Suède : Pop, l'enfant qui n'est ni un garçon ni une fille

Ici nous avons deux filles, l'une c'est la fille de Tom Cruise et Katie Holmes, l'autre la fille de Angelina Jolie et Brad Pitt , chacune est apparemment libre de s'habiller comme elle l'entend, l'une préfère les robes et cheveux longs, l'autre les pantalons et cheveux courts.

L'une préfère l'escalade et les épées , l'autre la danse et les pousettes

shiloh-Jolie-Pitt.......................................................................................suri-Cruise_Holmes

A chacune son tempérament, choix, centre d'intérêts...

La blondinette est une goudou en devenir, qui menace l'avenir de la phallocratie continuité de notre culture.

(ironie :D)

moi à 10 ans (je suis une fille )

J'étais plutôt comme Shiloh (enfin z'aimais bcp lire aussi), et je suis hétérosexuelle, donc l'habillement et jeux soi disant plus réservés aux garçons, n'entraine pas l'homosexualité, en tout cas ce n'est pas mon cas, mais qui sait ?...peut être n'ai je pas encore fait la "bonne" rencontre...

(m'enfin ça m'étonnerai, z'aime trop faire l'amour avec un garçon ...)

Il me semble que pendant longtemps, les enfants en bas âge portaient des robes, qu'ils soient filles ou garçons...et que l'on ne sexuait l'enfant que plus tard.

Je pense que le modèle suédois est exemplaire dans le domaine.

Je n'ai pas forcément conscience de ce qu'être une femme implique réellement sur le plan de ma personnalité, parce que je suis incapable de dénouer l'inné et le culturel ... par contre, je connais les freins et les "remises sur le droit chemin" forcées , plus ou moins violentes, qui nous orientent. Des parents non sensibilisés se contentent de faire ce qui leur semble le plus "normal" ou comme on leur a appris, sans penser à mal mais en formatant le gosse l'air de rien. Et puis l'école...

Dernièrement il a été question de faire porter des jupettes aux sportives de haut niveau ( dans le handball notamment ) parce qu'une femme se DOIT d'être jolie / attractive. On se fiche que Ribery soit laid quand il tape dans un ballon...mais pour qu'une sportive soit intéressante elle doit être JOLIE ou attractive au minimum.

Ca fait plusieurs années que la mode pour les petites filles est à la "petite princesse" : robe à froufrou, diadème et chambre rose avec des paillettes. Pendant longtemps c'était la menagère , pour "faire comme maman" ... maintenant pour s'elever, il faut penser "Zahia" : jolie et coquette avec rien dans la cervelle. Point . Quelle évolution !

Les parents de Pop ne cherchent pas à effacer ou annihiler quoi que ce soit : ils veulent que leur enfant sache qu'il pourra faire ce qu'il aime vraiment, s'épanouir dans les passions et les centres d’intérêts qu'il souhaite. Je suppose que des parents ayant réfléchi à ces notions de freins culturels dans le développement de la personnalité se soucient aussi de proposer des activités et des jeux qui multiplient les champs de connaissances.

Le problème c'est même pas garçon ou fille : c'est le cloisonnement, l'horizon limité.

Je ne pense pas que l'ouverture des horizons puisse déstabiliser un enfant. On lui dit de découvrir qui il est en tant que personne. C'est pas une castration ou un cache sexe ... c'est juste dire " ça n'a pas tant d'importance que ça ce que tu as entre les jambes".

Quand je parle de moi , je parle de comment je fonctionne, de ce que j'aime , ce que je fais dans la vie ... je ne détaille pas la géométrie de mon vagin comme si ça pouvait apporter des informations capitales et intéressantes.

Quand des gens croisent quelqu'un avec un bébé , ils demandent "c'est une petite fille ou un petit garçon ?" ... comme un élément essentiel à la projection du futur . Si c'est un petit garçon, il fera ci ou ça ... si c'est une petite fille elle fera ci et ça ... Bébé, déjà projeté dans un scénario basique, comme le programme d'un ordinateur implacable qui freinerait toute velléité de changement en douceur.

J'appelle ça de la névrose collective.

Les parents de Pop ne cherchent pas à effacer ou annihiler quoi que ce soit : ils veulent que leur enfant sache qu'il pourra faire ce qu'il aime vraiment, s'épanouir dans les passions et les centres d’intérêts qu'il souhaite. Je suppose que des parents ayant réfléchi à ces notions de freins culturels dans le développement de la personnalité se soucient aussi de proposer des activités et des jeux qui multiplient les champs de connaissances.

Le problème c'est même pas garçon ou fille : c'est le cloisonnement, l'horizon limité.

Oui, mais si tu dis à un enfant "tu n'es ni un garçon ni une fille, tu es ce que tu veux être" est-ce que tu ne lui donnes pas un choix sans les clés pour le faire ?

Je veux dire que jusqu'à ce que le tout petit ait la maturité de cerner son propre sexe, ça n'a pas tant d'importance, mais en grandissant et surtout confronté à des enfants qui se seront définis comme garçon ou fille, comment va-t-il supporter cette neutralité imposée ? L'identification est aussi structurante quelque part.

C'est là ou je pense qu'il y a un pas entre une éducation "mixte", qui va contrer ces freins culturels dont tu parles, et une négation de genre.

C'est un autre moule en fait.

Je me demande bien ce que ces parents ont dit à leur enfant lorsque celui-ci les a interrogé sur la différence sexuelle physique visible questionnement qui ne manque pas d'arriver à moins de caher sa nudité devant son enfant ? Un mensonge?

Ici nous avons deux filles, l'une c'est la fille de Tom Cruise et Katie Holmes, l'autre la fille de Angelina Jolie et Brad Pitt , chacune est apparemment libre de s'habiller comme elle l'entend, l'une préfère les robes et cheveux longs, l'autre les pantalons et cheveux courts.

L'une préfère l'escalade et les épées , l'autre la danse et les pousettes

shiloh-Jolie-Pitt.......................................................................................suri-Cruise_Holmes

A chacune son tempérament, choix, centre d'intérêts...

u'en savez-vous, si c'est leur choix? C'est peut-être le choix de leurs parents, d'habiller l'une en fille et l'autre en garçon...il y a aussi le mimétisme, la fille de Jolie habillée en Tomb Raider, est-ce vraiment le choix de l'enfant? Ma mère était féministe et m'habillait toujours avec des pantalons et des botillons genre Indiana Jones, quand je ne rêvais que de robes et de chaussures vernies...elle a cru me donner une certaine liberté en m'habillant en garçon, mais j'en ai gardé une immense frustration. Je pense que le genre d'un être humain n'est pas social ou culturel, il est naturel, je pense qu'un garçon va être naturellement attiré par les armes et la bagarre, et qu'une fille va être naturellement attiré par les poupées et les paillettes. Si ce n'était pas le cas, alors pourquoi la nature n'aurait pas permis aux hommes de mettre au monde des enfants?

Curieux de savoir la suite pour l'enfant cobaye ?

Bah, il pourra toujours venir se marier en France. :D

Si ce n'était pas le cas, alors pourquoi la nature n'aurait pas permis aux hommes de mettre au monde des enfants?

La nature aurait donc "permis" aux femmes de mettre au monde des enfants parce que ces dernières aiment " naturellement"les paillettes et les poupées?

humm intéressant

Y'avait des paillettes et des poupées à l'époque de Lucy?

La nature aurait donc "permis" aux femmes de mettre au monde des enfants parce que ces dernières aiment " naturellement"les paillettes et les poupées?

humm intéressant

Y'avait des paillettes et des poupées à l'époque de Lucy?

:smile2: Oh Elais, tu fais semblant de ne pas comprendre, mais bon, c'est de bonne guerre...je voudrais savoir pourquoi la nature a crée 2 genres différents, et pourtant on s'acharne aujourd'hui à vouloir n'en faire qu'1 ?

Et bien, personnellement, ma mère m'habillait avec des robes et me faisait des couettes quand j'étais petite fille, et c'est moi qui avais demandé de porter des pantalons vers 5 ans (j'en avais ras le bol qu'on me soulève la jupe à l'école) puis qu'on me coupe les cheveux vers 10 ans, j'aimais les petites voitures et les poupées, les jeux de construction, grimper dans les arbres, faire des courses de vélo, escalader, j'ai habité mes premières années à la campagne et j'aimais explorer les environs, m'aventurer dans la forêt qui jouxtais le jardin, dessiner, inventer des histoires, lire de la BD et science fiction, ma soeur, elle était plus "timorée", peureuse, elle aimait être coquette, obéir à mes parents, nous avions chacune une personnalité bien différente (mais elle était quand même plus forte en Math que moi), physiquement aujourd'hui, nous sommes très différente, ma soeur a des formes généreuses, et moi suis plutôt une grande perche fine, avec chacune des passions et centres d'intérêt différents.

:smile2: Oh Elais, tu fais semblant de ne pas comprendre, mais bon, c'est de bonne guerre...je voudrais savoir pourquoi la nature a crée 2 genres différents, et pourtant on s'acharne aujourd'hui à vouloir n'en faire qu'1 ?

On ne s'acharne pas à "faire un seul sexe", on s'acharne à détruire les clichés qui enferment chaque sexe dans un role social.

http://viedemeuf.blogspot.fr/2013/02/la-science-cest-pour-les-bonhommes.html

Oui, mais si tu dis à un enfant "tu n'es ni un garçon ni une fille, tu es ce que tu veux être" est-ce que tu ne lui donne pas un choix sans les clés pour le faire ?

Je veux dire que jusqu'à ce que le tout petit ait la maturité de cerner son propre sexe, ça n'a pas tant d'importance, mais en grandissant et surtout confronté à des enfants qui se seront définis comme garçon ou fille, comment va-t-il supporter cette neutralité imposée ? L'identification est aussi structurante quelque part.

C'est là ou je pense qu'il y a un pas entre une éducation "mixte", qui va contrer ces freins culturels dont tu parles, et une négation de genre.

D'après ce que j'ai compris, il s'agit d'un enfant en bas âge. Il sera sans doute scolarisé / socialisé à un moment comme tous les autres enfants.

Quand j'étais petite, je croyais que j'allais devenir un garçon en grandissant , parce que j'avais deux grands frères...je pensais que "petite fille" ça voulait dire que j'étais plus jeune.

Les parents disent rarement aux enfants ce qui fait qu'ils sont "une petite fille" ou "un petit garçon" ... on se rend compte par soi même en grandissant.

La plupart des enfants apprennent les réalités de leur corps au contact des autres enfants.

Par contre, on apprend très tôt qu'il y a une "différence" sans trop comprendre laquelle ... on perce les oreilles des filles, on leur offre des poupées et des voitures aux garçons , on attribue des couleurs et des goûts différents par principe. Cela influera mine de rien sur le comportement plus tard.

Pour l'identification, il a un père et une mère. Je ne sais pas si dans l'esprit d'un enfant en bas âge se trouve déjà la connaissance du "je serais une femme" ou "je serais un homme quand je grandirais". Il y a Papa et Maman qui sont "des adultes".

Au final, ce n'est pas un rejet du sexe biologique mais un rejet de la notion de "genre" qui formaterait un enfant dès le plus jeune âge. Après, il y a beaucoup de gens qui ne se sentent pas mal avec cette forme de normalisation ou de conditionnement ... mais si c'est si naturel que ça, ça se met en place quasiment tout seul non ?

D'après ce que j'ai compris, il s'agit d'un enfant en bas âge. Il sera sans doute scolarisé / socialisé à un moment comme tous les autres enfants.

Il a six ans, donc il doit être relativement socialisé déjà. Enfin, espérons.:p

On ne s'acharne pas à "faire un seul sexe", on s'acharne à détruire les clichés qui enferment chaque sexe dans un role social.

http://viedemeuf.blo...-bonhommes.html

Ah non pitié épargnez-moi les blogs féministes, les féministes sont des machos au féminin, elles ont aussi peu d'intérêt que leurs homologues masculins...quand aux clichés que vous évoquez, je ne vois pas en quoi il est choquant que les filles jouent à la poupée, et les garçons aux petites voitures, ça vous gêne?

Ah non pitié épargnez-moi les blogs féministes, les féministes sont des machos au féminin, elles ont aussi peu d'intérêt que leurs homologues masculins...quand aux clichés que vous évoquez, je ne vois pas en quoi il est choquant que les filles jouent à la poupée, et les garçons aux petites voitures, ça vous gêne?

Ben ma petite chérie, si tu veux mettre des oeillères et pas voir les conséquences à terme des clichés, épargne moi tes questions débiles. La disparité filles/garçons dans certaines professions, c'est tout sauf une invention des féministes, et faire l'autruche n'y changera rien.

:smile2: Oh Elais, tu fais semblant de ne pas comprendre, mais bon, c'est de bonne guerre...je voudrais savoir pourquoi la nature a crée 2 genres différents, et pourtant on s'acharne aujourd'hui à vouloir n'en faire qu'1 ?

C'est la traduction de ce que vous avez dit, pourtant. Faut assumer.

Ah non pitié épargnez-moi les blogs féministes, les féministes sont des machos au féminin, elles ont aussi peu d'intérêt que leurs homologues masculins...quand aux clichés que vous évoquez, je ne vois pas en quoi il est choquant que les filles jouent à la poupée, et les garçons aux petites voitures, ça vous gêne?

Le concept qu'ils mettent en avant c'est la liberté, la liberté de choisir tout et n'importe quoi.

Et ce qu'ils oublient parce que l'idée leur en est étrangère, c'est que pour être libre il faut d'abord être. En privant l'enfant de son être ils lui donnent la liberté mais la liberté d'être personne et non d'être lui-même.

Ben ma petite chérie, si tu veux mettre des oeillères et pas voir les conséquences à terme des clichés, épargne moi tes questions débiles. La disparité filles/garçons dans certaines professions, c'est tout sauf une invention des féministes, et faire l'autruche n'y changera rien.

Bon OK on se tutoie alors! la disparité filles/garçons dans certaines professions, c'est une invention de féministes pour pallier à leurs frustrations de ne pas être nées garçons. Allez, à vos marques, partez, lancez l'assaut je suis prête à cliquer sur vos commentaires et à m'en payer une bonne.

C'est la traduction de ce que vous avez dit, pourtant. Faut assumer.

Non. Ce n'est pas la traduction de ce que j'ai dit.

Le concept qu'ils mettent en avant c'est la liberté, la liberté de choisir tout et n'importe quoi.

Et ce qu'ils oublient parce que l'idée leur en est étrangère, c'est que pour être libre il faut d'abord être. En privant l'enfant de son être ils lui donnent la liberté mais la liberté d'être personne et non d'être lui-même.

Le mot liberté, ils n'en ont pas compris le sens, ils mettent en avant la liberté dès qu'ils refusent d'assumer un état de fait. On m'a parlé d'œillères un peu plus haut, bin c'est ça, ils refusent la réalité.

Parce que TOI, tu as la solution?

Sinon, t'as (encore une fois) le droit de relire l'intégralité de mon propos....

Je ne cautionne pas ce genre d'acte, et je maintiens qu'un enfant reste sous la "domination" des parents tant qu'il n'est pas en âge de choisir.

Je m'inquiètes plus de savoir ce que cet enfant fera de cette éducation, plutôt que de féliciter telle ou telle éducation...

Si mon fils demain souhaite porter des jupes et bien ainsi soit il. La société s'adaptera à son style, ou bien mon fis changera de style, peut importe son choix je le soutiendrais, c'est mon rôle de parent avant tout.

A vouloir tout cloisonner, tout délimiter, tout déterminer, on en revient à l'époque de ma grand mère où la femme n'avait pas son mot à dire sur le choix de son époux, c'est dommage.

la y s'agit d'un enfant qui n'a pas repères voila comment sont les choses