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Don Juan

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À propos de Don Juan

  • Date de naissance 02/05/1869

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    Homme
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    Dans la forêt
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    Condition humaine

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Réputation sur la communauté

  1. Le fait de demander à autrui si tu es sage ou non frôle le délire, le délire peut-il émaner de la sagesse ?
  2. Un génie qui a fait des erreurs comme tout le monde sans doute.
  3. Ce que tu mets de toi dans ta poterie, en conscience ou non, car le phénomène est indépendant de toute volonté. Ce que tu mets de toi et qui s'échange avec le monde qui t'entoure. Le souffle de ta respiration. Le son de ton pas. La peau de l'arbre que tu caresses lorsque tu t'appuies un moment pour te reposer de tes efforts. La lumière qui jaillit de tes yeux et celle qui entre par ta bouche, ta peau, tes os.... La nourriture que tu absorbes pour survivre jusqu'au jour qui viendra. Les déchets dont tu te débarrasses chaque jour, quelque soit le lieu où tu t'en débarrasses . Chaque "objet" que tu vas rencontrer, indépendamment du regard que tu peux poser sur lui et qui va te changer, indépendamment de ce que tu peux parvenir à voir de ce changement. Tout cela, et bien plus encore, participe à la transcendance, qui est marcher vers le royaume intérieur, c'est de la spiritualité, le phénomène qui transforme les pierres disparates en êtres vivants et en cathédrale.
  4. C'est un exercice dangereux.
  5. Don Juan

    Le paradoxe du temps infini

    Bonjour eriu, pour moi, lorsqu'il il y a transformation il y a autre chose. Si je transforme un vase en assiette, je suis bien obligé de considérer que la chose est autre et que cette autre chose commence avec le commencement de sa transformation. Un œuf à un commencement et sa fin peut se trouver dans mon estomac, si la poule le couve il deviendra un poussin, le commencement et la fin du poussin ne sont pas les mêmes que ceux de l'œuf.
  6. Don Juan

    Le paradoxe du temps infini

    "L'éternel", "l'éternité", ce sont des termes employés par les religieux et les religions. Nietzsche voulut-il que Dieu soit mort pour créer ses propres dieux à son image ? Je te demandais de me citer une seule chose qui n'ait pas de commencement ni de fin afin que nous ne perdions pas de temps à discutailler de superstitions, j' attends toujours...
  7. Don Juan

    Le paradoxe du temps infini

    Lesquelles ? Dans quel chapitre celui qui dit que Dieu est mort prétend que certaines choses n'ont pas de commencement ni fin ?
  8. Don Juan

    Le paradoxe du temps infini

    Ce qui a un commencement aura imanquablement une fin. Ainsi parlait Sri toutoualamala.
  9. Don Juan

    Le narcissisme

    Réellement ou objectivement, ma vie ne peut valoir plus que la tienne, mais subjectivement il n'y que ma vie qui vaille, que puis-je faire de la tienne puique je ne peux la vivre ? C'est selon moi au beau milieu de ces deux représentations que se trouve un chemin dissimulé qui annule ce genre de questions comme toutes les autres, aucune philosophie ou raisonnement, ou recherche quelconque n'y peut s'y glisser.
  10. La vie est l'occasion de faire l'expérience de la conscience, le seul but "sérieux" que je reconnais dans ma propre vie consiste à faire de chaque jour nouveau un espace de développement de la conscience.
  11. Ils ont inventé une itelligence qui n'a pas de corps ? Sans corps pas de possibilité d'intelligence disait Sri Amatagulopari.
  12. J'aurai pensé qu'il n'y pas d'intelligence sans un peu ou beaucoup de raison, bref je ne comprends pas ta question.
  13. Nous aurons un petit désaccord sur ce point, mais oui comme dit Richard Desjardins dans sa chanson, "tout ce qui n'est pas donné est perdu". Le donneur a besoin du receveur pour l'image qu'il lui renvoie, je vois toujours du narcissisme dans l'acte de donner et sans doute peut-on en voire aussi dans l'acte de recevoir. Mais laissons de côté cette divergence de regard, je te remercie de m'avoir bien lu.
  14. Don Juan

    Le désir

    Pour moi, cela fait partie des programmes intégrés dans notre matière cérébrale et probablement dans notre corps tout entier, l'image de la beauté, dans toutes ses formes, suscite l'excitation et le mouvement de la recherche de notre part manquante, ou de notre part divine.
  15. Dans nos cités ce doit être quelque chose de si rare que presque personne n'en a entendu parler, je ne suis donc pas étonné que cela te soit inconnu. Après tout, si l'on considère que l'acte de donner qui s'ignore existe bel et bien, peut-être faudrait-il considérer aussi qu'il figure dans la liste des non-actes plutôt que celle des actes. Vous parliez de l'acte de donner sans attendre en retour, autrement dit d'un acte désintéressé, mais plus loin encore, dans la sphère de la pensée, il est des dons qui s'offrent sans réflexion au préalable. Ces "dons" ne sont pas vus par leurs auteurs comme tels, ils font partie de gestes qui s'écoulent sans qu'aucun concept leur soit attaché. Ceux qui en bénéficient peuvent s'en rendre compte ou pas, ils ramassent ce qui est offert comme si l'objet du don était tombé d'un sac, ne reliant jamais, ou presque la personne qui se "débarrasse" à une intention déterminée. Le sujet premier, l'offrant, ne se ressent pas en tant que tel et aucune idée de hiérarchie ne peut se risquer de s’installer entre les acteurs. Celui qui donne sans ignorer qu'il donne, même s'il n'attend rien en retour, sait qu'il occupe une place plus élevée que celui qui reçoit. Celui qui donne est celui qui détient, le fait est qu'il détient ce qu'une autre personne, le receveur, n'a pas, cela fait de lui un plus riche qu'un autre. Mais celui qui n'a rien, ou qui n'a établi aucune relation de possession avec ce qu'il paraît avoir sont les mêmes. Ignorer que l'on possède ou penser que rien ne peut représenter à ses yeux une valeur à posséder permet "d’offrir" tout ce que les autres croient que l'on possède. Cet acte de donner est équivalent à l'acte de rendre. Il exprime ! "rien n'est à moi!", je ne peux donc te le donner. Si je parle de la dimension du non-acte au début de mon propos cela implique que les termes comme : donner, offrir, possession, etc ne peuvent répondre de manière précise à l'intérieur d'un cadre ou la raison ne peut se sentir vraiment à l'aise. "L'acte de donner qui s’ignore" ne se laisse pas saisir par la pensée qui ne repose pas sur une expérience de l'être tout entier.
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