Le suicide de Leelah Alcorn, une adolescente transgenre, aux États-Unis

La mère et le père on poussé leur fille au suicide à travers des idées religieuses immuables, ils l'ont torturée mentalement, isolée, tenté de la changer et au final l'ont tuée. J'espère qu'il y aura des poursuite, la religion et les opinions personnelles ne sont pas des justifications.

Ce qui est malheureux, c'est qu'il/elle ait vécu avec le déni de ses parents sur sa perception et son état.

Parce qu'être privé de la compréhension et de l'amour de ses proches est très difficile.

Et ce qui est malheureux, c'est de ne pas savoir se trouver.

Arrive ce moment où la différence peut être exploitée comme une richesse et non comme une tare.

Il n'y a aucun besoin de changer les droits pour que les personnes de petite taille, les handicapés lourd, les malades ou pour que les hommes et les femmes en règle générale trouvent et construisent leur bonheur avec leurs atouts et leurs faiblesses.

A 17 ans, âge de la fragilité s'il en est, rejeter la faute aux parents et à la société est une dernière facilité que je comprends quand la détresse prive la lucidité.

Mais ce n'est pas en rajoutant je ne sais quel statut de "transgenre" sur un papier d'identité qu'on va axer enfin la résolution de son problème personnel.

Il y a un moment où le combat envers les autres, c'est la fuite de sa propre émancipation personnelle en tant que Moi.

Ce n'est pas facile d'être jeune, pas facile de "réussir", pas facile "d'aimer", pas facile de "s'accomplir" et c'est vrai pour tout le monde et c'est parfois encore un peu plus dur pour certains.

Et bien que chacun se tourne vers soi en se demandant ce qu'ils peuvent faire pour les autres.

En se désignant comme le centre du monde vers lequel le monde n'accorde aucune place, on ne prend aucune place.

On doit apprendre ce qu'est le genre le plus tôt possible dans l'éducation scolaire. Il faut que ma mort ait un sens. Il faut que ma mort soit comptée dans le nombre des personnes transgenres qui se seront suicidées cette année. Je veux que quelqu'un voie ce nombre et dise : "c'est carrément dégueulasse" et corrige ça. Corrigez la société. S'il vous plaît. »

Sources : Heavy.com, Libération

Je me demandais pourquoi la presse française relayait ce fait divers.

bonjour

le problème est que les parents ont jugés leur enfant à travers une optique religieuse qui est intransigeante .

" dieu ne peut se tromper " affirmation imbécile ,la nature est complexe et la génétique aussi .

c'est un peut pour cela que j'ai écris deux très courtes histoires sur le sujet sur ce forum .

: les amitiés particulières - et- les amours interdits .

beaucoup de parents , dans ce cas , ne savent pas comment réagirent et cela conduit aux suicide de leur enfant qui se sent rejeté et responsable de ce qu'il est , alors qu'il n'en n'est rien .

d'autres parents expulsent leurs enfants en les jetant à la rue avec une maigre valise en leur disant qu'il le ou la reniait définitivement .

bonne soirée

Tuée par la religion chrétienne, pauvre Jésus, si tu voyais ce qu'ils ont fait de toi !

Ils se servent de ton nom pour tuer !

Non pas tuée par la religion mais par des Hommes, et plus précisément encore par l'incompréhension de certains Hommes qui prennent leur religion comme prétexte pour justifier leur intolérance maladive.

Tu es politiquement correct, mais relis la Bible, un appel permanent à la discrimination, une déchetterie verbale.

C'est amusant de constater que l'interprétation littérale d'un texte mène au fondamentalisme même chez les athées.

L'interprétation des textes bibliques est pourtant dans les gènes d'une pratique modérée et les croyants passent leur vie à réfléchir sur le recul à considérer et sur les enseignements à retenir.

Ce n'est ni un botin téléphonique ni un mode d'emploi d'i-phone.

Pour toi Zenalpha, mais visiblement pas pour cette famille.

Et de toute façon je ne suis même pas d'accord, je considère que cette invention du châtiment divin sur Sodome et Gomorrhe, devrait être dénoncée, au moins sur la page de garde du bouquin : attention, livre qui célèbre le crime de masse.

Si ce bouquin n'avait pas tué, honnêtement je m'en foutrais, malheureusement combien sont morts cramés à cause de ce truc ?

Enfin bon on s'éloigne du sujet, mais la mort de cette adolescente, s'inscrit dans la longue liste de crimes dues à l'interprétation littérale du bouquin.

Or, je ne pense pas que Jésus ait existé, mais son modèle me plaît et je trouve triste qu'à son nom, soit associées toutes ces exactions.

Ce que j'ai toujours pensé, c'est que ce n'est pas l'arme qui tue une personne mais la personne qui tient l'arme.

Le principe de liberté s'entend avec le principe de responsabilité.

Je peux présumer tout le monde idiot et décider de supprimer les livres.

Je peux aussi les présumer intelligent et les inviter à les comprendre.

Je crois qu'il est inutile de blâmer la religion dans ce cas sauf pour ceux qui veulent l'interdire car elle a juste été utilisée pour l'influencer à aimer son corps masculin. Et cela pouvait le sauver du suicide. Elle ne l'a pas condamné et ne l'a pas non plus incité à se détester, ses parents ont voulu lui faire comprendre qu'il pouvait s'aimer tel qu'il était, pas le punir de ses angoisses mais l'en protéger. Ils ont mis au monde un garçon et qu'on le veuille ou non, il n'y a pas de mal à ça, et ils voulaient que leur fils le sache mais ils ont sous-estimé l'ampleur de sa détresse et n'ont pas réussi à assez l'apaiser. Ils ont quand même essayé.

"Cela ne fera que le pousser à se détester." est à l'opposé de "Cela le poussera juste à se détester." Il est donc important d'être attentif.

Ce N'es ni la Religion ni la Nature qui est Injuste et qu'il faut Accuser ..............Mais les "Hommes",et la Société qu'il a Fabriqué et l'a Fabriqué ,Plutôt Dénaturé

Je crois qu'il est inutile de blâmer la religion dans ce cas sauf pour ceux qui veulent l'interdire car elle a juste été utilisée pour l'influencer à aimer son corps masculin. Et cela pouvait le sauver du suicide. Elle ne l'a pas condamné et ne l'a pas non plus incité à se détester, ses parents ont voulu lui faire comprendre qu'il pouvait s'aimer tel qu'il était, pas le punir de ses angoisses mais l'en protéger. Ils ont mis au monde un garçon et qu'on le veuille ou non, il n'y a pas de mal à ça, et ils voulaient que leur fils le sache mais ils ont sous-estimé l'ampleur de sa détresse et n'ont pas réussi à assez l'apaiser. Ils ont quand même essayé.

"Cela ne fera que le pousser à se détester." est à l'opposé de "Cela le poussera juste à se détester." Il est donc important d'être attentif.

T'as vraiment lu l'article et la lettre de cet ado??

Elle dit bien qu'elle a été très meurtrie de la réaction de ces parents qui sous couvert de religion ont cherché à la "soigner" sans la comprendre, ils l'ont punis, exclus de l'exterieur et ça l'a anéanti!

relie sa lettre, vraiment parce que tes interventions montrent juste que tu es au mieux à côté de la plaque....

Je constate que certains réagissent comme ils pensent qu'il aurait aimé qu'on réagisse pour lui. Mais si on le lit avec attention on remarque qu'il veut aimer son apparence, sa voix, avoir des amis, que ses parents soient fiers de lui et l'aiment, être en couple, être aimé tel qu'il est des autres hommes, sans pour autant souffrir de n'être pas une femme.

Il précise bien qu'il ne souhaite pas se transformer et qu'il préfèrerait qu'on l'aime tel qu'il est mais que certaines idées le conduisent à vouloir se tuer et à refuser ce qu'il est et qu'il trouve cela injuste.

Non. Je lis plutôt qu'elle est découragée, qu'elle sent qu'elle ne pourra jamais aller au bout de sa transition... parce que son entourage le lui interdit, qu'elle ne sent pas de soutien, parce qu'elle n'en a pas la force, que ce sera trop long... Les raisons sont multiples (pas que le rejet des parents). Et elle refuse de vivre dans un état transitoire qui la rend de plus en plus malheureuse... c'est à la fois elle-même et les autres qui ne l'acceptent pas telle qu'elle est.

Être transgenre est un processus long qui demande du soutien. Ça passe par des opérations et des traitements mais aussi par un soutien psychologique pour accepter les étapes de l'incomplétude, à laquelle le regard de la société va sans cesse vous renvoyer. Ajoutez par-dessus l'incompréhension dogmatique de la famille, la sensibilité adolescente = cocktail dépression de 1ère classe.

On ne peut pas réformer un transgenre à coup de thérapies recadrantes, surtout avec un discours moralisateur derrière. C'est cela qu'il faut comprendre. C'est comme si je te forçais, Ezia, à être un homme.

Il écrit:"On doit apprendre ce qu'est le genre le plus tôt possible dans l'éducation scolaire."

"genre: groupe d'être ou de choses caractérisé par des traits communs.

subdivision de la famille, elle-même composée d'espèces.

caractéristique grammaticale d'un mot: genre féminin ou masculin"

Sans faire de propagande, elle demande juste une société où on comprendrait mieux et plus tôt les transgenres, pour ne pas les isoler comme ça. Bien sûr, c'est une histoire en or pour les lobbies, qui vont se l'approprier, avec une petite couche de haine anti-religieuse, ou en faire le terreau de n'importe quelle lubie.

Triste jusqu'au bout.

T'as vraiment lu l'article et la lettre de cet ado??

Elle dit bien qu'elle a été très meurtrie de la réaction de ces parents qui sous couvert de religion ont cherché à la "soigner" sans la comprendre, ils l'ont punis, exclus de l'exterieur et ça l'a anéanti!

relie sa lettre, vraiment parce que tes interventions montrent juste que tu es au mieux à côté de la plaque....

J'ai mon point de vue, il n'est peut-être pas si bête que ce que tes écrits veulent le faire croire. Je ne développerai pas, j'ai déjà expliqué nombreuses de mes raisons à cette compréhension. Je ne tiens pas à monter sur le ring pour autant. Je te conseille quand même de respecter ces parents en deuil qui ont voulu aider leur enfant. Perdre son enfant est une douleur atroce, tiens en compte s'il te plait.

Non. Je lis plutôt qu'elle est découragée, qu'elle sent qu'elle ne pourra jamais aller au bout de sa transition... parce que son entourage le lui interdit, qu'elle ne sent pas de soutien, parce qu'elle n'en a pas la force, que ce sera trop long... Les raisons sont multiples (pas que le rejet des parents). Et elle refuse de vivre dans un état transitoire qui la rend de plus en plus malheureuse... c'est à la fois elle-même et les autres qui ne l'acceptent pas telle qu'elle est.

Être transgenre est un processus long qui demande du soutien. Ça passe par des opérations et des traitements mais aussi par un soutien psychologique pour accepter les étapes de l'incomplétude, à laquelle le regard de la société va sans cesse vous renvoyer. Ajoutez par-dessus l'incompréhension dogmatique de la famille, la sensibilité adolescente = cocktail dépression de 1ère classe.

On ne peut pas réformer un transgenre à coup de thérapies recadrantes, surtout avec un discours moralisateur derrière. C'est cela qu'il faut comprendre. C'est comme si je te forçais, Ezia, à être un homme.

Sans faire de propagande, elle demande juste une société où on comprendrait mieux et plus tôt les transgenres, pour ne pas les isoler comme ça. Bien sûr, c'est une histoire en or pour les lobbies, qui vont se l'approprier, avec une petite couche de haine anti-religieuse, ou en faire le terreau de n'importe quelle lubie.

Triste jusqu'au bout.

Il précise qu'il ne veut pas se transformer en femme et que s'il le devenait, il se haïrait, que ce serait même pire que d'être un homme voulant être une femme, ce qu'il ne veut pas non plus. Etonnante cette impression de devoir choisir entre deux possibilités effrayantes que la plupart d'entre nous n'avons jamais envisagé? Pas tant que ça quand on lit certaines réactions à la détresse de cet adolescent.

Ta comparaison est en partie inexacte, pour être honnête, ce serait plutôt m'encourager à être contente d'être une femme et à me réaliser en tant que telle. Sauf concernant ceux qui auraient préféré qu'il rejette son propre corps incluant sa sexualité. Mais c'est vrai qu'ils sont peut-être nombreux.

En effet, il écrit que les transgenres ont besoin de soutien et de compréhension, d'aide, sans mépris, car cette situation l'incite au suicide et l'exclusion sociale intensifie sa peine, et il veut que la société en ai conscience.

Je le comprend avec mon cœur, pas avec mes grands chevaux.

Je suis d'accord, les anti religieux et les partisans de certaines formes d'anarchie sexuelle profitent de cette histoire pour justifier leurs combats mais je préfère me contenter de compatir à sa souffrance et à celle de ceux qui l'ont perdu, c'est à dire nous tous, et de retenir les leçons que cette histoire peut m'évoquer. Je constate aussi à quel point ses pauvres parents sont devenus des cibles et j'en suis désolée. Je suis persuadée que ce n'est pas ce qu'il voulait lui non plus.

Je me doute bien de qui était cette femme en lui.

Manifestement quelqu'un qui aurait du consulter un specialiste des maladies mentale. Le suicide, c'est moche et tomber dans la depression peut arriver a - presque - n'importe qui. Apres l'on peut rationaliser comme l'on veut les raisons de son geste, voir l'exploiter.

Mais en definitive, cela ne fait que souligner que la nature humaine, contrairement a la nature animale, est bien fragile...