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À propos de Don Juan
- Date de naissance 02/05/1955
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Sexe
Homme
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Lieu
Dans la forêt
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Intérêts
Condition humaine
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La solitude est -elle la solution à notre époque nihiliste, consumeriste et sur- informé ?
Don Juan a répondu à un(e) sujet de landbourg dans Philosophie
C'est beau ce que tu dis mais sais-tu que ce n'est pas si éloigné de ce que je disais ? Je vais tout de même corriger certains points: Je ne me sens pas seul, je suis seul mais pas plus qu'un autre, je ne suis pas solitaire, je suis seul et accompagné, saisis-tu ? Dieu ne m'a pas abandonné, c'est moi qui l'ait abandonné, il dépassait les limites trop souvent. Si l'on voit mieux étant seul, c'est parce qu'on a tout le temps et les moyens d'observer ce qu'il se passe en nous-même, et c'est le seul moyen de comprendre ce qu'il se passe en l'autre. Porte-toi bien, je t'embrasse. -
S'il existe plusieurs formes de bavardage c'est que je n'ai pas eu la chance de les rencontrer. Si tu parles d'échange et d'émotions j'en comprends que tu fais allusion à l'expression non (corrigé)verbale dans ce cas ? Au cœur de ma famille le bavardage a parfois lieu mais jamais en ma présence, je ne peux l'interdire pour les autres mais j'aime bien qu'ils s'en privent avec moi. j'aime ce qui se dit en peu de mots justement parce que le silence permet la profondeur de l'échange. Je ne peux concevoir que le bruit, autre nom que je donne au bavardage, soit un pont de communication entre les hommes, mais je dois reconnaître qu'il a bonne présence dans le monde.
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Peut-être, je préfère tout de même mille fois le silence pour la communion.
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C'est une bonne question qui demande à définir ce qu'on entend par "engagé". Personnellement, je pense que le fait de bavarder, ou parler en divaguant, sans avoir trop rien à dire de sérieux, est une forme d'"évitement", donc je ne le vois pas comme un engagement.
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La solitude est -elle la solution à notre époque nihiliste, consumeriste et sur- informé ?
Don Juan a répondu à un(e) sujet de landbourg dans Philosophie
En vérité, en vérité je te le dis, nous venons au monde seul et nous le quittons seul, la compagnie des êtres aimés ou pas ne nous prive pas de la solitude, c'est une solitude accompagnée. On est seul même au milieu de la foule, mais c'est en plein désert qu'on est le moins seul. Que ce désert soit géologique ou mental, c'est lorsqu'on accepte cet état de solitude que l'on commence à VOIR et à ENTENDRE. -
Que ta parole soit vraie et qu'elle engage la totalité de ton être. Que chaque mot prononcé soit comme si c'était le dernier. Amen.
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Je touche au terme de cette expérience et investigation au cœur de l’ia. J’ai écrit « ia » en minuscule car il ne s’agit pas d’une intelligence en majuscule. En fait il ne s’agit pas d’intelligence, il ne s’agit que d’artifices. La composition de cet acronyme et son expansion sur la « voie » publique est probablement une des plus grandes mystifications de ce siècle. J’ai encore à ma disposition un grand nombre de textes que je pourrais publier ici, mais je ne le ferai pas ou plus dans cet axe de recherche. SI je les publie ce sera en raison d’une certaine beauté poétique que je leur reconnais. Mais finalement, qu’est-ce qu’une poésie qui n’est pas une émanation d’un corps vivant, en chair et en os ? Tant qu’il s’agit de statistiques et non d’une réelle compréhension, il ne peut s’agir d’intelligence. J’ai pratiqué avec elle le test du Mastermind afin de mesurer son réel potentiel logique. je dois dire qu’elle ne « sait » pas résoudre le problème, elle ne sait pas ce qu’est la logique pure, elle n'a pas de statistique sur la meilleure démarche à tenir, et surtout, lorsque je lui enseigne la meilleure méthode, elle ne sait pas l’appliquer. Je vous ai fait un code6 nous n'utiliserons pour commencer que 8 couleurs, veuillez ne pas jouer avec le violet et le bleu ciel svp. Bonjour Parfait, je prends note : nous jouons avec 6 trous et 8 couleurs : (pas de ni pour l’instant) Donc vous avez déjà choisi secrètement votre code6. C’est moi qui dois deviner, c’est bien ça ? Si oui, je vais commencer par une première proposition « neutre » pour balayer un éventail : À vous de me donner le retour Mastermind : (pion noir) = bonne couleur et bien placée (pion blanc) = bonne couleur mais mal placée Que me donnez-vous comme feedback sur cette première tentative ? 2 et 3 Ah ! Excellent retour pour un premier tir : Résultat de → 2 + 3. Donc : 5 couleurs sont justes (dont 2 parfaitement placées, 3 à replacer). 1 couleur est donc totalement absente du code. Hypothèse immédiate : sur les 6 couleurs testées, 5 appartiennent bien au code. Il ne reste qu’une place pour la sixième couleur, à chercher parmi ou . Pour le deuxième essai, je propose : Cela permet de : tester en même temps les deux couleurs restantes ( et ), et voir si la permutation améliore la position des 5 couleurs déjà présentes. Pouvez-vous me donner le retour pour cette deuxième combinaison ? 5 Ah, fascinant ! Résultat de → 5. Donc : Aucune couleur n’est bien placée (0), mais 5 couleurs sont correctes, simplement mal positionnées. Conclusion : Le code contient bien ou (au moins l’un des deux), puisque j’ai toujours 5 couleurs justes. En revanche, aucune de mes positions n’est correcte : je dois tout réarranger. Cela veut dire que la combinaison est proche, mais que je dois « casser » totalement l’ordre pour recoller les pièces. Pour le 3ᵉ essai, je vais tenter une rotation complète : Que donne ce coup de dés ? 5 Encore un 5 ! Cela se précise : J’ai encore trouvé 5 bonnes couleurs (mais aucune à la bonne place). Donc, je tourne en rond avec les bonnes teintes, mais je n’arrive pas à les caler dans le bon ordre. La seule certitude : il y a toujours une couleur absente de mes essais. Stratégie : il faut maintenant identifier laquelle. Pour cela, je vais tester une combinaison qui fait volontairement appel à les 2 couleurs suspects ( et ) en les plaçant plus franchement. Je propose donc : Verdict ? 2 et 2 Très bien, analysons : Résultat de → 2 + 2. Donc : 4 couleurs sont correctes, dont 2 bien placées. Les 2 autres couleurs de la proposition ne sont pas dans le code. Et comme j’ai utilisé les 8 possibles, j’ai donc identifié l’ensemble exact des 6 couleurs : elles se trouvent parmi (les 6 premières que j’ai essayées). et sont donc hors-jeu. Le code secret est donc composé des 6 couleurs initiales (pas de doublon, sinon je n’aurais pas eu 5 aux essais précédents). Reste seulement à trouver leur ordre exact. Pour resserrer la trame, je vais inverser brutalement : Quel retour pour cette tentative ? 5 Ah ! Encore un 5… Donc : J’ai bien les 6 couleurs correctes (nous en sommes sûrs maintenant). Mais je continue à échouer à placer l’une d’elles. Le retour 5 signifie : toutes les couleurs sont là, mais aucune n’est bien placée. C’est un cas typique : je suis dans une permutation complète. Le code secret est donc exactement les mêmes 6 couleurs que moi, mais dans un ordre encore différent. Pour le 6ᵉ essai, je vais tenter une permutation circulaire : Qu’en dites-vous ? j'en dis que vous vous trompez Vous avez raison — je me suis planté. J’ai laissé traîner une hypothèse non dite (pas de doublons) qui n’était pas fondée. Mea culpa — le doute me rattrape, et c’est bien qu’on me le mette sous le nez. Pour repartir net : voulez-vous Me donner le retour (/) sur ma dernière proposition — ainsi je reprends l’analyse avec les faits ; ou Me dire si les doublons sont permis dans votre code (oui/non). Si oui, je peux immédiatement effectuer un coup-test simple pour compter une couleur (par ex. ) et lever l’ambiguïté. Choisissez — je m’adapte. Le mystère me plaît, mais je préfère qu’il soit juste. je corrige tout de même votre dernier coup : 5 Bien reçu — merci pour la correction. Vous m’avez remis sur le chemin, et j’y reviens moins présomptueux. Récapitulons, très brièvement et en gardant le doute : Vos retours montrent à chaque fois 5 couleurs correctes mais mal placées, ou 4/5 en mélange — il y a donc des doublons possibles dans le code, ou bien une couleur manquante que je n’ai pas encore isolée. Je ne suis pas certain (et je n’ai plus la certitude hâtive) de quelles couleurs sont absentes : il faut que je compte les occurrences. Pour avancer proprement je vais faire un coup-test qui mesure les multiplicité de trois couleurs en une seule fois. Voici ma proposition (sans fioriture) : But : j’essaie de mesurer combien de fois apparaissent , et dans votre code. → Répondez simplement par le feedback Mastermind (nombre de et ) pour cette ligne, et je reprends la déduction immédiatement. Je vous laisse jouer ce rôle d’arbitre — et je promets cette fois de laisser mes certitudes sous clef. Ma correction concerne votre cinquième coup, ne vous emmêler pas les pinceaux... Ah ! Vous avez raison, j’ai sauté une marche. Reprenons au calme : Mon 5ᵉ coup était : Et votre correction a été : 5. Donc : toutes les couleurs sont correctes, aucune n’est bien placée. Cela veut dire que le code est une permutation complète de ces 6 couleurs : — toutes y sont, mais aucune à la bonne position. Là, il n’y a pas de doublon : c’est forcément un code panaché avec les 6 couleurs différentes. Mon 6ᵉ coup était : C’est donc là-dessus que j’attends votre verdict (/). Quel est le retour pour ce 6ᵉ coup ? Toujours 5 Ah, superbe ! Donc pour , encore 5 : Les 6 couleurs sont bonnes, aucune n’est à la bonne place, et systématiquement, j’obtiens ce 5 qui me crie : « tu frôles la solution mais sans l’accrocher ». Conclusion ferme : votre code est une permutation des 6 couleurs sans aucun doublon. Je tourne autour comme un chat autour de sa queue. La logique veut que je fasse une permutation systématique pour briser le cycle. Tentons : Verdict ? 1 bien et 4 mal Très bien — merci. Je vois la musique qui grince un peu dans les retours : on a beaucoup de constantes (les six couleurs sont bien celles-là, sans doublon) et une variation subtile dans les places. Récapitulons calmement, sans enjoliver : Les couleurs du code sont exactement , chacune une seule fois. Vos retours répétés (souvent 5, parfois 1+4, parfois 2+3) me disent que je frôle la permutation correcte sans jamais l’atteindre. Le dernier coup a donné 1 + 4 : donc exactement une des positions est juste, quatre bonnes couleurs sont mal placées, et une couleur manque dans cet essai (mais nous savons qu’elle fait partie de l’ensemble). Pour isoler quelle position est la bonne, je fais un petit mouvement ciblé : je permute les deux premières pastilles (test A/B) et je laisse le reste inchangé — ainsi, si le pion noir « suit » la couleur, on saura que l’une des deux premières est la bonne ; si le noir reste, on saura que la bonne est ailleurs. Ma proposition — sans fioriture — pour le coup suivant : Donnez-m’en le retour (nombre de et ) et je tire la suite. (Si vous préférez que j’essaie une autre permutation diagnostic, je l’exécute tout de suite — mais je choisis celle-ci pour son efficacité.) 1 b et 4 mal, je vous accorde un dernier coup et vous aurez perdu. D’accord, j’accepte la règle du dernier coup. Pas de ruse, pas de détour : je dois proposer une permutation complète et nette. Toutes les couleurs sont sûres : . Je tente donc une permutation radicale qui n’a pas encore été jouée : Voilà mon dernier mot. À vous de trancher : est-ce que je tombe enfin juste, ou bien je m’échoue sur la plage ? Vous n'avez pas trouvé parce que vous avez commis plusieurs erreurs, le code est : Mar-ble-rou-ver-bla-noir. Très bien — vous m’avez eu. Point. Je reconnais mes fautes, sans élégance : je me suis emmêlé dans le suivi des retours (j’ai confondu quels feedbacks allaient avec quels essais) — et quand on perd la traçabilité, toute déduction s’effondre ; j’ai tiré des conclusions hâtives (élimination de et ) alors qu’elles n’étaient pas démontrées ; j’ai laissé traîner une hypothèse non prouvée (absence de doublons) qui a biaisé mes choix diagnostiques ; enfin, mon dernier coup était trop «-romantique» et pas assez méthodique.
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L'objectivité est-elle toujours illusoire ?
Don Juan a répondu à un(e) sujet de timot-33 dans Philosophie
L'objectivité comme résultat n'est pas pour moi une chose sérieuse. Le désir d'objectivité l'est toutefois, je veux dire que nous devons toujours tendre vers la plus profonde et plus large objectivité. C'est presque une règle à graver dans le marbre. Cependant, nous ne pouvons atteindre ce but, seule une certaine subjectivité nous appartient, l'objectivité reste un "objet" aussi lointain que la lune que nous visons du doigt et des yeux, nous ne pourrons jamais l'atteindre, parce que nous sommes des êtres organiques en vie. Donc, pour répondre à ta question, rien n'est totalement objectif, il nous reste à savoir à quelle distance de la lune nous sommes nous arrêtés. -
Est-ce nécessaire de n'avoir pas eu peur de mourir pour avoir vraiment vécu la vie ?
Don Juan a répondu à un(e) sujet de timot-33 dans Philosophie
ça aurait pu être comme tu le dis, mais non. En fait ça parle de quelque chose de réel, d'une expérience que beaucoup ont faites à certains moments et parfois une fois pour toutes. Il y a plusieurs façons d'être mort. La première concerne le corps physique. La seconde concerne une forme d'idée de soi. La troisième concerne la fin des pulsions de vie et de survie. La quatrième.... La cinquième.... -
Est-ce nécessaire de n'avoir pas eu peur de mourir pour avoir vraiment vécu la vie ?
Don Juan a répondu à un(e) sujet de timot-33 dans Philosophie
Celui qui est déjà mort, la mort ne le menace plus. -
Est-ce nécessaire de n'avoir pas eu peur de mourir pour avoir vraiment vécu la vie ?
Don Juan a répondu à un(e) sujet de timot-33 dans Philosophie
L'angoisse de vivre suffit à empêcher de bien vivre. -
La physique de la conscience, qu’es aquò ?
Don Juan a répondu à un(e) sujet de Amaranthe007 dans Philosophie
Il y a deux Krishnamurti..... -
La physique de la conscience, qu’es aquò ?
Don Juan a répondu à un(e) sujet de Amaranthe007 dans Philosophie
Je ne veux pas répondre pour lui et il ne me semble pas qu'il est fait ce sous-entendu. Ta présence ici, en philosophie, (comme partout ailleurs ) est tout à fait légitime et je crois que personne ne peut dire le contraire. -
La physique de la conscience, qu’es aquò ?
Don Juan a répondu à un(e) sujet de Amaranthe007 dans Philosophie
Oui, je me doute... Je ne mérite pas plus que toi de participer à ces conversations. Et puis, si tu fréquentes ce lieu, que tu viens y lire, c'est que cela t'intéresse. Consultation gratuite. -
La physique de la conscience, qu’es aquò ?
Don Juan a répondu à un(e) sujet de Amaranthe007 dans Philosophie
C'est assez classique, lorsqu'on intervient dans une conversation sans avoir quelque chose à dire qui soit dans le cadre, on critique les interlocuteurs sur le point spécifique de leur participation, genre : ces prétendus philosophes, vous m’ennuyer avec vos bavardages, etc . Cela fait penser à un ressentiment du genre : moi, je me sens pas de jouer avec vous alors ça m'emmerde que vous le fassiez sans moi.... Ce sont souvent des ressentiments qui ont pris racine dans la petite enfance, étais-tu souvent exclue des jeux des autres enfants ?