Campagne Rouge-Gorge

https://campagnerougegorge.com/

l’objectif de la campagne
La première campagne grand public Rouge-Gorge a eu lieu en avril 2024. Cette première prise 
de parole avait pour objectif d’informer sur cette pathologie aussi bien le grand public que les professionnels de santé sur les facteurs de risque, les signes d’alerte, les traitements et les perspectives prometteuses pour l’avenir sur la prévention et la prise en charge des cancers de 
la gorge. 

Cette campagne, relayée dans la presse, à la télévision, à la radio, mais aussi sur les réseaux sociaux ou encore dans les centres hospitaliers impliqués, sera réitérée chaque année 

Nous remercions les laboratoires MSD, Merck et BMS qui soutiennent institutionnellement cette démarche, ainsi que nos différents partenaires institutionnels, logistiques et financiers (La Ligue contre le cancer, Unicancer, et d’autres sociétés savantes (SFRO, Gortec, Colib, SFCMF, etc) et l’association de patients CORASSO, le Pr Sébastien Vergez, Président de la SFCCF, le Pr Sylvain Morinière, Coordonnateur du groupe d’organisation
de la campagne Rouge-Gorge, le Pr Vincent Couloignier, Secrétaire général de la SFORL et le groupe de travail « campagne Rouge-Gorge ».

Les symptômes des cancers de la gorge
En évoluant, les cancers de la gorge peuvent être accompagnés de symptômes très variables, selon leur localisation (1) :
Une douleur continue à un endroit précis, douleurs pour déglutir (odynophagie), mal de gorge ou d’oreille persistant (1,2).
Les plaques et lésions de la langue ou de la muqueuse de la bouche, par exemple une plaie des lèvres ou de la langue qui ne guérit pas, des plaques blanches (leucoplasies) ou rouges (érythroplasies) qui ne régressent pas (1).
Les ganglions dans le cou correspondent à une grosseur au niveau du cou (ganglion augmentant progressivement de volume et douloureux ou non) (1).
Les autres symptômes : sensation persistante de « nez bouché » d’un seul côté, enrouement se prolongeant au-delà de deux semaines, toux persistante, difficultés à respirer, perte de poids, fatigue… (1,2).
1 symptôme pendant 3 semaines : un avis médical s’impose
Si certains symptômes cités ci-dessus durent plus de 3 semaines, il est recommandé de consulter son médecin généraliste en vue d’une orientation vers une consultation ORL ou maxillo-faciale (3,4).

Cette consultation spécialisée a pour objectif de réaliser un examen complet des voies aérodigestives supérieures (VADS). Elle doit être organisée rapidement (dans les 15 jours), si possible directement par le médecin généraliste, afin de ne pas retarder la mise en œuvre du traitement (3,4). 

les examens diagnostiques
Pour établir le diagnostic d’un cancer de la gorge, différents examens peuvent être réalisés (1,3,5,6) : 

L’examen clinique et ORL*
L’objectif est de faire le point sur les habitudes du patient, notamment sur sa consommation de tabac et d’alcool, sur son alimentation, son activité professionnelle et physique. Le médecin observe ensuite les muqueuses de la bouche, du pharynx, du larynx, (aussi appelées voies aérodigestives supérieures), accessibles à l’aide d’un abaisse-langue et effectue une palpation du cou à la recherche de ganglions lymphatiques gonflés. Il est aussi possible de pratiquer une nasofibroscopie, qui permet de voir les fosses nasales, le larynx et le pharynx grâce à une petite caméra introduite par les narines.

Dans un deuxième temps, l’endoscopie des voies aérodigestives hautes (panendoscopie) avec biopsies 
En salle d’opération et sous anesthésie générale, cet examen permet de visualiser les voies aérodigestives supérieures non accessibles par un simple examen clinique. Réalisée à l’aide de différentes caméra, la panendoscopie comprend l’observation de la bouche, de la gorge, du larynx, de la trachée, des bronches mais aussi de l’œsophage. Le médecin apprécie l’aspect, le développement et les dimensions d’une éventuelle tumeur. Une biopsie est réalisée afin d’étudier les tissus prélevés au microscope afin de confirmer le diagnostic et préciser le type de cancer.   

Merci.