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Jedino

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Tout ce qui a été posté par Jedino

  1. Alors nous sommes deux à détester ces gens-là. Je ne supporte pas non plus toutes ces petites choses que nous attribuons à des vêtements/accessoires. Et, vous savez, j'entends bien assez les apparentes nécessités vestimentaires qu'imposeraient nos "codes sociaux". Je ne faisais qu'ironiser sur des stéréotypes que trop présents. Ne vous en faites donc pas avec des "gens comme moi" : que vous portiez une casquette, un habit délavé et banal ou une salopette, vous n'aurez ni droit à ma moquerie, ni droit à une remarque déplacée dans la mesure où j'ai horreur et d'être bien habillé, et plus encore, d'être contraint bêtement de le faire. Et, entre nous, la casquette est quelque chose de très bien. D'autant plus si cela lui permet un mieux vivre, ou disons un moins mal, en lien avec ses yeux. (D'ailleurs, je trouve que les filles le portent mieux encore que les garçons, mais ce sont les hormones qui parlent.) Ce besoin de convenance m'horripile grandement. Pour les regards l'hiver, je le comprends à ma façon, et ne peux que lui conseiller d'apprendre à y être indifférent : ne pas être "comme tout le monde" est visible et est rappelé, ne serait-ce que par des regards, mais il le vivra d'autant mieux s'il accepte et assume sa différence, quand bien même il ne l'a pas souhaité au départ. Autrement dit : qu'il mette sa casquette et fasse fi de ce que peut penser celui qu'il croise. Cela met du temps, mais cela vaut mieux s'il ne peut rien pour corriger cette sensibilité là. Mais je m'excuse malgré tout de la provocation que vous avez mal reçu, en tous les cas. Je faisais dans le sarcasme, et cela n'est pas forcément clair à quelqu'un qui ne me connait pas.
  2. La casquette, c'est pour les racailles. La politesse, pour les beaufs.
  3. Je me suis levé, de bon matin, encore confus d'avoir si mal dormi. Dans le quart d'heure qui a suivi, je me suis d'ailleurs demandé longuement et, il est vrai, nerveusement, si je n'y étais pas resté. C'est vrai qu'après mon passage obligé et mécanique devant le miroir, j'avais de quoi me questionner. Au point de m'y reprendre à deux fois, histoire de bien doublement halluciner. Car, vous l'aurez compris, ce n'est pas mon visage que je voyais devant moi, mais bien celle qui m'accompagne à l'extérieur, sous l'éclat du soleil. Pour tout vous dire, je ne me voyais pas précisément puisque j'étais invisible, à ce moment-là. Je pourrais vous décrire banalement l'angoisse que j'ai pu ressentir après ça, m'inquiétant de mille détails inutiles. Mais cela n'a pas grand intérêt, et les avantages de ma situation se sont révélés très rapidement. Pour m'en convaincre, j'ai toqué chez mon voisin qui, en ouvrant, n'a aperçu personne. J'ai poursuivi en entrant chez lui et, je dois dire, en ai profité quelque peu pour me venger de deux choses ou trois. Des objets volants et cassés et une porte s'ouvrant d'elle-même plus tard, j'ai continué en allant dans la rue. Toujours rien. La discrétion absolue. L'occasion de sauver des gens ? De faire de bonnes actions ? Allons, je vais garder ces plaisanteries pour moi. J'ai d'abord hésité entre le braquage d'un simple magasin d'avec celui d'une banque. Puis, je me suis dit que les deux pouvaient se faire. Quoi qu'avant, j'avais à vérifier que mon cher camarade à emmerdes se porte au mieux. Il n'a pas trop compris, je crois, ce qui lui arrivait. Nous ne nous battons pas contre le vent tous les jours. Peut-être aurait-il pu finir chez les fous, pour le coup, si j'avais su être raisonnable. Parce qu'en effet, il expliquait avoir entendu un fantôme lui parler comme un homme qu'il connaissait de longue date, ce même fantôme l'ayant très clairement tabassé. Mon escapade a fait escale ensuite chez mon collègue. Un chic type, vu de loin. Un type qui mérite d'avoir les pneus qui crèvent, en réalité. Bon, je l'admets, je n'ai pas pu résister à l'idée de casser ses vitres aussi. La tentation, vous comprenez ? Parfois, ça nous échappe, donc nous agissons, et nous prenons seulement conscience de la connerie plus tard. Une espèce de rappel à la bonne morale, un truc comme ça, oui. Le remords, si vous voulez. Ou le sentiment du devoir accompli, dans mon cas. A l'épicerie, tout s'est globalement passé tel que je l'imaginais. Le mec flippe, ne bouge pas d'un centimètre, observe tétanisé la caisse s'ouvrir et les billets se promener, et se sent revivre quand le spectre qui l'a volé s'en va enfin, et sans l'avoir remarqué. Peut-être, néanmoins, que la banque fût de trop. Que le manque d'expérience, la sensation de puissance, font que nous exagérons rapidement, franchissant des limites que nous ne maitrisons pas si vite. L'entrée s'est déroulée parfaitement. L'incompréhension a été mon meilleur atout. Aucune réaction héroïque ne vient à l'esprit d'un être rationnel faisant face à l'extraordinaire. Il se tait, regarde anxieusement, et espère avec désespoir que tout se passera sans qu'il n'ait à sauver son existence. Bref, je me voyais déjà loin, et riche. Le problème, c'est que la fougue et l'ambition m'ont mené à négliger le fait que je restais une ombre. Autrement dit, que mon absence n'est due qu'à l'absence de celui qui me dévoile. Or, à ma sortie, le voilà qu'il se trouvait bien assez haut pour éclairer la pièce de devant, me rendant visible comme le serait un hologramme. Il fallut pas plus à un gardien courageux, que je tiens à saluer à nouveau pour son action qui mérite d'être prise en compte et notée, pour me sauter dessus et me maintenir à terre alors que j'étais nu. Vous savez à présent tout, messieurs les policiers. Je ne sais ni comment, ni pourquoi. Je sais uniquement que je suis. Dites-vous que les raisons sont au fond aussi invraisemblables que celles que nous cherchons pour justifier notre vie ou notre façon d'être conçu. Je me suis couché le soir en homme et me suis levé en spectre. Cela seul est certain. Pour le reste, j'aurai sans doute le temps d'y songer, n'est-ce pas ?
  4. En effet. Ah, c'est bien ça ! J'en connais assez peu, mais j'aime le genre, oui. J'irai peut-être voir, alors
  5. Jedino

    Le maladroit

    Je ne te le souhaite pas :D
  6. D'ailleurs, en me relisant, j'ai remarqué la répétition un peu "lourde" de "héros" en deux phrases. Rien que pour ça, je préfère pas aller ausculter le reste, de peur de le trouver mauvais.
  7. Jedino

    Coupe du monde 2014 : Les groupes

    Ah mais nous sommes d'accord, l'Argentine méritait tout autant de gagner. Mais, et il y en a un, elle n'a pas non plus brillé (pour ne pas dire moins) que l'Allemagne durant ce tournoi. Et pour ce qui est de la finale, elle était relativement équilibrée, même si l'Argentine a semblé davantage dominer à certains moments. Seulement, celui qui gagne n'est pas celui qui joue le mieux, mais celui qui est le plus efficace. Tu peux être énorme techniquement, collectivement, si tu ne marques pas, cela ne t'avance à rien. La France a des qualités et je suis persuadé, comme pas mal de monde, qu'elle est en mesure de surprendre bientôt s'ils le veulent vraiment. Et oui, nous étions plus ou moins en mesure aussi de gagner le match contre l'Allemagne. Mais celui qui gagne reste celui qui marque. Comment, pourquoi, quelle importance ? Tu peux trouver l'Allemagne et ses joueurs relativement moyens, sans aucune classe comparée aux joueurs espagnols, il n'empêche qu'ils n'ont pas perdu depuis un moment et qu'ils parviennent à être décisifs quand il le faut. Et ça, c'est l'essentiel, il me semble. C'est une équipe davantage collective, même si tu l'admets qu'à moitié. Personne n'a dit qu'elle surclassait de mille lieux toutes les équipes. En revanche, elle les surclasse aujourd'hui en étant plus solide que son adversaire, ou dû moins moins fébrile. Et l'Allemagne est tout de même au minimum en demi-finale depuis un certain temps. Ca témoigne quand même d'un certain niveau de jeu. Celui qui gagne est celui qui gagne tout le temps, donc qui en met un de plus que les autres. Tu peux trouver tous les défauts que tu veux à l'Allemagne, tu peux penser que des équipes méritaient de gagner, ce qui n'est pas faux, elle reste l'équipe qui la met au fond finalement. Et, contrairement à d'autres, elle ne les met pas après séance de tirs aux buts.
  8. Oh, c'est gentil. Mais c'est vrai que j'ai songé aussi à Alien, au départ. Ou plutôt, au moment où l'analogie est la plus forte. Et la chanson est très sympa, oui, merci :)
  9. Sans vouloir faire le rabat-joie, il n'y aurait pas eu insulte, il n'y aurait pas eu ni problème, ni peine. Quand on fait une connerie, on l'assume. Et il est plus que temps de rappeler que les insultes raciales ne sont plus tolérables.
  10. - Monsieur ? - Je te répète que tout ceci n'est que calomnie, à la limite de l'outrage. Jamais personne n'est allé ailleurs, et jamais personne n'ira. Nous sommes condamnés à rester dans notre petit univers, criards comme des bambins sans mère. - J'insiste, et te certifie mille fois qu'il y a bien eu un homme comme cela. Lis donc son oeuvre ! Elle est magistrale, dantesque ! - Toujours à friser avec l'hyperbole, mon ami ! Si un tel homme existe, j'attends qu'il me le prouve de face à face. Je n'ai que faire de mots et de fictions. C'est alors qu'il débarqua. Il avait l'air de faire trois mètres plutôt que deux, géant comme un roc, comme un héros. Il n'avait rien d'un être humain, il tenait davantage du héros. Il s'assit, se fit apporter son repas. Il exerçait naturellement cette autorité qui force au respect et à la crainte. Mon ami ne s'en offusqua point, cependant. - Eh, vous ! Vous m'entendez ? Je vous parle. Le colosse ne réagit pas, continuant tranquillement ce qu'il faisait avec délicatesse et magnanimité. - Tu vois, il se moque de nous. Il ne daigne même pas s'intéresser à notre scepticisme. - Monsieur Krato...voski? - Kratoskvoski, je vous prie, lança-t-il sans bouger. La situation se figeait, personne n'osant poursuivre. Puis, le gaillard se prît à s'arrêter. Plus aucun des protagonistes ne gesticulait à présent. - Messieurs, vous attendez, je suppose, une histoire ? - S'il vous plaît, si vous pouviez... - Non, je ne m'adresserai pas à vous sans rester dos à vous. Et maintenant, écoutez. Imaginez un monde comme le nôtre. Un monde où tout est vaste, imparfait, mais très beau. Un monde où les choses qui se meuvent dansent entre elles souvent et se frictionnent parfois. Imaginez cette fois que dans cet ensemble immense se trouve une sorte de planète semblable à ce que nous connaissons. Donnez-lui des habitants, des habitants ridiculement minuscules. Donnez-lui également des formes étranges, des formes stables qui ne le seraient pas pour nous. Prenez le chaos chez nous, vous aurez l'ordre pour eux. Prenez... - Foutaise ! Foutaise ! Foutaise ! J'en ai trop entendu. - Vous n'avez rien entendu. Sinon, vous sauriez que cette histoire n'est qu'une histoire, mais que la réalité, celle que vous attendez que je vous décrive et vous offre en contemplation, est et est autre. Le fait est que vous ne savez rien, et faites mine d'être en mesure d'en juger. Ce fût là, à ce moment, qu'il pivota dans notre direction. Ses yeux étaient mangés, comme gangrénés. La peau de son visage, noircie, paraissait lui tomber. L'une des oreilles manquait, aussi. Nous comprenions mieux pourquoi il évitait tout contact avec un inconnu. Il fouilla dans sa poche, dévoila le petit bocal qu'il tenait caché et conservait fermement entre ses doigts. - Ceci est ma preuve. Je n'ai jamais pu l'observer de ma vue propre, et je n'en entends plus qu'à moitié les sifflements particuliers. - Oh mon dieu ! - Monstrueux ! Eloignez cette créature du diable loin de nous ! - Allons, le diable ne réside que dans votre panique infantile. - Quelle est cette sorcellerie ? Vous vous jouez de nos sens. Je n'y croirai pas avant de l'avoir touché. - C'est parfaitement exclu, et n'est en rien raisonnable. Mais son doute ne le voyait nullement ainsi. C'est pour cela qu'il se leva, se jeta brutalement sur lui et amena Kratoskvoski à laisser tomber son précieux spécimen emprisonné dans le verre. La bête, une fois libérée, restait paralysée. Cela valait pour tous. Ils voguaient entre la crainte et la stupeur. Le sceptique se baissa finalement, tenta de le caresser. Elle se mit alors en mouvement, à une vitesse incroyable. Aucun regard ne parvenait à la suivre. Et quand, enfin, elle cessa, une fois en haut du mur, ils souriaient, amusés. Les gorges ouvertes se serrèrent quand elle sauta dans la bouche de l'insolent qui l'avait menacé tantôt de sa main. Le malheureux se touchait le ventre nerveusement, sans un son pour accompagner son agonie visible. Et, après s'être effondré, l'animal se montra à nouveau en rongeant en quelques instants tout ce qui empêchait sa sortie. Il trainait derrière lui un morceau d'intestin qui s'était piégé dans sa patte arrière. Ce détail, nul ne le notera néanmoins car ils avaient tous fui, déjà. Tous, sauf Kratoskvoski qui souriait. Son oeil gauche rosissait.
  11. Jedino

    Coupe du monde 2014 : Les groupes

    Franchement, à côté du jeu espagnol, je préfère, et de loin, le jeu allemand. L'Espagne était peut-être efficace, mais c'était franchement à regarder. Et renier la réussite de l'Allemagne parce que ses adversaires n'ont pas, selon vous, été à la hauteur, c'est franchement de la mauvaise foi, pour le coup. Ils ne sont quand même pas responsables de ce que font, ou non, les autres. Si l''Algérie n'a pas gagné, c'est parce que l'Allemagne a été plus forte. Si la France n'a pas gagné, c'est parce qu'ils ont su fermer les possibilités. Si le Brésil n'a pas gagné. c'est parce qu'ils les ont fait craquer. Si l'Argentine n'a pas gagné, c'est parce qu'elle a perdu sur le pari qu'elle a fait de les prendre en contre. L'Allemagne mérite largement sa coupe.
  12. deja-utilise, c'est très gentil de ta part de songer à moi, mais je n'aurai très nettement pas le temps de suivre assidûment les choses à la rentrée. Et si j'ai laissé entendre que cela m'intéressait, je me suis mal fait entendre : je ne cherche pas à avoir une quelconque responsabilité et à devoir régler des conflits. Je suggérais simplement qu'entre bipèdes civilisés, il est parfois de bon ton de déposer les armes et de se mettre à discuter. S'il a fallu en venir à créer un sujet pour y parvenir, c'est que cela a manqué avant, et c'est ce qu'il faut corriger par la suite, dans l'après sujet en question. Et, de toute façon, l'une des fonctions de l'animateur est de lancer des sujets. Je n'ai plus fait ça depuis longtemps pour une raison très simple : je ne me pose plus vraiment de questions, je me "contente" de répondre à celles des autres. Puis, j'aime être discret et ne pas avoir à devoir venir tout le temps (d'où le fait que je suis parfois actif, parfois absent). Je ne pense pas être fait pour ça. Allons, ne fuis pas ta place : tu fais l'unanimité et est appelé de tout bord. Tu ne perds rien à essayer. Si cela te demande trop, je pense qu'il sera toujours possible ensuite pour toi de quitter ta fonction.
  13. Je connais assez mal le rôle de l'animateur de manière générale sur le forum, en réalité. Mais tel que présenté sur ce sujet, je trouvais ça intéressant. Pas forcément nécessaire, effectivement, mais intéressant. Et tu as raison. Le problème est plutôt le fait qu'il n'y en ait pas là où la section est actuellement. Ou, plutôt, qu'elles ne sont pas claires pour tous et ne sont pas les mêmes chez tous. Est-ce que déplacer le sujet satisfera vraiment tous les concernés ? C'est là où j'ai un doute. Autant aborder tous les soucis et toutes les possibilités, aucun problème là-dessus. Mais à la lecture du sujet que j'ai faite en une traite, il me semblait important de rappeler que tout n'est pas qu'une question d'organisation puisque l'essentiel tournait soit dans le rappel des problèmes, soit dans les solutions concrètes pouvant être faites sur la structure de la section ou de sa place dans la structure du forum. Voilà tout ! Maintenant oui, autant faire le mieux possible les choses, si déjà nous y sommes.
  14. Hey! Ca fait un moment !

  15. L'idée de l'animateur me semble bonne. Je ne suis pas convaincu que le déplacement de la section règlera quoi que ce soit. Le problème n'est pas ici un problème de rangement, mais parfaitement humain. Ce me semble être une solution de forme plus que de fond, sauf à rendre le cadre plus strict par ce déplacement, ce qui n'apportera rien. Il ne s'agit pas d'exclure les gens. Seulement, il faut peut-être, oui, informer qu'il y a un effort minimal à fournir. Le post-it est une idée, je ne sais pas si elle est efficace. Mais en tout cas, que la personne se mette à courir par plaisir ou par envie de gagner, dans les deux cas, elle est dans la nécessité de fournir un effort. Il s'agit donc de clarifier le terme d'effort : nul besoin de faire des pavés, mais il absurde de vouloir empêcher quelqu'un d'éclaircir au mieux sa pensée, même si je peux comprendre que cela rebute celui qui ne tient pas à passer tant de temps dessus. En revanche, il est agréable, au moins pour les autres, d'être en mesure de saisir le raisonnement, que ce soit pour l'approfondir, le partager ou le réfuter. D'autre part, il n'y a rien de négatif dans le fait d'être demandé à préciser sa pensée ou à la reformuler. Je sais personnellement que j'ai tendance à parfois avoir un propos confus et obscur, et que mon souci d'être compris m'amène à finir avec des "pavés" sans pour autant être parfaitement limpide. Rester humble et accepter d'avoir tort, donc. La philosophie reste un échange, c'est-à-dire le partage de visions divergentes, parfois opposées. Il arrive que le ton monte et cela, indépendamment d'un "niveau" qui semblerait exister. Je ne m'entends pas forcément avec Dompteur de mots et ai eu de temps à autre des échanges houleux avec lui, cela ne m'empêche pas de respecter sa personne ou son discours. Et si la personne en face de vous glisse sur une attaque personnelle, ayez l'intelligence de ne pas entrer dans son jeu. Le faire remarquer sans répliquer si c'est une petite dérive, le signaler s'il semble y prendre plaisir et en abuse. La modération est là pour cela. Tout cela peut sembler gentillet, à la limite de l'hypocrisie polie. Je crois que non. L'objectif n'est pas d'étriper l'autre, mais bien, jusqu'à preuve du contraire, atteindre le "vrai" ensemble. Parfois cela aboutit, souvent cela échoue. Il est tout à fait possible d'être très dur avec la position de quelqu'un sans parler de cette personne. Penser le contraire reviendrait à confondre l'une des actions de la personne avec la personne en elle-même, à l'image de la non distinction entre la note que reçoit un élève et ce qu'est l'élève en lui-même. Je ne vois personne sur ce sujet d'assez bête pour ne pas réussir à faire mieux qu'il n'a pu faire jusque là. Autrement dit, à se corriger. Nul besoin d'être parfait. J'en irais presque à proposer d'ouvrir un sujet où chacun aura le souci conscient d'arranger ce qui doit l'être. Rien ne sera jamais comme il faut idéalement, et jamais il n'y aura un consensus autour de la volonté d'assurer au mieux. Mais ceux qui manifestent au moins le désir de créer un dialogue peuvent avoir l'intelligence de comprendre qu'il y a un travail, propre à chacun, à fournir. Vous aurez beau chercher des solutions matérielles et concrètes, la véritable sortie se trouve dans un accord entre tous. Nous sommes bien ici pour apprendre et non pour descendre, non? C'est à vous de décider ce qu'il en sera.
  16. Jedino

    Le maladroit

    J'en suis heureux !
  17. Jedino

    Le maladroit

    Merci à toi, gente demoiselle !
  18. - Bordel, où est-ce que je l'ai foutu? Chérie ! Mon nom, vous vous en foutez. Mon âge, de même. Ma situation, également. Bref, vous ne saurez rien, et de toute façon, vous n'y tenez pas. Mais si cela vous intéresse... - Qu'est-ce qu'il y a encore? - J'ai perdu ma tête, et je ne vois pas où j'ai pu la mettre, du coup. - Encore?! Déjà hier ! Heureusement, j'ai trouvé dans ma vie quelqu'un qui a réussi à accepter mon petit défaut, cette tendance à faire toutes les choses comme il ne faut pas les faire. Les gens comme moi comprendront de quoi je veux parler, ici. Par exemple, l'autre jour, alors que nous mangions gaiment, mon oeil était tombé, et personne n'avait vu où. Nous avions passé l'heure suivante à tenter de le retrouver. Et, finalement, quand nous avions rouvert le pot d'olives le lendemain, il y baignait. J'ai donc pu le récupérer, mais je n'ai plus jamais revu d'olives de ma vie. D'ailleurs, elle non plus. Bien pour ça que je dialogue avec moi-même, plus haut. - Petit petit petit ! Où te caches-tu? Pas dans la chambre. Ni la cuisine. Ni autre part. Ce n'est pas possible. Je raisonne probablement mal. Allons, où étais-je la dernière fois que je l'ai vu? Dans mon lit, bien sûr. Peut-être que quelqu'un est venu discrètement me voler ma cervelle en boîte? Ce serait vraiment vicieux de la part de cette personne, difficile à croire. Bon. Continuons. - Idiote de cervelle ! Arrête de te cacher, ça ne m'amuse plus. Un bruit. Quelque chose qui semble rouler. Je me précipite, me prends le mur à côté de la porte. - Espèce d'écervelé ! Pas foutu de suivre une trace sans te rater. Silence. Je me sens comme la victime d'un sociopathe sadique m'épiant discrètement, songeant déjà à l'idée de me prendre comme sauce tomate. Pour ma part, je marche furtivement, attentif à tout, même quand ce n'est rien. - Je vais te trouver, où que tu sois, et tu le sais. Cesse ce jeu débile et tu auras peut-être droit à ma clémence. Paf ! Quelqu'un saute par là-bas, non loin du canapé ! Tiens, la fenêtre est ouverte. Je ne me souviens pas l'avoir jamais ouverte. Je me gratte le bout du cou, sceptique. - Bon. - Je suis là, mon gros. - Ah ! Je me précipite, manque de chuter, et finis malgré tout par glisser, pied vers l'avant, mimant le tir d'un footballeur aguerri se retrouvant au sol comme un môme apprenant à lever son postérieur. Mon pied frappe dans quelque chose. - Et buuuuuuuut ! La voilà à l'extérieur, prête à s'enfuir. Merde. Je sors, la poursuis. Les gens me regardent d'un drôle d'air. Je crois que je peux en conclure que j'ai définitivement perdu ma tête. Ah, et si vous vous demandez comment je peux voir, entendre et parler sans elle, je vous dirai que pour des hommes entêtés, vous manquez d'une cervelle.
  19. Je ne sais pas. A ton avis, que faut-il en comprendre ?
  20. Jedino

    Je t'aime, connasse

    Un album ! Un album !
  21. Jedino

    Equipe de France de football

    Dans le rouge? Allons, ils ne font que commencer
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