Le harcèlement scolaire laisse des séquelles à vie

Bonjour,

Les brimades subies à l'école laisseraient tout au long de notre existence des traces, tant physiques que psychologiques, faisant de nous des individus plus portés à la dépression, plus angoissés que la moyenne, voire suicidaires, et cela aurait même des répercussions sur notre vie amoureuse avec un taux de célibataires plus élevé chez les anciens harcelés, mais également au niveau professionnel avec un taux de chômage plus importants et des salaires moins élevés par rapport au restant de la population.

Voir l'article :

Une nouvelle étude, britannique cette fois, vient confirmer l'intérêt de lutter avec force contre le fléau que constitue le harcèlement à l'école. Selon ce document du King's College de Londres, les conséquences du harcèlement scolaire se retrouvent encore chez les victimes quarante ans après les faits (...).

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Ça parait logique.. Et c'est la même chose si c'est du harcèlement au sein du foyer familial. Après il y a les petites brimade (chamaillerie, jeux etc..) et les grosses brimades qui sont interdite et ou les enseignants, professeurs, instituteurs et surveillants sont censés arrêter. Après il y a la sensibilité et personnalité de la personne qui joue aussi.

Ca, malheureusement, c'est terrible... terrible ya pas d'autres mots.

N'importe qui peut être pris pour souffres douleurs, sans forcément de raisons derrière. Comme ça...

Si je peux donner un conseil, ne réagissez pas par la gentillesse. Pas par la violence non plus. Mais ce n'est pas en étant gentil que vous améliorez les choses. Ensuite remontez les infos au conseiller d'éducation, même si on vous menace pour ne pas que vous le fassiez. Si on veut vous casser la gueule, on vous cassera la gueule de toute façon.

Mettez vos parents au courant. Le type de réaction est d'avoir honte... Non n'ayez pas honte. C'est la première des choses à faire. Ils comprendront mieux déjà votre changement d'attitude.

Parlez, ne vous taisez pas, parlez au contraire.

D'ailleurs, je comprends pas pourquoi "la violence ne résout pas les problèmes" ne s'applique qu'aux victimes et pourquoi on va jamais dire ça aux agresseurs ?

Je peux comprendre ce type de réaction, on se sent acculé, on croule sous les moqueries, à un moment, on pète un plomb.

A te lire, on dirait que tu y a goûté

Cela ne m'étonne pas. L'école est un microcosme avec ses lois, ses dogmes, ses normes... Pas mal d'élèves sont souvent intolérants entre eux et encouragent à la discrimination vis-à-vis de ceux ou celles qui ne rentrent pas vraiment dans le moule.

Quelquefois, le simple fait d'aller à l'école est un combat.

Ca c'est pas une découverte!

Dès fois je me dis que plutot que de "faire comme si tu n'entendais rien", j'aurais du y aller avec un couteaux...

La on m'aurait foutus la paix!

Parce que je remarque que les eleves "difficile" s'en sortent mieux que les bon petit con comme moi qui etait dans les petits papier des profs...

Je m'explique...

Je me rends compte que ce que j'ai dis est d'une rare violence!

Je suis handicapé, j'ai passé mes années primaire et collège a ce qu'on se moque de moi, qu'on m'insulte, qu'on fasse des petitions contre moi pour que je soit exclue, a me faire lancer des pierres!

Il y a même eus un prof pour imiter mon appareil auditif avec un capuchon de stylo "vas y je t'entends..."

Encore maintenant j'ai du mal a aller vers les autres, a me meler a eux et c'est vrais, une partie de mon racisme et de ma xenophobie vient surement de la!

Tout n'était pas rose non plus lors de ma scolarité. Maintenant relativisons... J'ai eu la chance de ne pas être victime d'un harcelement à l'image de celui que peuvent endurer certains élèves. Mais à refaire, je serais un élève moins gentil qui répondrait aux méchancetés par des méchancetés du même acabit. D'ailleurs c'est le conseil que je donne à ma petite filleule. Parce-que si tu dois attendre que certains profs daignent se retirer les doigts du cul pour agir, tu n'as pas fini d'en baver. Et qu'en bien même les profs agissent, ça ne te rend pas plus populaire aux yeux des élèves.

Je suis handicapé, j'ai passé mes années primaire et collège a ce qu'on se moque de moi, qu'on m'insulte, qu'on fasse des petitions contre moi pour que je soit exclue, a me faire lancer des pierres!

Il y a même eus un prof pour imiter mon appareil auditif avec un capuchon de stylo "vas y je t'entends..."

Quel monde pourrave... Et ce prof en est l'ultime exemple.

Tu parles d'un scoop.

C'est pas nouveau. Et d'ailleurs c'est sûrement ça le pire, c'est que c'est pas nouveau et qu'au lieu de s'améliorer, personne ne fait rien. Les profs, les CPE, les pions, rien de tout ça ! Combien de fois dans ma classe j'ai vu des personnes ne plus aller en cours parce qu'on leur faisait la misère. J'ai aidé une de ces filles à revenir en classe avec nous quand j'étais en seconde, elle était très gentille, adorable, mais tout le monde l'emmerdait. Quand on m'a vu avec elle, c'est moi qu'on est venu emmerdé ! J'ai jamais rien vu d'aussi pathétique. On vous emmerde jusqu'à ce que vous pétiez les plombs. Certains pleureront et se renfermeront, d'autres deviendront violent. Je ne comprend même pas d'où ça vient cette envie de faire mal aux autres, de les harceler ! C'est quelque chose qui me dépasse totalement ! Surtout en sachant parfaitement que ça a des répercussions considérables sur la vie actuelle et future de la personne.

L'école , c'est violent , une vraie jungle où on jette les enfants , en esperant qu'ils reviennent entiers

C'est comme en prison , on y mélange des petits voleurs de nourriture avec des criminels

(des gamins de 18 ans avec des hommes de 40)

Si j'avais pu payer un précepteur pour mes enfants , je l'aurais fais

Je ne comprend même pas d'où ça vient cette envie de faire mal aux autres, de les harceler ! C'est quelque chose qui me dépasse totalement !

L'effet de groupe y est pour beaucoup , pour ne pas dire 100%,

et aussi l'impression de se rendre interessant en faisant rire les autres (qui sont tout aussi fautifs)

Il faut savoir que ceux qui rient , ils rient jaunes , trop contents de ne pas être la cible.

Je suis soit dubitatif, soit exceptionnel... J'en ai pas mal chié au collège, la pire période de ma vie entre les humiliations, les courses poursuites, destruction de biens personnels, finir dans la poubelle etc. Mais j'ai pas l'impression d'être super déprimé, ni célibataire, ni en manque de thune... Reste que quand je croise un gamin au collège qui se fait marcher dessus j'ai tendance à lui conseiller de frapper le premier directement à la gorge. Je me fais engueuler par la mère la plupart du temps qui prône la conciliation, mais y a pas de conciliation a avoir à cet age là; ils ne sont pas en age de raisonner, de faire de compromis ou de faire preuve d'un peu de compassion quand la brimade est non seulement super amusant mais encore l'occasion de conforter sa place de mâle alpha au sein d'un groupe. Si j'avais un gosse je préfèrerais et de loin être convoqué par le principal du collège parce qu'il a pété deux dents au petit caïd avec une brique ramassé par terre que de l'emmener chez le psy pendant des années pour le convaincre qu'il n'est pas la petite pute du caïd.

Pour anecdote, mon caïd a moi m'avait tellement pété les couilles que j'étais prêt à me prendre des centaines de coups pourvu que je puisse lui arracher sa tête de con et lui chier dans le cou! Il a dû le sentir et il s'est barré en courant... j'ai eu la paix le reste du temps mais je devais être sur mes gardes tout le temps que j'étais à l'école au cas où il ait des représailles. Oui le collège c'est un peu l'anarchie où chacun fait ce qu'il veut, t'es confronté à la nature humaine...

Reste que quand je croise un gamin au collège qui se fait marcher dessus j'ai tendance à lui conseiller de frapper le premier directement à la gorge.

Oui mais c'est plus facile à dire qu'à faire , car en général , ce n'est pas 1 qui t'emmerde , mais bien tout un groupe au minimum

Si j'avais un gosse je préfèrerais et de loin être convoqué par le principal du collège parce qu'il a pété deux dents au petit caïd

Et si il pète 2 dents à un souffre-douleur ?

Pour anecdote, mon caïd a moi m'avait tellement pété les couilles que j'étais prêt à me prendre des centaines de coups pourvu que je puisse lui arracher sa tête de con et lui chier dans le cou! Il a dû le sentir et il s'est barré en courant...

Encore une fois , c'était 1 seul qui t'emmerdait ...........T'aurais fois quoi si il y en avait eu 10 ? 20 ?

j'ai eu la paix le reste du temps mais je devais être sur mes gardes tout le temps que j'étais à l'école au cas où il ait des représailles.

Devoir être sur ses gardes tout le temps , c'est pas mieux ............On est pas en paix quand on est toujours sur le qui-vive

Se faire prendre la main dans le sac de son fils avec un cutter dans la poche ( jean's à mettre dans la lessive) , il était à cran, mais n'en parlait pas ,ça fait froid dans le dos. Harcèlement d'une " meute" , bousculades et j'en passe, brimades et ce même en classe ( quelques langues se sont déliées)....Ca été un travail de longue haleine, expliquer l'acte( qu'il aurait pu commettre) et les conséquences ( oui bien sûr, ils le méritaient, mais la note auraient été pour nous ! manquait plus que ça !). On a été voir qui il fallait en milieu scolaire, mon fils était à bout, je n'ai rien vu.... Ses résultats scolaires étaient bons, son attitude " normal".... Bref , c'est du passé , mais non, ça n'arrive pas qu'aux autres :/

@Mia

Comme je te disais j'aurais pu me prendre des centaines de coups... Il y en avait un qui donnait le signal aux autres parce qu'il fallait établir une hiérarchie. Ce n'était pas toujours le même mais les autres qui avaient besoin de briller auprès du mâle alpha n'hésitaient pas à s'en prendre à moi.

Ensuite entre passer sa vie à flipper parce qu'on peut se faire agresser n'importe quand, n'importe comment ou avoir une chance d'avoir des petits moments de paix, juste après une confrontation. Je choisis les moments de paix...

Enfin s'il s'en prend à un innocent, j'aurais raté mon éducation.

@Evasive

J'avais aussi un cutter dans ma trousse avec mes stylos; souvent l'objet est juste là pour nous rassurer et on espère ne jamais avoir à le sortir pour garantir sa sécurité.

Crabe : ça fait peur, je ne me sentais plus, j'osais même pas lui demander le pourquoi c'était là, mais bon, avant de lui en parler, je craignais que " mes films" ne soient vraies. J'appréhendais son explication ( j'espérais qu'il me dise que ..... quoi en fait.... un truc qui me rassure), en tant que parent, tu te sens vraiment nul....

Mes parents n'ont jamais su que j'avais un cutter... mais c'est sur que ça peut faire flipper. Dis toi que c'était un gri gri, un objet uniquement destiné à donner confiance et à avoir le regard du "oh lui on va pas le faire chier".

Ben, maintenant que c'est passé, on va imaginer ça :)

N'a t on pas un moment ou un autre été la tête de turc d'un petit ou petite caïd????

Que ça joue sur notre confiance en nous..Oui mais cela nous renforcent également, sur le long terme...

Ce qui n'empêche pas de pouvoir rester tolérant et sociable..

@Sandy8 ce qui t'es arrivé est juste écoeurant...

Je suis, en revanche, très gêné par cette étude qui me semble relever beaucoup de ce qu'une personne que j'apprécie beaucoup qualifie de "culte du malheur". Loin de moi l'idée de vouloir déprécier la souffrance qu'engendre des années à subir des moqueries, je connais avec quatre ans dans le cou. Néanmoins, le côté "séquelles à vie" me gêne. Il y a une sorte de condamnation sociale au malheur qu'on met sur le dos des personnes, une volonté de "normaliser cette souffrance".

Si le fait que l'idée soit d'offrir un exutoire à ceux qui, en effet, ne s'en relèvent pas, et gardent des séquelles profondes et définitives, en leur indiquant qu'ils n'ont pas à culpabiliser, tout en alertant l'opinion sur le danger de ce que certains considères comme de simples blagues, je trouve qu'il y a un gros risque à la normalisation, à la condamnation, au final, de tout ceux qui ont subis ces violences à être "définitivement marqués".

On peut, sans aucun doute, être marqué à vie. On peut aussi batailler pour déconstruire ce qui a été construit par la violence, et reconstruire du sain à la place. On ne veut pas être "l'enfant qui a été harcelé", et cette étude est, bien que pleine de bonnes intentions je n'en doute pas, foncièrement dangereuses, parce qu'elle pourrait nous enfermer un peu plus dans cette idée que l'on ne "peut pas" se relever, qui finit par devenir, au final, un "on ne doit pas se relever", puisque se relever prouverait qu'on n'a pas vraiment subit "ce dont on ne peut pas se relever".

Si l'étude est très intéressante, cependant, par le fait qu'elle mette en lumière qu'il faut combattre avec toute notre énergie cette violence, il convient, à mon sens, de faire très attention à ce qu'elle peut amener comme comportement.

-note: je ne parlerai pas plus avant de ce "culte du malheur" car ce n'est pas quelque chose que je connais, c'est une phrase, comme je l'ai dit, d'une personne, qui m'a remué au plus profond-

casdenor.

T'avoueras que quelque part , si ce "fléau" est révélé ( ce n'est pas de maintenant comme bcp de choses), c'est que vraiment une jeunesse a été atteinte.

Bon c'est vrai aussi qu'on a tendance à faire tout et n'imp à la fois, en tant que révélations.

Par chance ( enfin , je crois) mon fils en est ressorti de tout ça , mais étant déjà introverti d'avance, on est jamais sûr de rien. Enfin, je dis ça , je dis rien, je constate.