Zaz provoque l'indignation en parlant de «légèreté» sous l'Occupation

À l'occasion de la sortie de son troisième album Paris, la chanteuse a évoqué la «légèreté» de la vie parisienne en France sous l'Occupation. Ses propos maladroits ont déclenché la colère de certains.

Ses paroles n'auront pas été prises à la légère. En pleine promotion de son nouvel album dédié à la capitale française Paris, Zaz enchaîne les interviews à la presse. Mais une de ses déclarations fait aujourd'hui plus parler que les autres: celle tenue lors d'un entretien accordé à Pure Charts dans laquelle elle donne sa vision de la vie parisienne au temps de l'Occupation allemande.

Dans cette interview, elle déclare: «En France, j'ai l'impression qu'on se focalise un peu trop sur les choses négatives, alors qu'à côté de ça, il y a beaucoup de personnes qui réinventent la société et proposent d'autres choses. Et ces gens-là ne sont pas mis en lumière. Je trouve ça déplorable». Et d'ajouter avec beaucoup de maladresse: «À Paris, sous l'Occupation, il y avait une forme de légèreté. On chantait la liberté alors qu'on ne l'était pas totalement.»

Malheureusement pour la chanteuse de 34 ans, cette dernière phrase n'est pas passée inaperçue. Sur la Toile, plusieurs internautes n'ont pas manqué de tacler Zaz sur cette sortie. Sur Twitter, l'historien Nicolas Beaupré a notamment réagi ainsi: «Suite à ses propos sur l'occupation, Zaz aurait aussi annoncé changer de pseudo pour s'appeler désormais Naz».

Mais c'est le site de Libération qui tape le plus fermement sur la chanteuse en lui reprochant de tenir des «propos déplacés», «faux» et «révoltants». Le quotidien explique que «s'il y avait de la légèreté dans la capitale occupée par l'armée allemande, ce n'était certainement pas du côté des porteurs de l'étoile jaune.» Et d'ajouter: «Légèreté n'est pas non plus le terme qui convient pour définir le climat de délation et de suspicion qui régnait alors», concluant un peu plus loin «la légèreté était sans doute le lot des dignitaires nazis, pour qui Paris était la ville des cabarets, des restos chics et des petites femmes.»

«À Paris, sous l'Occupation, il y avait une forme de légèreté. On chantait la liberté alors qu'on ne l'était pas totalement.»

Je ne trouve rien de choquant, malgré l'occupation il fallait continuer à vivre, ceux qui galéraient et qui crevaient de faim, ceux qui se battaient contre l'occupant, ceux qui collaboraient (et oui il y en avait), ceux qui trafiquaient au marché noir, mais tous pouvaient tenir parce qu'ils arrivaient quand même à s'amuser (chants, guinguette, cabarets...). Qui y a t'il de choquant à dire ça ?

En quoi la question du comportement de la cliqque artistique parisienne sous l'occupation en compagnie des allemands est un sujet people ? Ni libération ni le figaro ne l'ont classé comme tel.

C'est notre pseudo-démocratie: INTERDICTION FORMELLE de dépasser les clous ou de sortir du"politiquement correct"!!!, tout ceci dûment approuvé par de (encore) pseudo-intellectuels qui considèrent sans doute que les Français sont trop c__s pour se faire des opinions par eux-mêmes!!! A ce sujet, je rappelle que le "grand" BHL,de son état philosophe,intellectuel,visionnaire,moraliste patenté était POUR l'intervention militaire en Libye, comme quoi.....................!

Ceci dit elle a quand même rectifié le tir.

Encore heureux.

«Même si je ne suis pas historienne, je sais que cette sombre période de notre histoire n’est ni une période de liberté, ni encore de légèreté, sauf pour les armées d’Occupation et les collabos pour lesquels je n’ai aucune sympathie», a fini par écrire Zaz sur sa page Facebook dimanche.

J'avoue ne pas comprendre pouquoi on en fait tout un fromage, de cette phrase.

Parce que bon, dans ce qu'elle dit à l'origine, elle ne parle pas de "légereté" tout court mais d'une "forme de" légèreté. Et parle d'absence de liberté.

Alors bon, que ça prête à discussion, oui. Mais y'a une différence entre débattre et tirer à vue sur quelqu'un qui a eu le malheur d'émettre une opinion discutable...

[Edit : m'enfin depuis le temps que "les médias" sortent les citations de leur contexte histoire de rendre une information plus croustillante, je ne devrais pas être surprise. Ce n'est ni la première ni la dernière fois que ça arrive, c'est juste décevant]

C'est vrai qu'il y avait des distractions pendant la Guerre !

http://www.youtube.com/watch?v=KgYI43JoYAM

Je trouve surtout que les journaleux n'ont pas grand chose à se mettre sous la dent, alors qu'il y aurait matière....

Je n'aurais même pas tilté en entendant cette phrase. C'est une jeune chanteuse, dans sa petite tête la légèreté se situait dans les cabarets à la titi parisienne, sans penser une seule seconde à toutes les tensions alentours.

Ce serait comme s'offusquer d'un gamin qui fête Noël en Syrie (trait à peine grossi).

Je crois que c'est surtout ça oui, ils n'ont rien à se mettre sous la dent. En tous cas faut l'espérer, que ce soit ça, sinon bonjour la radicalisation.

Elle s'est très mal exprimée, c'est tout...

Nicolas Beaupré a notamment réagi ainsi: «Suite à ses propos sur l'occupation, Zaz aurait aussi annoncé changer de pseudo pour s'appeler désormais Naz».

Nicolas Beaupré : << Ah les s, la nuit nuit gravement à la grammaire ! >>

Je crois que c'est surtout ça oui, ils n'ont rien à se mettre sous la dent. En tous cas faut l'espérer, que ce soit ça, sinon bonjour la radicalisation.

Elle s'est très mal exprimée, c'est tout...

J'avais tendance à vite monter sur mes grands chevaux quand j'entendais qu'en France, "on ne pouvait plus rien dire", mais je commence sérieusement à réviser ma copie.

Elle ne s'est même pas mal exprimée (de mon point de vue), simplement pas du tout dans cet état d'esprit. Surtout qu'il y a quand même quelques films qui montrent les gens s'amusaient sous l'Occupation, on ne peut pas leur reprocher d'avoir aussi eu envie de vivre.

Encore une fausse polémique à deux balles. La bienpensance dans ses oeuvres...

Le vrai scandale n'est-il pas qu'elle ait pu commettre un nouvel album en toute impunité ? o_O

:D

Allez les jaloux, elle a un public!

Même Patrick Sebastien vends des disques... c'est dire si c'est un critère... :smile2:

Brassens a commencé à écrire des chansons et à chanter à paris, en très petit comité, sous l'occupation...

avant de partir au STO.

Même Patrick Sebastien vends des disques... c'est dire si c'est un critère... :smile2:

Et alors, il a un sacré public aussi^^

Et j'admire son côté décomplexé.

C'est malheureux, mais certaines personnes s'amusaient effectivement durant cette période, elles ont d'ailleurs eu à en répondre à la libération!!

Nous n'aurions pas eu ces scénes de vengeance si tout le monde avait vécu les choses de la méme façon tragique.

Son erreur est sans doute de ne pas avoir fait remarquer que ce comportement n'était pas adéquate ni digne d'un citoyen français.

Mais bon....on ne va pas la tondre non plus!!!!!!!!!!!!!

Un peu de calme!!

Elle a une très très belle voix ; mais le genre de son répertoire... est suranné !

J'ai remarqué que les chanteuses à voix était moins doté côté intellect que les autres. Mais je généralise sans doute...

CharlesTrenet chantait Ya d'la joie en 1942,les théâtres étaient ouverts à Paris et partout ailleurs,Arletty couchait avec un officier allemand,et jean Marais avec Cocteau,Tino Rossi gazoullait Catarineta bella tchi,tchi et même Sartre philosophait peinard comme tout!!