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gilonimo

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Membre, nyctalope, 40ans Posté(e)
Criterium Membre 2 870 messages
40ans‚ nyctalope,
Posté(e)

C'est toujours sympathique de se replonger dans ce topic et de profiter de vos découvertes ou de s'inspirer de vos aventures livresques. :)

Quelques lectures récentes: — après ses romans, je lis les nouvelles de Vladimir Volkoff: Le Berkeley à cinq heures, qui regroupe des histoires sur le thème de l'espionnage (le "Berkeley" étant le lieu où se croisent quelques anciens des services, échangeant parfois des anecdotes sans jamais trop en révéler). On devine, sans que cela ne soit clair, que certaines tiennent autant des inspirations que des ouï-dire; et la dernière histoire (la meilleure pour la fin?), sur l'imbrication de l'espionnage américain et soviétique, est curieusement tout à fait d'actualité. Nouvelles américaines — ce recueil-ci regroupe plutôt des instants, des bouts de vie, très courts, inspirées des rencontres de l'auteur lors de son voyage en Géorgie (USA). C'est plus personnel; on n'y retrouve plus les mêmes thèmes, mais plutôt des souvenirs. Il est évident que l'auteur non seulement y a voyagé, mais a été particulièrement marqué par de nombreuses personnes, la ségrégation, les petites villes, l'âme sudiste, tout cela.

La Ciociara de Moravia. Un roman assez dur, différent lui aussi des thèmes principaux de l'auteur; durant la Seconde Guerre Mondiale, une paysanne et sa fille doivent abandonner leur magasin de Rome et retournent dans leur campagne d'origine en attendant que les choses s'améliorent. Là-bas, elles n'y retrouvent pas seulement des souvenirs, mais surtout les misères de la guerre et la pauvreté. La guerre teste les paysans, et l'on y voit certains rester eux-mêmes, d'autres devenir contrebandiers ou voleurs. On sent bien que l'auteur y revit ses souvenirs; je ne le savais pas, mais la chronologie colle: comme ses personnages, Moravia s'est échappé de Rome en 1943 et abrité dans la campagne de Fondi pendant neuf mois. Je pense qu'il a mis beaucoup de lui-même dans le personnage de Michele. On y voit aussi des crimes des goumiers en Ciociarie, qui ont marqué la région.

Dans un thème très différent: je n'ai jamais été très SF, mais j'aime toujours découvrir de nouvelles choses. Alors mieux vaut tard que jamais, et je viens de lire plusieurs romans de Philip K. Dick, pour la première fois. (Je recommande l'édition de la Library of America en particulier — 3 livres regroupant une douzaine de ses romans dans un beau format, mais c'est en anglais. Etant donné ses jeux de mots et très nombreux néologismes, la version originale vaut vraiment le coup mais il faut pouvoir le lire couramment pour en profiter). J'ai beaucoup aimé certains romans, et d'autres moins.

Ceux que j'ai le plus apprécié pour le moment: Les Androïdes rêvent-ils de moutons électriques? (qui deviendra Blade Runner, mais roman et film sont très différents donc méritent chacun sa découverte), le Dieu venu du Centaure (le titre anglais est meilleur, The Three Stigmata of Palmer Eldritch) qui est marquant et montre bien l'aspect paranoïaque que l'on retrouve dans beaucoup des romans de Dick; peut nourrir des crises existentielles ou à tendance nihiliste... ; et Glissements de Temps sur Mars. Par contre, je n'ai pas accroché au Maître du Haut-Château (une dystopie: et si l'Allemagne nazie avait conquis l'Amérique, partagée avec le Japon?) ou à Dr Bloodmoney (et si quelqu'un déclenchait une catastrophe atomique par ses pouvoirs psi?). Avis mixte pour Ubik, qui regroupe des idées excellentes mais s'amenuise au fur et à mesure (tout comme les personnages se retrouvent dans un monde — lequel? simulation, réalité, demi-mort? — qui tombe en décrépitude). J'espère que nos technologistes n'iront pas y puiser de nouvelles inspirations, comme par exemple une porte d'appartement avec une IA intégrée qui vérifie bien que l'on paye le dû pour chaque ouverture: c'était sans doute un effet comique dystopique amusant, mais désormais trop vraisemblable... En fait, découvrir de la SF classique aussi tard me fait me rendre compte d'à quel point notre monde moderne s'engage vers la dystopie.

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Membre, 25ans Posté(e)
Marcuse Membre 515 messages
Forumeur alchimiste ‚ 25ans‚
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Raoul Peck - Exterminez toutes ces brutes

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Résumé

L'histoire a toujours été écrite par les vainqueurs. Il est temps de changer de point de vue. Dans ce récit à l'ambition peu commune, Raoul Peck adopte radicalement la position des peuples conquis, vendus, déportés, tués au long des six cents années d'entreprises coloniales européennes. Il déconstruit l'histoire officielle pour tisser un texte robuste autour de l'extermination des Indiens d'Amérique, de l'esclavage des peuples d'Afrique, des colonisations et de la Shoah.Sous le patronage de Joseph Conrad et en compagnie de Sven Lindqvist, Roxanne Dunbar-Ortiz et Michel-Rolph Trouillot, il remonte aux origines du racisme, à l'invention du «Blanc» et autres fictions qui conditionnent encore notre présent.«Peut-être l'oeuvre documentaire la plus politiquement radicale et intellectuellement la plus stimulante jamais produite pour la télévision.»Time (au sujet de la série Exterminate All the Brutes).

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Membre, Posté(e)
soan Membre 1 084 messages
Forumeur vétéran‚
Posté(e)
il y a 8 minutes, Marcuse a dit :

Raoul Peck - Exterminez toutes ces brutes

IMG 20240313 065514

 

Ça sera mon prochain. 

Modifié par soan
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Membre, 41ans Posté(e)
Crève Membre 3 516 messages
Mentor‚ 41ans‚
Posté(e)
Le 29/06/2025 à 05:12, Criterium a dit :

 En fait, découvrir de la SF classique aussi tard me fait me rendre compte d'à quel point notre monde moderne s'engage vers la dystopie.

Cette réflexion amène d'autres réflexions sur le monde moderne et les dystopies : ce qu'ont écrit les plus grands auteurs de SF, nous engagent-ils vers ces dystopies, ou nous en préviennent-ils ? Notre monde s'inspirent de ces dystopies, pour mieux s'en prémunir, ou au contraire pour y glisser lentement et inexorablement ? Ces questions me taraudent encore aujourd'hui.

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Membre, 41ans Posté(e)
Crève Membre 3 516 messages
Mentor‚ 41ans‚
Posté(e)

Le Réveil de Laurent Gounelle :

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Parce que je m'intéresse aux dystopies, je me suis procuré ce roman.

Avis : je suis passablement en colère contre l'auteur, qui nous prend vraiment pour des c**. Je vais tenter de m'expliquer.

* l'auteur enfonce des portes ouvertes. Dès le départ de ce roman. Et pas que dans ce roman. Oui, les nouvelles qui passent au 20 heures du journal télévisé français sont anxiogènes, et la peur nous rapetisse pour mieux nous contrôler. C'est une évidence, et baser son roman là-dessus est on ne peut plus banal ; ça n'a aucune originalité. Tout le monde s'en rend compte, ce n'est pas nous "réveiller" que de l'asséner.

* L'auteur se tire une balle dans le pied : il dénonce la peur que nous subissons, en introduisant des éléments de science-fiction eux-mêmes anxiogènes. Tu ne peux pas dans un même projet romanesque dénoncer à la fois le monde anxiogène, et introduire des idées de science-fiction qui renforce ce que tu dénonces (cf : son idée de capteurs sur les corps humains qui mesurent ton taux de sucre pour mieux te culpabiliser de manger de la junk food). [C'est d'ailleurs pourquoi des auteurs de SF français ont créé Bright Mirror]

* Laurent Gounelle s'est montré complotiste dans ce roman. ya pad d'autres mot. La charge qu'il met à dénoncer le confinement que nous avons subi frôle la paranoïa : il met en avant les travaux de Barnays, sur la façon de briser un individu psychologiquement, comme l'isolement ; et il fait le parallèle avec le confinement. Comme si le but premier du confinement était d'abord de nous briser psychologiquement en nous isolant.

* Laurent Gounelle n'est pas que complotiste ; il est aussi comploteur. Sa démonstration du trilemme de Rodrik est d'une manipulation sans nom. Pour comprendre, il faut s'intéresser à cette théorie qu'il expose. En gros, il annonce que parmi ceux-ci, nous devrons en abandonner un : la mondialisation, la souveraineté, et la démocratie. Selon lui, on peut avoir la mondialisation et la démocratie,mais pas la souveraineté, ou alors la mondialisation et la souveraineté mais pas la démocratie, et ainsi de suite, vous avez compris. Apparemment, il faut en abandonner un. Or c'est faux, on peut avoir les trois, chaque notion à des degrés divers bien sûr, ça a été le cas des années 80-2000 en Europe. Il annonce cette théorie comme venant d'un éminent chercheur économiste Turc, qui a enseigné à Harvard, et blablabla, l'argument d'autorité dans toute sa splendeur, vous comprenez bonne dame, si il a enseigné à Harvard, c'est qu'il a raison. Je ne sais pas si Laurent Gounelle se rend compte qu'il fait le jeu de ceux-là mêmes qui voudraient nous priver ou de souveraineté ou de démocratie, en nous imposant un choix que nous n'avons pas à faire.

* Laurent Gounelle pille allègrement des auteurs de science-fiction, avec l'idée que tu peux être arrêté avant que tu ne commettes un crime, c'est pompé directement sur Philip K. Dick et son Minority Report ; il a franchement pas honte, de piquer les idées des autres, sans même les retravailler, ni les citer dans ses resources en fin de livre.

C'est une m**** ce mec, il en restera rien, il fait honte à la profession d'écrivain.

Modifié par Crève
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Membre, 56ans Posté(e)
Auger Membre 10 537 messages
Maitre des forums‚ 56ans‚
Posté(e)
il y a 31 minutes, Crève a dit :

Le Réveil de Laurent Gounelle :

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Parce que je m'intéresse aux dystopies, je me suis procuré ce roman.

Avis : je suis passablement en colère contre l'auteur, qui nous prend vraiment pour des c**. Je vais tenter de m'expliquer.

* l'auteur enfonce des portes ouvertes. Dès le départ de ce roman. Et pas que dans ce roman. Oui, les nouvelles qui passent au 20 heures du journal télévisé français sont anxiogènes, et la peur nous rapetisse pour mieux nous contrôler. C'est une évidence, et baser son roman là-dessus est on ne peut plus banal ; ça n'a aucune originalité. Tout le monde s'en rend compte, ce n'est pas nous "réveiller" que de l'asséner.

* L'auteur se tire une balle dans le pied : il dénonce la peur que nous subissons, en introduisant des éléments de science-fiction eux-mêmes anxiogènes. Tu ne peux pas dans un même projet romanesque dénoncer à la fois le monde anxiogène, et introduire des idées de science-fiction qui renforce ce que tu dénonces (cf : son idée de capteurs sur les corps humains qui mesurent ton taux de sucre pour mieux te culpabiliser de manger de la junk food). [C'est d'ailleurs pourquoi des auteurs de SF français ont créé Bright Mirror]

* Laurent Gounelle s'est montré complotiste dans ce roman. ya pad d'autres mot. La charge qu'il met à dénoncer le confinement que nous avons subi frôle la paranoïa : il met en avant les travaux de Barnays, sur la façon de briser un individu psychologiquement, comme l'isolement ; et il fait le parallèle avec le confinement. Comme si le but premier du confinement était d'abord de nous briser psychologiquement en nous isolant.

* Laurent Gounelle n'est pas que complotiste ; il est aussi comploteur. Sa démonstration du trilemme de Rodrik est d'une manipulation sans nom. Pour comprendre, il faut s'intéresser à cette théorie qu'il expose. En gros, il annonce que parmi ceux-ci, nous devrons en abandonner un : la mondialisation, la souveraineté, et la démocratie. Selon lui, on peut avoir la mondialisation et la démocratie,mais pas la souveraineté, ou alors la mondialisation et la souveraineté mais pas la démocratie, et ainsi de suite, vous avez compris. Apparemment, il faut en abandonner un. Or c'est faux, on peut avoir les trois, chaque notion à des degrés divers bien sûr, ça a été le cas des années 80-2000 en Europe. Il annonce cette théorie comme venant d'un éminent chercheur économiste Turc, qui a enseigné à Harvard, et blablabla, l'argument d'autorité dans toute sa splendeur, vous comprenez bonne dame, si il a enseigné à Harvard, c'est qu'il a raison. Je ne sais pas si Laurent Gounelle se rend compte qu'il fait le jeu de ceux-là mêmes qui voudraient nous priver ou de souveraineté ou de démocratie, en nous imposant un choix que nous n'avons pas à faire.

* Laurent Gounelle pille allègrement des auteurs de science-fiction, avec l'idée que tu peux être arrêté avant que tu ne commettes un crime, c'est pompé directement sur Philip K. Dick et son Minority Report ; il a franchement pas honte, de piquer les idées des autres, sans même les retravailler, ni les citer dans ses resources en fin de livre.

C'est une m**** ce mec, il en restera rien, il fait honte à la profession d'écrivain.

Critique intéressante et argumentée.

Je me permettrais juste de "dire" que personne n'est une "merde", mais juste un être humain et que la qualité réelle ou supposée de ce bouquin justifie encore moins, de mon point de vue, un tel jugement.

Modifié par Auger
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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 61 893 messages
108ans‚ ©,
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il y a 44 minutes, Crève a dit :

Parce que je m'intéresse aux dystopies, je me suis procuré ce roman.

 

Tu ferais mieux de lire celui-ci (anticipation) :

Le Tout par Eggers

Le Tout est la firme la plus puissante et prospère au monde. Entreprise tentaculaire née de la fusion du Cercle, détenteur mondial des réseaux sociaux, avec un géant du commerce en ligne, elle a pour objectif de prendre le contrôle de nos cerveaux à coups de nouvelles technologies aliénantes.
La jeune Delaney Wells grandit dans ce monde anxiogène et se promet dès son enfance de renverser un jour le maléfique Tout. 

 

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 61 893 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)
il y a 50 minutes, Crève a dit :

C'est une m**** ce mec, il en restera rien, il fait honte à la profession d'écrivain.

Jusque là, ça allait. Tu as le droit de détester un bouquin. T'étonner que Laurent Gounelle emprunte des références d'anciens auteurs me surprend, ils le font tous et depuis des années. La technologie a progressé si rapidement qu'aujourd'hui, la SF s'appuie sur l'existant et le monte en épingle. Laurent Gounelle a eu un succès de librairire avec L'homme qui voulait être heureux. Il ouvrait alors la voie à la littérature "développement personnel". Je vois des tas d'auteurs qui font honte à la profession d'écrivain - d'ailleurs ils n'écrivent même plus, merci l'IA - et je ne pense pas que Laurent Gounelle fasse partie de ces nouveaux "auteurs". Qu'on aime, ou pas, il n'est pas nécessaire de l'insulter. C'est plutôt ça, qui est honteux. 

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Membre, Piment doux, 104ans Posté(e)
Out of Paprika Membre 23 473 messages
104ans‚ Piment doux,
Posté(e)

Je vais commencer celui-ci, j'en serai au 3e de cet auteur 

 

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Le jeune prince Marcus est encore un enfant lorsqu'il assiste impuissant au massacre de toute sa famille.
Seul rescapé de cette boucherie ennemi héréditaire de la famille de Marcus qui va s'asseoir sur le trône, Marcus ne doit son salut qu'à la jeune Héloïse, fille d'Agnès, la lavandière du village qui l'accueillera sous son toit pour l'élever comme s'il était son fils.


Luca di Fulvio retrace l'ascension paradoxale d'un petit prince qui va devoir apprendre dans la douleur comment devenir un homme.

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Membre, Posté(e)
Neopilina Membre 3 860 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 14 heures, Out of Paprika a dit :

Luca di Fulvio retrace l'ascension paradoxale d'un petit prince qui va devoir apprendre dans la douleur comment devenir un homme.

Ça me rappelle un chef d'oeuvre, mais en film : " Conan le barbare ". C'est l'Iliade et l'Odyssée en film. " Et un jour, il devint Roi de ses propres mains. Mais ceci est une autre histoire ". Les autres opus ne méritent pas d'être mentionnés, il blesse même le premier.

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Membre, 1ans Posté(e)
Engardin Membre 1 418 messages
Forumeur vétéran‚ 1ans‚
Posté(e)
Le 06/07/2025 à 09:14, Crève a dit :

Le Réveil de Laurent Gounelle :

........

* Laurent Gounelle s'est montré complotiste dans ce roman. ya pad d'autres mot. La charge qu'il met à dénoncer le confinement que nous avons subi frôle la paranoïa : il met en avant les travaux de Barnays, sur la façon de briser un individu psychologiquement, comme l'isolement ; et il fait le parallèle avec le confinement. Comme si le but premier du confinement était d'abord de nous briser psychologiquement en nous isolant.

...............

C'est une m**** ce mec, il en restera rien, il fait honte à la profession d'écrivain.

J'aime bien ta critique sans pitié ! (Même si j'ai pas lu ce livre !) mais je relève en particulier ta note sur le confinement...

 Et je peux t'assurer que pour moi ça a été un moment de parfait bonheur !

Depuis toujours je dois m'occuper de mon magasin-exposition... C'est un souci permanent... jamais tranquille ! Et là ça a été pour moi LES GRANDES VACANCES ! LE BONHEUR ! Enfin je ne risquais plus d'être dérangé à tout moment ! FERMé ! Vivre sans cette épée de Damoclès suspendue en permanence sur la tête ! :dance:

Pour participer au sujet, en ce moment, après La Bruyère (les Caractères) --surprenant-- je lis les carnets de Camus que m'a passé un ami philosophe... J'y trouves des choses intéressante. Une grande culture ce camus.... Le voyage en Italie... en Grèce... avec le sourire des "Corê" (Coraï) de l'Acropole....

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Modifié par Engardin
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Membre, 43ans Posté(e)
Izanami Membre 4 774 messages
Maitre des forums‚ 43ans‚
Posté(e)

Lors de la Japan Expo j’ai acheté le tome 1 du roman les carnets de l’apothicaire. Je lis le manga et regarde l’anime, mais j’ai eu envie de lire la version originale qui est apparement plus détaillée ( ce qui est logique en soi, on ne peut pas raconter autant de chose dans un manga que dans un roman) 

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Membre, 45ans Posté(e)
Serendipity Membre 19 messages
Forumeur balbutiant‚ 45ans‚
Posté(e)
Le 30/06/2006 à 14:37, lateth a dit :

en ce moment, je lis le cycle de l'assassin du roi, de robin hobb.

c'est excellent

Bonsoir,

J'ai une insomnie ce soir et je pensais aux livres de Robbin Hobb, je viens de finir tous les cycles en deux ans.. 

Je me disais que c'était dommage que je ne trouve personne avec qui discuter ces livres qui sont juste magnifiques. 

J'ai pensé aux forums de discussion et je me suis inscrite il y a 5min pour trouver de nouveaux livres à lire.

Bref, merci d'exister...😄

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Membre, 45ans Posté(e)
Serendipity Membre 19 messages
Forumeur balbutiant‚ 45ans‚
Posté(e)
Le 30/06/2006 à 14:37, lateth a dit :

en ce moment, je lis le cycle de l'assassin du roi, de robin hobb.

c'est excellent

Bonsoir,

J'ai une insomnie ce soir et je pensais aux livres de Robbin Hobb, je viens de finir tous les cycles en deux ans.. 

Je me disais que c'était dommage que je ne trouve personne avec qui discuter ces livres qui sont juste magnifiques. 

J'ai pensé aux forums de discussion et je me suis inscrite il y a 5min pour trouver de nouveaux livres à lire.

Bref, merci d'exister...😄

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Membre, 45ans Posté(e)
Serendipity Membre 19 messages
Forumeur balbutiant‚ 45ans‚
Posté(e)

Un recueille d'histoires de Megan Lindholm / Robin Hobb.

C'est la même auteur qui écrit sous deux pseudonymes différents. Les styles des deux sont tellement distincts qu'on dirait deux personnes.

J'ai une petite préférence pour Robin Hobb qui plus dans la fantaisie épique où les personnages sont toujours très attachants.

Lindholm est plus dans les histoires urbaines parfois parsemées de fantaisie. Un peu comme Murakami.

Je suis accro à Hobb depuis 2 ans, j'ai lu presque tous ses livres. Là après celui là je passe à Lindholm pour ne pas trop m'éloigner :cool:

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Le 29/06/2025 à 09:42, Marcuse a dit :

Raoul Peck - Exterminez toutes ces brutes

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Résumé

L'histoire a toujours été écrite par les vainqueurs. Il est temps de changer de point de vue. Dans ce récit à l'ambition peu commune, Raoul Peck adopte radicalement la position des peuples conquis, vendus, déportés, tués au long des six cents années d'entreprises coloniales européennes. Il déconstruit l'histoire officielle pour tisser un texte robuste autour de l'extermination des Indiens d'Amérique, de l'esclavage des peuples d'Afrique, des colonisations et de la Shoah.Sous le patronage de Joseph Conrad et en compagnie de Sven Lindqvist, Roxanne Dunbar-Ortiz et Michel-Rolph Trouillot, il remonte aux origines du racisme, à l'invention du «Blanc» et autres fictions qui conditionnent encore notre présent.«Peut-être l'oeuvre documentaire la plus politiquement radicale et intellectuellement la plus stimulante jamais produite pour la télévision.»Time (au sujet de la série Exterminate All the Brutes).

Je le mets en file d'attente.

Merci!

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