"C'est une sanction" : des éducateurs rasent les cheveux d'un enfant placé dans un foyer à Paris et le filment

il y a 5 minutes, chanou 34 a dit :

Je me dis qu'ils n'ont pas réalisé la violence de leur geste...parce qu'il n'y avait pas de brutalité "physique". Il est parfois difficile de faire comprendre qu'une violence psychologique peut être encore plus traumatisante qu'une violence physique. 

Tu me diras s'ils avaient réalisé la violence de l'acte ils ne s'en seraient pas vantés sur un groupe d'éducateurs. C'était sûr que ça serait dénoncé. 

C'est encore pire finalement. Ca veut dire qu'on met parfois les enfants entre de mauvaises mains... (trop jeunes, trop marquées elle aussi.)

il y a 1 minute, titenath a dit :

Tu me diras s'ils avaient réalisé la violence de l'acte ils ne s'en seraient pas vantés sur un groupe d'éducateurs. C'était sûr que ça serait dénoncé. 

C'est encore pire finalement. Ca veut dire qu'on met parfois les enfants entre de mauvaises mains...

Ah mais ça c'est certain...hélas. 

Précisément le fait qu'une vidéo soit sortie montre à quel point ces gens sont déconnectés. Eh oui, travailler avec l'humain et en particulier les enfants, ça ne s'improvise pas !

On imagine du coup ce qui se passe en "off" 

il y a 1 minute, titenath a dit :

Ca veut dire qu'on met parfois les enfants entre de mauvaises mains...

C'est loin d'être nouveau, il suffit de remonter à la DDASS d'une certaine époque ... même si elle a évolué depuis.

il y a 57 minutes, Plouj a dit :

C'est loin d'être nouveau, il suffit de remonter à la DDASS d'une certaine époque ... même si elle a évolué depuis.

En mieux ? pas sur 

Pauvre petit , et ça ne se sait que maintenant , ça date de février .

Personne n'a alerté ? j'ai lu que la maitresse l'avait autorisé a garder son bonnet même en classe .

il y a 53 minutes, PtitAngelina a dit :

Personne n'a alerté ?

Il me semble avoir entendu que la mère de l'enfant a alerté, mais la mairie de Paris et l'ASE ont essayé de museler l'affaire.

il y a 5 minutes, titenath a dit :

Il me semble avoir entendu que la mère de l'enfant a alerté, mais la mairie de Paris et l'ASE ont essayé de museler l'affaire.

 

Le même jour, la mairie de Paris avait confié, toujours à BFMTV, avoir "pris connaissance avec consternation de l’initiative prise en février 2025 par quelques salariés du foyer Jenner, de raser la tête d’un petit garçon de 9 ans et de filmer cet acte". Le signalement fait par l’avocat de la famille à la juge des enfants pour maltraitance en septembre 2025 était resté sans réponse.

https://actu.orange.fr/france/paris-des-educateurs-humilient-un-garcon-de-8-ans-dans-une-video-la-justice-saisie-magic-CNT000002m6kQf.html

Quelle tristesse ! Comme si l'enfant n'était déjà pas assez triste d'être placé,  il faut l'humilier ...

J'ai bien connu un couple divorcé. Remariés chacun de leur côté, un fils unique qu'ils ont mis à la DDASS. Bonne situation pour les deux, pas d'alcoolisme ou de maltraitance, et un petit garçon gentil, alors ????????????? On m'explique ?

il y a 34 minutes, titenath a dit :

Il me semble avoir entendu que la mère de l'enfant a alerté, mais la mairie de Paris et l'ASE ont essayé de museler l'affaire.

 

Donc c'est encore plus grave car ils ont cautionnés de la maltraitance .

Il y a 3 heures, titenath a dit :

La scène se passe dans une salle, dans un foyer de l'aide sociale à l'enfance(Nouvelle fenêtre). Nous sommes dans le 13e arrondissement de Paris. Eliott (*), 8 ans, est assis sur une chaise, torse nu. L’enfant a replié ses bras sur son corps. A-t-il froid – nous sommes au mois de février – ou bien veut-il protéger son intimité ? Car un adulte le filme. Sur une des vidéos que franceinfo a pu consulter, une éducatrice se tient debout derrière l’enfant, une tondeuse à la main. Eliott a la moitié du crâne rasé et l’éducateur qui le filme lui lance : "On va t’appeler double face". Un enfant qui assiste à la scène s’exclame : "On dirait Aladin !"

L’éducatrice qui tient la tondeuse se montre fière du résultat : "Ça fait grave stylé", lâche-t-elle devant le portable qui la filme. Eliott ne sourit pas, il reste assis sur sa chaise. Sur une deuxième vidéo, le petit garçon a cette fois la tête entièrement rasée. Les deux vidéos tournées ce jour-là finissent sur une boucle WhatsApp, une boucle professionnelle dédiée aux éducateurs qui travaillent dans la section des 6-10 ans où vit Eliott. Ce petit garçon est placé dans ce foyer par décision d’une juge des enfants.

Sur des captures d’écran de cette boucle WhatsApp que franceinfo a pu consulter, une dizaine de messages répondent à ces vidéos. Leur lecture permet de comprendre que ce n’est pas Eliott qui a demandé à avoir la tête rasée, que personne – parents du garçon ou responsables du foyer – n’a donné son accord et que cette tonte est présentée comme une sanction à l’encontre de l’enfant.

À une éducatrice qui demande : "Vous avez vu avec les parents pour le raser à blanc ?", un deuxième éducateur répond : "Non, nous avons pris la décision sans consulter personne". Une troisième éducatrice veut alors savoir si "c’était ça demande ? (sic)". Une quatrième éducatrice lui répond : "C’est une sanction". Cette dernière éducatrice est, selon nos informations, celle qui rase les cheveux d’Eliott et que l’on voit sur l’une des vidéos derrière l’enfant.

(...)

Source et suite de l'article

Ca me donne la nausée. Peut-on imaginer le traumatisme subi par ce petit bonhomme? la violence de l'acte?

Il y a de belles pourritures sur cette terre.

il y a 49 minutes, PtitAngelina a dit :

Donc c'est encore plus grave car ils ont cautionnés de la maltraitance .

 

Ça reste à confirmer. Et si c'est avéré, c'est peut être dans le but d'essayer de régler ça en interne.

il y a 2 minutes, titenath a dit :

Ça reste à confirmer. Et si c'est avéré, c'est peut être dans le but d'essayer de régler ça en interne.

Oui , mais ceux qui avaient accés a la vidéo n'ont visiblement rien dénoncé non plus .

J'avais raconté quand l'une de mes filles entrée à l'ASE avait fait virer en moins de 3 mois 2 de ses"collègues"...

La maltraitance est diverse et variée...le laisser faire en fait parti!

Il y a 20 heures, Kaliste a dit :

Je pense qu'ils ne se rendent pas compte ! La preuve, les plaisanteries avec l'apparence du gamin.

Quand tu es déconnecté parce que trop longtemps dans un jus "cassos", ou juste eux mêmes des gamins... J'en sais rien et je ne cherche pas d'excuses, j'essaye simplement de comprendre.

La connerie humaine n'a pas trop de limites, il n'y a pas toujours grand chose à comprendre. Parfois il est plus important de voir et de réagir correctement que d'expliquer.

Les faits étaient connus de la hiérarchie des pseudo-éducateurs dès février et sont restés sans réaction jusqu'en septembre!

Il y a 20 heures, chanou 34 a dit :

Je me dis qu'ils n'ont pas réalisé la violence de leur geste...parce qu'il n'y avait pas de brutalité "physique". Il est parfois difficile de faire comprendre qu'une violence psychologique peut être encore plus traumatisante qu'une violence physique. 

en fait pour le comprendre..il faut s'imaginer à la place du sujet violenté. C'est pas toujours évident.

L'absence d'empathie, chez un "éducateur", c'est tout simplement une tare.

La scène, filmée, était alors partagée sur un groupe WhatsApp des éducateurs de ce foyer, déclenchant les moqueries d’une partie d’entre eux. Un signalement a été fait à la juge des enfants mi-septembre dernier, sans que celle-ci n’adresse de retour à la famille.

"Cette tonte lui a valu pendant plusieurs mois des moqueries incessantes à l’école et dans sa vie quotidienne. En définitive, il s’agit d’un acte non consenti sur un mineur vulnérable dont les images ont été diffusées sur un réseau social".

Un "signalement de faits susceptibles de constituer un délit au titre de l’article 40" du code de procédure pénale par Emmanuel Grégoire, député de la 7e circonscription de Paris et candidat PS à la mairie de Paris.

Le pauvre gamin déjà placé en foyer, et en plus maltraité là où il est censé être "plus" en sécurité. Il ne risque pas de grandir dans l'amour de l'autre, on pourra le comprendre.

Il y a 23 heures, titenath a dit :

Et je sais que ma réflexion n'est pas juste, mais venant en plus de la part d'une femme, ça me retourne.

Malheureusement dans le social elles sont beaucoup du coup ça fait beaucoup de connasses comme celles là en proportion. 

Il y a 23 heures, Demethrogene a dit :

Le plus inquiétant est que la scène se produit en présence d'autres éducateurs. Sont-ils tous de mèche ?

Effet de groupe et pas grand monde qui ne peut relayer intelligemment. 

Quand on sait l’impact des maltraitances sur un gamin, les répercussions sur toute une vie, ce genre de comportement est criminel. Je pèse mes mots.

Aucune excuse, aucune pitié pour ces individus...