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existence

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Tout ce qui a été posté par existence

  1. La question du libre arbitre ne me semble pas non plus la différence entre les humains et les machines. Cependant, la subtilité actuelle des machines est tellement limitée qu'elles n'ont clairement pas de libre arbitre. Et chez les humains, le libre arbitre est partiel. On peut tendre vers le 100% mais jamais l'atteindre.
  2. Quand on affirme l'athéisme, on a beaucoup de réactions plaintives des croyants et de non-croyants. En d'autres termes, il y aurait un préjudice subit par les croyants dès lors que l'on affiche son athéisme. Mais alors peut-on évaluer cette souffrance des croyants ? Ensuite, quand bien même l'affirmation de l'athéisme susciterait des sentiments négatifs chez les croyants, on peut justifier que l'on a la liberté de pensée. Or à partir du moment où l'on pense quelque chose, cela transparait dans nos paroles. Les athées devraient-ils refouler ou cacher leur athéisme, ou bien est-il légitime de vivre pleinement et de l'exprimer même si cela suscite des émotions négatives chez les croyants ? Et puis, on pourrait retourner la question. Des athées se plaignent de la présence de la religion. Quel est le préjudice subit par les athées ? Par la présence de l’Église dans les média et dans les instances morales ? Les bâtiments religieux, les sonneries d'églises etc. ? Ensuite, en supposant que la présence de la religion suscite des sentiments négatifs chez les athées, dans quelle mesure les croyants peuvent-ils vivre pleinement leur religion et donc l'exprimer dans leurs propos ? N'y a-t-il pas en fin de compte quelque chose de maladif dans une société où l'on ne peut pas exprimer, sans imposer, la façon dont on se représente le monde ? N'est-ce pas donner une importance exagérée à la parole, qui n'est pas nécessairement dominatrice d'autrui, mais peut simplement être la description d'une façon de voir les choses ? En résumé, pourquoi un athée ne pourrait pas dire qu'il pense qu'il n'y a pas de Dieu et que les croyants se trompent ? Et pourquoi un croyant ne pourrait pas dire qu'il pense qu'il y a un Dieu et que les athées se trompent ?
  3. Je te l'accorde. Ces expériences tendent à démontrer l'existence de processus inconscients, mais pas de l'Inconscient au sens de Freud. Ai-je dit le contraire ? :) C'est toi qui fait référence à ces théories psychanalytiques auxquelles je n'ai pas fait allusion Il se trouve que le terme "inconscient" est ambigu, et apparemment, cela troublait Fuel4Life. Une fois l'ambiguïté levée, il semble que vous ne soyez plus en désaccord sur ce point. Cette théorie est cohérente avec ce qu'on sait du fonctionnement du cerveau, pas seulement avec mon système de pensée personnel. Si je te parles comme si tu as le point de vue que tu défends, c'est juste par commodité, comme quand on utilise le "tu" de généralités. Je n'accorde pas beaucoup d'importance au point de vue personnel dans un débat. Mon point de vue est un point de vue parmi beaucoup d'autres, tout comme le tiens. Ce n'est pas cela qui fait la substance du débat, même s'il peut en faire la motivation. Eh oui, mais les personnes neurotypiques peuvent faire de nombreuses choses juste pour plaire aux autres, et on peut considérer que d'une certaine façon, ils ont un problème également. Tout est relatif. On est d'accord là dessus. "L'autre explication" à mon avis, c'est que vous avez tendance à confondre "cause" et "effet", à oublier que l'IRM ne fait que révéler des images, elle n'est que descriptive. Elle ne permet en aucun cas de conclure à des relations de causes à effets. Théia, tu reportes le sujet sur Fuel4Life alors que ce n'est la question posée, et tu le sais très bien. Ben si, cela étaye en rajoutant des données à la théorie de l'inexistence de l'âme. En l'occurrence, tu n'apportes pas de théorie concurrente. Ta réponse est donc vide. Tu fais semblant de ne pas comprendre, alors que l'on vient d'expliciter l’ambiguïté qu'il y avait avec l'inconscient psychanalytique.
  4. C'est tout à fait plausible. Je voudrais d'autre part ajouter que l'autisme n'est pas un manque, mais une organisation différente. Les autistes font d'autres connections que les non autistes ne font pas. Le problème est si ces connections atypiques sont trop nombreuses, ce qui peut mener au handicap. Mais à petite dose, cela apporte de la créativité. Les représentations sociales de l'autisme ont tendance à mettre en avant un manque parce qu'il s'agit du point de vue des gens neurotypiques. En effet, les interactions sociales entre autistes et non autistes sont un peu compliquées. D'un côté on apprend pas forcément aux autistes à avoir des relations sociales, et de l'autre on apprend pas forcément aux neurotypiques à être ouvert à cette différence. Je parle là de l'autisme léger bien entendu. Cela a mené un certain nombre de personnes à penser que les autistes n'ont pas de relations sociales ou de théorie de l'esprit, alors que c'est le cas. Ils ont plutôt un problème à gérer les relations sociales, sans doute lié aux morceaux de circuits dont parlais Fuel4Life.
  5. Détrompe-toi, il a même été mis en évidence lors d'une expérience avec un simple EEG, qui a révélé - dans certains cas - des activités électriques des "zones motrices" du cerveau, avant même que le sujet en question ne décide consciemment du mouvement qu'il allait faire. . Je pense que c'est un problème de définition du terme. Il a été prouvé qu'il y a des processus inconscients au sens où on est pas conscient qu'ils se produisent. Mais le terme "inconscient" fait aussi référence à des théories psychanalytiques, qui elles n'ont pas été validées scientifiquement. Si on met de côté ces théories, il y a un consensus quant à l'inconscient en tant que phénomène neurologique non conscient, notamment pendant l'élaboration des actions et des pensées. Pour ma part, je dirais que la pensée consciente est le résultat de ces élaborations et est à l'initiative de nouvelles élaborations inconscientes. Mais il faut prendre en compte les phénomènes inconscients. L'intuition n'est pas magique, elle résulte de processus inconscients, qui sont des analyses d'éléments concrets, comme l'a justement Fuel4Life.
  6. On ne peut que se réjouir de la perte par l'Humain de ses réflexes Animale Les animaux vivent en harmonie avec la nature, avec la terre.C'est loin d’être notre cas ... ils n'ont aucun vices et ne sont pas attaché au chose matériel. Pour préférer être un robot plutôt qu'un être vivant je suppose que tu crois aux religions ... Je pense plutôt que la problématique est de penser en terme de dualité "animal-robot". Ni l'animal ni le robot ne sont fondamentalement moraux ou sages. Si on programme un robot à faire le mal, il fera le mal. Et les animaux dans la nature sont généralement sans pitié.
  7. Oui Grenouille, mais les nombres en informatique sont pseudo-aléatoires, et quand bien même on aurait un générateur de nombre aléatoires, le stockage de ces valeurs reste binaires, de même que leur traitement reste séquentiel. Alors que les humains ont un cerveau qui fonctionne fondamentalement avec des valeurs floues (fréquences de potentiels d'actions) et en parallèle (les axones et les dendrites). Cette différence fondamentale nous place à deux opposés dans le domaine de l'immatériel, et c'est à grand peine qu'on arrive à rejoindre l'autre côté.
  8. D'accord pour le libre arbitre avec le bémol que nous sommes conditionnés, d'accord avec les émotions, la capacité de créer, le plaisir et la capacité de se reproduire (encore que ce n'est pas possible pour tout le monde) et la théorie de l'esprit. Mais par contre le symbolisme est un peu la base du fonctionnement informatique. Tout à fait. L'inventivité, la créativité. Ben pour le moment fondamentalement les machines et les êtres vivants sont construits sur des briques très différentes. A ce moment-là, oui mais alors pourra-t-on encore parler de machine ? Ce serait plutôt du génie génétique. Nous sommes en partie programmé : à manger, se protéger, faire du sexe. C'est important, oui, mais pas hors de portée de machines complexes.
  9. Quelles sont les différences entre les humains et les machines ? Je commence la liste : - les machines fonctionne sur la certitude alors que les humains, même s'ils peuvent avoir des certitudes, ont dans leur esprit des choses qu'ils pensent à moitié, des pensées superposées contradictoires et des pensées floues. Si les humains peuvent imiter les machines en faisant du calcul mental, c'est avec grand peine, et si les machines peuvent imiter des réseaux de neurones, ils n'arrivent pas à la cheville des animaux les plus primitifs.
  10. Voilà une vidéo un peu plus rythmée, avec quelques étapes, pour expliquer en deux temps trois mouvement pourquoi l'athéisme est logique. Enjoy !
  11. Sortir des questions qui n'ont pas de sens, plutôt.
  12. C'est une façon un peu confuse de le dire. D'autre part tu sembles confondre la non dualité existentielle dont je parle au nihilisme. Ensuite, le point de vue athée est un point de vue quel que soit le statut de l'existence du monde. Tu essayes, comme à l'habitude, de retourner les propos contre les personnes qui les expriment.
  13. Ah tu veux parler du titre. Je reprends l'expression "création du monde" dans le titre parce qu'elle est très utilisée et elle évoque rapidement la problématique, mais dans mon explication, je ne parle pas de création. Le point de vue athée est justement qu'il n'y a pas de création a proprement parler.
  14. Bien entendu, certains questions présupposent une partition en options. La dualité est le cas le plus fréquent. Le problème est que lorsque l'on se met dans le contexte où l'on suppose la dualité, on peut croire qu'une des deux options est nécessairement vraie, et oublier que le contexte de la question peut être erroné.
  15. Non, non, non. C'est le piège de la dualité de considérer que c'est soit l'un soit l'autre. Cela dit, je reconnais que mon œuvre ne vaut pas la tienne, Grenouille. Aussi, je me prosterne humblement pour demander ton pardon.
  16. Au commencement se trouve l'océan des possibles. Cet océan est ni existant, ni inexistant. Par conséquent, il est incréé. De cet océan émergent les mondes possibles. Ces mondes existent dans la mesure où l'on peut en faire l'expérience. Pourtant, ils ne sont qu'une possibilité dans l'océan des possibles. Pour qu'un monde puisse exister, il faut qu'il ne soit pas contradictoire. C'est la seule condition. Par conséquent, tous les mondes possibles existent. Pour une partie des mondes, le temps s'écoule. Dans ces mondes, la première qualité est celle de la stabilité. Ce qui est stable reste et ce qui est instable se défait. Les mondes où rien n'est stable sont complètement chaotiques. Dans les mondes non chaotiques, la deuxième qualité est celle de l'ego ou encore homéostasie. Elle signifie que des structures peuvent avoir la propriété de se maintenir comme elles sont, malgré leur changement incessant. La troisième qualité est celle de la réplication, à savoir que des structures peuvent se dupliquer à l'identique. Ces trois qualités sont les qualités de la vie. Les mondes qui ne les ont pas sont morts. Il y a les mondes morts chaotiques, et les mondes morts non chaotiques, ou encore mondes ennuyeux. La quatrième qualité est l'intelligence. Elle consiste en la possibilité pour des structures vivantes d'anticiper par la constitution d'une virtualité. De là apparaissent les êtres vivants. Quand la virtualité permet de se représenter soi-même, il s'agit d'une subjectivité. La cinquième qualité est l'empathie. Elle consiste à se représenter la virtualité des autres êtres vivants. Les êtres humains ont ces cinq qualités. Les mondes ont ces cinq qualités sont rares. Enfin, la sixième qualité est la sagesse. Elle consiste comprendre les causes du bonheur et à embrasser dans sa subjectivité le bonheur des autres êtres. Cette qualité est émergente sur la Terre.
  17. Mais comment sais-tu que cet ami existe ? N'est-ce pas une création de ta subjectivité ?
  18. Ben non. Je te cite : Donc, je maintiens, la perception ne modifie pas la réalité, seulement indirectement par la voix, l'intonation de la voix, le langage corporel, le comportement etc. Ensuite, employer des grossièretés ne donne pas plus de crédibilité à ce que tu dis. Apparemment, simplement, nous sommes en désaccord au sujet de l'existence d'une réalité objective. Je te cite : Tu mets là un jugement de valeur. Ce n'est pas un argument, mais juste une façon de dire "si vous croyez qu'il y a une réalité objective, c'est que vous êtes des lâches que ne peuvent pas supporter l'existence autrement".
  19. Ben Théia se plaint que certaines personnes ne seraient pas capables de distinguer croyance et religion. Et ? Il n'y a pas "un" croyant, il y a des personnes qui ont des croyances. C'est évident. Si les croyants en Dieu ne s'affiche pas clairement comme ne croyant pas en la religion, pourquoi est-ce que les athées devraient faire la différence ? Je pense qu'il y a un problème dans la répartition des responsabilités.
  20. Il a dit une chose et son contraire. Le problème est de savoir ce qu'on veut obtenir. L'exemple des réactions au caricatures semblait montrer que la liberté des occidentaux ne fait pas partie de ce qui est voulu par certains musulmans, et ces derniers sont sans doute en mesure de justifier leurs actes par le Coran. La question ici n'est pas tellement celle des musulmans, mais celle du Coran. Chaque musulman est un être humain qui à titre personnel peut avoir une morale meilleure que celle qui est enseignée dans le Coran.
  21. Tu confonds l'égalité et le féminisme extrémiste. L'égalité est une égalité de droit, pas une égalité d'être. Ce n'est pas le signe mathématique "égal", comme l'atteste l'expression "tous égaux, tous différents". Bien entendu que la femme est différente de l'homme, que les homosexuels sont différent des hétérosexuels, que les petits sont différents des grands, etc. Ce qu'il y a d'intéressant dans le féminisme, c'est de considérer qu'une femme est une personne tout comme un homme, et non qu'elle est un membre supplémentaire destiné à servir les hommes. Cela dit, la perte de liberté de la femme dans la religion est comparable à la perte de liberté de l'homme, puisque la femme est censée être soumise à l'homme qui est censé être soumis à la religion. Si on veut bien sortir des dogmes et des textes sacrés, pour construire la moralité par soi-même, une moralité qui considère que tous les êtres ont autant droit au bonheur terrestre, cela ira mieux. C'est cela que veut dire l'égalité. Je précise que le bonheur terrestre, ce n'est pas seulement la consommation, bien évidemment. Pour les accessoires en plastique, cela peut être utile si on est marié et loin de son mari ou bien célibataire ou bien lesbienne. Au sujet de la manipulation par l'industrie, je suis plutôt d'accord. C'est aussi con que de dire que l'homme a été créé pour être le compagnon de la femme. Les deux, hommes et femmes ont une existence interdépendante.
  22. C'est plus subtile, mais ça amène quand même au bûcher.
  23. oui. Encore faut-il être capable de distinguer croyance et religion... Depuis quand est-il légitime de reprocher à quelqu'un de ne pas être capable de faire quelque chose ? Si on est pas capable de faire quelque chose, on est pas responsable. Je répondrais qu'il faudrait distinguer considérations religieuses et religion. Dieu est un concept religieux, même si ce n'est pas dans le cadre d'une religion.
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