Que lisez-vous en ce moment ?

Il y a 20 heures, Gouderien a dit :

Dans la série "Terminator", les Américains commettent l'erreur de confier la direction de leur défense à un super-ordinateur. James Rollins semble penser que ça ne sera même pas nécessaire : une fois l'IA mise au point, elle prendra d'elle-même tout le pouvoir possible, en éliminant tout ce qui lui paraît un obstacle. Mais je te conseille de lire le livre, tu me diras ce que tu en penses.

En fait le bouquin de James Rollins n'est pas aussi pessimiste que ça, dans le sens où une super IA ne sera pas forcément mauvaise - cela dépendra beaucoup de la façon dont ses créateurs l'auront "élevée". En tout cas, elle sera extrêmement puissante.

Ça rappelle la vieille blague : des chercheurs ont créé le plus grand ordinateur du monde, qui est censé avoir réponse à tout. On lui pose la question : Dieu existe-t-il? Et l'ordinateur répond : maintenant, oui.

Avec 25 ans de retard , j'aurai du le lire ado, jeune adulte, quand j'étais ultra fan de SF:

Mais ça le fait quand même

Tarjei Vessas 

L'incendie 

J'aime beaucoup Tarjei...son univers  onirique hors du temps...

Il y a 13 heures, Beebee a dit :

Avec 25 ans de retard , j'aurai du le lire ado, jeune adulte, quand j'étais ultra fan de SF:

Mais ça le fait quand même

Je l’ai lu en début d’année aussi! Après avoir vu le film au ciné. 
j’ai pas vu l’ancien film par contre faudra qu’un de ces 4 je regarde. 

Je viens de terminer un roman de Clifford D. Simak : Au Carrefour des étoiles. 
 

Maintenant j’hésite : j’ai réservé un Annie Ernaux. Pour patienter, j’ai les contes des mille et une nuit. 

il y a 1 minute, Crève a dit :

Je viens de terminer un roman de Clifford D. Simak : Au Carrefour des étoiles. 
 

Que tu aies terminé tel bouquin, c'est bien de nous le dire ; donner ton opinion sur l'ouvrage serait, à mon humble avis, un peu plus édifiant pour la collectivité, non ?

il y a 4 minutes, Auger a dit :

Que tu aies terminé tel bouquin, c'est bien de nous le dire ; donner ton opinion sur l'ouvrage serait, à mon humble avis, un peu plus édifiant pour la collectivité, non ?

Dans ce cas tu peux inclure d’autres commentaires ci-dessus qui font pareil. 
 

Ce roman donc : dans une ferme perdue, un fermier, Enoch Wallace, cache un secret, il a plus de 100 ans d’âge et se porte comme 30. En fait sa ferme abrite une station intergalactique. Où se croisent des races de toutes sortes. 
bon en gros. 
 

je viens de lire le Wikipedia : ils présentent le roman comme foisonnant de races extra-terrestres, alors qu’en fait chacune est à peine évoquée, peu sont décrites. Je préfère dans ce domaine un Jack Vance. 
 

par contre, le voyage intergalactique est intéressant : les etres sont détruits puis reconstitués. Atome par atome. Les portails distrans de Dan Simmons sont différents et eux relèvent de la téléportation. En quoi c’est différent je ne saurais le dire. 
 

ensuite y’a la deuxième partie du roman : qui explique qu’il y a un artefact appelé Talisman, qui maintient la paix sur Terre. Bon là ça relève plus de la Fantasy. 
 

Somme toute c’est un roman sympa, moi j’ai bien aimé, avec quelques réflexions sur la paix/la guerre et l’idée de voyages intergalactiques 

il y a 35 minutes, Crève a dit :

Dans ce cas tu peux inclure d’autres commentaires ci-dessus qui font pareil. 

Oui, exactement !

il y a 35 minutes, Crève a dit :

 

 

Ce roman donc : dans une ferme perdue, un fermier, Enoch Wallace, cache un secret, il a plus de 100 ans d’âge et se porte comme 30. En fait sa ferme abrite une station intergalactique. Où se croisent des races de toutes sortes. 
bon en gros. 
 

je viens de lire le Wikipedia : ils présentent le roman comme foisonnant de races extra-terrestres, alors qu’en fait chacune est à peine évoquée, peu sont décrites. Je préfère dans ce domaine un Jack Vance. 
 

par contre, le voyage intergalactique est intéressant : les etres sont détruits puis reconstitués. Atome par atome. Les portails distrans de Dan Simmons sont différents et eux relèvent de la téléportation. En quoi c’est différent je ne saurais le dire. 
 

ensuite y’a la deuxième partie du roman : qui explique qu’il y a un artefact appelé Talisman, qui maintient la paix sur Terre. Bon là ça relève plus de la Fantasy. 
 

Somme toute c’est un roman sympa, moi j’ai bien aimé, avec quelques réflexions sur la paix/la guerre et l’idée de voyages intergalactiques 

Merci Crève ! 

Je n'ai lu pour ma part que "Demain les chiens" et je me demandais si cette œuvre, culte et atypique, était vraiment représentative de Simak.

Bonne fin de journée.

il y a 3 minutes, Auger a dit :

Merci Crève ! 

Je n'ai lu pour ma part que "Demain les chiens" et je me demandais si cette œuvre, culte et atypique, était vraiment représentative de Simak.

Bonne fin de journée.

Moi aussi je n’avais lu que City de lui (demain les toutous!) mais je ne saurais dire lequel est représentatif , c’est tellement différent. 
qu.il faut d’ailleurs que je relise ; je pense qu’il a un regard détaché, il embrasse l’humanité dans son ensemble. Il a des réflexions intéressantes, par exemple là, il dit que la culture d’une société ne fait pas une civilisation, aussi cultivée soit elle. 

y’a tellement d’auteurs je voudrais avoir 1000 vies : je voudrais tout lire de lui, mais aussi tout Robert Silverberg, tout Rosny-aînés et d’autres intéressants. 

il y a 7 minutes, Crève a dit :

Moi aussi je n’avais lu que City de lui (demain les toutous!) mais je ne saurais dire lequel est représentatif , c’est tellement différent. 
qu.il faut d’ailleurs que je relise ; je pense qu’il a un regard détaché, il embrasse l’humanité dans son ensemble. Il a des réflexions intéressantes, par exemple là, il dit que la culture d’une société ne fait pas une civilisation, aussi cultivée soit elle. 

y’a tellement d’auteurs je voudrais avoir 1000 vies : je voudrais tout lire de lui, mais aussi tout Robert Silverberg, tout Rosny-aînés et d’autres intéressants. 

Ah Silverberg !

L'homme dans le labyrinthe, le livre des crânes...deux chefs d'oeuvre.

L'oreille interne...un troisième !

il y a 41 minutes, Auger a dit :

Ah Silverberg !

L'homme dans le labyrinthe, le livre des crânes...deux chefs d'oeuvre.

L'oreille interne...un troisième !

Merci pour ces références ; connais-tu Les monades urbaines ? Référence aussi ! 

il y a 4 minutes, Crève a dit :

Merci pour ces références ; connais-tu Les monades urbaines ? Référence aussi ! 

Entendu parler, mais pas lu je crois (j'ai lu Silverberg à la fin des années 80, alors mes souvenirs se brouillent un peu)

Je conseille aussi le gros recueil de Nouvelles "Les Jeux du Capricorne", pas très simple à lire, car période années 70 où il souhaitait "renverser la table" dans la narration, les sujets,...

Léo n’est pas comme les autres et il a compris que le monde n’aime pas ceux qui sont différents. Alors ce qu’il aimerait lui, parfois, c’est disparaître. Être ailleurs. Loin d’ici. À Glen Affric. Y rejoindre son frère qui est parti en Ecosse et n’en est jamais revenu.

Bon, alors je suis désolée pour les fans de Karine Giebel, mais c'est pas son meilleur, l'idée aurait pu marcher, mais elle tombe à plat parce-que l'auteur (d'après moi) ne maîtrise pas son sujet. J'ai quitté le bouquin en me disant "tout ça pour ça ?" Et je l'ai lu parfois en me disant "non mais là c'est abusé..." 

Maëlle, directrice financière d'une start-up en pleine expansion, n'a tout simplement pas le temps pour les rêves. Quand sa meilleure amie, Romane, lui demande un immense service - question de vie ou de mort -, elle accepte malgré tout de rejoindre le Népal.

Une virée dans l'Himalaya, moi je dis d'accord. Mais comme ça : c'est de l'arnaque. Le livre est un long looong trèèès long discours "philosophique", une grande leçon de développement personnel qui m'a gonflée tout le long. J'étais vraiment pas dans le mood pour lire ça déjà, mais là, à la place de m'apaiser ça m'a énervée. Bon, si vous aimez les citations, les discours sur le bonheur, les leçons de bienveillance, c'est pour vous. Sinon, passez votre tour. 

J'ai parlé plus tôt d'Emilienne Malfatto, je suis une inconditionnelle.

C'est une guerre qui ne dit pas son nom. En Colombie, chaque année, des centaines de " leaders sociaux " sont tués dans l'indifférence générale. Syndicalistes, responsables associatifs, simples citoyens voulant faire valoir leurs droits...
L'une de ces figures s'appelait Maritza. Cette mère de six enfants fut assassinée dans sa ferme isolée, au coeur d'une région où se mêlent groupes armés, narcotrafic et enjeux touristiques. Pourquoi cette mort ?

Sous la plume de l'auteur, le tragique se mue en poésie et la poésie en images atroces. On apprend beaucoup, au passage, sur ce pays gangrené par tout ce qu'on peut imaginer ou pas. Cela m'a donné envie de prendre un bouquin plus sérieux sur ce pays sur lequel j'ai déjà lu, mais plutôt des romans ou des polars. D'ailleurs, je recommande en polar-thriller l'excellent PAZ de Caryl Ferey.  

Un auteur que j'aime beaucoup lire. Je l'avais lu dans ses romans auto-bio, extraordinaire. Là, j'ai choisi deux de ses "enquêtes" (à suivre pour la deuxième). 

Pourquoi la fille du général Mladic, commandant en chef des forces serbes durant le siège de Sarajevo, accusé de génocide, s'est-elle tirée une balle dans la tête avec le revolver préféré de son père ?
 

Je connais assez bien le conflit de l'ex-Yougoslavie. Enfin, peut-on dire ça, puisqu'après une guerre, rien n'est figé, on apprend encore des choses des années plus tard. La plume de Lionel Duroy a l'avantage de nous positionner à des endroits différents pour regarder les évènements. Cela m'a rappelé une scène du "cercle des poètes disparus", où Robin Williams monte sur une chaise, puis une table, se retourne, s'accroupit etc.. et dit "Est-ce qu'on voit toujours la même chose, comme ça ? Comme ça ?"  

La réflexion du lecteur reste ouverte. Bon livre. 

Je n'ai eu de cesse de faire l'éloge de Stéphanie Janicot et "La Mémoire du Monde". J'ai lu plusieurs autres volumes d'elle sans jamais retrouver la qualité de sa trilogie star. 

Août 2005. L'ouragan Katrina menace La Nouvelle-Orléans. Dans une ambiance de fin du monde, les déshérités qui n'ont pas eu les moyens de fuir convergent vers un refuge. Parmi eux, une jeune Française et ses deux filles.

L'oeil du cyclone est simple, sans véritable surprise. Ce qu'on peut être capable de faire à la faveur des évènements. La réflexion est intéressante, le livre est bien, tout y est. L'auteur pèche un peu sur les dialogues, rien de méchant. C'est tranquille, court, dépassez le début un peu fouillis et vous y trouverez votre compte. 

Voilà la deuxième "enquête" de Lionel Duroy dont je parlais tout à l'heure. 

En 1935, l'écrivain juif roumain Mihail Sebastian donne une conférence à l'université de Jassy, capitale culturelle, riche, cosmopolite et raffinée, de la Roumanie. Lorsqu'il est violemment agressé par des étudiants antisémites, seule une jeune femme, Eugénia, prend sa défense. Cette haine viscérale des juifs, Eugénia doit encore la combattre au sein de sa propre famille. L'un de ses frères occupera bientôt de hautes responsabilités au sein de la Garde de Fer, milice pro-hitlérienne qui s'apprête à exiler le roi pour sceller une alliance avec l'Allemagne.

Alors là, j'ai envie de dire Attention les yeux... Je ne connaissais pas l'histoire de la Roumanie plongée dans la deuxième guerre mondiale. Hormis les grandes lignes, je n'avais jamais lu sur les pogroms en Roumanie, dont un d'entre eux évoqué dans le livre, celui de Jassy. 

Il y a de l'amour, des meurtres et des peurs, des fleurs et de la vie, de l'espoir et des passions, dans ce bouquin. Une "fresque" réussie, pour moi. 

Après ces lectures j'ai eu envie de plus de légèreté : 

Lors d’un pique-nique au bord du lac Léman, Summer, dix-neuf ans, disparaît. Elle laisse une dernière image : celle d’une jeune fille blonde courant dans les fougères, short en jean, longues jambes nues. Disparue dans le vent, dans les arbres, dans l’eau. Ou ailleurs ?

Je suis sur la fin, j'attends le twist. C'est un petit bouquin, rapide à lire, rien d'extraordinaire, on aimerait que ça bouge un peu plus et que le "héros" soit moins redondant dans ses pensées. Beaucoup de sauce autour du poisson, pas assez percutant pour moi. Dommage, parce-que la plume est très correcte et je pense que Monica Sabolo pouvait faire beaucoup mieux. Il faut que je lise "La vie clandestine". 

Merci de prendre du temps pour "chroniquer" des livres.

Je lis actuellement "hypersensibles" de Saverio Tomasella, mais je me doute bien que ça ne passionnerait pas grand monde, malheureusement.

Oh je pense que si, ça peut intéresser du monde, même si le sujet peut être dévoyé. Je veux dire qu'on confond souvent hypersensibilité et intolérance à la frustration.  Et pour cause, la racine est quasiment la même : la difficulté à gérer ses émotions. Et pour ma part je pense qu' "on" aurait du en rester-là (difficulté à gérer ses émotions), mais la société veut toujours et encore coller des étiquettes partout, encore et encore des étiquettes, est-ce que ça aide vraiment les gens ?  

Non, ça n'aide pas, mais "susceptible" et "soupe au lait", ça va tellement plus vite et ça "règle le problème"...

Quoi qu'il en soit, je me fendrai d'une petite critique quand j'aurai fini l'ouvrage.

Grand merci et bonne journée.

Belle journée à toi aussi  

il y a 6 minutes, Auger a dit :

Non, ça n'aide pas, mais "susceptible" et "soupe au lait", ça va tellement plus vite et ça "règle le problème"...

Comme "rosse" et "pique", tu veux dire ?

il y a 6 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Comme "rosse" et "pique", tu veux dire ?

Tu t'es sentie visée ? C'est qu'il doit y avoir une raison... J'ai pourtant pas écrit "soupôlait"...

il y a 9 minutes, Auger a dit :

Tu t'es sentie visée ? C'est qu'il doit y avoir une raison... J'ai pourtant pas écrit "soupôlait"...

Ben oui, puisque c’est moi qui l’ai dit plusieurs fois, quelle meilleure raison ? Mais se sentir visée n’est pas nécessairement un "mal". C’est aussi se rendre compte, parfois, du véritable impact de ce que l’on dit. Et que l’on fait un peu tous la même chose...