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latin-boy30

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  1. T'as la réponse à ta question. Si tu ne prends pas en compte le corollaire du problème, ça ne sert à rien.
  2. Une société basée sur la santé comme une obsession, ça donnerait peut-être 30 % de la population dans le secteur médical, le pays entier qui devient un immense hôpital, et le gouvernement serait obligé d'importer de l'étranger tout ce qui n'est pas du médical. Parce-que pour soigner les gens, il faut quand même des voitures, des trains, pour que le patient et le médecin se rencontrent. Il faut aussi du divertissement pour que le week end les médecins pensent à autre chose qu'à de la chair humaine. Donc, non, il n'y a pas que la santé qui compte. A Cuba, le système de santé se casse la gueule car ils n'ont pas d'argent pour le financer, parce-que tout le reste tombe en quenouille. Et puis franchement, vivre dans une société avec essentiellement des blouses blanches et des seringues, moi je me mettrais à péter un plomb. C'est aussi le point de vue d'un "puritain" qui a peur des injections médicales et qui change de chaîne chaque fois qu'il voit une image de chirurgie. Mais c'est aussi un point de vue d'analyste politique assez rationnel : un pays qui ne s'occupe quasiment que de la santé ne pourrait pas fonctionner. C'est irrationnel. Gérer un pays, c'est chapeauter au moins les fonctions régaliennes (Adam Smith) ainsi que d'autres domaines nécessaires au "bien commun" (Richard Musgrave et la distribution du bien-être, Keynes et l'investissement public, le préambule de la constitution de 1946). La première richesse d'un individu, c'est son existence. Tu existes parce-que tu agis en conscience, tu comprends ce qui t'entoure et tu es dans l'action plutôt que dans la soumission. La santé ? Tu peux très bien être en très bonne santé dans un régime à la Big Brother 1984. Tu as un bon taux de cholestérol, t'as le bras constellé tellement t'as reçu tous les vaccins qui existent, mais tu dois fermer ta gueule sinon c'est la peine de mort.
  3. Gangs of New York annonce un peu ce qui pourrait malheureusement arriver dans une France future. Les irlandais catholiques et les protestants WASPs se vouent une certaine haine et se battent pour contrôler des quartiers de New York à une époque où il n'y avait pas encore les gratte-ciels. Ça va être très compliqué en France de réconcilier les deux plus grosses communautés que l'on évitera de nommer. Et quand l'extrême-droite identitaire parle de "remigration" c'est juste impossible techniquement, et moralement ça nous mettrait dans une situation plus compliquée encore que les histoires de Trump avec son mur et son décret. On est lancés sur l'autoroute avec les freins qui ont lâché maintenant. C'est comme ça.
  4. Le modèle des banlieues à la française est catastrophique. D'abord, on a construit une architecture très moche, inhumaine. Je sais je sais, il fallait construire vite. Mais bon, c'est moche, ça rend dingues les gens qui vivent dedans. On doit être le seul pays de l'ancien Bloc de l'Ouest, démocratique, de l'OTAN, à avoir développé cette architecture très présente dans les régimes communistes. Des blocs de béton sans âme, oppressants, réduisant leurs habitants à des abeilles dans une ruche. Ensuite, on a beaucoup rassemblé ces mochetés à certains endroits, toujours comme dans les pays communistes. Encore que chez les cocos, c'était une dictature et il n'y avait pas d'immigration de masse. En France, on a mélangé cette architecture pourrie avec notre démocratie capitaliste et le multiculturalisme immigratoire. Ce qui fait qu'on s'est retrouvés à mettre les gens originaires de tel pays dans telle tour, les autres dans la tour voisine...etc... les immigrés parqués dans ces tours (parqués car ils n'avaient pas les moyens financiers de se choisir une maison auprès d'une agence immobilière, c'était pas Stéphane Plaza !) ont eux-mêmes fait souche. Les enfants de ces gens-là ont grandi en vase clôt, assez loin des services publics et des flux économiques positifs (en fait il y a pas mal de flux économiques sous-terrains dans les cités, suivez mon regard ...), ils ont donc pensé être des états dans l'Etat, des enclaves laissées à l'abandon, au point que la 3° génération, les petits-enfants, a fini par carrément péter un plomb. Voilà. Mais ça c'est l'explication seulement. Je n'excuse personne. Je suis pour la tolérance zéro moi sur la sécurité. Expliquer et excuser ce n'est pas la même chose. Si le maire centre-gauche de Florence ne veut pas reproduire cela en Italie, je le comprends très bien. Crabe Fantôme >>> Je ne connais pas New York, mais peut-être que les logements sociaux de NYC ont été mieux mélangés et brassés que ceux en France. Et à NYC quand on regarde sur Google Earth, il y a des HLM très proches des beaux quartiers, à Manhattann, pas uniquement dans le Bronx ou à Staten Island.
  5. latin-boy30

    La France c'est quoi ?

    "La France, c’est tout à la fois, c’est tous les Français. C’est pas la gauche, la France ! C’est pas la droite, la France ! Naturellement, les Français comme de tout temps, ressentent en eux des courants. ...Prétendre faire la France avec une fraction, c’est une erreur grave, et prétendre représenter la France au nom d’une fraction, cela c’est une erreur nationale impardonnable. Vous me dites : à droite, on dit que je fais une politique de gauche au-dehors ; à gauche, du reste vous le savez bien, on dit : de Gaulle, il est là pour la droite, pour les monopoles, pour je ne sais quoi. Le fait que les partisans de droite et les partisans de gauche déclarent que j’appartiens à l’autre côté, prouve précisément ce que je vous dis, c’est-à-dire que, maintenant comme toujours, je ne suis pas d’un côté, je ne suis pas de l’autre, je suis pour la France." Charles de Gaulle Cette citation n'est pas à prendre au pied de la lettre selon moi, car elle s'oppose à ce que 51 % des gens qui veulent une politique précise voient celle-ci appliquée au prétexte que les 49 % restants se sentiraient spoliés. Pour moi, c'est le programme du parti qui a gagné l'élection qui doit s'appliquer, un point c'est tout. Mais la citation gaullienne est intéressante car elle démontre à quel point la France est un pays difficile à gouverner, à quel point on est forcé au compromis car dès que l'on veut accomplir une réforme importante, beaucoup de levées de boucliers apparaissent. C'est la définition politique et sociale de la France pour moi : les réformes difficiles, les grèves, les syndicats, les désaccords, le clivage droite-gauche.
  6. Ce débat s'annonce biaisé d'avance. Quand on parle de libéralisme, on ramène tout à la santé en France. D'abord, il n'y a pas que la santé qui compte. Deuxièmement, on peut très bien mettre en place une économie libérale où l'on fait attention aux plus fragiles. Vous voulez qu'on parle du système de santé américain face au système de santé français ? Savez-vous que parmi les deux, c'est l'américain qui dépense le plus d'argent ? Que l'Etat fédéral américain dépense des quantités énormes dans la santé ? Et pourtant, l'Amérique soigne mal ses gens, avec beaucoup plus d'argent engagé. Ce n'est pas l'argent engagé dans le système de santé qui le rendra plus égalitaire, plus efficace. Au Royaume-Uni, ils ont créé leur sécu en même temps que nous, en 1945 : le NHS. Personne n'a jamais osé le démanteler, pas même Margaret Thatcher. Mais si administrativement il est proche du système français, médicalement il en va tout autrement. Hôpitaux surchargés, soins moins sûrs. La gratuité des soins ne suffit pas. Il faut aussi une vraie médecine de pointe. A Cuba, sur le papier ils ont un système qui semble fonctionner. Dans les faits, les hôpitaux sont des décors de film d'horreur et les médecins ne peuvent que dispenser des soins rudimentaires. (Et ne venez pas me parler de l'embargo américain, ce n'est pas une excuse !) Tout comme en Suède, nous devrions alléger nos dépenses de santé en France pour les soins bénins et élémentaires, et minimiser les hospitalisations quand ce n'est pas médicalement nécessaire. (La Suède va particulièrement loin car les opérations de chirurgie légères se font au domicile du patient ! Enfin à mon avis si le patient ne fait pas le ménage chez lui, ils doivent réfléchir avant de se lancer...) Si tu vas voir le médecin pour un petit rhume sans fièvre ou pour une petite écharde, tu paies 20 à 30 euros non remboursés. Si tu vas à l'hôpital pour trois fois rien, tu paies une pénalité. Par contre, les remboursements des lunettes de vue, des appareils auditifs et prothèses dentaires peuvent être un débat légitime. Le sport sur ordonnance, ça irait un peu loin par contre, car théoriquement tout le monde devrait faire un peu de sport pour rester en forme. Bien entendu, tout ce qui est cancer, accident grave, rééducation, maladie chronique/génétique, là il faut que ce soit pris en charge par la sécurité sociale. C'est la "main du Diable" qui s'abat sur la personne, elle n'est pas responsable du malheur qui lui arrive et la médecine, qui est censée tenter de reconstruire sa vie, ne devrait pas assécher le compte en banque de la personne.
  7. Complexe comme question, intéressant, mérite réflexion. D'abord, borner dans l'espace et le temps. Parlons-nous de l'Europe ? D'un soi-disant "Occident" mais alors qu'est-ce l'Occident ? parlons-nous d'un noyau dur de pays d'Europe de l'Ouest en comptant la France, l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne ? Dans le temps : quand cela a-t-il commencé ? Avec la Révolution ? Avec l'invention de l'Etat-Nation ? La Renaissance ? Les invasions barbares ? L'extension de l'Empire Romain ? C'est tellement difficile de borner une civilisation. Après, on peut toujours commenter, expliquer, subodorer, dénoncer (?) une certaine déliquescence de la société dans laquelle nous vivons. 1. Nous sommes trop hédonistes et consommateurs. Nous nous abrutissons devant la télé-réalité, dans des hypermarchés sans âme pour acheter des aliments trafiqués et assaisonnés au Monsanto. Nous rions de choses qui n'en valent pas la peine, comme les blagues débiles de Cyril Hanouna sur D8. Niveau sexe, nous sommes à la fois à l'apogée du porno et de l'exhibition et à l'apogée de la misère sexuelle. La soi-disant "libération sexuelle" a totalement échoué. Les gens dans la rue sont mal habillés pour la plupart, ils font la gueule, la France est le premier pays consommateur d'anti-dépresseurs. 2. Nous sommes matérialistes et trop individualistes. "Les choses que l'on possède, finissent par nous posséder." Chuck Palhaniuk et David Fincher ont été visionnaires (et Brad Pitt pour le rôle). L'atomisation des individus, c'est-à-dire leur autonomisation morale, a laissé s'installer un nihilisme profond qui a détruit les spiritualités, les transcendances, les analyses du monde à caractère céleste, où l'on ne se contente pas d'analyser son environnement en atomes et molécules, mais aussi en dimensions davantage occultes. Si je dis à quelqu'un dans la rue : "Les dieux sont avec moi" ou "Dieu est avec moi", j'aurai plus de chance de paraître ridicule que si je parade avec le dernier Closer sur Nabilla, alors que ça devrait être l'inverse. Il n'y a plus de respect pour le sens des choses, pour la raison d'être des choses sur le LONG TERME. Il n'y a plus de pensée à long terme, il faut jouir immédiatement, là, maintenant. 3. La mondialisation a apporté la croissance, a permis de rapprocher les peuples, mais aussi de brasser des populations de manière hasardeuse. Les événements de 2015 ont montré le choc extrêmement violent à l'intérieur même du "PROGRÈS" entre les idées et modes de vie libertaires (Je Suis Charlie, les concerts, les bars à alcool) et le multiculturalisme, qui n'est pas sans lien avec une radicalisation dangereuse de certains [Oui là je me censure] se sentant, à tord ou à raison, méprisés. 4. Il n'y a plus de but à atteindre, plus de cause à défendre. Il n'y a rien en "Occident" pour lequel les individus seraient prêts à d'immenses sacrifices. Dieu est "mort dans les consciences", le communisme est mort, le nationalisme pousse ses derniers soupirs avec Trump et le Brexit, la mondialisation crée des consommateurs cosmopolites. Les plus chanceux intègrent une bonne start up sympathique qui a un but assez grandiloquent à atteindre (Elon Musk et sa voiture électrique, son projet de colonie martienne). Les récents messages Facebook de Mark Zuckerberg renferment une flamme d'élévation, de grand projet, un truc très politique et quasi-présidentiel, pour un ancien nerd des dortoirs de Harvard. La mondialisation a des avantages, le libéralisme est utile et légitime (le communisme, l'intégrisme religieux et le fascisme sont des aberrations et la social-démocratie a échoué, croulant sous les dépenses keynésiennes financées par des banquiers voraces) mais IL MANQUE AU MONDE DU SPIRITUEL, DU SENS. 5. En bonus, la France est vouée à devenir un immense parc d'attractions à touristes, si elle ne sombre pas indéfiniment dans un climat de tensions ethno-religieuses. Nos agriculteurs se suicident, notre industrie part en Chine ou en Inde, notre fonction publique est en obésité morbide, et notre peuple est pessimiste, dépressif, grincheux. En gros, on peut faire mieux que ça.
  8. Pour l'instant, nul ne peut affirmer avec certitude qui de Trump ou Clinton va l'emporter. Les sondages vont et viennent.
  9. Charb, mort le 7 Janvier 2015 abattu par les Frères Kouachi : «l'islamophobie n'est pas le nouvel antisémitisme». «En 1931, existait-il un terrorisme international qui se réclamait du judaïsme orthodoxe ? Des djihadistes juifs menaçaient-ils d'instaurer l'équivalent de la charia en Libye, en Tunisie, en Syrie, en Irak ? Un rabbin Ben Laden avait-il envoyé un biplan s'écraser contre l'Empire State Building ? (…) Non, l'islamophobie n'est pas le nouvel antisémitisme. Il n'y a pas de nouvel antisémitisme, il y a ce vieux, hideux et immortel racisme. Un racisme dont sont victimes des populations d'origine musulmane.» http://www.leparisien.fr/laparisienne/societe/culture/le-livre-posthume-de-charb-contre-les-escrocs-de-l-islamophobie-15-04-2015-4694681.php De l'indécence profonde que de comparer les musulmans de 2015 avec les juifs de 1933.
  10. Les USA pratiquent l'injection létale qui dégénère parfois, la "mort est ratée" et le condamné gigote dans tous les sens ..... c'est pas mieux. En fait, la guillotine française, même si elle détruit le corps au niveau du cou, au moins on était sûr qu'il n'y avait pas de souffrance physique.
  11. J'espère bien. On a besoin de l'Europe. On doit abroger une partie de notre souveraineté pour créer un état fédéral européen, seule issue vers un regain de puissance au XXI° siècle. Et la France occupera une place importante, économique, démographique, mais surtout militaire et culturelle.
  12. J'ai participé à son émission il y a 2 semaines. Je l'ai donc plus que rencontré, si vraiment il se fait virer et que ce n'est pas lui qui part -ce qui m'étonnerait quand même- alors c'est que la bêtise a encore frappé. Ce jeu lui va comme un gant.
  13. [Mode antifa sous-débile /ON] Mais le drapeau c'est .... .... l'apologie de la patrie.... .... c'est rance, nationaliste ..... .... donc c'est raciste ..... .... donc assez nazi au final. Donc Hollande est un nazi. Au secours, on a un nazi au pouvoir !! |Mode antifa sous-débile /OFF]
  14. latin-boy30

    Attentats à Paris

    Egoistement, je dirais que c'est dans ces moments-là que t'es content d'habiter en Province à 700 km de la capitale. Provocation à part, je ne suis pas du tout étonné de ce nouvel attentat. Ce qui me choque vraiment, c'est le nombre assez démesuré de victimes, le fait que plusieurs endroits aient été ciblés en même temps, et que des attentats kamikazes aient eu lieu.
  15. La hiérarchie des haines et des souffrances. Abîme de connerie.
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