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Féminisme, la grande manipulation

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Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)

Bon bah nous re-voilà sur le schéma classique opposant les fanboys de Soral à ceux qui le déteste au détriment du sujet et des quelques individus ayant chercher à argumenter(dommage pour toi crabe).

Merci pour cette sollicitude... mais quelque part je prend du plaisir à voir Sornoval s'enfoncer dans son hors sujet persuadé que nous débattons de l'individu, encore une fois de trop... Son unique argument étant que nous devons lire ses livres (et sans doute les acheter :mef: ) pour avoir un avis à propos d'une vidéo... C'est cocasse...

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Membre+, I. C. Wiener, 33ans Posté(e)
konvicted Membre+ 26 925 messages
33ans‚ I. C. Wiener,
Posté(e)

C'est juste que j'ai lu ses livres, moi.

shok.gifOuah, sans déc ! Je ne sais pas comment tu fais pour lire des bouquins, moi rien que de voir tous ces mots avec même pas d'images pour faire une pause, ça me donne des vertiges.

Le plus pathétique étant que ses détracteurs vont jusqu'à se vanter de leur ignorance comme s'il s'agissait d'une fierté que d'être ignorant de ce dont on parle.

On parle du contenu d'une vidéo en particulier ici, pas de l'œuvre de Soral. zen.gif

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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)

@crabe_fantome

Non non, d'ailleurs je songe à me rallier à ta position et à proposer à la plupart des anti-mariage pour tous de se faire enculer afin "d'en apprendre beaucoup plus sur le fonctionnement de la société" .

C'est très "profond" si je puis me permettre.

Modifié par Savonarol
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Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)

Non, je n'ai pas besoin de me faire enculer pour émettre une opinion sur le fonctionnement de la société où je vis.

Je suis désolé de te l'apprendre, mais se faire enculer n'est pas une masse de connaissance, tu sais ça ?

Que lire : si.

(Si tu sais pas faire la différence, rappelle moi de ne jamais te demander de me prêter un livre ^^ )

Oh tu veux opposer une connaissance empirique à une connaissance théorique? T'es sur de toi?

@crabe_fantome

Non non, d'ailleurs je songe à me rallier à ta position et à proposer à la plupart des anti-mariage pour tous de se faire enculer afin "d'en apprendre beaucoup plus sur le fonctionnement de la société" .

C'est très "profond" si je puis me permettre.

En somme tu admets que ton argument qu'on ne parle que de ce qu'on connait est une fumisterie... merci bien... bonne soirée :cool:

Modifié par Crabe_fantome
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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)

shok.gifOuah, sans déc ! Je ne sais pas comment tu fais pour lire des bouquins, moi rien que de voir tous ces mots avec même pas d'images pour faire une pause, ça me donne des vertiges.

On parle du contenu d'une vidéo en particulier ici, pas de l'œuvre de Soral. zen.gif

Et bien il a développé son point de vue dans 2 livres de 300 pages chacun.

Soit 600 pages en tout.

http://www.amazon.fr/Vers-f%C3%A9minisation-D%C3%A9montage-complot-antid%C3%A9mocratique/dp/2911621565

C'est un peu plus léger que 5mn de vidéos pour porter la contradiction. (mais c'est plus dur et c'est des livres sans images :( )

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Membre, Marxiste tendance Groucho, 64ans Posté(e)
Alain75 Membre 27 401 messages
64ans‚ Marxiste tendance Groucho,
Posté(e)

shok.gifOuah, sans déc ! Je ne sais pas comment tu fais pour lire des bouquins, moi rien que de voir tous ces mots avec même pas d'images pour faire une pause, ça me donne des vertiges.

On parle du contenu d'une vidéo en particulier ici, pas de l'œuvre de Soral. zen.gif

hehe3.gif " Les mômes maintenant ils apprennent à lire, après ils apprennent à écrire....résultat à 10 ans ils sont toujours puceaux..... " Kaameloot Quoted- Le Roi Loth bien sur.dev.gif

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Membre, Charogne, 32ans Posté(e)
I.verik Membre 1 402 messages
32ans‚ Charogne,
Posté(e)

Y a rien à dire, pour "débattre" faut que les deux camps connaissent le sujet, pas juste un.

Et le sujet porte sur la vidéo du post de départ, non sur Soral ou ses bouquins dans son entier, le sujet peut donc être connu en huit minutes. Des arguments s'opposant à ceux de cette vidéo ont été posté avant de disparaître sous un flot de messages inutiles, débat il y aurait pu avoir si les deux camps avait tenté un minimum de discuter avant de s'insulter.

Edition: Et si sa position à été développer dans des livres alors il aurait dû aussi la développer plutôt que de la laisser dans sa forme brute dans sa vidéo, si ce n'est pas le cas il est normal qu'il se fasse attaquer sur ces points.

Modifié par I.verik
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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Les propos de Soral sont certes critiquables, et il faut savoir que toutes les analyses à tendance politique/sociologique le sont et le seront toujours.

Tâchons cependant de voir jusqu'où peut aller l'honnêteté des critiques à son égard, et attaquons nous à un post de casdenor qui semble assez populaire mais dont les propos, en réfléchissant plus loin que le bout de son nez, sont également très discutables :

« Il faut distinguer le féminisme de la femme et de la féminité ».

Alors, rien que sur la première phrase y a tant à dire je pourrais faire un chapitre.

Premièrement, sérieusement, cette phrase est complètement STUPIDE. Distinguer les trois ? Y a une seule personne en France qui ne sait pas qu'il y a une différence entre les trois ?

On remarquera d'ailleurs dans la vidéo qu'il n'aborde pas les deux mots suivants : jamais il ne parle de la femme. Jamais il ne parle de la féminité.

Cette phrase d'introduction n'est en fait qu'une truquerie destinée à faire passer son discours pour philosophique. C'est le moment où, en général, on distingue les mots pour expliquer la différence et ensuite aborder le sujet. Là, cette distinction est évidente, et c'est un simple pastiche destiné à faire passer son message comme réfléchi. Ça commence bien, vous l'aurez remarqué...

On reprend cette phrase. Déjà, LE féminisme. LA femme. LA féminité. Une seule manière de l'être. C'est pas comme si les féministes utilisaient régulièrement le pluriel pour signifier les différences entre les cas. L'Haume ou Lafâme, ce ne sont que des méthodes pour essayer de concasser des expériences très diverses au sein d'une seule et même chose. Vous avez compris ? Ouiii, c'est bien ça. Le but est de pouvoir taper sur le tout en un seul bloc. Croyez-vous que le féminisme de Valérie CG soit celui de Caroline Fourest ou de shahla sherkat ? Indice : Caroline fourest est une féministe abolitionniste, Valérie CG est anti-abolitionnisme et Shahla Sherkat est féministe musulmane. Des mouvements très variés, divers, opposés sur de nombreux points. Un peu comme si on disait que le FdG et le FN sont dans le même sac, car ils sont à l'extrême. Oui... mais non.

L'intérêt du propos me paraît tout à fait cohérent avec la suite qui vient assez nettement la clarifier ; c'est toujours dangereux de découper une intervention par morceaux de la façon dont tu procèdes car certains points soulevés sont transversaux et ton plan n'est pas forcément celui qu'il souhaitait développer pour sa part. Distinguer le féminisme de la femme et de la féminité permet de faire comprendre (c'est particulièrement clair quand on écoute toute la vidéo) aux femmes qu'elles n'ont pas besoin d'être féministes pour être féminines. Qu'il y a une pression sociale qui a été mise en place pour que les femmes pensent qu'elles devaient travailler.

Poursuivons.

« Il prétend que l'histoire c'est la lutte des sexes »

C'est TOTALEMENT FAUX. Déjà, le IL renvoie à nouveau au paragraphe précédent, un seul sac, mais en sus de ça, il omet totalement le fait que le féminisme n'a jamais été la lutte des sexes, mais l'émancipation des femmes (et non de lafâme vous noterez encore une fois qu'on utilise le pluriel, c'est normal, plusieurs cas, plusieurs fonctionnements, plusieurs méthodes de pensées)

Il faudrait s'assurer nous ne jouons pas ici sur les mots. Pour Soral, l'émancipation de la femme se fait par la lutte des sexes, et la lutte des sexes est ce rapport conflictuel dont l'objectif est l'émancipation revendiquée de la femme.

« On manipule les revendications féministes, qui sont souvent légitimes, de libération des femmes pour en réalité les mettre au service de la société marchande et du salariat »

Ce qui est magnifique, c'est qu'ici, et dans ce qui va suivre, il y a deux choses. D'une part, Alain Soral parle du fait que les revendications féministes sont souvent légitimes. On pourrait croire donc qu'il admet la pertinence de leur pensée, mais non, ce mot légitime est là juste en aparté. JAMAIS, à AUCUN MOMENT de la vidéo il ne parlera de cette légitimité. En fait, ce mot est juste là pour essayer de donner un ton amical. Ultra-paternaliste, d'ailleurs, il y a un côté « t'as raison, mais t'es conne ». Ce côté est largement mis en place par « on manipule les revendications féministes », c'est à dire la mise en avant d'une puissance qui utiliserait le féminisme, et donc l'idée que les féministes sont trop connes pour être capable de penser par elles-mêmes.

Et d'autres part, il ne conçoit même pas l'idée que le but n'est pas de mettre au service mais de donner le choix. pas une seule fois l'idée du choix ne sera évoqué. Ce ne seront que des ordres. Alain Soral, l'homme incapable de concevoir qu'on puisse exiger le choix ?

Ce que Soral essaye d'exprimer c'est surtout que le féminisme ne transcende pas les rapports de classe. Il y a l'idée que la grille de lecture marxiste, faisant de la lutte des classes le moteur de l'Histoire, ne se superpose pas à la grille de lecture féministe. Justement, il exprime le fait que les foyers les plus modestes (par opposition aux foyers les plus riches) sont dans l'obligation de travailler tous les deux si ils veulent continuer de joindre les deux bouts. Présenter cela comme un choix ou un droit, c'est clairement de l'escroquerie. Là est la contradiction pointée et nulle part ailleurs.

Il me semble que le discours de Soral est moins dans le masculinisme que dans la défense des pauvres (lutte des classes), et en particulier des femmes pauvres dont les intérêts n'ont pour lui aucune commune mesure (il n'y a pas de condition féminine qui transcenderait les classes) avec les femmes riches.

« La culpabiliser, et de forcer sa conscience, qu'être femme au foyer, mère de famille, épouse, c'est une souffrance, une aliénation et de la faire passer de la sphère d'influence du mari à celle du patron »

Alain Soral dit là un fait pertinent : le féminisme TM (TM signifie Marque Déposé, terme utilisé par de nombreuses féministes, pour parler des groupes importants qui décernent des brevets de féminismes) est en effet violent vis-à-vis du maquillage, des mères aux foyers etc... Ce qui est magnifique ici, c'est qu'il n'a pas tort. En revanche, ce qui est grandiose, c'est que ce fumier utilise un fait pour non pas chercher l'émancipation des femmes, mais essayer d'en faire une impossibilité. D'une part, encore une fois, il place tous les féministes dans un seul et même sac, ce qui permet d'utiliser les défauts des unes contre les autres. (second paragraphe, vous comprenez pourquoi il a utilisé le singulier) D'autre part, il met comme idée que les femmes seront toujours sous influence (patron ou mari) en oubliant le point principal du féminisme, et là je parle au singulier : l'émancipation. C'est à dire l'égalité. Or, les hommes sont soumis au patron à l'heure actuelle.

Certaines féministes sont même pour que les mères au foyer touchent un salaire. Et je ne pense pas que Soral l'ignore, il est bien trop malin pour ça.

Ce qu'il veut dire c'est plutôt que cette mesure ne passera jamais, car elle ne correspond pas aux intérêts revendiqués par les bourgeoises de gauche. Il ne nie pas qu'il y a domination et oppression des femmes par les hommes, il exprime simplement que les femmes bourgeoises s'accaparent la féminité, en prétendant défendre les intérêts des femmes dans leur ensemble, alors que leur condition n'a, une fois de plus, aucune commune mesure avec les femmes de famille ouvrière.

Là où Soral pourrait tout à fait être féministe, et conclure qu'il faut combattre le patronat pour les deux, il vire masculiniste, et en conclut que c'était une mauvaise idée. On est totalement dans cette idée de renvoyer les femmes sous le joug des hommes « parce qu'au final, elles n'y ont rien gagné ».

L'idée d'avoir « le choix » (c'est à dire le choix d'être mère au foyer OU de travailler) ne lui apparaît pas comme intéressante, ce qui est logique, vu qu'il ne s'intéresse aucunement aux femmes : il cherche juste à démonter les combats.

Pas du tout d'accord avec ton analyse.

Justement, le pivot de son analyse est la lutte des classes, donc il ne serait pas opposé à ce que le patronat soit renversé par une conscience ouvrière (une conscience de classe). Il ne souhaite seulement pas que les femmes les plus défavorisées fassent les frais du féminisme, femmes qui, comme il le rappelle par ailleurs, n'ont pas le choix de travailler ou non si elles veulent que leur foyer survive. Il ne se place pas au niveau de l'abstraction philosophique mais bien au niveau du terrain et des conditions concrètes que rencontrent les foyers les plus modestes.

« la femme se retrouve grâce au combat féministe à subir une double aliénation, à savoir à la fois le mari et le patron »

Cette phrase illustre très bien le problème. Là où la conclusion logique serait donc qu'il y a un problème du côté des hommes qui continuent d'aliéner les femmes, Alain Soral va à l'inverse : les femmes auraient dû accepter l'aliénation du mari. Pire, il la présente comme inévitable. Il n'imagine même pas qu'on puisse se trouver non-aliéné par le mari, et, au lieu de voir qu'un combat reste à mener, il propose le retour en arrière, à savoir : l'aliénation au mari simplement. L'hypocrisie à son comble.

C'est un procès d'intention que tu lui fais. Si je m'en tiens strictement à ce qu'il dit, il ne souhaite pas que les femmes acceptent l'aliénation du mari (et il reconnaît une certaine légitimité à la résistance à la domination masculine), mais il constate que le féminisme n'aura au final, qu'aggravé la situation des femmes les plus pauvres. Il est dans la description, pas dans la prescription.

D'ailleurs il ne pourrait pas le souhaiter vu qu'il affirme par ailleurs que les femmes ouvrières n'ont pas le choix de travailler ou non.

« Le féminisme ne transcende pas les rapports, l'intérêt a souvent été l'intérêt des bourgeoises »

Pour être précis, le féminisme TM est l'intérêt des bourgeoises blanches. C'est d'ailleurs pour cette raison que le concept d'intersectionnalité a été créé ces dernières années : pour recouper les différents vécus, car en effet, les diverses oppressions (classes, genre, transphobie, homophobie, validisme, et je ne vais pas toutes les citer) forment un canevas qui se recoupe et créer même des données totalement différentes.

Je vais donner un exemple ici : Les Slutwalk aux états-unis avaient pour but de revendiquer le droit d'aimer le sexe. De nombreuses femmes noires ont refusé d'y participer. Pourquoi ? Hé bien, en effet, l'idée d'aimer le sexe était assimilé à un côté sauvage. La femme blanche (je mets un singulier ici car je parle du point de vue social d'alors, qui recoupe en un seul groupe) devait être distinguée, et avait donc à s'émanciper. La reprise du terme « slut » (salope) était là pour mettre cette insulte en avant. Littéralement pour dire « j'aime le sexe et je le revendique »

Malheureusement, le côté sauvage est également le point attribué, par racisme, aux femmes noires ; Celle-ci ne pouvaient donc se retrouver dans cette réappropriation du terme, car c'était ce qu'on attendait d'elles. (à savoir aimer le sexe et être sauvage)

De ce fait, elles ont été nombreuses à ne pas participer à ces slutwalk. Voilà un exemple très précis qui met en avant l'intersectionnalité, ces points de jonctions entre les oppressions/

Si vous voulez un autre exemple de l'intersectionnalité, parlons Transphobie et racisme.

Une personne trans' cherchant un appart aura sans doute des difficultés, principalement quand elle montra sa carte d'identité.

En revanche, ça n'a rien à voir avec la difficulté évoquée par un homme trans récemment: lui, en tant que noir, est immédiatement considéré... comme un menteur. On ne le croit pas. On le prend pour un sans-papier qui a tenté son coup. Ici, un exemple très clair d'intersection très particulière et très éclairante, visible encore en 2014. Le racisme et la transphobie se conjugue pour donner une violence totalement différente et unique.

Et en effet, le féminisme TM n'est absolument pas intersectionnel. Il est effectivement bourgeois. Le soucis, c'est que Soral ne propose pas une lecture intersectionnelle, il en déduit immédiatement le rejet total et complet du féminisme. Au lieu de chercher une lecture pertinente et globale, il le rejette, et propose de renvoyer, une fois de plus, les femmes au foyer, sous l'aliénation du mari. D'ailleurs, Soral met bien en avant le fait que pour les bourgeoises, le féminisme a permis d'avoir accès à des métiers intéressants, mais encore une fois, il utilise ce fait, pour essayer de le discréditer. Au lieu de montrer qu'il faut aller plus loin. Qu'il faut élargir la réflexion, il propose de la supprimer.

Il va même jusqu'à essayer de faire passer ça pour un caprice en disant « échapper à l'ennui de la maîtresse de maison ». Là, c'est une nouvelle infantilisation. L'idée de l'égalité n'est plus intéressante, et la pertinence qu'il évoquait plus tôt est totalement balayée en mettant cette image de femme-enfant qui fait un caprice par ennui, là où l'on a simplement affaire à des personnes qui veulent avoir le droit de ne pas être sous le joug d'un mari.

Je remarque que tu ne peux pas t'empêcher de faire un coup de pub pour ta grille de lecture favorite : le racisme néo-colonialiste blanc et occidental qui transcenderait les autres rapports de force, notamment de domination homme/femme.

« Le féminisme a rarement identifié cette contradiction ».

Tout est dans le rarement. D'une part, vous noterez qu'il n'en parle plus ensuite. Il s'en fout que certaines féministes l'aient mis en avant et continuent de le faire. Ça n'est pas important. En effet, s'il avait une pensée réellement développée, il poursuivrait dans ce chemin et travailleraient avec ces féministes. Mais non. Le rarement, en vérité, est juste là pour que dès qu'on pointera les féministes l'ayant signalé, il puisse dire « ah mais je n'ai pas dit le contraire ».

En réalité, de nombreuses féministes le signalent, et ce, très régulièrement, et depuis des décennies.

Il ne suffit pas de l'identifier ou de le signaler, mais de remarquer que les leaders féministes sont et seront toujours issues de la bourgeoisie, ce qui rend de fait les mesures qu'elles porteront à bout de bras sans commune mesure avec les intérêts véritables de la femme ouvrière.

« C'est possible pour une femme de travailler dans la société du salariat si quelqu'un s'occupe de ses enfants en bas-âge... »

Là, Alain Soral montre à nouveau sa misogynie et son sexisme. Il n'imagine pas un seul instant que ce soit aussi le boulot du père. En fait, il se place dans l'idée qu'il y a « comme c'était avant » (lafâme qui s'occupe des enfants) et y ajoute lafâme qui bosse. Là où n'importe qui avec deux neurones connectés pourrait en venir à la conclusion qu'il y a un travail à faire pour que les pères s'occupent de ce qu'ils ont pondu, non, le but est simplement de montrer l'impossibilité de la double casquette, et de renvoyer lafâme à la maison.

C'est un constat, une fois de plus. Du descriptif, pas du prescriptif : le féminisme aura globalement aggravé la condition des femmes les plus pauvres.

« Y a une autre femme, qui a une double aliénation à elle, qui est la femme de ménage, ou la babysitter qui s'occupe et des enfants de la femme émancipé et des siens »

Alors, déjà, Alain Soral, à nouveau, reste dans cette idée que SEULE lafâme s'occupe des enfants, fait le ménage ou babysitte. Si cette idée est pertinente, une nouvelle fois, la conclusion devrait être : il faut éduquer les hommes. Mais non. Le but est de décridibiliser le féminisme.

En sus de ça, il met en avant cette idée que TOUTES les femmes ont des enfants. Il y a là un trait caractéristique du masculinisme. Une femme, ça a des enfants.

Vous noterez à nouveau que le père n'est jamais évoqué. Genre jamais. Il ne se pose pas la question de savoir s'il y a un problème dans la relation entre père et enfant. C'est le rôle de lafâme.

Si Alain Soral reconnaît la légitimité des aspirations féministes mais dénonce la manipulation qui a cours concernant ses "combats", ce n'est certainement pas pour la renvoyer à une forme d'infantilisation ou à l'autorité du mari. C'est pour montrer (décrire) la situation des femmes pauvres avant le féminisme et après le féminisme, afin de démontrer que le féminisme ne défend pas les femmes, mais uniquement les bourgeoises.

« Les féministes qui ont toujours été très peu nombreuses ont souvent été flattées par les médias et le pouvoir »

Cette phrase est grandiose. Rappelons que la France a mis plus de cinquante ans à accorder le droit de votes aux femmes (première revendications dans les années 1900) que l'IVG a conduit à de véritables « commandos anti-ivg » et que, de manière général, dans les médias, on entend cent fois plus parler des Femen que des déchainées. Ici encore, présentation d'un mensonge, avec toujours ce double jeu soralien qui consiste à placer des demi-vérités en en tirant des conclusions stupides, puis à rajouter des mensonges derrière qu'on prendra aussi pour vérité)

... elles sont flattées par le pouvoir qui les instrumentalise... depuis la fin de la seconde guerre mondiale...

« Vrai lutte sociale, je dirais unisexe »

Ici, Alain Soral attaque le féminisme comme n'étant pas « une vraie lutte ». On rappellera qu'il avait parlé de légitimité plus tôt, une nouvelle preuve ici qu'il ne l'a JAMAIS pensé. C'était un mot en l'air, purement de la captatio benevolence : le seul but était de faire en sorte qu'on ne le prenne pas pour un salaud. Dommage, c'en est un.

L'idée de « vraie lutte » a constamment été utilisé pour faire taire tout ceux qui ne se trouvaient pas dans celle-ci. Cette distinction entre la lutte sérieuse (ici la lutte des classes) et les luttes pas sérieuses (féminisme, racisme, combat contre la transphobie, l'homophobie, le validisme et j'en passe) est terrible, car vous noterez que ça rejoint très précisément ce dont je parlais plus tôt : Là où une approche intersectionnelle rendrait ces luttes plus fortes, le refus de cette approche les affaiblit, et en prenant acte de cela, la volonté de rejeter les autres devient logique. Alain Soral met donc ce point en avant car son but est clair : faire taire les luttes qui ne le concernent pas, pour en revenir à la lutte qui le préoccupe. En tant qu'homme blanc cisgenre hétéro, évidemment, c'est la lutte des classes.

Je suis tout à fait pour que tu développes la notion de luttes intersectionnelles et la différence entre la reconnaissance de telles luttes et le communautarisme.

« Partout où le féminisme monte c'est là où la lutte des classes, la conscience des classes régressent. « plus la société se boboise »

Ici, on notera qu'Alain Soral met en avant à nouveau le problème de la division... qu'IL ORCHESTRE LUI-MÊME. Il fait cette division, parle de « vraie lutte » et ensuite vient se plaindre qu'il y a perte de puissance. Évidemment, vu qu'il exige des autres de se battre pour lui. C'est à dire que lui, le privilégié (cisgenre, hétéro, homme, blanc) exige que les oppressés viennent se battre pour lui. C'est comme si Warren Buffet lui demandait de se battre car son Yacht n'est pas assez grand. Non.

Le terme boboïse est aussi très clair. Une nouvelle attaque contre le féminisme. L'idée de légitimité évoquée plus tôt ? Pouah. Pas une vraie lutte, et le terme bobo est bien là pour le mettre en avant. Le côté capricieux évoqué plus haut trouve là un miroir, l'idée d'un côté carrément pédant bourgeois. But ? Faire taire le féminisme, à nouveau.

Il ne parle pas de diviser, il pose la question de savoir si, bien qu'il y ait (de façon assez évidente à chacun) des formes diverses et variées d'oppression et de domination, certaines formes de lutte ou certaines communautés d'intérêts ne transcendent pas les autres ou ne sont pas plus pertinentes à considérer.

« Plus elle [la société NDM] devient bourgeoise »

Ici, le terme est utilisé juste pour son côté épouvantail. Une société qui deviendrait bourgeoise, au milieu d'une société avec de plus en plus d'écarts ? Non. Une société qui deviendrait bourgeoise, ça signifierait qu'elle serait plus bourgeoise, donc plus de bourgeois. Ce n'est pas ce qu'il veut dire. Le mot a juste été placé là pour faire peur, à nouveau, pour essayer de mettre en avant l'idée selon laquelle le féminisme, c'est bourgeois. Pourquoi faire ça ? Mais pour montrer que la vraie lutte c'est pas ça. On a encore affaire à une volonté de manipulation.

Ce que veut dire Soral c'est aussi qu'il n'y a plus la conscience ouvrière dont le marxisme faisait jadis le terreau fertile. Le discrédit dans lequel a été plongé le communisme après la chute de l'U.R.S.S. aura, à ses yeux, jeté le bébé avec l'eau du bain pour permettre à d'autres formes de propagande de prendre le dessus (le féminisme notamment). Il ne met pas en avant l'idée que le féminisme est bourgeois, il essaye de le démontrer, arguments à l'appui. Et tu avais plutôt l'air d'accord avec lui à ce sujet quelques lignes avant en affirmant que le féminisme défend les intérêts des femmes bourgeoises et qu'il n'aurait (et je cite) pas tort de le dire.

« Les femmes d'une intelligence supérieure et qui ont conscience de leur être et qui se battent pour leur liberté ont toujours pointé du doigt le mensonge, la naïveté du combat féministe strict. »

Ici, à nouveau, il y a dénigrement des féministes : elles sont stupides et naïves. On notera en sus le terme « féminisme strict » qui ne sera pas expliqué, faudrait pas non plus qu'il utilise des mots en sachant ce qu'ils veulent dire.

« et souvent le féminisme se réduit à un règlement de compte oedipien et bourgeois »

Outre la référence à Freud, qui n'est plus utilisée qu'en France parce que le complexe Oedipien est une ineptie et que nous sommes les derniers à croire qu'il a encore la moindre pertinence, ici, on tombe dans la psychophobie : Il essaie de faire passer les féministes pour des personnes avec des troubles psys, donc des personnes envers lesquelles on ne peut avoir confiance, qui ne savent pas ce qu'elles disent, bref des personnes sans crédibilité.

Et si il voulait simplement dire qu'il y a plus de différences entre deux femmes de classe sociale opposée qu'entre deux individus homme et femme d'une même classe sociale? C'est ainsi que je l'ai compris en tous cas.

Concernant la référence à Freud, elle est un peu grotesque, mais elle incite à faire la généalogie des revendications féministes dans l'espoir de mettre à jour la mascarade selon laquelle certaines femmes de classes aisées s'expriment au nom de toutes les femmes afin de promouvoir des intérêts parfois en contradiction avec les femmes de classes modestes, prises entre la culpabilité et la pression sociale d'une part (il faut être féministe quand on est une femme), et leurs intérêts véritables situés à l'opposé des avancées féministes concrètes.

« Simone de Beauvoir, c'est la preuve que le féminisme c'est de la merde »

Voilà. Donc le terme légitimité plus tôt signalé, hein, vous vous le carrez dans le fion, JAMAIS il ne la pensé. Normal, il n'en a rien à foutre : le féminisme ne s'occupe pas de lui. IL EST DOMINANT. Donc il s'en cogne, il veut conserver ses privilèges, et le montre à la fin.

Il avait pourtant pris soin de distinguer les aspirations d'émancipation de la femme et les combats féministes (distinction dont tu niais à tort la pertinence au tout début).

En conclusion, que dire de toute cette vidéo ?

En conclusion, tu as tellement hâte de contredire ton adversaire désigné et tu es si avide de reconnaissance sociale que, sous le nom d'Alain Soral, au risque de lui faire dire ce qu'il ne souhaitait certainement (et parfois incontestablement) pas dire (p.ex. que la femme doit rester sous la tutelle du mari), en simplifiant sa thèse à outrance (comme s'il ne savait pas p.ex. que certaines féministes voudraient un salaire pour les femmes au foyer), en lui faisant de surcroît tous les procès d'intention que ton esprit malsain aura cru bon de déceler, tu te construis un homme de paille complètement insensé, à l'image d'un adversaire qui n'a pas les moyens de te répondre.

Ce qui ne prouve rien pour ou contre Alain Soral d'ailleurs, mais démontre de très claires limitations dans ton esprit quand il s'agit d'explorer les ramifications théoriques de tes contradicteurs dont tu chercheras plus volontiers comment ses propos pourraient avoir l'apparence d'être faux et contradictoires, plutôt que la façon dont ils pourraient être vrais et cohérents.

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Membre, 62ans Posté(e)
grandfred Membre 15 741 messages
Baby Forumeur‚ 62ans‚
Posté(e)

non seulement il nous faut mater ses délires en vidéo et il faudrait lire ses conneries pseudo livres ???

:snif:

à chaque vidéo que je mate de lui, je me pose la question = mais qui peut mater cela sans éclater de rire ou de rage devant tant d'inepties ????

je ne filerai pas un centime à ce mec !!!

bon on reparle de sa position sur le féminisme ou on continue à dévier sans cesse ??

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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)

@Quadi modo

Excellent post, bravo.

Modifié par Savonarol
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Invité 1107tang
Invités, Posté(e)
Invité 1107tang
Invité 1107tang Invités 0 message
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Mais quand bien même les femmes voudraient devenir aussi connes que les mecs, que c'est leur droit... D'où tu leur interdirais? De quelle époque les femmes représentaient la liberté de ne pas pouvoir faire un pas sans en demander l'autorisation à leur mari? A quelle époque révolue les femmes étaient libre? Allez ne répond même pas, tu n'en sais rien... t'es juste un avaleur de Soral.

Entre soumis à son mari et être soumis à notre société il y d'autres possibilités.

Euh.... les femmes travaillent, gagnent leur argent, peut être pas la tienne si tu lui confisques son autonomie mais bon... c'est ton problème et surtout le sien. N'en fais pas une généralité.

Pouvoir d'achat, quel liberté.

Être libre c'est utilisé sont temps<et sont énergie pour soit, la majorité des salariés le sont pas encore moins les femmes souvent aux postes ingrats.

Travaillé juste pour de l'argent c'est pas la liberté.

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Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
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Entre soumis à son mari et être soumis à notre société il y d'autres possibilités.

Accessoirement tu prendras conscience que la société, et ben c'est des gens, pas un organisme vivant de lui même. On ne peut pas opposer l'individu à la société parce qu'ils ne sont rien l'un sans l'autre: t'as pas d'individus seuls et une société n'existe pas sans individus.

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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 37ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
37ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
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L'intérêt du propos me paraît tout à fait cohérent avec la suite qui vient assez nettement la clarifier ; c'est toujours dangereux de découper une intervention par morceaux de la façon dont tu procèdes car certains points soulevés sont transversaux et ton plan n'est pas forcément celui qu'il souhaitait développer pour sa part. Distinguer le féminisme de la femme et de la féminité permet de faire comprendre (c'est particulièrement clair quand on écoute toute la vidéo) aux femmes qu'elles ont pas besoin d'être féministes pour être féminines. Qu'il y a une pression sociale qui a été mise en place pour que les femmes pensent qu'elles devaient travailler.

Totalement faux, la vidéo ne fait aucunement référence à cela, c'est une simple extrapolation de ta part dans ta volonté de défendre.

Tu oublies d'ailleurs totalement le fait qu'il pastiche les débuts de textes philosophiques, puisque, justement, quand on fait une distinction, on explique la distinction. (et en sus, tu te concentres uniquement sur le premier paragraphe en citant les deux, on note donc que tu essaies de cacher le second)

Il faudrait s'assurer nous ne jouons pas ici sur les mots. Pour Soral, l'émancipation de la femme se fait par la lutte des sexes, et la lutte des sexes est ce rapport conflictuel dont l'objectif est l'émancipation revendiquée de la femme.

En effet, Soral part d'un postulat faux (l'émancipation de la femme se fait par la lutte des sexes), et donc son argumentation est absurde.

Ce que Soral essaye d'exprimer c'est surtout que le féminisme ne transcende pas les rapports de classe. Il y a l'idée que la grille de lecture marxiste, faisant de la lutte des classes le moteur de l'Histoire, ne se superpose pas à la grille de lecture féministe. Justement, il exprime le fait que les foyers les plus modestes (par opposition aux foyers les plus riches) sont dans l'obligation de travailler tous les deux si ils veulent continuer de joindre les deux bouts. Présenter cela comme un choix ou un droit, c'est clairement de l'escroquerie. Là est la contradiction pointée et nulle part ailleurs.

Il me semble que le discours de Soral est moins dans le masculinisme que dans la défense des pauvres (lutte des classes), et en particulier des femmes pauvres dont les intérêts n'ont pour lui aucune commune mesure (il n'y a pas de condition féminine qui transcenderait les classes) avec les femmes riches.

Non. Ce que Soral exprime c'est que le féminisme doit fermer sa gueule parce qu'il y a la vraie lutte, et c'est très clairement dit plus tard dans la vidéo.

Certaines féministes sont même pour que les mères au foyer touchent un salaire. Et je ne pense pas que Soral l'ignore, il est bien trop malin pour ça.

Ce qu'il veut dire c'est plutôt que cette mesure ne passera jamais, car elle ne correspond pas aux intérêts revendiqués par les bourgeoises de gauche. Il ne nie pas qu'il y a domination et oppression des femmes par les hommes, il exprime simplement que les femmes bourgeoises s'accaparent la féminité, en prétendant défendre les intérêts des femmes dans leur ensemble, alors que leur condition n'a, une fois de plus, aucune commune mesure avec les femmes de famille ouvrière.

Mensonge, si c'était le cas, comme je l'ai dit, il proposerait une alternative féministe. Soral n'en propose pas, il propose un retour en arrière.

Justement, le pivot de son analyse est la lutte des classes, donc il ne serait pas opposé à ce que le patronat soit renversé par une conscience ouvrière (une conscience de classe). Il ne souhaite seulement pas que les femmes les plus défavorisées fassent les frais du féminisme, femmes qui, comme il le rappelle par ailleurs, n'ont pas le choix de travailler ou non si elles veulent que leur foyer survive. Il ne se place pas au niveau de l'abstraction philosophique mais bien au niveau du terrain et des conditions concrètes que rencontrent les foyers les plus modestes.

Faux, si c'était le cas, ses propos seraient totalement différents, et ne viseraient pas à discréditer le féminisme, mais à lui proposer une poursuite.

C'est un procès d'intention que tu lui fais. Si je m'en tiens strictement à ce qu'il dit, il ne souhaite pas que les femmes acceptent l'aliénation du mari (et il reconnaît une certaine légitimité à la résistance à la domination masculine), mais il constate que le féminisme n'aura au final, qu'aggravé la situation des femmes les plus pauvres. Il est dans la description, pas dans la prescription.

D'ailleurs il ne pourrait pas le souhaiter vu qu'il affirme par ailleurs que les femmes ouvrières n'ont pas le choix de travailler ou non.

Mensonge: il dit montre clairement cette aliénation comme inévitable et au lieu de proposer d'en sortir, il propose d'y retourner et d'y rester.

Je remarque que tu ne peux pas t'empêcher de faire un coup de pub pour ta grille de lecture favorite : le racisme néo-colonialiste blanc et occidental qui transcenderait les autres rapports de force, notamment de domination homme/femme.

Aucun coup de pub, ça s'appelle montrer la réalité, et l'expliquer. C'est la conclusion à laquelle les propos de Soral devraient aboutir s'il était véritablement intéressé par le sujet et n'avait pas juste comme but de faire taire les féministes.

Il ne suffit pas de l'identifier ou de le signaler, mais de remarquer que les leaders féministes sont et seront toujours issues de la bourgeoisie, ce qui rend de fait les mesures qu'elles porteront à bout de bras sans commune mesure avec les intérêts véritables de la femme ouvrière.

Encore une fois, tu omets tout ce que j'ai dit pour répondre à côté: le fait est que Soral ne se met pas du côté de celles qui le signalent, il utilise simplement celles qui ne le signalent pas comme épouvantail.

C'est un constat, une fois de plus. Du descriptif, pas du prescriptif : le féminisme aura globalement aggravé la condition des femmes les plus pauvres.

Faux, si c'était le cas, il proposerait un changement à ce niveau et non un retour en arrière.

Si Alain Soral reconnaît la légitimité des aspirations féministes mais dénonce la manipulation qui a cours concernant ses "combats", ce n'est certainement pas pour la renvoyer à une forme d'infantilisation ou à l'autorité du mari. C'est pour montrer (décrire) la situation des femmes pauvres avant le féminisme et après le féminisme, afin de démontrer que le féminisme ne défend pas les femmes, mais uniquement les bourgeoises.

En effet, et c'est là la réalité: un après le féminisme qui existerait selon Soral et toi, alors qu'en réalité, on n'y est toujours pas. On est dans le pendant.

... elles sont flattées par le pouvoir qui les instrumentalise... depuis la fin de la seconde guerre mondiale...

Nouvelle infantilisation

Je suis tout à fait pour que tu développes la notion de luttes intersectionnelles et la différence entre la reconnaissance de telles luttes et le communautarisme.

Le terme communautarisme étant simplement le fait qu'un système institutionnalisé combatte le regroupement de ceux qui se battent contre lui, ça va être conceptuel. À ce niveau-là, la lutte des classes est communautariste. Ce terme est un épouvantail.

Il ne parle pas de diviser, il pose la question de savoir si, bien qu'il y ait (de façon assez évidente à chacun) des formes diverses et variées d'oppression et de domination, certaines formes de lutte ou certaines communautés d'intérêts ne transcendent pas les autres ou ne sont pas plus pertinentes à considérer.

Non, il ne parle pas. Il le fait.

Ce que veut dire Soral c'est aussi qu'il n'y a plus la conscience ouvrière dont le marxisme faisait jadis le terreau fertile. Le discrédit dans lequel a été plongé le communisme après la chute de l'U.R.S.S. aura, à ses yeux, jeté le bébé avec l'eau du bain pour permettre à d'autres formes de propagande de prendre le dessus (le féminisme notamment). Il ne met pas en avant l'idée que le féminisme est bourgeois, il essaye de le démontrer, arguments à l'appui. Et tu avais plutôt l'air d'accord avec lui à ce sujet quelques lignes avant en affirmant que le féminisme défend les intérêts des femmes bourgeoises et qu'il n'aurait (et je cite) pas tort de le dire.

Faux, tu ne m'as donc pas lu, et tu n'as eu pour but que de démonter ce que je disais => apprends à lire.

Et si il voulait simplement dire qu'il y a plus de différences entre deux femmes de classe sociale opposée qu'entre deux individus homme et femme d'une même classe sociale? C'est ainsi que je l'ai compris en tous cas.

Parce que tu comprends ce que tu veux comprendre, et ça s'est prouvé récemment vu que tu as cru que je disais que "le féminisme défend les intérêts des femmes bourgeoises".

Rappelons qu'il parle de lafâme, mais que tu oses faire croire qu'il fait des différences entre les femmes. NON. Il utilise les femmes des classes ouvrières, qui sont son fond de commerce pour SON combat contre SON OPPRESSION.

Concernant la référence à Freud, elle est un peu grotesque, mais elle incite à faire la généalogie des revendications féministes dans l'espoir de mettre à jour la mascarade selon laquelle certaines femmes de classes aisées s'expriment au nom de toutes les femmes afin de promouvoir des intérêts parfois en contradiction avec les femmes de classes modestes, prises entre la culpabilité et la pression sociale d'une part (il faut être féministe quand on est une femme), et leurs intérêts véritables situés à l'opposé des avancées féministes concrètes.

Bah bien sur.... ça s'appelle un épouvantail.

Il avait pourtant pris soin de distinguer les aspirations d'émancipation de la femme et les combats féministes (distinction dont tu niais à tort la pertinence au tout début).

Il a dit qu'il y avait une pertinence, juste pour qu'on le considère avec bienveillance, c'est un masculiniste prononcé.

En conclusion, tu as tellement hâte de contredire ton adversaire désigné et tu es si avide de reconnaissance sociale que, sous le nom d'Alain Soral, au risque de lui faire dire ce qu'il ne souhaitait certainement (et parfois incontestablement) pas dire (p.ex. que la femme doit rester sous la tutelle du mari), en simplifiant sa thèse à outrance (comme s'il ne savait pas p.ex. que certaines féministes voudraient un salaire pour les femmes au foyer), en lui faisant de surcroît tous les procès d'intention que ton esprit malsain aura cru bon de déceler, tu te construis un homme de paille complètement insensé, à l'image d'un adversaire qui n'a pas les moyens de te répondre.

Ce qui ne prouve rien pour ou contre Alain Soral d'ailleurs, mais démontre de très claires limitations dans ton esprit quand il s'agit d'explorer les ramifications théoriques de tes contradicteurs dont tu chercheras plus volontiers comment ses propos pourraient avoir l'apparence d'être faux et contradictoires, plutôt que la façon dont ils pourraient être vrais et cohérents.

Mon dieu, mon pauvre petit, Soral j'ai écouté ses vidéos, j'ai démonté toutes les conneries qu'il disait, et ce, des mois avant même d'avoir conscience de l'importance du combat féministe ou de l'anti-racisme. Des mois même avant d'avoir conscience des différentes oppressions de notre société.

Dire que Soral ne veut pas renvoyer les femmes au foyer, c'est tout simplement mentir. C'est exactement ce que cette vidéo dit.

Si Soral avait la moindre volonté de libérer les femmes, non seulement ça se saurait, mais en sus, ses vidéos seraient extrêmement différentes. JAMAIS, il n'aurait parler de lafâme. Rien que ce terme montre qu'il n'y connaît rien. Cette simple incapacité à parler des féminismes, des femmes et des féminités, suffirait à montrer qu'il n'y connaît rien et n'est rien de plus qu'un espèce de bouffon cherchant à ce que le monde se batte pour lui. Manque de bol, c'est un homme blanc cisgenre, hétéro et valide, donc forcément, il n'y a plus que la lutte des classes... Et comme d'hab on retrouve cette volonté de faire taire les autres. ma lutte namoi c'est la meilleure.

Concept de convergence des luttes, d'intersectionnalité, de réflexion sur la société, tout ça, c'est que dalle. Il n'y a que du populisme de bas étage et des conneries étalées ça et là sous couvert de pensée construite.

Ceux qui viennent chouiner que lafâme n'a gagné aucune liberté en entrant dans le salariat sont généralement des hommes, c'est fun non ? :)

On appelle ça comment ? Ah ouiiii, mansplaining.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Personnellement, je trouve amusant ces filtres de pensées calculateurs afin de réinterpréter les sujets un peu comme si nous sollicitions d'être éblouis par la clairvoyance intellectuelle des mecs qui nous collent des prismes de lecture en face des yeux.

Et cette fois ci, c'est Alain Soral qui s'y colle.

Et il nous réexplique le féminisme au travers d'un prisme de lutte des classes qui serait la réelle motivation du féminisme au travers d'une manipulation des bourgeois cherchant à développer des marchés et des salariés qui leur permettront d'asseoir leur domination de classe bourgeoise sur les classes populaires.

Ce qui est vendu, ce n'est pas le féminisme, c'est le marxisme.

La lutte des classes.

"On" manipule les revendications féministes pour en faire des travailleuses salariés et consommatrices.

Et "on" cherche à la faire passer à une double aliénation au près du mari et du patron.

Il le dit d'ailleurs lui même, le féminisme ne transcende pas "la lutte des classes" car il vient des bourgeoises qui cherchent une occupation valorisante alors que les femmes populaires cherchent à échapper à l'acte de production.

Donc opposition de nouveau entre la bourgeoise et la femme populaire que le féminisme n'aurait pas identifié.

Et prisme du féminisme au dessous du prisme du marxisme puisqu'il ne le transcende pas mais en est une conséquence directe, réfléchie et manipulée...

Evidemment que le "vrai" féminisme ne l'identifie pas et pour une raison simple.

Le féminisme en a rien à foutre de la lutte des classes...

Mais rien à foutre du tout.

Le féminisme, c'est la volonté d'avoir les mêmes droits et les mêmes responsabilités entre les hommes et les femmes et le féminisme en a rien à foutre du bourgeois et de la femme populaire...

Non mais franchement....

Faut vraiment être aussi idiot pour ne pas se rendre compte que la femme et le féminisme n'a aucune importance dans ce discours ?

Le discours est de présenter non pas le féminisme mais la lutte des classes....

Là où il est fort c'est le titre de la vidéo.

Féminisme, la grande manipulation.

Mais qui est manipulé ?

Les féministes ou ceux qui ont bu son discours comme des ânes ?

C'est vrai qu'il est trop fort Soral...

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Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
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Après rien n'empêche de faire du bolchevisme féministe en supprimant l'argent et en revoyant les hommes bosser à l'usine et les filles dans les champs en espérant que la minorité stalienne ne se gave pas trop sur le dos. Mais à ce moment là ce n'est pas contre le féminisme qu'il faut pester mais contre notre nature humaine, laquelle nous fait préférer le travail aux 35h dans un bureau avec le confort et le progrès qui va avec à la cadence meurtrière des usines russes de la guerre froide.

Mais supposer que tenir les femmes en laisse c'est les protéger du grand capital, c'est un peu fort de café.

Smell the glove...

Smell_the_Glove_by_alchemiststeve.jpg

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Elle est mignonne ta chienne.

Je veux la même.

C'est quelle race ?

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Membre, Posté(e)
'moiselle jeanne Membre 4 675 messages
Forumeur Débutant‚
Posté(e)

Pouvoir d'achat, quel liberté.

Être libre c'est utilisé sont temps<et sont énergie pour soit, la majorité des salariés le sont pas encore moins les femmes souvent aux postes ingrats.

Travaillé juste pour de l'argent c'est pas la liberté.

Entre soumis à son mari et être soumis à notre société il y d'autres possibilités.

Travailler, c'est en tout premier un pouvoir d'autonomie et d'indépendance. :sleep:

Tout le monde préfère, homme ou femme, avoir du temps libre pour soi.

Ni les uns ni les autres ne le font pour de l'argent de poche, mais pour disposer de sa vie, et ne pas se retrouver à la rue ou dans la misère.

Tout le monde, homme ou femme, préfère un travail enrichissant qu'un job juste alimentaire.

En vertu de quoi ça serait mieux pour une femme de se cantonner au rôle de bobonne, et pas pour un homme ?

Chaque individu masculin ou féminin a le droit de pouvoir accéder à son autonomie, qui passe par celle financière, soit par le travail ; sauf pour les veinards de rentiers ou les voleurs (et là aussi, c'est encore du boulot :hehe:)

Chaque individu masculin ou féminin,au sein de sa famille, a le droit de vouloir rester au foyer, au couple d'assumer l'aspect financier, c'est du domaine du privé et propre à chacun.

Et personne n'a le droit d'imposer aux autres son choix personnel en la matière.

Que le travail des femmes mérite des améliorations -salaires, postes, qualification- c'est sûr. Mais peu à peu, ça progresse. Et c'est cela, qu'il tient d'avancer, pas de fantasmer sur un monde de femmes au foyer, sous le prétexte hautement fumeux d'entubage que le travail des femmes les aliènerait.

Car Soral "oublie", entre autres, de mentionner que les femmes ont toujours travaillé, par le passé, à part les classes aisées. Sauf qu'elles bossaient pour des salaires de misère qui ne leur permettaient en aucun cas de subvenir seules à leurs besoins, et que seuls certains métiers leurs étaient accessibles.

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Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)

Elle est mignonne ta chienne.

Je veux la même.

C'est quelle race ?

C'est une soralienne à poil très court: libre de demander la permission d'aller pisser, libre de se prendre des coups si elle se rebiffe, libre de toute forme d'éducation...

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Membre, 48ans Posté(e)
Valefor Membre 2 895 messages
Baby Forumeur‚ 48ans‚
Posté(e)



Ah j'adore :smile2:


Travailler, c'est en tout premier un pouvoir d'autonomie et d'indépendance. :sleep:
Tout le monde préfère, homme ou femme, avoir du temps libre pour soi.
Ni les uns ni les autres ne le font pour de l'argent de poche, mais pour disposer de sa vie, et ne pas se retrouver à la rue ou dans la misère.
Tout le monde, homme ou femme, préfère un travail enrichissant qu'un job juste alimentaire.

En vertu de quoi ça serait mieux pour une femme de se cantonner au rôle de bobonne, et pas pour un homme ?

Chaque individu masculin ou féminin a le droit de pouvoir accéder à son autonomie, qui passe par celle financière, soit par le travail ; sauf pour les veinards de rentiers ou les voleurs (et là aussi, c'est encore du boulot :hehe:)
Chaque individu masculin ou féminin,au sein de sa famille, a le droit de vouloir rester au foyer, au couple d'assumer l'aspect financier, c'est du domaine du privé et propre à chacun.
Et personne n'a le droit d'imposer aux autres son choix personnel en la matière.

Que le travail des femmes mérite des améliorations -salaires, postes, qualification- c'est sûr. Mais peu à peu, ça progresse. Et c'est cela, qu'il tient d'avancer, pas de fantasmer sur un monde de femmes au foyer, sous le prétexte hautement fumeux d'entubage que le travail des femmes les aliènerait.
Car Soral "oublie", entre autres, de mentionner que les femmes ont toujours travaillé, par le passé, à part les classes aisées. Sauf qu'elles bossaient pour des salaires de misère qui ne leur permettaient en aucun cas de subvenir seules à leurs besoins, et que seuls certains métiers leurs étaient accessibles.


Ce qu'il ne faut pas lire comme conneries.
la flemme de rebondir sur un sujet concernant "le travail" (activité de ceux qui ont perdu leur liberté (Michel Onfray)
Travail = Autonomie , indépendance ? Quel degré de bêtise ! :smile2:

"Le rêve de ceux qui ont compris la vie c'est de faire travailler les autres pour jouir à leur place .." (Alain Soral) :cool:
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Membre, 48ans Posté(e)
Valefor Membre 2 895 messages
Baby Forumeur‚ 48ans‚
Posté(e)

Travailler, c'est en tout premier un pouvoir d'autonomie et d'indépendance. :sleep:

Tout le monde préfère, homme ou femme, avoir du temps libre pour soi.

Ni les uns ni les autres ne le font pour de l'argent de poche, mais pour disposer de sa vie, et ne pas se retrouver à la rue ou dans la misère.

Tout le monde, homme ou femme, préfère un travail enrichissant qu'un job juste alimentaire.

En vertu de quoi ça serait mieux pour une femme de se cantonner au rôle de bobonne, et pas pour un homme ?

Chaque individu masculin ou féminin a le droit de pouvoir accéder à son autonomie, qui passe par celle financière, soit par le travail ; sauf pour les veinards de rentiers ou les voleurs (et là aussi, c'est encore du boulot :hehe:)

Chaque individu masculin ou féminin,au sein de sa famille, a le droit de vouloir rester au foyer, au couple d'assumer l'aspect financier, c'est du domaine du privé et propre à chacun.

Et personne n'a le droit d'imposer aux autres son choix personnel en la matière.

Que le travail des femmes mérite des améliorations -salaires, postes, qualification- c'est sûr. Mais peu à peu, ça progresse. Et c'est cela, qu'il tient d'avancer, pas de fantasmer sur un monde de femmes au foyer, sous le prétexte hautement fumeux d'entubage que le travail des femmes les aliènerait.

Car Soral "oublie", entre autres, de mentionner que les femmes ont toujours travaillé, par le passé, à part les classes aisées. Sauf qu'elles bossaient pour des salaires de misère qui ne leur permettaient en aucun cas de subvenir seules à leurs besoins, et que seuls certains métiers leurs étaient accessibles.

Les pauvres femmes qui tapinent actuellement dans le salariat pour la plupart ( usines , grandes surfaces ou autres camps de concentration de la misère sociale) ne bossent plus pour des salaires de misère ? :gurp:

Modifié par Valefor
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