nimzo

J’ai réalisé une vidéo très courte qui joue avec nos réflexes visuels et auditifs, pour aboutir à une réflexion — Bon visionnement.

Une lettre ouverte née du silence. Une parole simple, directe, mais lourde de sens. Ce n’est ni une attaque, ni un cri : c’est un miroir tendu à l’Amérique, et à ceux qui l’observent. Si ce message résonne avec vous, partagez-le.

Silencieuse, l’Amérique. Certains comprendront. D’autres… comprendront. À vous, dirigeants et employés des entreprises américaines, Je n’écris ni pour accuser, ni pour diviser. Je vous écris parce que quelque chose a déjà basculé. Et vous êtes au centre de ce basculement. Ce n’est plus une question de si. Mais de quand. Quand vous ressentirez les secousses de ce glissement invisible. Quand vous comprendrez qu’il vous concerne, Profondément, personnellement, névitablement... Ce que nous traversons n’est pas une crise ordinaire. Ce n’est pas un cycle politique, ni une panne temporaire. C’est la structure même du réel qui se fissure. La vérité vacille. L’éthique se négocie. Et l’inacceptable devient peu à peu tolérable. Pendant ce temps, le contrat social s’efface, le langage perd son sens, et les repères fondent comme neige sur un bitume brûlant. Quand la confiance s’effondre, Quand la peur devient outil, Quand la colère est cultivée comme stratégie, alors plus personne n’est protégé. Ni les institutions. Ni les entreprises. Ni ceux qui croient pouvoir rester neutres. Ce n’est pas théorique. C’est déjà là. Des talents démissionnent en silence, refusant de servir ce qu’ils ne reconnaissent plus. La polarisation s’invite dans les couloirs. L’innovation s’étiole dans la suspicion. Et les valeurs fondatrices deviennent gênantes, parce qu’elles rappellent ce que nous avons cessé d’être. Pendant ce temps, des lois passent sans débat. Des vérités sont trafiquées. Des droits fondamentaux deviennent négociables. La réalité, lentement, s’éloigne de la réalité. Et le silence continue. Mais il n’est pas trop tard. Pas encore. Vous avez un pouvoir immense. Et ce pouvoir appelle une question simple : Que faites-vous de votre influence, quand le monde vacille ? Vous pouvez : Refuser de rester spectateurs quand la démocratie chancelle. Repenser vos engagements : unifient-ils ou divisent-ils ? Orienter vos ressources non pour conserver un privilège, mais pour préserver un futur habitable. Un premier geste suffit. Ouvrir un dialogue vrai. Mettre vos valeurs à l’épreuve. Cesser d’appeler neutralité ce qui est parfois complicité. Vous n’avez pas besoin d’être des héros. Mais vous ne pouvez plus être absents. Le monde vous regarde, les yeux pleins de questions. Il vous attend, mais le souffle court. Et pendant qu’il espère… il saigne en silence. Ce modèle que l’on prétend résilient, est déjà en train de céder. Et si vous attendez encore, vous serez aspirés avec lui. Non pas pour avoir mal agi, mais pour avoir laissé faire. Nous ne sommes pas des ennemis. Mais nous ne pouvons plus nous permettre d’être silencieux. Il est temps de dire ensemble : « Ce modèle met en danger notre avenir. Il est temps de le repenser. » Ce message n’a pas de visage. Il ne défend aucun parti. Il est né du vide que laisse le silence. Et s’il vous touche… alors il est déjà en train de vivre. Le monde vous entend. Mais il attend encore. Il attend que vous répondiez.