Aller au contenu

Don Juan

Membre
  • Compteur de contenus

    2 458
  • Inscription

  • Points

    8,390 [ Donate ]

5 abonnés

À propos de Don Juan

  • Date de naissance 02/05/1869

Informations Personnelles

  • Sexe
    Homme
  • Lieu
    Dans la forêt
  • Intérêts
    Condition humaine

Visiteurs récents du profil

8 154 visualisations du profil

Don Juan's Achievements

Forumeur expérimenté

Forumeur expérimenté (11/14)

  • Dévoué Rare
  • Première semaine terminée
  • Un mois plus tard
  • Un an ici Rare
  • Très populaire Rare

Badges récents

734

Réputation sur la communauté

  1. Don Juan

    De l'existence de Dieu

    Je ne sais pas comment traduire le mot intimiste, faut-il entendre qu'il y a des expérience qui ne se peuvent rapprocher de l'expérience d'autrui ? J'ai tendance à penser que nous avons tous la même expérience du monde même si le plus souvent il s'avère difficile de le vérifier pour des raisons qui touchent aux questions du "conscient" et de "l'inconscient". Je pense que l'expérience du phénomène de la conscience comme "noeud qui noue les choses" est possible d'une manière pragmatique ou pratique, donc d'une certaine manière, vérifiable.
  2. Don Juan

    De l'existence de Dieu

    Veux-tu dire que la conscience a imanquablement besoin d'un support physique, organique, une existence ? Si c'est ce que tu veux dire, je ne serais pas d'accord, la conscience pure peut être un "simple" phénomène.
  3. Oui et sans amour nous ne sommes rien....
  4. Il n'y aura pas de sanctionneur sain, seul le pardon est sain...
  5. Ma réponse sera difficile à entendre, on ne peut juger que les actes (tu ne jugeras point...) Juger ne consiste pas à rechercher quelle doit être la plus adaptée des répressions, juger c'est chercher à comprendre le pourquoi et le comment. Pour moi donc la justice n'est pas la justice, elle est un système de compensation, elle ne cherche pas réellement à comprendre, et donc, elle ne permet au système de comprendre ses failles ni à chaque humain de se comprendre lui-même.
  6. Je ne crois pas qu'elle soit bénéfique, je ne crois pas à ses vertus pédagogiques ou dissuasives. La vision d'une justice de compensation ne peut admettre que les fautes ne soient pas punies. Dans une société, si l'on ne pratique aucune répression, c'est le besoin de rendre justice par soi-même qui s'installe et c'est le chaos qui suit. Par conséquent, notre conception de la justice veut servir les équilibres d'un idéal de société, alors que c'est probablement cet équilibre ou idéal qui sert de base à la plus grande part des crimes. C'est un cercle vicieux parce qu'il ne peut y avoir de société idéale, ce sont les hommes qui font la société et tant qu'il n'y aura pas une révolution en chaque homme, nous devrons vivre avec les incohérences de nos sytèmes. «««Dans leur solide Stupidité, mes généraux se réunirent : « Il faut comprendre, se disaient-ils, pourquoi nos hommes se divisent et se haïssent. » Et ils les faisaient comparaître. Et les écoutaient les uns les autres cherchant à concilier leurs thèses et à étabhr la justice et à rendre à celui-là son dû et à reprendre à l’autre ce qu’il détenait indûment. Et s’ils se haïssaient pour des mobiles de jalousie, les généraux cherchaient à déterminer qui avait raison et qui avait tort. Et bientôt ils ne comprirent plus rien à rien tant les problèmes s’embrouillaient les uns les autres, tant le même acte montrait de visages divers, noble sous telle lumière, bas sous telle autre, cruel à la fois et généreux. Et leurs conseils se poursuivaient la nuit. Et comme ils ne prenaient plus de sommeil, leur Stupidité allait s’accroissant. Alors ils me vinrent trouver : « Il n’est plus qu’une solution, me dirent-ils, à ce fatras. Et c’est le déluge des Hébreux ! » Mais je me souvenais de mon père : « Quand la moisissure prend dans le blé, cherche-la en dehors du blé, change-le de grenier. Lorsque les hommes se haïssent, n’écoute point l’exposé imbécile des raisons qu’ils ont de haïr. Car ils en ont bien d’autres, encore, que celles qu’ils disent, et auxquelles ils n’ont point songé. Ils en ont tout autant de s’aimer. Et tout autant de vivre dans l’indifférence. Et moi qui ne m’intéresse jamais aux paroles, sachant que ce qu’elles charrient n’e§l que signe difficile à lire, de même que les pierres de l’édifice ne montrent ni l’ombre ni le silence, de même que les maté¬ riaux de l’arbre n’expliquent point l’arbre, pourquoi me serais-je intéressé aux matériaux de leur haine ? Ils la bâtissaient comme un temple avec les mêmes pierres qui leur eussent servi pour bâtir l’amour. »»» Citadelle, St EX
  7. Don Juan

    La projection

    Je n'avais rien à dire de particulier sur ce sujet, j'ai réagi à un de tes propos, mais il y a peut-être eu un malentendu sur le sens de tes mots.
  8. Don Juan

    La projection

    Cela doit être ça une projection.
  9. Je te pardonne, tu ne sais pas ce que tu dis et tu n'y es pour rien.
  10. Don Juan

    La projection

    Certes le sujet aurait pu être mieux présenté, il manque des ??? Mais il es absurde d'affirmer que le sujet n'a pas de raison parce que tu ne peux pas la voir, tout est cause et effet dans le même temps.
  11. Sans doute notre divergence vient-elle du fait que tu crois au libre arbitre, à la possibilité de choisir ou tout simplement à quelque chose qui ressemble à la liberté et moi non, ce sont deux regards diamètralement opposés, il ne peuvent finir par s'entendre et nous ne sommes pas là pour convertir.
  12. Tu emploies le mot inéluctable comme si c'était le mot calculable, c'est pourquoi tu es passé à côté du sens de mes mots, si j'ai répondu, c'est qu'il ne pouvait pas en être autrement, voila le sens que je donne au mot "inéluctable", malgré qu'on soit incapable de prévoir ce qui fatalement doit arriver, ce qui arrive est inmanquablement ce qui pouvait se produire davantage que toute autre "proposition".
  13. Je pensais que tout ce qui s'est accompli est par nature inéluctable....
  14. Don Juan

    Que vaut la vie?

    Oui, peut-être... (merci de ta réponse), je préfère prendre un autre angle de vue et adopter un autre langage s'il faut parler de la vie. Je pense que nous ne savons pas ce qu'est la vie et ce n'est certainement pas en disséquant les corps que nous l'apprendrons, pas plus qu'en disséquant les mots et les idées.
  15. Don Juan

    Le virtuel et le réel

    Pour moi, le virtuel n'existe qu'en dehors de ma conscience. Tout ce qui pèse sur la balance est réel, et tout ce que je peux imagniner peut peser sur toute balance. Ce qui pèse sur moi seul est une réalité qui m'appartient totalement.
×