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Don Juan

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À propos de Don Juan

  • Date de naissance 02/05/1869

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    Homme
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    Dans la forêt
  • Intérêts
    Condition humaine

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  1. Mais je crois qu'il sait que je l'apprécie et ce que j'ai écrit ne comporte rien de dirigé.
  2. Le terme "mérite" ne convient pas. Alors comment répondre à cette question ? Disons que la question n'existe pas, qu'elle n'a jamais existé, qu'elle est comme une pierre dans un désert sur laquelle aucun pied n'est venu butter. On n'attend pas de quelque chose qu'elle mérite. Mériter de quoi ? D'être né, d'être idiot, méchant ? Il faut faire avec! Des Boums ! il va y en avoir, est-ce qu'on les aura mérités ? Mécaniquement oui, il n'y a pas de Boum ! ou de Blouf sans cause. Serons-nous la cause de ces Boums, un enfant est-il la cause de sa maladie ? Nous n'en sommes pas la cause, nous ne sommes pas la cause de grandes choses, et le Boum sera une grande chose, mais il ne détruira pas toute la vie, ou toutes les espèces. Le Boum est écrit dans la partition que nous jouons et qui se joue, nous ne sommes que les mauvais musiciens de cette symphonie. Mais aucune question de mérite, sans Boum !, pas de plaf ! Et le Plaf ! est bien plus important que le Boum, mais hélas, moins important que le Blouffffffffffffffffffffffffffffff.
  3. Don Juan

    Le mal

    On ne peut pas parler du mal au singulier. Beaucoup de choses peuvent correspondre à ce terme, des choses qui n'ont pas de rapport entre elles. On pourrait jouer avec les mots : le mal, c'est ce qui fait du mal, le bien, c'est ce qui fait du bien. Est mal tout ce qui nuit à la croissance de la vie. Est bien tout ce qui favorise la croissance de la vie. Comme tu peux le voir, les deux termes ne conviennent pas. Ils sont in-employables. Il en est qui voient dans la croissance de la vie quelque chose à détester.
  4. Don Juan

    Qu'est-ce qu'un fait ?

    Je vais chercher de l'eau à la fontaine. Je rencontre une poule. Je me gratte la tête. Je regarde les nuages. Il vient de tomber une météorite. Ce sont des faits observables par moi comme par les autres. Je pense que j'ai faim et qu'il est l'heure que je me prépare un casse-croûte. Je pense à Macron et il me vient des idées étranges et drôles. Je me demande si l'humanité vaut la peine qu'on se fasse du souci pour elle. Ce sont des faits dont je suis peut-être (mais pas toujours) le seul à percevoir qu'ils se produisent. J'ai mal au dos, je suis en train de m'enrhumer, j'ai fait un mauvais rêve, etc. Ce sont des faits qui me concernent directement et qui peuvent me surprendre tant leurs causes sont éloignées de ma volonté ou de mon contrôle.
  5. Je sais que le terme résilience est à la mode, mais je ne comprends pas le rapport avec la gentrification.
  6. Personne n'est en mesure ou digne de montrer à l'autre son erreur. On ne la voit que lorsque l'on décide de la voir. Mais en "vérité", l'erreur n'existe pas, elle est une marche sur laquelle le pied doit buter afin que se révele une vérité nouvelle, aussi éphémère que les autres. Mais ma réponse est peut-être trop simple pour pouvoir être comprise.........
  7. Disons qu'une vérité absolue, qui soit vraie pour tout le monde n'existe pas, selon ce que je sais de la vie, mais peut-être me trompe-je. Il n'y aurait donc que des vérités relatives et celles-ci sont amplement suffisantes pour que les êtes vivants puissent "négocier" avec le monde qui les entoure. je ne dirai pas que la vérité est perçue par la conscience, parce que je ne crois pas que la conscience perçoive, ce n'est pas son rôle. Mais la conscience permet le phénomène que nous appelons "perception". La vérité n'est donc pas perçue par la conscience, elle est conçue par nos cerveaux à partir des perceptions engendrées par la conscience. Le terme "conscience" n'est pas employé ici comme on l'emploie d'habitude. Pour moi la conscience est un champ d'énergie qui est en tout et ailleurs en même temps. Il nous "traverse" en déposant en nous des informations que nous traiterons ou pas. C'est ce traitement qui prend le nom de conscience pour nous, mais sans contenir tout le sens du mot. Le terme réalité ne s'emploie pas de cette façon dans mon langage, la réalité est toujours une affaire personnelle à chaque être vivant, on ne la partage pas, on peut avoir le sentiment de la partager. La réalité désigne tout ce que je ressens ou pense d'une façon consciente, c'est pour cette raison qu'on ne peut vivre dans la réalité des autres ni introduire les autres dans notre réalité. Ce qui est partageable est collectif, dans chaque phénomène, comme par exemple un coucher de soleil, il y a une partie qui appartient à tous et une partie qui n'appartient qu'à soi. Ce qui appartient à tous j'ai choisi de l'appeler le "réel", et ce qui n'appartient qu'à soi, la "réalité". Je pense qu'en définissant ainsi le réel et la réalité, je définis aussi la vérité, et je pense que cela devrait répondre aux questions laissées sur le côté.
  8. Non bien sûr, mais je me pose une question : la vérité est-elle une réalité ? Et puis une autre question : la réalité, est-elle vraie ?
  9. Les idées existent bien. Sinon, comment aurais-tu fait pour poser cette question, et moi pour croire que je peux te répondre ? Elles peuvent exister dans un cerveau, et continueront à exister tant que ce cerveau les maintiendront en vie. Mais elles peuvent exister dans une autre forme, même s'il n'y a pas de cerveau. Par exemple, une idée est là sur cette île sauvage et inconnue des hommes, dans les grains de sable, dans les rames des palmiers, dans la profondeur de la roche, dans la brise, dans cette fleur. Cette idée est l'habitante principale de l'île, on peut même dire que l'île lui appartient. Les idées n'ont aucun besoin de support matériel grossier pour circuler à travers l'espace et le temps, une certaine lumière lui suffit, pas une lumière telle que celle que nous voyons ou entendons, mais une lumière tout de même, qui traverse les dimensions. Le terme "idée" nous est propre. Nous avons décidé de nommer un phénomène ainsi, c'est donc une idée pour nous, on peut la faire passer comme on fait passer une bouteille de vin sur la table.
  10. Question délicate. Pourquoi ? Qu'attends t-on de ce mot Vérité ? Ou plutôt que mettons-nous dedans ? Nous connaissons un peu de choses de ce monde. Mais est-ce que pour autant ce que nous connaissons est vrai ? Notre esprit pense que c'est une question sensée, mais nous n'avons pas réellement besoin que les choses soient vraies de façon absolue pour nous arranger avec elles. Par exemple : un cheval ne voit pas une clôture comme nous la voyons nous. Dans son cerveau, l'image qui se constitue n'a rien à voir avec l'image qui est dans notre cerveau. Et pourtant, nous connaissons que la clôture représente un obstacle entre nous et la liberté qui nous attend au dehors. Si nous voulons passer dessous ou dessus, ou même travers, nos connaissances relatives nous le permettent. Elles nous permettent de monter notre pied à la hauteur d'un trottoir avec précisions, pourtant, ni le trottoir ni notre pied est comme ce que nos sens nous le font croire. Autrement dit : rien n'est réellement comme cela paraît, mais cela ne nous empêche aucuneme,nt de faire exactement comme si tout était réellement comme cela paraît. Conclusion, la vérité n'existe pas, mais le contraire de la vérité non-plus.
  11. Le souci ne concerne pas la volonté en fait, la volonté est un processus qui peut beaucoup, mais la question est qui veut ? On a l'habitude de considérer que le MOI, est une entité unie et indivisible, le fait est que non, c'est tout le contraire.
  12. Non, c'est sûr, on ne peut faire cela du jour au lendemain je crois qu'il existe des personnes qui ne connaissent pas cela.
  13. Je ne sais si la question de la légitimité doit se poser. La colère est animale, la haine est un moteur d'action. Moi qui ai connu la colère et la haine, psychologiquement et biologiquement, et qui ai consommé son fruit, la vengeance, je peux dire qu'aucun fruit ne m'a paru si doux, si enrichissant, si producteur d'extase. Dans ces moments là je ne me suis jamais demandé si ma colère était justifiée, si ma haine était moralement acceptable ou pas, seul l'acte que la haine permet de produire présentait une jouissance et une libération inégalable. Du point de vue physiologique, la haine est comme ces produits chimiques que l'on asperge sur les arbres fruitiers pour préserver les fruits prochains des attaques de parasites et autres agresseurs. Leur usage ne permet pas le doute au moins sur un résultat, peut-être le seul, les fruits sont magnifiques et font plaisir à voir. Mais lorsqu'on les consomme, un peu de ce poison que l'agriculteur a répandu entre dans notre sang et nos cellules et y dépose une promesse de mort lente. Ainsi, pour un résultat qui me parut merveilleux, j'en ai récolté cent qui n'étaient pas visible à ce moment là, mais qui ont bien fini par se laisser voir. Il m'est donc apparu la naissance d'une probable sagesse contenue dans la possibilité d'un choix, et bientôt le devoir d'un choix. On partage la mort, dans toutes ses formes, et la haine est une promesse de mort, la mort de l'autre est et sera toujours un peu de notre mort. La vie de l'autre est et sera toujours un peu de notre vie. Alors, choisit....
  14. Don Juan

    Yin-Yang

    Mais il a sans doute jamais existé ce chat, à part dans l'imagination.
  15. Non, ce fut et c'est toujours un personnage de roman écrit par Cervantez, donc il n'a pas existé. Mais on l'aime bien quand même.
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