Aller au contenu

Que lisez-vous en ce moment ?

Noter ce sujet


gilonimo

Messages recommandés

Membre, 106ans Posté(e)
Persil-Fleur Membre 7 008 messages
Maitre des forums‚ 106ans‚
Posté(e)

Tant qu'à faire, je vous recommande plutôt la lecture de cet ouvrage de Houellebecq ;)

Le meilleur connaisseur de Lovecraft, sans aucun doute. Un livre culte qui décrypte de main de maître certains secrets de l'écriture. Si vous voulez vous-même écrire, c'est particulièrement édifiant.

9782290053867-fr.jpg

  • Like 1
  • Merci 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, 54ans Posté(e)
guernica Membre 22 528 messages
Maitre des forums‚ 54ans‚
Posté(e)
il y a 33 minutes, Out of Paprika a dit :

Je n'ai pas encore lu tous les Minier

La Chasse

il vient d'en sortir un, pas mal, Lucia

sinon, un  que j'ai trouvé assez original, "Terra Nullius" Victor Guibert

Victor Guilbert
EAN : 9782755693959
Hugo et Compagnie (03/03/2022)
4.15/5   49 notes
Résumé :
Hugo Boloren a perdu la bille. Celle qui l'accompagne dans ses enquêtes et qui fait "ding" pour le mettre sur la bonne piste. Alors il erre dans le commissariat, neurasthénique, au grand dam de Lulu la stagiaire. Même ses carrés de chocolat échouent à le remettre d'aplomb. Il est temps de changer d'air. Justement, le commissaire Grosset a obtenu pour la mère d'Hugo un rendez-vous dans la clinique lilloise d'un spécialiste de la maladie d'Alzheimer. La veille du dépa... >Voir plus
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 41ans Posté(e)
Crève Membre 3 516 messages
Mentor‚ 41ans‚
Posté(e)

ça y est, @Auger, j'ai terminé le houellebecq, et mon point de vue va contraster avec le vôtre, parce que moi j'ai bien aimé, et je vais essayer de faire face à votre point de vue.

C'est un roman foisonnant, et je pense que même si l'on m'avait caché l'auteur, j'aurais deviné que c'était un houellebecq, on y retrouve ses mêmes obsessions sexuelles : les pipes bien faites, le regard désabusé sur l'être humain,etc. Vous disiez que les réflexions qui me sont venues sont intéressantes plus haut dans le topic ; eh bien ce sont quasi celles écrites dans le livre, surtout concernant le nihilisme imprégnant nos sociétés occidentales.

Concernant l'apologie de LaRem, ça ne m'a pas sauté aux yeux, c'est seulement au détour d'une réflexion, où il pense que le parti le plus massivement voté semble être le parti le meilleur pour le pays. Mais c'est tout. Je peux pas appeler ça une "apologie".

Concernant la mièvrerie qui vous afflige dans ce roman, moi je ne le vois pas comme ça : on a une histoire d'amour, entre Paul et Prudence, qu'est venu briser un cancer. ça me fait beaucoup penser à l'histoire d'amour dans 1984, où entre Winston et sa compagne, le parti les brise. Chez houellebecq, les étapes du cancer sont minutieusement décrites, c'en est insoutenable, insoutenable surtout parce qu'on pense tous, lecteurs, que ça pourrait nous arriver, de se découvrir une grosseur quelque part, et après examens, qu'il s'agit d'une tumeur maligne, autrement dit : un cancer. Et que nos jours sont dorénavant comptés. C'est un roman sur la fin de vie, et quand on voit le physique de Michel, on se dit que ça pourrait bien être ses adieux. Donc pour moi l'histoire d'amour n'est pas mièvre, elle au contraire vibrante de drame, un couple brisé par la maladie, l'homme voulant préserver sa femme, lui cache ce que lui disent les docteurs, c'est touchant. On est renvoyé à soi-même : et si cela m'arrivait, que dirais-je à ma femme ? Tout ? Que je vais mourir dans un mois ? Comment lui annoncer ? Au fond, on est tous démunis face à la mort. houellebecq montre ici une conscience aiguë, douloureuse de la fin de vie, notre misère est déroutante.

 

Pour moi, son oeuvre relève du romancier mais aussi du sociologue. L'un n'empêche pas l'autre, au contraire même, l''autre enrichit l'un. J'ai écouté plusieurs points de vue sur son dernier roman, et un critique dit que c'est un livre "d'éditorialiste". Pas pour moi, ce n'est pas un long édito, il y a un travail sur les personnages, de la romance, du drame, il détecte les évolutions de notre société. Je pense par exemple au début, quand ils font la découverte d'une vidéo "deep fake" : c'est tout à fait par là que se dirige le terrorisme numérique, il suffit d'attendre un peu, et on verra que houellebecq avait raison.

 

Pour conclure, contrairement à vous, je suis satisfait de mon achat, j'avais pas envie que le roman ne se termine, tellement ça me plait de me promener dans les pensées de cet auteur, qui j'espère n'en est pas à son dernier roman.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 56ans Posté(e)
Auger Membre 10 546 messages
Maitre des forums‚ 56ans‚
Posté(e)
il y a 40 minutes, Crève a dit :

ça y est, @Auger, j'ai terminé le houellebecq, et mon point de vue va contraster avec le vôtre, parce que moi j'ai bien aimé, et je vais essayer de faire face à votre point de vue.

C'est un roman foisonnant, et je pense que même si l'on m'avait caché l'auteur, j'aurais deviné que c'était un houellebecq, on y retrouve ses mêmes obsessions sexuelles : les pipes bien faites, le regard désabusé sur l'être humain,etc. Vous disiez que les réflexions qui me sont venues sont intéressantes plus haut dans le topic ; eh bien ce sont quasi celles écrites dans le livre, surtout concernant le nihilisme imprégnant nos sociétés occidentales.

Concernant l'apologie de LaRem, ça ne m'a pas sauté aux yeux, c'est seulement au détour d'une réflexion, où il pense que le parti le plus massivement voté semble être le parti le meilleur pour le pays. Mais c'est tout. Je peux pas appeler ça une "apologie".

Concernant la mièvrerie qui vous afflige dans ce roman, moi je ne le vois pas comme ça : on a une histoire d'amour, entre Paul et Prudence, qu'est venu briser un cancer. ça me fait beaucoup penser à l'histoire d'amour dans 1984, où entre Winston et sa compagne, le parti les brise. Chez houellebecq, les étapes du cancer sont minutieusement décrites, c'en est insoutenable, insoutenable surtout parce qu'on pense tous, lecteurs, que ça pourrait nous arriver, de se découvrir une grosseur quelque part, et après examens, qu'il s'agit d'une tumeur maligne, autrement dit : un cancer. Et que nos jours sont dorénavant comptés. C'est un roman sur la fin de vie, et quand on voit le physique de Michel, on se dit que ça pourrait bien être ses adieux. Donc pour moi l'histoire d'amour n'est pas mièvre, elle au contraire vibrante de drame, un couple brisé par la maladie, l'homme voulant préserver sa femme, lui cache ce que lui disent les docteurs, c'est touchant. On est renvoyé à soi-même : et si cela m'arrivait, que dirais-je à ma femme ? Tout ? Que je vais mourir dans un mois ? Comment lui annoncer ? Au fond, on est tous démunis face à la mort. houellebecq montre ici une conscience aiguë, douloureuse de la fin de vie, notre misère est déroutante.

 

Pour moi, son oeuvre relève du romancier mais aussi du sociologue. L'un n'empêche pas l'autre, au contraire même, l''autre enrichit l'un. J'ai écouté plusieurs points de vue sur son dernier roman, et un critique dit que c'est un livre "d'éditorialiste". Pas pour moi, ce n'est pas un long édito, il y a un travail sur les personnages, de la romance, du drame, il détecte les évolutions de notre société. Je pense par exemple au début, quand ils font la découverte d'une vidéo "deep fake" : c'est tout à fait par là que se dirige le terrorisme numérique, il suffit d'attendre un peu, et on verra que houellebecq avait raison.

 

Pour conclure, contrairement à vous, je suis satisfait de mon achat, j'avais pas envie que le roman ne se termine, tellement ça me plait de me promener dans les pensées de cet auteur, qui j'espère n'en est pas à son dernier roman.

Grand merci pour cette critique étayée et cohérente.

Sans esprit de contradiction volontaire ou de principe (qui n'apporte jamais grand chose), je maintiens malheureusement :

- Qu'on en peut faire un tel apologue de Bruno Le Maire sans être tombé, de mon point de vue, dans le côté sombre de la force (avoir des orgasmes devant le menteurs-tenants de l'idéologie néo-libérale ? Merde, on parle de Michel Houellebecq pas de Joël Dicker !!)

- Qu'on ne ne peut être "content" de voir son père vivant mais réduit à l'état végétatif plutôt que mort (de mon point de vue)

- qu'un couple ne se reforme pas après 10 ans de chambre à part : c'est puéril, voire pathétique, bien mièvre en tout cas

- qu'une "pipe de 3 heures", ça n'existe pas (voir la fin du livre) : là, on est plutôt dans le grotesque

- misogynie débile de Houellebecq (personnages féminins bien faiblards)

- quelques pages écrites juste pour choquer et faire le buzz (la rencontre sexuelle du "héros" avec sa... nièce)

- acceptation globale de la société néo-libérale et télévisio-médiatique sans aucun recul (relis "extension du domaine de la lutte")

- l'histoire des "terroristes", sans queue ni tête, qui finit en eau de boudin

- un haut fonctionnaire de Bercy, ça travaille 12 heures par jour, ça ne prend pas ses vendredis et ses lundis en RTT pour partir en week-end en Bourgogne

Bref, tout ça est irréaliste, mièvre et stupide.

Nous n'arriverons pas à nous mettre d'accord, hélas, mais pour moi Houellebecq c'est (et IL est, j'en ai peur) fini.

Bonne continuation à toi.

Modifié par Auger
  • Merci 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 41ans Posté(e)
Crève Membre 3 516 messages
Mentor‚ 41ans‚
Posté(e)

je viens de finir un roman qui a demandé beaucoup de temps et d'efforts à son romancier, c'est L'Evangile selon Pilate, de Eric-Emmanuel Schmitt, un roman divisé en deux parties bien distinctes de par les points de vue : celui de Yéchoua, nom araméen de Jésus, et celui de Pilate, qui est responsable de l'exécution. J'ai beaucoup aimé les deux points de vue. L'angle sous lequel attaque Eric-Emmanuel Schmitt est le suivant : Yéchoua ne se sait pas l'Elu depuis sa naissance, ni depuis ses 30 ans, mais il en fait le pari. Cette question de savoir si Jésus s'est toujours su le prochain prophète a longtemps, apparemment, été discuté par les théologiens. L'auteur nous offre ici un compromis.

Le récit de Jésus est ici très réaliste, on comprend sa philosophie, celle de tendre l'autre joue, plutôt que de répliquer.

 

J'ai préféré cette narration à celle d'Amélie Nothomb, elle qui met l'accent sur la Soif.

 

image.jpeg.c56bbcd305940bfdbc1383577899b79c.jpeg

Modifié par Crève
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Obsédé textuel, 73ans Posté(e)
Gouderien Membre 38 129 messages
73ans‚ Obsédé textuel,
Posté(e)

"Le Livre des Trépassés" de Preston & Child.

Le livre des trépassés - broché - Douglas Preston, Lincoln Child - Achat  Livre | fnac

Ce roman clôt la "trilogie Diogène". En fait c'est la suite directe de "Danse de mort", déjà évoqué ici. Après l'avoir lu, je comprends mieux mes réticences à propos de ce dernier livre : en fait, "Danse de mort" et "Le Livre des Trépassés" sont la même histoire, simplement coupée en deux pour des raisons d'édition, j'imagine. Diogène Pendergast tient ici le haut du pavé, après avoir réussi à faire envoyer son frère en prison. Mais l'inspecteur Pendergast a plus d'un tour dans son sac... 

On comprend enfin pourquoi Diogène Pendergast en veut tellement à son frère, au point d'imaginer une terrible vengeance. Mais, comme on peut s'en douter, les infâmes machinations de ce criminel seront finalement déjouées. Une fois de plus, tout tourne autour du Muséum d'Histoire naturelle de New York. Mais l'histoire s'achève dans l'un des lieux les plus sublimes du monde : le sommet du volcan Stromboli.

Quelques réserves quand même. Comment une femme, certes érudite et possédant d'immenses connaissances, peut-elle se transformer pratiquement du jour au lendemain en chasseresse impitoyable, uniquement parce qu'elle a été bafouée? Je ne doute nullement de la puissante motivation que peut constituer la rancune féminine, mais d'un point de vue purement pratique c'est quand même difficile à croire. Et surtout, comment l'inspecteur Pendergast a-t-il réussi à résoudre ses problèmes avec la justice et son employeur, le FBI? On dirait qu'il manque un chapitre vers la fin du livre, ce qui nuit quelque peu au réalisme de l'histoire - alors que le réalisme est justement en général l'un des points forts des romans de Preston & Child.

A signaler que Diogène Pendergast apprécie les romans de James Rollins - un auteur dont j'ai souvent parlé sur ce forum.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 54ans Posté(e)
guernica Membre 22 528 messages
Maitre des forums‚ 54ans‚
Posté(e)

Cité              enfin ! j'attendais le 3ième volet de la trilogie de Bordage

Rive Gauche 2033, Rive Droite et... Cité

il a écrit cette trilogie à la demande d'un écrivain de SF russe

En 2033, les humains ont été chassés de la surface, désormais inhabitable.
À Paris, les survivants se sont réfugiés dans les profondeurs du métropolitain. Des communautés sont installées au niveau de certaines stations de Rive Gauche, plus ou moins en contact, souvent en conflit ; la surface est crainte parce qu’irradiée ; Rive Droite est un lieu maudit, laissé à la merci d’une faune sauvage monstrueuse.
Mais n’y a-t-il vraiment personne là-haut ? Les cérémonies d’élévations, seules indications de l’état de la surface, sont-elles le reflet de la réalité, ou bien des leurres destinés à maintenir coûte que coûte les Métrolites sous terre ?
Dans les méandres des boyaux de Paris, à défaut de lumière, les émotions sont plus vives, les rancœurs plus tenaces, les haines plus exacerbées. Une œuvre sombre et baroque, qui tient du récit hugolien, Les Misérables, bien sûr, mais aussi Notre-Dame de Paris.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 41ans Posté(e)
Crève Membre 3 516 messages
Mentor‚ 41ans‚
Posté(e)
Il y a 13 heures, guernica a dit :

Cité              enfin ! j'attendais le 3ième volet de la trilogie de Bordage

Rive Gauche 2033, Rive Droite et... Cité

il a écrit cette trilogie à la demande d'un écrivain de SF russe

En 2033, les humains ont été chassés de la surface, désormais inhabitable.
À Paris, les survivants se sont réfugiés dans les profondeurs du métropolitain. Des communautés sont installées au niveau de certaines stations de Rive Gauche, plus ou moins en contact, souvent en conflit ; la surface est crainte parce qu’irradiée ; Rive Droite est un lieu maudit, laissé à la merci d’une faune sauvage monstrueuse.
Mais n’y a-t-il vraiment personne là-haut ? Les cérémonies d’élévations, seules indications de l’état de la surface, sont-elles le reflet de la réalité, ou bien des leurres destinés à maintenir coûte que coûte les Métrolites sous terre ?
Dans les méandres des boyaux de Paris, à défaut de lumière, les émotions sont plus vives, les rancœurs plus tenaces, les haines plus exacerbées. Une œuvre sombre et baroque, qui tient du récit hugolien, Les Misérables, bien sûr, mais aussi Notre-Dame de Paris.

J'ai lu le roman de Dmitri Gloukovsky, Metro 2033 , qui est intéressant, c'est une dystopie qui m'a fait me sentir comme si j'étais avec les protagonistes dans le métro souterrain, l'atmosphère est suffocante, la lecture est une plongée dans les souterrains, dans l'obscur, et quand j'ai eu terminé ma lecture, c'est comme si je remontais à la surface depuis les profondeurs d'une bouche de métro et que je respirais un grand bol d'air pur.

Ce qui est un peu dommage, je trouve, dans le roman du russe, c'est que le passage en revue des différentes communautés, fait un peu catalogue.

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 54ans Posté(e)
guernica Membre 22 528 messages
Maitre des forums‚ 54ans‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, Crève a dit :

J'ai lu le roman de Dmitri Gloukovsky, Metro 2033 , qui est intéressant, c'est une dystopie qui m'a fait me sentir comme si j'étais avec les protagonistes dans le métro souterrain, l'atmosphère est suffocante, la lecture est une plongée dans les souterrains, dans l'obscur, et quand j'ai eu terminé ma lecture, c'est comme si je remontais à la surface depuis les profondeurs d'une bouche de métro et que je respirais un grand bol d'air pur.

Ce qui est un peu dommage, je trouve, dans le roman du russe, c'est que le passage en revue des différentes communautés, fait un peu catalogue.

Pour Bordage, les 2 premiers sont géniaux, mais j'ai été un peu déçue par le 3ième... Qui n'apporte pas grand chose, mais les 2 premiers Rive Gauche et Rive Droite sont excellents, meilleurs que Métro 2033, le premier m'avait plu, mais quand j'ai commencé à lire le second, je trouvais que ça faisait un peu redite. Là 10/10 pour les 2 premiers ! J'adore cet écrivain !

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Obsédé textuel, 73ans Posté(e)
Gouderien Membre 38 129 messages
73ans‚ Obsédé textuel,
Posté(e)
Le 07/05/2022 à 09:26, Gouderien a dit :

"Le Livre des Trépassés" de Preston & Child.

Le livre des trépassés - broché - Douglas Preston, Lincoln Child - Achat  Livre | fnac

Ce roman clôt la "trilogie Diogène". En fait c'est la suite directe de "Danse de mort", déjà évoqué ici. Après l'avoir lu, je comprends mieux mes réticences à propos de ce dernier livre : en fait, "Danse de mort" et "Le Livre des Trépassés" sont la même histoire, simplement coupée en deux pour des raisons d'édition, j'imagine. Diogène Pendergast tient ici le haut du pavé, après avoir réussi à faire envoyer son frère en prison. Mais l'inspecteur Pendergast a plus d'un tour dans son sac... 

On comprend enfin pourquoi Diogène Pendergast en veut tellement à son frère, au point d'imaginer une terrible vengeance. Mais, comme on peut s'en douter, les infâmes machinations de ce criminel seront finalement déjouées. Une fois de plus, tout tourne autour du Muséum d'Histoire naturelle de New York. Mais l'histoire s'achève dans l'un des lieux les plus sublimes du monde : le sommet du volcan Stromboli.

Quelques réserves quand même. Comment une femme, certes érudite et possédant d'immenses connaissances, peut-elle se transformer pratiquement du jour au lendemain en chasseresse impitoyable, uniquement parce qu'elle a été bafouée? Je ne doute nullement de la puissante motivation que peut constituer la rancune féminine, mais d'un point de vue purement pratique c'est quand même difficile à croire. Et surtout, comment l'inspecteur Pendergast a-t-il réussi à résoudre ses problèmes avec la justice et son employeur, le FBI? On dirait qu'il manque un chapitre vers la fin du livre, ce qui nuit quelque peu au réalisme de l'histoire - alors que le réalisme est justement en général l'un des points forts des romans de Preston & Child.

A signaler que Diogène Pendergast apprécie les romans de James Rollins - un auteur dont j'ai souvent parlé sur ce forum.

Rectification : le sort de l'inspecteur Pendergast est réglé en quelques lignes, dans un petit paragraphe qui, je l'avoue, m'avait échappé à première lecture. En gros c'est : tout est bien qui finit bien. Un peu étonnant, quand on connaît les mœurs judiciaires et administratives américaines, mais c'est comme ça.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Obsédé textuel, 73ans Posté(e)
Gouderien Membre 38 129 messages
73ans‚ Obsédé textuel,
Posté(e)
Le 08/05/2022 à 13:26, Gouderien a dit :

Rectification : le sort de l'inspecteur Pendergast est réglé en quelques lignes, dans un petit paragraphe qui, je l'avoue, m'avait échappé à première lecture. En gros c'est : tout est bien qui finit bien. Un peu étonnant, quand on connaît les mœurs judiciaires et administratives américaines, mais c'est comme ça.

Juste un mot de conclusion à propos de cette "trilogie Diogène" : le roman le plus fort est certainement le premier, "le Violon du Diable". Après, les auteurs ont un peu de mal à faire coexister deux Pendergast, frères-ennemis au sens littéral du terme. Dans "le Livre des Trépassés", Diogène domine la scène, et devient presque sympathique - quoique fou furieux -, surtout quand on apprend l'origine de sa maladie mentale. Son erreur est de s'attaquer à Constance, la "pupille" d'Aloysius Pendergast, et surtout de la sous-estimer. Il le paiera très cher...

A noter que cette histoire connaît un épilogue très surprenant dans "Croisière maudite".

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 41ans Posté(e)
Crève Membre 3 516 messages
Mentor‚ 41ans‚
Posté(e)

je relis Glissement de temps sur Mars ; histoire où il y a un personnage autiste. maladie lié, dans son roman, à la schizophrénie. et tout ça serait lié à une difficulté à percevoir le temps comme tout le monde, à une vitesse normale. aussi, la maladie de la schizophrénie ferait qu'on percevrait le futur des choses.

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 61 914 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)

La Nuit des anges par Tommasi

Je crois que j'ai trouvé depuis le début. Si c'est ça ça va me saoûler..

Edit : ah bah non, je viens de le finir, j'avais presque trouvé, mais pas trouvé, ça va. 

  • Haha 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
Le 12/05/2022 à 15:45, Crève a dit :

je relis Glissement de temps sur Mars ; histoire où il y a un personnage autiste. maladie lié, dans son roman, à la schizophrénie. et tout ça serait lié à une difficulté à percevoir le temps comme tout le monde, à une vitesse normale. aussi, la maladie de la schizophrénie ferait qu'on percevrait le futur des choses.

Oui... ben non ! ;)

C'est notre fascination du paradoxe. Un autiste c'est un malade donc il est plus "sain" que les non malades...

Le paradoxe c'est une sorte de super logique... Une logique de l'au-delà... L'absurde érigé en logique.

De la même façon les gens qui vont s'occuper des "lois travail" ou des "retraites des travailleurs" n'ont jamais travaillé de leur vie.  Mais le travail n'est pas un mystère non plus : il suffit de s'y mettre et l'on sait ce que sait. Si ce n'était pas si absurde ça en deviendrait une rigolade ! "Ils ont multiplié des lapins avec un crayon !" Ou des autos, ou de l'acier ou du blé... 

D'accord, on vit dans une société de castes.

Chanson

"C'est la lute, des castes !"

Modifié par Blaquière
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 38ans Posté(e)
Neko86 Membre 9 775 messages
Maitre des forums‚ 38ans‚
Posté(e)

La Bibliothèque de Minuit par Haig

 

« Entre la vie et la mort, il y a une bibliothèque, avec des rayonnages infinis et une multitude d'autres vies à essayer. » Lorsque Nora Seeds se retrouve un soir dans la Bibliothèque de Minuit, c’est sa dernière chance de tout refaire. Jusqu’à présent, sa vie ne lui semble être qu’une suite de remords et de regrets. Elle pense qu’elle a laissé tomber de nombreuses personnes – surtout elle-même. Mais dorénavant, les choses vont changer ! Les livres dans la Bibliothèque de Minuit lui donnent la possibilité de revivre sa vie autrement. Avec l’aide d’une amie bibliophile de longue date, elle n’a qu’à tendre le bras, tourner les pages et corriger ses erreurs pour inventer la vie parfaite. Pourtant les choses ne se déroulent pas comme elle l’imaginait – et ses choix remettent non seulement son existence, mais aussi la Bibliothèque de Minuit en question… Et avant que minuit sonne, elle doit répondre à l’énigme la plus importante : qu’est-ce qu’une vie heureuse ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Chargement

×