Aller au contenu

Don Juan

Membre
  • Compteur de contenus

    3 168
  • Inscription

Tout ce qui a été posté par Don Juan

  1. C'est assez classique, lorsqu'on intervient dans une conversation sans avoir quelque chose à dire qui soit dans le cadre, on critique les interlocuteurs sur le point spécifique de leur participation, genre : ces prétendus philosophes, vous m’ennuyer avec vos bavardages, etc . Cela fait penser à un ressentiment du genre : moi, je me sens pas de jouer avec vous alors ça m'emmerde que vous le fassiez sans moi.... Ce sont souvent des ressentiments qui ont pris racine dans la petite enfance, étais-tu souvent exclue des jeux des autres enfants ?
  2. C'est une forme de jalousie qui te pousse à parler ?
  3. C'est ma mère qui va être contente Pas de souci, je tutoie tout le monde. Conditionne la raison peut-être. Oui, ce que tu appelles la "conscience pure" ou épurée de tous nos affects et quelques changements dans nos routines mentales apporte une forme d'ouverture à d'autres fonctionnements que le cerveau sait mettre en œuvre et qui sont généralement bloqués par notre flux de pensées dites "rationnelles".
  4. Ici par exemple, je ne me retrouve pas. Être hors du navire ne peut permettre de le voir, nous ne verrions qu'une faible partie réduite à son côté ou son dessus, son arrière ou son avant, et même si une position nous permettrait de voir toute sa surface, ce ne serait que son enveloppe. Là où je te rejoins c'est dans l'impossibilité de voir le dehors et le dedans en même temps lorsqu'il s'agit d'un objet tel qu'un navire ou une simple boîte mais ces critères disparaissent lorsqu'il s'agit de s'observer "soi", je parle là d'un "soi" global qui contient tous les aspects d'une entité qui se regarde ou s'écoute dans sa totalité sans se confondre avec toute autre partie externe. Sur ce point je dois dire que c'est l'inverse que je ressens, plus j'observe mon intériorité et plus ses limites se dispersent, se versent dans un ailleurs étendu.
  5. Je relirai ce texte, je ne sais pas encore à cette heure si je peux me retrouver dans tes mots, mais j'en sens la chaleur et une certaine beauté...
  6. Je ne dis pas cela, je sens que c'est plutôt l'émergence de la matière qui est un effet du chant de la conscience. je n'ai pas écrit champ mais chant, c'est le meilleur mot que j'ai "sous la main". La matière comme une condensation d'un chant qu'on ne peut entendre.
  7. En disant que la conscience est immatérielle, tu sépares conscience et matière, alors que ce que je sens, c'est qu'elles sont même chose. La matière quelque soit son état de vibration est une résonance cristallisée de la conscience pour mes sens. La conscience la plus "pure" si -- l'on peut admettre ce terme-- est de la matière la plus pure également, et la matière pure est invisible à l’œil comme pour beaucoup d'instruments.
  8. À cette question il me semble que je peux répondre par une constatation simple : je ne peux me réduire à mon cerveau, ce serait comme écarter toutes les autres parties de ce que je veux exprimer par "je" ou "moi". Donc non, je ne suis pas mon cerveau. Le navire doit être vu comme un ensemble, je ne comprendrais rien de bon si je commençais à pratiquer une dissection. On peut observer avec d'autre sens que la vue, ce qui est dit là semble ne conserver qu'un sens ou guère plus. Je peux donc observer mon intériorité, en petites "parties" certes, mais là il ne s'git pas de dissection, quelque soit la partie intérieure que j'observe mon intégrité n'est pas menacée. Les concept "sujet et objet", jusque là très affirmés dans ma conscience sont bien effrités aujourd'hui, cette "séparation" est toute intellectuelle en vérité, c'est du-moins comme cela que je le vis, toute idée ou pensée -- je ne sais pas quel mot meilleur utiliser -- de séparation ne tient plus qu'à un fil désormais dans ma conscience, même la lame de couteau figée dans mon abdomen risque de n'être pas rejetée par acte d'adoption ou de reconnaissance. Que veux dire : je vous aime ?
  9. Il peut y avoir en effet un ressenti de soi, mais dans mon cas il y a aussi un ressenti avec tout ce que je touche ou tout ce que regarde etc. Le non-être, je ne sais ce que c'est, je ressens plutôt un débordement de ce qui est autour qui se déverse en moi.
  10. Mais comment puis-je comprendre que l'on puisse tenir à distance la matière lorsque je suis tout entier matière ? La matière dont mon fauteuil est fait est aussi un peu de la matière dont je suis fait, faut-il alors considérer un intérieur à soi et un extérieur à soi ?
  11. Ce que dis plus haut est vrai et net, tu ne peux pas savoir dans quel état psychique je suis (moi non plus d'ailleurs), alors je n'ai trouvé que cette façon pour t'indiquer que je suis bien d'accord. D'une certaine façon ne rien savoir, ou ne plus vouloir savoir, est une forme de libération, et c'est le cas je me sens libéré. Le seul trouble que cela laisse est dans le fait qu'il est devenu très difficile d'interpréter ce que les autres disent.
  12. J'ai pris un coup sur la tête, je ne sais plus rien, mais je crois que je n'ai jamais vraiment su quoi que ce soit. Merci de ton attention. Alors peut-être que toi aussi tu as pris un coup sur la tête. Merci de ton attention.
  13. Je ne sais pas, ni pour l'un ni pour l'autre.
  14. "Grandir en conscience" cela correspondrait à quoi ? Qu'est-ce que peut vouloir dire cette expression pour toi ?
  15. Don Juan

    Les proverbes

    Un non-matérialiste exclusif sait considérer le ressenti qui lui apparaît étranger à son système. Mais c'est quoi un non-matérialiste, quelqu'un qui se nourrit de lumière ?
  16. Ce n'est pas la souffrance qui rend dingue, mais c'est notre dinguerie qui nous fait souffrir, et là je ne parle pas de la douleur mais bien de la souffrance. Donc, la question suivante est : Qu'est-ce qui fait qu'on est dingue ?
  17. Pour appréhender la complexité mieux vaut un véritable esprit simple. Ainsi, les choses apparaîtront simplement. Amen.
  18. Don Juan

    Les proverbes

    J'en dis que souvent les proverbes sont de beaux souhaits mais qu'ils ne sont que rarement confirmés par les faits. Pour le premier par exemple : on peut répondre que souvent ou presque toujours, ce qui nous appartient nous fatigue aussi, c'est le poids de la possession, qu'il soit conscient ou pas. Or l'énoncé de la devise induit dans le "non-conscient" que les choses possédées sont plus légères à porter que les autres. Le dernier en français : Demandons à tous ces profiteurs assis sur leur beaux sièges d'entreprises ou de l'assemblée si le mal acquis ne profite pas, ou encore aux pègres du monde entier. L'idée invoquée par le proverbe est à côté de la réalité.
  19. Merci toi, en fait, science ou pas science, lorsqu'on est dans la caverne, tout ce que l'on peut penser ou considérer comme du savoir est une erreur, ou pensée subjective. Surtout, si tu en es sorti, ne reviens pas y mettre les pieds, car tu sais ce qui t'attend.
  20. Les illusions, en tant que phénomènes psychologiques, existent de façon régulière. On peut donc dire que l’illusion subjective repose sur un mécanisme objectif. L’illusion n’est pas le néant, elle est un fait. Ce fait (se tromper de perception) existe objectivement. Reconnaître que l’illusion est objective permet de la traiter scientifiquement (psychologie cognitive, neurosciences, phénoménologie). Alors qu'est-ce qui est objectif ou subjectif ?
  21. Je suppose que s'il n'y a pas de réponse, c'est parce que c'est difficile de comprendre ce que tu cherches ou attends.
  22. L'illusion est-elle objective ?
  23. Ah mais alors je n'avais rien compris à ton propos tel que tu l'as exprimé, alors oui même OUI!
×