La construction des classes dangereuses

EXTRAITS : Officialisé en 1997 par le premier ministre Jospin et son ministre de l’intérieur Chevènement, un consensus droite-gauche (sans parler des grands médias) s’est installé sur « l’explosion de la violence chez les jeunes de banlieue » et sur le « laxisme de la justice » face à cette violence, ou du moins sur son « inadaptation » aux nouvelles générations de délinquants. Plutôt que de dénoncer au coup par coup les lois et les politiques publiques de plus en plus brutales qui sont mises en place au nom de ce discours, il vaut mieux prendre le problème à la racine et déconstruire ce qu’il faut bien appeler le mythe de l’insécurité. Il est en effet crucial de ne pas céder sur ce point : l’insécurité telle qu’elle est problématisée dans le débat public est un mythe. Il est indispensable de ne pas rallier, comme l’ensemble de la classe politique l’a déjà fait de longue date sur « le problème de l’immigration » [1], le postulat faussement « réaliste » selon lequel « le problème de l’insécurité » est une « vraie question » – ce qui nous condamne à ne critiquer que les « réponses » les plus ostensiblement « antirépublicaines » des démagogues qui nous gouvernent. Il faut enfin résister au discours d’intimidation désormais omniprésent selon lequel quiconque met en doute la réalité des diagnostics catastrophistes est nécessairement « angélique », coupé des réalités en général et des classes populaires en particulier.

Car le « problème de l’insécurité » est bel et bien un mythe, même si – comme tout mythe – il mobilise des éléments de vérité, en particulier des faits divers dramatiques : ce qui est est mensonger est la manière dont ces faits divers sont présentés, mis en scène, coupés de leur contexte et réinterprétés. C’est ce que s’efforcent de montrer les sept remarques qui suivent.

1. Le mythe des chiffres qui « parlent d’eux mêmes » [2].

.......(.......)...................

En guise de conclusion

Le travail de déconstruction que nous venons d’esquisser est nécessaire, mais pas suffisant. Il laisse en effet de côté d’autres points sur lesquels il faudrait s’interroger, et sur lesquels nous avons proposé ailleurs quelques analyses [13]. En particulier, une fois établi le caractère fondamentalement mythique du discours dominant sur la violence et l’insécurité, il reste à s’interroger sur les raisons de son succès : comment un discours aussi grossièrement mensonger, bête et méchant a-t-il pu s’imposer dans des franges aussi larges de l’opinion ? On se contentera ici de dire qu’à notre sens, le Front national est sans doute l’un des grands bénéficiaires de la dérive sécuritaire, mais qu’il est loin d’en être l’acteur principal : il y a une responsabilité écrasante du reste de la classe politique, de gauche comme de droite, ainsi que des grands médias.

Une autre question qui ne doit pas être perdue de vue est celle des effets concrets de cette dérive sécuritaire. Les discours s’accompagnent en effets d’actes, qu’ils suscitent ou qu’ils légitiment après-coup, et ces actes sont criminels. D’abord parce que les discours et les pratiques sécuritaires produisent une partie des maux qu’ils prétendent déplorer et combattre : ils sèment la méfiance, la peur, le repli sur soi, l’individualisme, la haine et la division, et donc suscitent ou entretiennent les tensions les plus stériles et les plus dangereuses. La prolifération de discours stigmatisant la banlieue entretient non seulement le racisme et le mépris de classe, mais elle sème également la peur, la haine et le mépris au sein même des classes populaires : entre adultes et « jeunes », entre « bons » et « mauvais parents », entre filles et garçons, entre Français « de souche » et « immigrés », entre « laïques » et « musulmans » encore entre « bons » et « mauvais » musulmans...

La logique du bouc-émissaire est aussi dommageable pour l’ensemble de la société : en entretenant l’illusion que l’égoïsme, l’individualisme, la dépolitisation ou encore le sexisme, l’homophobie et l’antisémitisme n’existent qu’en banlieue, le moins que l’on puisse dire est qu’on n’incite pas les classes moyennes et supérieures à traiter ces problèmes qui sont aussi les leurs, et qu’on réserve de ce fait aux femmes, aux homosexuels ou aux Juifs de très déplaisantes surprises.

Mais si le discours et les pratiques sécuritaires pourrissent l’ensemble des rapports sociaux, on ne peut pas nier malgré tout que ceux qui en subissent le plus directement et le plus brutalement les conséquences sont les « jeunes de banlieue », en particulier ceux qu’on qualifie d’ « issus de l’immigration » :

d’abord parce qu’on est en train de briser par milliers des jeunes en les envoyant en prison ou en « centre fermé », en lieu et place de toute réponse sociale ;

ensuite parce que la focalisation sur les « violences et incivilités » dont certains de ces jeunes se rendent coupables constitue une formidable puissance d’occultation et de diversion : occupés à se défendre ou à se faire oublier un peu, il leur est plus difficile que jamais de faire entendre leur voix, leur avis et leurs griefs contre une société qui leur impose le chômage, la précarité, le racisme et la discrimination ;

enfin parce que le consensus sécuritaire se traduit par une légitimation et une banalisation (voire une légalisation de fait) des violences institutionnelles les plus illégitimes (et théoriquement illégales), en particulier les abus policiers : contrôles à répétition, contrôles au faciès, fouilles humiliantes, passages à tabacs, usages abusifs de la procédure d’ « outrage », et même homicides.

Par légalisation de fait, il faut entendre ceci, parmi bien d’autres exemples possibles : en septembre 2001, le policier Hiblot, qui avait abattu le jeune Youssef Khaif, en fuite à bord d’une voiture, d’une balle dans la nuque tirée à plus de douze mètres, a été purement et simplement acquitté.

Reste enfin une ultime question, la plus urgente : comment résister ?

P.-S.

Ce texte, paru sous une forme sensiblement différente en 2002 dans la revue Hommes et libertés, reprend les grandes lignes du livre de Pierre Tevanian, Le ministère de la peur. Réflexions sur le nouvel ordre sécuritaire, paru aux éditions L’esprit frappeur en 2004. La présente version est légèrement remaniée et actualisée.

par Pierre Tevanian

24 juillet 2013

je vous conseille de lire EN ENTIER cet article sur :

http://lmsi.net/La-construction-des-classes

Comme a dit Nietzsche : Le fanatisme est la seule forme de volonté qui puisse être insufflée aux faibles et aux timides.

ce laxisme de la part de la justice est imposé par les hommes politiques, des gouvernements successifs pour cacher les VERITES

Je suis daccord avec ce constat.

Cette psychose de l’insécurité s'auto-alimente en diffusant et grossissant des faits divers des plus futiles dans l'intention de chauffer les esprits et designer des boucs émissaires..

http://www.youtube.c...h?v=J499c3nEyG4

petit lien sur un doc "les états unis et la drogue" qui montre le manque d’efficacité des politiques de répression de la délinquance sur le plan strictement sécuritaire et leur caractère stigmatisant pour les minorités ethniques et les classes sociales les plus défavorisées.

Il est très intéressant notamment sur la construction d'un discours politique et les intérêts parfois surprenant qui motivent "la guerre contre la drogue" et le tout sécuritaire.

à la question comment se défendre je pense que deux atouts sont essentiels : l'union des citoyens et la connaissance des lois, celles ci sont souvent violées par leurs propres représentants qui profitent de la mauvaise information des citoyens à ce sujet.

merci pour le lien de ce superbe doc que j'ai mater sur arte !!

À mon sens, le discours des media sur l'insécurité relève en effet de la construction d'un mythe.

Ce discours ne vise ni à informer, ni à débattre sérieusement de l'efficacité des remèdes proposés.

Il vise à édifier, à impressionner ; il est coupé de toute rationalité, vise l'émotion, l'audimat peut-être, quitte à déformer la réalité au besoin.

Sans jouer les intellos mais il y à média et média, un doc sur Arte ou la 5 est en général plus pertinent , (je n'ai pas dit plus vrai), est plus d'a propos, qu'une soirée sur certaines chaines spécialisées dans les flags en prime-time.

À mon sens, le discours des media sur l'insécurité relève en effet de la construction d'un mythe.

Ce discours ne vise ni à informer, ni à débattre sérieusement de l'efficacité des remèdes proposés.

Il vise à édifier, à impressionner ; il est coupé de toute rationalité, vise l'émotion, l'audimat peut-être, quitte à déformer la réalité au besoin.

l'expression "les médias" est un raccourci pour le moins rapide, le forum sur lequel nous parlons est un média, le doc posté plus haut est un média, tous ne sont pas muselés et corrompus.

Vous parliez sans doute des médias institutionnels, la télé commerciale et la presse vendue, les journaux gratuits et les sites réactionnaires, les radios de grands groupes... et si c'est le cas je suis d'accord avec vous.

Car le « problème de l’insécurité » est bel et bien un mythe,

C'est sur. mythe total. tu en parleras aux 13 000 personnes volées, au 2000 personnes agressées; et aux 200 personnes violées, aux 400 personnes agressées sexuellement, et ce, toutes les 24 heures : tu leur expliqueras que ce sont des personnages fictifs, mythologiques.

Le jeune (Morad) de Valdegour qui a été tué dans le Gard, je peux en parler puisque je connais des gens de Durfort qui l'ont vu débouler à 90-100 km/h dans des petites rues de village à une voie pendant une fête de village...

Acquittés, ben oui, c'était lui ou qui sait, un gamin, deux, trois personnes peut-être fauchées.

Merci pour ce lien de merde qui confirme l'esprit partisan du traitement de l'info...

Et ça vient se plaindre de "l'info" :D

Pour être plus complet ils faudrait s'intéresser aux Spin Doctors qui ont mis en place la stratégie de la tension, mais ce serait en même temps s'intéresser à tout ce qu'ils ont mis en place de "libertaire" (faire fumer les femmes, la mini-jupe, le féminisme contemporain, etc etc...) et le débat s'arrêtera là, là ou on m'opposera certainement un "complotiste" de derrière les fagots pour éviter d'aller au bout de l'analyse.

Le jeune (Morad) de Valdegour qui a été tué dans le Gard, je peux en parler puisque je connais des gens de Durfort qui l'ont vu débouler à 90-100 km/h dans des petites rues de village à une voie pendant une fête de village...

Acquittés, ben oui, c'était lui ou qui sait, un gamin, deux, trois personnes peut-être fauchées.

Merci pour ce lien de merde qui confirme l'esprit partisan du traitement de l'info...

Et ça vient se plaindre de "l'info" :D

Pour être plus complet ils faudrait s'intéresser aux Spin Doctors qui ont mis en place la stratégie de la tension, mais ce serait en même temps s'intéresser à tout ce qu'ils ont mis en place de "libertaire" (faire fumer les femmes, la mini-jupe, le féminisme contemporain, etc etc...) et le débat s'arrêtera là, là ou on m'opposera certainement un "complotiste" de derrière les fagots pour éviter d'aller au bout de l'analyse.

ainsi donc les femmes se sont faites manipulés par les spins doctor question cigarette, mini jupe, droit de vote, carnet de chèque, etc.....

La cigarette, le droit de vote, la minijupe, le chéquier..............les 4 cavaliers de l'Apocalypse.

Vous allez tous mourir !!! Mécréants !!!

Pour être plus complet ils faudrait s'intéresser aux Spin Doctors qui ont mis en place la stratégie de la tension, mais ce serait en même temps s'intéresser à tout ce qu'ils ont mis en place de "libertaire" (faire fumer les femmes, la mini-jupe, le féminisme contemporain, etc etc...) et le débat s'arrêtera là, là ou on m'opposera certainement un "complotiste" de derrière les fagots pour éviter d'aller au bout de l'analyse.

La clope c'est libertaire? Quand je vais acheter mon tabac j'ais plutôt l'impression d'être un gros con attaché au boulet de son addiction plutôt que le parangon de la liberté.

La minijupe? on est libre qu'à poil! je vois pas ce que ça vient faire là mais si tu argumentes un peu il se peut que ça devienne intéressant (après tout pourquoi pas).

Le féminisme contemporain est à mon gout beaucoup moins revendicatif et libertaire que celui plus ancien qui en plus de revendiquer l'égalité sexuelle luttait pour l'égalité tout court, dénonçant toutes les oppressions et évitait de pisser dans le sens du vent (pour en avoir plein les chaussures comme les mecs).

Au contraire allons au bout de l'analyse.... Sinon je vais finir par croire qu'il y a un complot qui te force à t'arrêter aux prémices du début de ton argumentation.

Oui vous êtes un gros con filant entre 100 et 200 euros d'impôts mensuels supplémentaires.

"La torche de la liberté" (Bernays, neveu de Freud et un des plus grands spin doctor du XXème, grand disciples de Gustave Le Bon et sa "Psychologie des foules")

Je pourrais encore développer sur l'Institut Tavistock auquel il était relié, ce que c'était, ce qu'ils ont mis en place en matière d'ingénierie sociale.

Palo Alto, l'information, l'informatique, cybernétique, Pavlov (le chien, le bout de viande et la cloche qui s'apparenterait aujourd'hui aux caniches du système et leur réductio ad hitlerium), stratégie générale du système, nouvelle communication de l'école de Palo Alto (Batteston...), le "false flag" (attentat, agression, attaque : Carpentras, 11 septembre), le storytelling (Morilo, Vikernes), les axes de l'Institut Tavistock (laisser faire les bandes de rue afin que le peuple réclame de la police, faire vvre ensemble des cultures incompatibles etc...), théorie du chaos, cognitivisme, le "shell shocks" (intéressant)...

Mais vu les trois posts plus haut.... :)

Comme a dit Nietzsche : Le fanatisme est la seule forme de volonté qui puisse être insufflée aux faibles et aux timides.

Quel est le rapport avec l'article? La police est fanatique et faible? L'état? Le consensus droite-gauche?

C'est sur. mythe total. tu en parleras aux 13 000 personnes volées, au 2000 personnes agressées; et aux 200 personnes violées, aux 400 personnes agressées sexuellement, et ce, toutes les 24 heures : tu leur expliqueras que ce sont des personnages fictifs, mythologiques.

Ouais, c'est exactement ce que j'allais dire: que des pans entiers du territoire nationale échappe désormais totalement aux lois de la République n'est pas pour émouvoir ce genre de discoureur avide de démontrer "qu'eux, y z'ont mieux compris qu'tout'l'monde".

Vouloir NIER la réalité de l'explosion de la violence et de la délinquance multi-forme en France, avec des actes d'une sauvagerie inouie, est, au mieux d'une naïveté crasse, au pire d'une malhonnêteté intellectuelle qui, fort heureusement, n'a plus sa place que dans les poubelles du débat républicain en France.

Car, la première des violnces est précisément celle qui consiste à NIER aux victimes la réalité de leur agression.

hé !!!

j'ai demandé de lire EN ENTIER cet article grâce au lien proposé !!

un autre extrait :

Or, violence n’est pas synonyme de délinquance :

il existe des formes de délinquance qui sont peu ou pas du tout violentes, et ce sont justement celles-là qui contribuent à faire augmenter le chiffre global de la délinquance (l’outrage à agent, par exemple, ne peut pas sérieusement être considéré comme un acte très violent, et la consommation de cannabis encore moins) ;

inversement, les formes de délinquance les plus violentes, comme les homicides volontaires, ne sont pas en hausse (ils stagnent autour de 600 cas par an – soit : pas plus que les décès causés par des accidents de travail, et dix à vingt fois moins que les décès par accident de la route ou par suicide), pas plus que les homicides volontaires commis par des mineurs (autour de trente cas par ans) ou que les homicides commis contre des policiers.

Par ailleurs, il y a des formes diverses de violence, plus ou moins graves, et plus ou moins légitimes. Quoi de commun entre un vol à l’arraché, une injure, une gifle, un meurtre, un viol, et une émeute consécutive à une « bavure » policière ? Quel intérêt, pour la compréhension de ces phénomènes, de les ranger tous sous la même catégorie générique ? Aucun. Le seul intérêt de cette catégorie d’amalgame est qu’elle permet d’imposer sans le dire une thèse implicite : la thèse selon laquelle il existe une réalité homogène, « la violence », qui commence dès le premier mot de travers, dès la première « incivilité », et qui se poursuit inéluctablement, si on n’y prend garde, dans une escalade qui culmine avec la criminalité organisée et l’homicide. En d’autres termes : lorsqu’on se refuse à distinguer entre délinquance et violence, ou entre différents types et degrés de violence, on aboutit très facilement à la « théorie de la vitre cassée » et à la doctrine de la « tolérance zéro ».

3. Le mythe de l’âge d’or

Les discours catastrophistes sur l’explosion de la violence des jeunes reposent également sur une amnésie plus ou moins volontaire : pour pouvoir affirmer que nous vivons une période de déferlement sans précédent de la violence, il faut au préalable avoir bien oublié ce qu’il en était réellement de la violence dans le passé.

Or, si l’on se réfère sérieusement à toutes les sources qui sont à notre disposition sur le passé comme sur le présent, forme de délinquance par forme de délinquance, on s’aperçoit qu’il existe aujourd’hui des formes nouvelles de délinquance et de violence, ou du moins des formes de délinquance et de violence qui semblent actuellement en augmentation (par exemple les caillassages de bus, les outrages à agent et plus largement les conflits avec les institutions, ou encore la consommation de cannabis), mais que ces formes de délinquance sont les moins violentes, et qu’inversement les formes les plus violentes (comme les homicides volontaires, les homicides commis par des mineurs ou les viols collectifs) ne sont pas en augmentation [5]. L’âge d’or dont nous parle le nouveau sens commun sécuritaire fut en réalité une période où le risque de se faire tuer était bien supérieur à ce qu’il est aujourd’hui. À ceux qui nous accusent d’être angéliques, il faut donc répondre que ce sont eux qui ont une vision angélique du passé.

donc LIRE ENTIER L'ARTICLE PROPOSER

Oui vous êtes un gros con filant entre 100 et 200 euros d'impôts mensuels supplémentaires.

"La torche de la liberté" (Bernays, neveu de Freud et un des plus grands spin doctor du XXème, grand disciples de Gustave Le Bon et sa "Psychologie des foules")

Je pourrais encore développer sur l'Institut Tavistock auquel il était relié, ce que c'était, ce qu'ils ont mis en place en matière d'ingénierie sociale.

Palo Alto, l'information, l'informatique, cybernétique, Pavlov (le chien, le bout de viande et la cloche qui s'apparenterait aujourd'hui aux caniches du système et leur réductio ad hitlerium), stratégie générale du système, nouvelle communication de l'école de Palo Alto (Batteston...), le "false flag" (attentat, agression, attaque : Carpentras, 11 septembre), le storytelling (Morilo, Vikernes), les axes de l'Institut Tavistock (laisser faire les bandes de rue afin que le peuple réclame de la police, faire vvre ensemble des cultures incompatibles etc...), théorie du chaos, cognitivisme, le "shell shocks" (intéressant)...

Mais vu les trois posts plus haut.... :)

Votre gentillesse me touche, heureusement je suis en dessous des 100 e de clope par mois.

Le fait qu'un communicant appelle un tube toxique "la torche de la liberté" n'en fait pas un libertaire bien pensant mais un connard de commercial récupérant le beau pour en faire de la merde et accessoirement du pognon.

Le fait que vous évoquiez le chien de Pavlov est très intéressant puisque ce qui dérange certains c'est le fait que les médias de masses et beaucoup de politiques conditionne les individus pour qu'ils reconnaissent d'autres individus comme dangereux. Le téléspectateur associe "islam" à "terrorisme", "cité défavorisées" à "supermarché de la drogue", "jeunes" à "racailles", "étrangers" à "voleurs", "grévistes" à "casseurs-preneurs d'otages" et ainsi de suite ; l'association d'idée ce fait de façon très efficace, comme la cloche qui fait baver le clebs, les beurs font peur aux bourgeois. Ce qui est d'autant plus embêtant c'est que le conditionnement agit aussi sur ceux qui sont désignés comme ennemis, se sentant rejetés (pas seulement par les discours politico-médiatiques, mais aussi économiquement, géographiquement...) ceux ci (pas tous) se conforment aux stéréotypes qu'on leur prêtent, et la boucle est bouclée.

Par ailleurs je pense qu'il n'y a pas de cultures incompatibles, la méditerranées a toujours était un bassin d'échanges entre des cultures qui sont toutes sœurs, il y a eut des guerres, mais il y a eut des guerres franco-anglaises ou franco-allemandes et ces ennemis autrefois irréconciliables cohabitent maintenant parfaitement, se grattant le dos mutuellement... Pour moi il n'y a pas d'ennemis ethnique, culturel, religieux, mais seulement des ennemis politiques. Or l'opposition de toujours entre possédants (maîtres de la cité mais minoritaires) et prolétaires (massivement majoritaires mais esclaves) ne peut tourner à l'avantage des premiers que si les seconds sont divisés (xénophobie), achetés (salaria, crédit et consumérisme sont les liens qui remplacent la chaîne) et détournés des réalités politiques par la propagande (éducation normalisante, produits culturels normalisés, célébrités stupides, information formatée...)

Vous citez ensuite beaucoup de noms, je ne les connait pas tous et ne comprend pas pourquoi vous ne nous faites pas plus amplement de vos connaissances... peut être ne sont elles que superficielle? Peut être voulez vous vous faire prier? Peut être souffrez vous d'un syndrome de victimisation du style "personne m'écoute"? Si une argumentation complète est trop longue introduisez l'idée et mettez un lien vers un site l'étayant.

http://toutesceschoses.wordpress.com/2011/11/10/les-torches-de-la-liberte/

Tenez j'ai retrouvé un lien intéressant sur "la torche de la liberté". Ca survole le concept, mais le résumé est pas mal.

Ce qui m'a toujours amusé avec des interlocuteurs comme vous, c'est les limites que vous vous imposez en débat.

Certes, ça a un but commercial (Lucky Strike et l'industrie du tabac embauchant un maître de la stratégie des foules) mais ça comporte aussi tout un volet sociétal : faire entrer les femmes dans la logique de Marché. On peut ainsi par la suite se pencher sur bien d'autres opé marketing (mal) cachées derrière le vernis libertaire.

Bases libérales à peine cachées, vernis libertaire fourni par le crétinisme universitaire de type mai68/LGBT/mouvements féministes et autres faux gauchistes.

De même que vous avez du mal à inclure dans votre vision de la théorie de Pavlov d'aujourd'hui Carpentras, Breivik, Vikernes, Morillo, etc etc...

Pour le reste, vous êtes en phase avec l'Institut Tavistock, celui qui aida à la diffusion de masse du LSD (entre autres) parmi les foules pour en "voir les conséquences". (stratégie du chaos).

Dans ce domaine, le "Multi-Ethnique" est une stratégie considérée au même plan que la diffusion massive de LSD dans la population. (Woodstock, hyppies...). ( "Le rôle des Organisations non gouvernementales pour affaiblir les Etats Nationaux").

Pour, je cite : "la programmation d'un homme nouveau, d'un homme anti-autoritaire". (la pillule passe toujours beaucoup mieux avec le vernis démocratique).