70 % des ouvriers n’ont lu aucun livre sur une année, contre 20 % des cadres supérieurs

Euh... on ne parle pas d'une personne qui ne voudrait lire qu'un auteur, qu'un genre, qu'une série etc...là on pourrait dire qu'il est fermé littérairement parlant.

Mais OUI si une personne va à la bibliothèque en prévoyant d'emprunter un livre en particulier, ce n'est pas être fermé.

On ne va pas lui dire: "désolé y'a plus empruntez autre chose un livre est un livre, c'est la même chose, hein".

oui on est bien d'accord :cool: c'est ce que j'essaye de lui expliquer depuis plusieurs posts

Petit rappel : la statistique c'est aucun livre sur une année !

L'argent est un faux problème à cette échelle de temps !

Mais OUI si une personne va à la bibliothèque en prévoyant d'emprunter un livre en particulier, ce n'est pas être fermé.

Exactement.

c'est ce que j'essaye de lui expliquer depuis plusieurs posts

J'avais compris de tes propos ce que j'ai cité de fafaluna

Quel est le pourcentage de lecteurs pour les prêtres ?

Vin pour sang ?? :D

Petit rappel : la statistique c'est aucun livre sur une année !

L'argent est un faux problème à cette échelle de temps !

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Oui si on n'a acheté aucun livre c'est qu'on a mis son "peu d'argent" ailleurs.

Parfois c'est dans le tabac et l'alcool mais d'autres fois c'est seulement pour manger ou se vêtir.

Imaginons que vous n'achetiez pas de livres ni n'en lisez pas en bibliothèque.

Si vous regardez une émission littéraire à la TV, vous avez acquis un minimum de vernis qui est le bienvenu.

Dans un autre sujet il est question de la TV.

Il existe d'excellents reportages géographiques qui compensent les voyages que l'on ne peut pas s'offrir.

Il existe donc des médias comme la radio ou la TV qui lorsqu'ils sont bien utilisés peuvent instruire à moindre coût !

J'avais compris de tes propos ce que j'ai cité de fafaluna

Tu avais donc bel et bien mal compris Pour rappel, on parle depuis le début d'accès à la lecture de façon générale... c'est sûr que si tu fais le difficile sur le livre que tu veux lire ca fausse tout, c'est comme dire qu'on a pas accès à la nourriture car tu ne veux manger que de la viande de dodo ^^

Faut aussi trouver le genre qui intéresse ...

Moi j'aimerais trouver des livres par exemple qui remplacent que que l'on fait en français sur des études de texte.

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Oui si on n'a acheté aucun livre c'est qu'on a mis son "peu d'argent" ailleurs.

Parfois c'est dans le tabac et l'alcool mais d'autres fois c'est seulement pour manger ou se vêtir.

Imaginons que vous n'achetiez pas de livres ni n'en lisez pas en bibliothèque.

Si vous regardez une émission littéraire à la TV, vous avez acquis un minimum de vernis qui est le bienvenu.

Dans un autre sujet il est question de la TV.

Il existe d'excellents reportages géographiques qui compensent les voyages que l'on ne peut pas s'offrir.

Il existe donc des médias comme la radio ou la TV qui lorsqu'ils sont bien utilisés peuvent instruire à moindre coût !

Je pense que c'est juste ainsi que des lectures sur le web.

Ce que j'ai dit c'est qu'on n'a pas tous la même sensibilité à la littérature et aux beaux arts.

S'il y a un levier pour faire évoluer ces stats, je ne crois pas que ce soit en proposant la gratuité des livres, mais plutôt en éduquant de manière adaptée les jeunes à ces domaines.

N'a lu aucun livre ACHETE !!!et vu le prix des livres on les comprend très bien!

Mais beaucoup de livres se trouvent en lecture libre et gratuite sur le net .. dans les bibliothèques .. et sont lus par des personnes de tous niveaux sociaux et de tous âges..

Non, l'enquête ne parle pas de "livres achetés" mais de livres lus. Mais je suis d'accord sur le fait que l'argent est n'est pas le coeur du débat. Ça peut être problématique pour un gros lecteur compulsif mais pas pour deux ou trois livres par an, même une dizaine.

Il y a d'autres chiffres :

- 43 % de la population de plus de 15 ans n’a lu aucun livre en 2012.

- 70 % des ouvriers et des agriculteurs

- 40 % des employés

- 20 % des cadres

Pour moi, ça s'explique par les écarts de mentalités entre classes sociales, incitées à privilégier ou à s'éloigner de tel ou tel domaine. La lecture est bien plus sollicitée dans les classes moyennes à aisée car les parents ont cette culture du livre, plus de moyens, plus d'envie et de temps pour transmettre et aussi une certaine pression sociale. A l'inverse, dans certains milieux, par manque de temps et d'implication, les jeunes ne vont pas forcément aller vers le livre. Il y a aussi une puissante concurrence d'autres médias, une accélération de la vie et ses conséquences...

Le titre su topic est une insulte au gens du monde ouvrier en le faisant passer pour un ignare.

Seul le col blanc, à droit aux honneurs de la lecture, privilégié par ses fonctions et son salaire en conséquence

Nous ne sommes plus au temps de Zola, les mentalités ont changées, mais certains ne fréquentant pas ce milieu là l'ont pas encore compris

Malheureusement, la répartition est encore très inégale. Ce n'est pas une surprise : les ouvriers sont moins lecteurs.

Ne pas avoir lu UN SEUL livre dans l'année, ça démontre quand même qu'il y a des gens qui passent totalement à côté et si on allait plus loin dans le profilage, on extirperait les problèmes de fond habituels qui sont l'échec scolaire, une mentalité d'indifférence à la lecture, des horaires de travail fous (agriculteurs), l'attirance d'autres loisirs,... Ces tendances existent aussi dans les classes plus aisées et plus éduquées mais elles ont un peu moins de prise, et tous les ouvriers ne sont pas illettrés, bien sûr. Les grands lecteurs ne sont pas cantonnés à un profil social.

Ces statistiques ne vont pas assez loin, c'est vrai. Elles se reposent sur un vieux poncif mais ne font pas émerger grand chose pour l'analyse, surtout si on n'est pas dans le milieu de l'accès à la lecture.

Euh... Vous avez déjà travaillé en province ? Et quand je parle de province, je ne parle pas de Lyon, Montpellier et je ne sais quelle autre métropole, hein... Parce que les crédits des bibliothèques les plus au nord de la France (y compris les BU) ont un mal de chien à rafraîchir leurs stock. Dans l'Aisne, ils font tourner des bouquins entre bibliothèques. Rare de se le voir refuser ? Faut voir où...

Oui, ça doit être rare les bibliothèques qui donnent suite aux commandes individuelles de leurs abonnés. Quand je vois comment celles de mon secteur jonglent avec les budgets (qui sont aujourd'hui multimédia), je ne les imagine pas proposer du service à la demande.

Dans les grandes villes par contre on à le choix. A Paris, la carte de lecteur t'ouvre toutes les bibliothèques/discothèques municipales.

Et les bibliothèque spécialisées proposent des cartes de lecteurs avec acces multimédia, microfilms, cartes, vieux documents numérisés.

Les multiples Bibliothèques Universitaires, celles des Grandes Ecoles, Les Archives, les bibliothèques et les fonds multimédia des musées.....

J'ai meme participé à un plan " underground " des carrieres souteraines de Paris dans les années 80 avec une carte de lecteur à la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris et beaucoup de papier calque. Très belle salle des cartes, ensoleillée le matin, grandes tables, la caverne d'Ali Baba du cartographe Parisien....

Ca m'avais donné l'idée ( jamais réalisée..ouf..) d'écrire un bouquin sur l'histoire de Belleville-Ménilmontant...

Il y à une grande inégalité entre les grandes villes et le reste du territoire. C'est vrai.

Où que je sois (en voyage, en métro, en vacances, en congé les fins de semaine, en bus) je traine toujours ma bibliothèque: un IPad mini et 10 187 livres sur une clef USB de 16Go remplie à 40-45%, Un peu plus de la moitié en anglais et le reste en français.

C’est beaucoup moins lourd que de trainer ma bibliothèque papier : six cent livres et des poussières. Composée surtout de poésie anglaise et française et un péché mignon, la collection complète d’Achille Talon. Hip !!!

Con testeur.

Il y à une grande inégalité entre les grandes villes et le reste du territoire. C'est vrai.

Même en matière de librairie d'ailleurs. Si nous aussi nous avions notre Gilbert Jeune au Nord

Le Furet du Nord, c'est bien, mais il n'y a aucune place laissée à l'occasion. Dommage.