Heureux d'être malheureux : le cas français

La France est aussi perçu comme étant LE pays du romantisme, et ce qui caractérise le romantique c'est son gout pour la souffrance. Aimer c'est souffrir, et quand un seul être nous manque, tout est dépeuplé. Il ne s'agit pas d'élaborer la très longue liste de tous nos avantages de vivre en France mais de se détacher de ces "biens et services" pour vivre une douloureuse passion.

Le Français est un gamin capricieux, plus on lui donne et plus il réclame...il n'est jamais content, il fait grève à la moindre contrariété, son égoïsme n'a d'égal que son ego surdimensionné, il laisse croire à sa générosité sans bornes quand à côté il est incapable de penser collectif et ne pense qu'à protéger ses petits privilèges.

Et en plus, il nous colle Hollande à la tête du pays... ah il est beau, le cas français...

Rien à voir, ça c'est le "citoyen du monde mondialisé, globalisé, démultiplié". Le nihiliste destructeur du sens de nos vies incarné dans un corps de français.

Ca c'est ce qu'on nous éduque à être dans le but de briser les frontières afin que nous soyons tous des abrutis nombrilistes sur toute la terre et que rien ne nous unisse, puisque tout ce qui nous unit est "réactionnaire" pour ne pas dire "discriminatoire".

Le romantisme si justement évoqué par Crabe Fantome ? Discriminatoire (nazi). La bagatelle ? Sexiste (nazi). Les bals populaires ? Conservateur (nazi). La chanson française ? Fermée sur le monde (nazi).

Vous noterez que tous ces disqualifiants systématiques émanent de la "juste pensée" socialo-trotskiste.

La France est aussi perçu comme étant LE pays du romantisme, et ce qui caractérise le romantique c'est son gout pour la souffrance. Aimer c'est souffrir, et quand un seul être nous manque, tout est dépeuplé. Il ne s'agit pas d'élaborer la très longue liste de tous nos avantages de vivre en France mais de se détacher de ces "biens et services" pour vivre une douloureuse passion.

Je peux comprendre qu'un américain trouve du bonheur dans un bon salaire mais en bon chauvin je ne puis que trouver du bonheur dans ma non satisfaction.

La France pays du romantisme ? J'aurai plutot cru qu'en France, on trouve ça plutôt ringard. Offrir des fleurs, ça ne veut plus rien dire, même dire "je t'aime", ça signifie juste que tu veux une partie de jambe en l'air...

Certains concepts sont à mon sens dépassé. Quelque soit le pays.

Après bah, on est plus ou moins dans un monde capitaliste, un bon salaire contribue grandement au bonheur. Sans argent, tu ne peux tout simplement pas être heureux.

La France pays du romantisme ? J'aurai plutot cru qu'en France, on trouve ça plutôt ringard. Offrir des fleurs, ça ne veut plus rien dire, même dire "je t'aime", ça signifie juste que tu veux une partie de jambe en l'air...

Certains concepts sont à mon sens dépassé. Quelque soit le pays.

Après bah, on est plus ou moins dans un monde capitaliste, un bon salaire contribue grandement au bonheur. Sans argent, tu ne peux tout simplement pas être heureux.

On est perçu comme ça... Paris, capitale de l'amour... Enfin pour ceux qui n'y sont jamais allé ou qui ne quittent jamais les beaux quartiers.

Française et très heureuse :) :)

Citation : En dépit en général d'excellentes conditions de vie matérielles en France, les Français sont lugubres [...]

Si c'est une 'prestigieuse revue' (sic) qui le dit, c'est la classe, non ? :)

Les français sont connus pour être aussi ceux qui réfléchissent un peu plus que la moyenne.

Et une fois que tu réfléchis, et que tu regardes le monde t'es un peu mal barré pour le bonheur.

parce que tu crois que l’Algérie ,la Tunisie Egypte par exemple sont mieux barrés pour le bonheur ?

"Si j'ai dû regretter d'être ainsi dépourvu,

je n'ai jamais manqué de ce que je n'ai pas connu."

Est-ce que tu souris comme si c'était Noël parce que tu as un croissant dans la main ?

Maintenant si ça fait 14ans que tu attends de pouvoir en manger un, parce que tu étais allergique avant, ça donne quoi ta réaction d'après toi ?

Me paraît pas mal logique que ces pays voient mieux l'avenir que la France.

Merci Hussard de répandre cette morosité. Sans les gens comme toi, ces "journalistes" anglo-saxons seraient obligés de trouver un vrai sujet ...

Les Français sont les plus gros consommateurs d'antidépresseurs au monde. La faute aux journalistes anglo-saxons sans doute, et à Hussard Noir sans oublier...

C'est vrai que j'ai toujours entendu les aînés relater les 14 juillet de leur époque, lors desquels il y avait des bals joyeux à tous les coins de rue, avec des rires et des danses mais sans bagarres ni insultes. En outre, jusque dans les années 70, les fêtes (Noël, St Sylvestre, anniversaires, etc.) se passaient en famille, autour de tablées immenses, ça se terminait toujours par des danses et pas en engueulades monstrueuses comme j'ai pu en voir par la suite. Que s'est-il donc passé entre temps pour que ça devienne aussi morose ?

Il y a un avant et un après 1968.

Pour moi, ce n'est pas 1968, ce sont les trente glorieuses qui ont pris fin dans le courant des années soixante-dix.

Vous parlez des traditions en famille, des fêtes populaires où ne régnaient pas l'insécurité. Dans la société post-soixante-huitarde, les traditions sont démolies, les familles sont éclatées par l'individualisme et le libéralisme sociétal, l'autorité est brocardée et la police est "niquée".

Bon...bien j'aime autant être malheureuse.

C'est sur que les français sont moins spontanée, plus torturés...mais avons nous des leçons à recevoir de pays abrutis par le culte de la consommation, de tout tout de suite et du "payez plus tard" ?

J'aime mieux mes pensées angoissantes que cette façon de procéder.

Les français ne sont pas idiots, est-ce un mal que de penser, de se poser des questions ?

Chaque fois que je quitte la France, j'aime la retrouver, parce que même si elle comporte son lot de boulet, la mentalité française me manque.

Oui on est pessimiste, oui on se croit mieux que tout le monde...et oui on mange du fromage qui pue...c'est la vie, c'est une partie de l'identité française.

Je suis loin d'être identitaire, mais à quoi rime ces comparaisons entre les peuples ? Va falloir acheter des milliers de tonnes de Xanax pour changer les français en imbéciles heureux...et comptez pas sur moi pour payer ma part

Pour 70% des Français, le pays est en dépression par perte identitaire

Sept Français sur dix estiment que la France et ses habitants vivent une "dépression collective" qui découle davantage d'une perte identitaire que de difficultés individuelles ou de contraintes économiques et sociales

Les résultats recueillis dans la quatrième édition de l'Observatoire de la marque France "révèlent une profonde dépression française, qui s'explique pour une large part par un sentiment d'identité perdue".

"Pour comprendre cette dépression collective, il est difficile de faire référence uniquement à une addition de difficultés individuelles, ou aux contraintes économiques et sociales qui pèsent sur la France", a relevé le baromètre. Car "une croissance économique proche de zéro, un taux de chômage de 10% ont déjà été atteints sans connaître un tel malaise". (...)

38% se disent prêts à quitter la France s'ils le pouvaient. Et ils estiment à 56% que toutes les cultures du monde ne se valent pas.

C'est sur que les français sont moins spontanée, plus torturés...mais avons nous des leçons à recevoir de pays abrutis par le culte de la consommation, de tout tout de suite et du "payez plus tard" ?

Vous vous bercez d'illusions si vous croyez que les Français sont préservés du consumérisme.

Vous vous bercez d'illusions si vous croyez que les Français sont préservés du consumérisme.

Quand on voit la situation aux USA...on se dit que c'est moindre mal...même si on prend le même chemin, malheureusement.

Le fait que le pays soit en dépression par perte identitaire n'est pas con du tout. C'est un fait qu'on a mis à bas l'identité surannée de la France, sans avoir réussi à lui substituer quelque chose d'aussi fort. C'est ce que l'on met à la place qui pose problème.

Il n'est jamais trop tard pour reprendre les bonnes habitudes qui unissent, en se disant que l'union fait la force.

Et en plus, elle rend heureux.:)

La prestigieuse revue américaine The New Yorker s'interroge sur le cas français: un pays à la psychologie particulière qui se complait dans les lamentations sur soi-même et le malheur. «En dépit en général d'excellentes conditions de vie matérielles en France, les Français sont lugubres. Un récent sondage WIN-Gallup montre que leurs prévisions pour l'année sont plus sombres que celles des Irakiens et des Afghans», écrit le New Yorker. Il n'est pas le seul média à s'étonner de ce paradoxe.

Le quotidien britannique The Guardian fait le même constat dans un article qui cite abondamment l'économiste française Claudia Senik. «Les Français qui étaient connus pour leur célèbre «joie de vivre» sont devenus sinistres et sont les seuls à blamer pour ce malaise», affirme The Guardian.

Le french bashing tient pour beaucoup à la propagande des réformateurs néolibéraux ou des industriels, prêts à chier sur le service public, la jalousie des français, leur tabou de l'argent, à dévaloriser constamment pour préparer le terrain à leurs projets, etc... Que des arguments injustes mais qui sont assez relayés pour créer un climat de sinistrose.

D'ailleurs, on s'en inquiète et on ne se réjouit pas de la baisse de moral nationale. Elle est amplifiée par la crise, par le délitement du tissu social. Les français sont des gens ambitieux et il n'est pas étonnant qu'ils soient déçus de voir avec quelle facilité le système nous entoure de ses tentacules, dépité de voir l'industrie continuer à péricliter. On a peur. Mais je vois des français agir et montrer un regain de moral à le faire.

Ce qui nous mine, c'est l'inaction ou l'incapacité d'agir car les français ne sont pas culturellement fatalistes. L'Histoire nous l'a montré.

«L'insatisfaction, après tout, implique souvent le désir de changement - de la société et même de soi-même - et donc l'insatisfaction de la vie en dépit de ces avantages matériels suggère une forme d'idéalisme - une vision intellectuelle des potentialités au-delà de l'existant - cela peut correspondre avec même la vue la plus stéréotypée et superficielles de la culture française» souligne The New Yorker.

La revue américaine ajoute: «l'esthétisme profond et passionné de la vie au jour le jour en France n'est pas seulement une expression visuelle, auditive, charnelle et culinaire de la «joie de vivre»: c'est «une joie de penser», une joie de penser qui tire son plaisir du déplaisir et tire son énergie constructive de la propre conscience d'une attitude de résistance». Nous serions ainsi... heureux d'être malheureux parce que trop conscients des insuffisances de notre monde. Une façon de se consoler.

Il nous faut souvent des étrangers pour nous rappeler le confort de vie français. On a tendance à se focaliser sur ce qu'on perd, ce qu'on risque de perdre, ce qui déraille. La barre avait été mise assez haute mais il ne faut pas se laisser avoir par un complexe qui dirait que nous ne sommes pas à la hauteur.

Le french bashing tient pour beaucoup à la propagande des réformateurs néolibéraux ou des industriels, prêts à chier sur le service public, la jalousie des français, leur tabou de l'argent, à dévaloriser constamment pour préparer le terrain à leurs projets, etc... Que des arguments injustes mais qui sont assez relayés pour créer un climat de sinistrose.

Et comme c'est précisément le mode de pensée de nos "élites" journalistico-politico-siliconées et que toute émission de France Télévision ou Radio France est anti-française ça n'est donc pas trop surprenant.

Ce qui nous mine, c'est l'inaction ou l'incapacité d'agir car les français ne sont pas culturellement fatalistes. L'Histoire nous l'a montré.

Serait-ce exagérer que d'y voir de mauvaises pratiques politiques et "manageriales" venues d'outre atlantique ?