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Tout ce qui a été posté par Jedino
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Autrement dit, nous sommes mû par la quête de reconnaissance par autrui ? Mais allons plus bas, alors. A quoi je te répondrai que oui pour une raison très simple : nous avons horreur de l'ennui, de cet ennui indésiré. C'est là où nos passions ont un grand intérêt : elles occupent nos jours, et ceci de façon à ce que nous en tirions du plaisir. Nous sommes d'accord sur le fait que le partager avec quelqu'un donne probablement une ferveur particulière à cela, dans la mesure où l'autre est capable d'accomplir plusieurs actions par rapport à cela (nous féliciter, nous en faire un jugement, nous guider par des conseils, des impressions, etc). J'ai du mal à saisir ce qui rend l'idée qu'une passion peut se vivre seul si aberrante. N'oublions pas qu'avant d'être une activité, c'est-à-dire quelque chose qui se fait en rapport avec l'autre, la passion est une occupation sur laquelle nous accordons beaucoup de notre attention. Et comme toutes les occupations elle se fait pour soi (car à quoi bon s'occuper pour un autre?), et cette occupation peut être faite avec d'autres (le cas du sportif par exemple) ou en rapport avec d'autres (un artiste et son public). Le problème vient peut-être du fait que nous cherchons un degré d'abstraction trop élevé, voulant absolument mettre dans un même cadre toutes les passions. Peut-être est-ce plus complexe. Mais je vais te proposer une expérience de pensée aussi : imagine-toi dans la peau d'une personne qui est désintéressée pour des raisons biologiques de tout rapport humain, ou qui du moins n'en a pas une vision semblable de nous. Tu peux imaginer le cas d'un autiste, si tu le veux. Imagine cette personne capable de passions, ce qui est d'ailleurs vrai de l'autiste qui peut avoir des qualités supérieures à une normale et peut s'adonner à des activités de manière passionnelle. Peut-on encore vraiment parler d'un véritable but social, même inconscient ? Ou n'est-ce pas plutôt d'abord une primauté d'un intérêt personnel ardent, et ceci sans arrière pensée aucune, sur laquelle peut se greffer l'oeil d'autrui, ce qui ne fait qu'encourager la personne? J'imagine davantage ça comme une forme de cercle vertueux (ou vicieux si la reconnaissance n'est pas là, encore que la personne peut douter de l'avis d'autrui), et moins comme un schéma cause-conséquence, ou plutôt, moyen-fin.
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Liste des besoins et aspirations humaines
Jedino a commenté un(e) billet du blog de existence dans Athéisme constructif
Dans "jeu", il y a aussi une dimension de "compétitivité", "le goût de l'adversité". Dans "sens", je mettrais peut-être aussi "le goût du risque". Par exemple ! -
Malheureuse qui comme Pénélope
Jedino a commenté un(e) billet du blog de konvicted dans ♪ Quand on est kon ♪
Je fais de la poésie, moi, môssieur. Veuillez vous hisser à la hauteur de cette géniale phrase! Mais sinon, ça doit être ça. -
Comme tu dis ! Mais pas trop, je révise ma centaine, maintenant. Hahaha ! Moi? Jamais, voyons. Les intentions que tu me prêtes, ma parole !
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Je te sens plus positive que d'habitude !
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Malheureuse qui comme Pénélope
Jedino a commenté un(e) billet du blog de konvicted dans ♪ Quand on est kon ♪
Que vous êtes mignonnes dans votre insolente vergogne qui me fout en rogne. -
Paraît que j'ai le goût du morbide. Paraît aussi que je suis un con. Pour l'un, c'est mon côté artiste génial. Pour l'autre, il faut bien que les gens aient une opinion. Il paraît finalement beaucoup de choses, et probablement pas mal de choses vraies. Mais au fond, est-ce que c'est important ? Je vais vous faire une confidence : autrefois, j'étais fou. Je me suis laissé convaincre que mes agissements et mes pensées tenaient de la déraison. Maintenant, je me sens en phase avec moi-même. Quelqu'un de normal, en somme. C'est vrai qu'à l'époque, il m'arrivait de menacer les passants avec une hache. Cela m'amusait. Voir ces petites bouilles passer de l'indifférence à l'attention la plus extrême pour moi. Comme quoi il n'en faut pas toujours beaucoup, pour exister. Parfois aussi, je déposais quelques lettres affreusement écrites pour rappeler, à terme, à mes voisins à quel point il est essentiel de savoir pourquoi nous vivons et comment il nous faut vivre. Croyez-le ou non, j'ai un côté pédagogue. Après ça, je dois l'admettre, il m'est arrivé de faire deux ou trois bêtises. Par exemple, j'avais oublié un des couteaux que je porte constamment sur moi sur un rayon d'un supermarché. Le problème, c'est que je n'avais pas encore nettoyé le sang qui était dessus. Le hasard a souhaité que le même jour, quelqu'un s'en prenne à une des personnes qui y travaillait. J'ai donc été retrouvé et interrogé et, ma foi, dans la mesure où cela était "mon" couteau, nul ne m'avait cru innocent. Depuis, j'ai compris. Il est mal vu et malvenu de rencontrer du monde en ayant des lames sur soi. Voilà pourquoi je les ai, à contrecœur, abandonnées dans mon sanctuaire. J'invite d'ailleurs des amis dans cet endroit où je me sens parfaitement bien. Je dois dire qu'il me ressemble. Il est un moi extérieur. Nous avons, pour arriver à un tel résultat, énormément travaillé. Je ne suis pas certain que nous ayons réussi à obtenir ce que nous ambitionnions, mais peut-être étions-nous trop soucieux de bien faire. Mon côté brouillon résout mon problème de perfectionnisme. Par l'absurde, la décadence du sérieux, il m'a été possible de déconstruire ma singularité. Soit. Qu'en est-il, alors, de ma banalité ? Il m'a fallu y travailler. De nombreuses heures. Des jours entiers. Perdre son être n'a rien d'aisé. Je ne voyais qu'une méthode, à ce moment-là : transformer l'être en avoir. J'ai donc cherché à obtenir, obtenir, obtenir. Et j'ai amassé, amassé, amassé. Des montagnes de biens, de satisfactions éphémères, de douceurs censées caresser mon âme (quand il ne faisait que caresser mon appétit). Tout ceci jusqu'au jour où je compris, d'une part, que ce n'était qu'une apparence de destruction. Je ne faisais que le dénaturer, sans jamais l'annihiler. D'autre part, qu'il existait un autre moyen d'y parvenir : lorsque l'inonder dans l'inutile ne fonctionne pas (et c'est là la méthode des faibles), il ne reste que la violence. J'ai scrupuleusement, dès lors, déposé un morceau de moi chez chacun de ceux qui m'ont croisé. Je tiens à m'en excuser, ce n'est en rien contre eux. Le plus ironique dans l'histoire, c'est qu'en cherchant à me défaire de mon âme, j'ai fini par la trouver. J'ai pu la toucher, la sentir, palper son élan. C'était magnifique. Magnifique, et très court. Nous revenons sans cesse de ces instants magiques. Pour retourner à notre état d'homme qui se cherche, qui en cherche, et n'en voit aucun.
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Crumb, je te sens chaud pour écrire un roman du style : "L'homme qui n'y était pas allé" ou "L'homme qui voulut sauver sa nation" :D Mais il n'y a pas que du faux dans ton propos. Un peu trop de cognac à mon goût, cependant.
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Sauf que contrairement au nazisme, qui avait clairement pour but de faire des morts, le communisme n'a jamais existé et mis en application. Stalinisme, maoisme, ce sont au mieux du "socialisme", et encore, il faut se faire du mal pour aller dire ça. Maintenant oui, on est en droit d'être contre. Mais ça n'a rien à voir avec le fascisme ou le nazisme, ou même l'islamisme radical.
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J'ai fini : La pauvreté du style a été la critique initiale du livre. Et à qui cherche bien, c'est en fait sa force. Ca, et sa façon curieuse de narrer les choses. D'où en effet la sensation de bizarre. Un livre génial !
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Il faut en parler, c'est déjà un départ.
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Quand j'entends empathie, j'entends en avoir pour quelqu'un, donc non pas l'accueillir, mais aller plutôt vers lui.
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Ce sont les excès qui sont critiqués, en général. Mais on arrive vite à penser que tout est mauvais, oui.
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"Tu n'es pas mon psy !"
Jedino a commenté un(e) billet du blog de existence dans Athéisme constructif
J'ai eu quelques cours sur la façon de faire des entretiens, cette année. C'est resté très général, mais tu as globalement raison. L'objectif n'est pas de répondre à la place de l'autre, mais de l'amener à raconter, poser le questions s'il y en a, et l'amener à trouver de lui-même les réponses. Le rôle de la personne en face est uniquement suggestif, finalement. Elle est là pour guider, pour mettre l'accent sur quelque chose qui semble important, etc. En outre, il vaut mieux éviter de prendre le risque de "casser" la dynamique (en se racontant, par exemple) ou de l'amener dans une direction qui n'est pas celle attendue (la personne ne cherche normalement pas de la compassion mais des solutions à ses problèmes). Tout ça devant être mêlé dans le fait de montrer qu'on comprend ce que nous dit l'autre, nous plaçant ainsi à son niveau, sans pour autant être à ce niveau. Mais effectivement, chercher à savoir ce qui cloche, et ainsi "classer" la personne dans une pathologie, plutôt que de chercher à comprendre la singularité de la personne et d'agir instinctivement en fonction, me semble être une erreur. Je ne sais pas si ça déshumanise la chose, mais ça simplifie en tout cas le problème et, du coup, amplifie le risque de le manquer. -
En effet, sur le principe, répondre à quelqu'un qui se raconte, cela consiste à prouver à la fois que tu l'écoutes, mais que tu comprends ce qu'il dit. Cela passe du coup par la démonstration (souvent, la reformulation) de ce qui est exprimé. Pour ce qui est de l'empathie, tu es en droit de le voir ainsi.
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Allons ! C'est très simple. J'ai vu, tout d'abord, que c'était mon 99eme billet. Ensuite, je me suis imaginé sur un divan, interrogé par ma voix que j'ai enregistré auparavant. Puis, j'ai imaginé la même chose, mais ma personne étant remplacée par un autre enregistrement. Enfin, j'ai imaginé la situation d'une personne que tu enregistres, par plaisir de "voler" la voix de l'autre. Avant de terminer sur l'idée logique (chez moi) qui veut que je finis par prendre la voix de l'autre, physiquement parlant. Ce que, à mes yeux, je retourne, histoire de changer de l'habituel carnage.
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Cela dépend de l'objectif ! Certains le font pour réviser, d'autres pour s'apprécier dans toute sa beauté. Il est dans le devoir du narcissique de l'être comme il faut. Simple convenance pour jouer sur la compassion à l'égard de mon cher lecteur Tequilanien !
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Oh j'y vais tranquillement, moi, qu'il ne s'inquiète pas ! Sinon, Bernard, c'est un prénom qui m'évoque vraiment pas mal de choses. Le premier étant BHL. Mais oui, ça n'a aucun rapport avec ton poème.
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Mais qu'y a-t-il de si curieux à raconter le fait de s'enregistrer parler ?
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Si cela peut te rassurer, je n'y ai rien compris non plus :D
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Serge sait pas.
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Pourquoi pas ?
