a fait est absolument normal. Or, on présente les faits comme "anormaux" du fait même de sa religion. Ce qui est hélas vrai. Et c'est cette volonté anormale (par rapport à son groupe ethno-religieux d'origine) à devenir normal qui rend l'homme courageux. Ce qui est admirable, c'est qu'il ait fait le choix de désobéir et de braver l'un des plus grands tabous de sa religion.

Si l'on s'en tient à une analyse rationnelle, ce fait divers ne retire rien à la nocivité des religions et des superstitions en règle générale, et en particulier les barrières absurdes et la plupart du temps néfastes qu'elles tissent entre les êtres humains, au contraire même.

C'est effectivement une information qui nécessite un peu plus que de s'en tenir à sa première impression. Le fait que s'affranchir de préceptes religieux pour sauver une vie humaine soit considéré comme du courage (du fait de l'appartenance ethnico-religieuse) revient-il à une forme d'essentialisme? Les hommes étrangers ou d'une autre religion seraient donc par nature ou par essence, naturellement plus aptes à suivre les principes de leur religion qu'à sauver une vie humaine?

C'est sûrement à ce genre de comportements, presque inscrits dans nos gènes, comme porter secours à un enfant qui vient d'être écrasé, secourir les plus faibles et les individus malades et/ou mourants, que nous savons que nous sommes tous humains plutôt que "chrétiens", "musulmans", "sikhs" ou "athées". Dans ce sens, l'humanisme transcende l'appartenance religieuse.

c'est navrant que l'on puisse présenter un principe d'assistance à personne en danger comme un exploit lorsqu'il touche à la transgression de la religion ...c'est la preuve que la banalisation du fanatisme religieux est entrée dans l'inconscient .....

si j'étais chef des .... des... skites bidules je l'excommunie de suite du panchkaka ...non mais faut pas déconner .

c'est navrant que l'on puisse présenter un principe d'assistance à personne en danger comme un exploit lorsqu'il touche à la transgression de la religion ...c'est la preuve que la banalisation du fanatisme religieux est entrée dans l'inconscient .....

C'est exactement ça.

Le turban n’est pas un signe religieux chez les sikhs mais plutôt une commodité

Les Sikhs portent en effet un turban par tradition mais aussi par commodité. En effet, les Sikhs ne se coupant pas les cheveux ni la barbe, le turban leur permet d'enrouler leurs cheveux.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Sikhisme

Aucune religion ne devrait interdire de déroger à ses principes pour sauver une vie ou même aider quelqu'un dans le besoin. L’homme oublie trop souvent que le meilleur dans la religion c’est d’aider son prochain.

Eh bien quel exploit :smile2: .. ca ferait un bel article dans "VOICI"

Quoiqu'il en soit, c'est bien pratique qu'il a eu ce turban pour arrêter l'hémorragie. Et sans parler de religion, plusieurs passent devant une personne blessée sans faire quoi que ce soit, en cela cet homme est méritant d'avoir fait tout pour sauver le gamin en attendant les secours.

J'aime à penser qu'un jour peut-être, un arabe musulman, pédé, alcoolique, drogué, communiste, tendra sa main à la Marine Le Pen en train de se noyer par accident dans la Seine. Ou alors un grand congolais bien noir. Ou David Lévi, demeurant à Paris, rue des rosiers.

Le pied !