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Jedino

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Tout ce qui a été posté par Jedino

  1. Jedino

    un jour = une histoire

    Parfois, ça me prend, cette envie de vociférer toutes les horreurs qui pullulent dans ma tête. Ca me ferait un bien fou, vraiment. Mais je ne le peux pas, au risque de m’attirer des regards emplis d’incompréhension. Et puis, si même je trouvais un endroit qui me le permettrait, je ne suis pas sûr que cela sortirait. La bête préférerait rester au chaud, à attendre l’instant idéal pour me bouffer complètement. Un charognard à l’affût, d’une faim inassouvissable et constamment accrue. Bien sûr, il existe des moyens, disons radicaux, de se défaire de cette emprise. Seulement, je ne crois pas avoir suffisamment de volonté, ou de courage, pour y parvenir. Alors, je fuis souvent, je cours de temps à autre, juste pour distancer d’un pas, voir d’une moitié de pas, l’obscurité grandissante qui me ronge de l’intérieur. Malheureusement, ce n’est rien de plus qu’un retard pris par rapport à l’échéance : un saut aussi direct que majestueux dans la folie, le désespoir, et la mort. Mais pour l’heure, je dois résister, afin d’affronter mes propres démons, et ceux qu’on impose à toutes personnes ayant le désir de garder sa place en cette société. Une place bien ridicule, puisque je ne suis qu’un insecte minable pouvant être écrasé au moment le plus opportun par les puissances qui me surpassent, autant qu’elles me dépassent. Autrement dit, j’ai une arme braquée sur ma tempe, chaque jour, minute, ou seconde. La moindre erreur me propulserait vers l’abattoir, celui dont personne ne parle, et que tout le monde connaît, inconsciemment : la mise à l’écart, l’oubli, la misère. De cette dérive sort d’ailleurs quelques élus heureux apprenant de cette cruauté acceptée, ou pire, défendue. C'est là le début d'une histoire que je n'achèverai assurément pas, parce que trop maladroite, trop comme les autres, trop différente de mon ressenti du lendemain.
  2. Jedino

    Présentation de mon Blog

    Sûr que ce serait bien de les protéger et les préserver, mais bon. Sinon, bienvenue, puisque ton blog est nouveau.
  3. Tu me vouvoies, carrément! Bah pas moi(a)

    Merci, à toi aussi!

  4. C'est sûr, c'est sûr! Alors, je m'en excuse ;)

  5. Commenter? Oh! Ce serait blasphémer!

    Bonne journée ;)

  6. Bah quoi, c'est loin des sentiers battus non? :D
  7. *se met à danser comme une grenouille*
  8. Les couleurs imaginaires... J'ai appris un truc. Merci :)
  9. Jedino

    un jour = une histoire

    Dis-moi, que chanteras-tu, ce jour là? Oui, que feras-tu réellement quand tu sauras ce qui est arrivé? Pleureras-tu? Regretteras-tu? Comprendras-tu, peut-être? Moi-même je ne pourrais dire comment tu réagirais. Mais, je te souhaite de souffrir. De vraiment souffrir. Je ne te parle pas d'avoir une douleur ridicule ici ou là. Non, je te parle de quelque chose de mauvais. Ouai, de puissant, et de mauvais. L'image même du marteau fracassant ton crâne est une fantaisie à côté. Parce que moi, je te souhaite d'avoir la cervelle complètement écrabouillé par tes propres ressentis, par le propre poids de tes erreurs. Bien sûr, tu t'en sortiras sans nul doute. D'ailleurs, c'est d'autant mieux. Plus longtemps tu vivras avec, plus longtemps je jouirais d'une sourde satisfaction. Bien dommage que je ne puisse pas voir ça de mon vivant. Mais on fera avec. Enfin, je veux dire que je ferai avec. Toi, tu ignoreras tout ça, et tu chercheras naïvement des réponses à des questions qui n'ont pas lieu d'être. Tu tenteras vainement d'expliquer rationnellement ce qui, chez moi, n'est que pure folie. Tu oublieras que, plus tôt, c'est toi qui me disait de ne pas tant me torturer l'esprit à ces questionnements sans le moindre intérêts. Bref, promets-moi de mourir intérieurement, afin de ne pas douter de mon désir de jouer avec les sens et les mots. Promets-moi de ne pas te défaire de cette idée voulant que l'illusion est chemin vers la désillusion. Comment cela ne pourrait-il pas l'être? L'inverse n'est pas possible, imaginable, sensé. Mais je crois que dans l'histoire, ce qui me semble le plus difficile à accepter, donc à vivre, d'une certaine manière, c'est bien l'indifférence apparente, et je n'en doute pas, réelle, dont tu fais part à mon égard. Quoi qu'il en soit, je m'en moque, au moins autant que toi. Ce n'est rien d'autre qu'une distraction. Une distraction qui, à force de temps, devient finalement quelque chose d'important. Un peu à l'image du papillon qu'on ne voit pas, et qui, malgré tout, vient de passer sous notre nez. Là, c'est pareil : tu es ce petit papillon bien affirmé qui passe devant moi, et qui finira par partir comme il est venu. Je sais que ce n'est pas parce que tu as trouvé mieux, ou une toute autre raison aussi peu valable : c'est simplement ta nature. Avancer, reculer, voler, résister au vent, aussi fort soit-il. Je ne peux pas aller contre ça. Néanmoins, sache que ton passage, sous mes yeux, s'inscrira dans mes meilleurs souvenirs, ceux qu'on garde bien en soi, et auxquels on pense généralement, juste avant de fermer les paupières pour une dernière fois. Ne t'en fais pas, je te ferai part, un jour, de ce voyage qui m'est inconnu. Je te dirai si, là-bas, il y a quelque chose qui, ici, ne t'égalerait pas. Dis-moi, calmement, sans même y penser, que je n'existe pas. Je ne t'en demande pas plus pour me motiver à faire ce qui, dans les moeurs, la dite morale, ne faudrait pas faire, comme t'aimer, et l'espérer en retour. Et effectivement Cosette, le cache-cache, avec le loup, sont des jeux qu'on appréciait, et apprécie peut-être encore
  10. Un garçon qui t'aime vraiment? Mais oui, tu dois avoir du mal à discerner qui veut juste baiser, et qui veut t'aider. Fais-les attendre. Et s'ils n'y arrivent pas, ce ne sont déjà pas les bons. Courage :)
  11. Jedino

    Comprendre la couleur

    C'est intéressant, bien que je ne sois pas sûr de retenir les idées un peu trop compliquées pour moi (le nom des couleurs, c'est dur!). Mais, ça m'a rappelé l'art plastique, au collège.
  12. Jedino

    Premier chapitre !.

    L'école de magie. J'ai pas pu m'empêcher de penser à Harry Potter, et pourtant, je ne suis pas un fan! Sinon, il y a pas mal de dialogue (normal, vu que c'est un manga, j'imagine?). Et, prendre un déjeuner s'écrit avec "er" et non "é" (juste histoire de faire mon chieur, hein!). Sinon, au prochain chapitre^^ Edit Haku : Merci, je vais corriger de suite.
  13. Jedino

    OCCUPY et "Léche-marmites" 2012

    (J'adore les images, surtout celles que tu as faite (?) :D) Et, les conseils me seront très utiles, je crois. Concrètement, ce que je préfère reste le message que tu as adressé dans ton commentaire (pas que j'aime pas le reste, mais le respect, l'acceptation, et toutes ces petites choses qui font qu'on pourrait s'entendre, et qui devraient être une priorité dans nos vies, bah, tu le mets en avant, et ça me plaît bien). Mais accepter l'autre tel qu'il est, c'est-à-dire peut-être "mieux", n'est pas facile, surtout lorsqu'on cherche à se savoir meilleur, et non pas à le devenir. C'est là la volonté d'un système : le profit plutôt que le partage. (désolé pour mon délire, et bonne journée)
  14. Jedino

    Pensée #2

    Et je crois qu'il est mieux d'ignorer où la vie nous mène. Sinon, à quoi bon continuer? Bon courage pour cette année à venir, et que celle-ci soit plus douce et belle pour toi, Adras, et pour tous, d'ailleurs.
  15. Jedino

    Pensée #1

    C'est très poétique (à mon sens), et j'adore, tout simplement
  16. Bonne année à toi aussi! Soit heureuse ;)

  17. Bien bonne année à toi aussi!

  18. Jedino

    un jour = une histoire

    Peu importe, finalement, combien de temps on s'entendra avec cet ami, combien de temps on s'aimera pour la vie, combien de temps on restera à vivre ici. Peu importe, oui, toutes ces durées qui nous bousculent l'esprit, à nous en rendre malade. Est-ce tellement plus fade d'aimer un jour plutôt que mille? Est-ce si grave de voir dix fois plutôt que cent, des paysages qui, partout, se ressemblent? Le raisonnement est bête et futile, mais il permet de mettre en lumière une chose : l'importance de quelque chose ne dépend pas de la quantité de temps dont on arrivera à le garder. Non, la seule chose qui va importer restera le rêve, le plaisir, le sourire, qu'on tirera à l'avoir vécu, possédé, ou ressenti. Être heureux, ce n'est certainement pas se cloîtrer dans une situation, idéalement équilibrée et stable : c'est, et ça peut paraître idiot pour nous qui sommes habitués à vouloir conserver ce que nous avons, inventer, et réinventer, chaque seconde, heure ou minute, la banalité de notre existence, afin de lui donner un goût moins morne et usé. Voilà l'unique moyen de mourir serein, sans craindre nullement d'avoir oublié de s'abandonner à une découverte, aussi infime soit-elle.
  19. Cela ne me blesse aucunement. Je ne peux pas affirmer avoir un style "parfait", et tout ne peut pas te plaire, même si tu l'apprécies. Donc, je l'accepte sans mal Et merci bien, l'ami!
  20. Si le début te plaît, tant mieux. Et la fin.. Hum, je ne la voyais pas si agressive que ça. M'enfin, on ne peut pas toujours tout aimer, et que tu le dises est d'autant mieux. (autrement dit, je dois pas partir de trop dans mon délire :D) Pour ce qui est de Machiavel, c'est une référence intéressante, ouai. D'ailleurs, ton point de vue est intéressant, rien que parce que différent du mien Bonne journée.
  21. Deux entités. Deux idées. Deux croyances. Je les accepte, dur comme fer. Pire, elles sont moi. En partie, en tout cas. Mais tout de même. Elles sont beaucoup. Leur mésentente est donc problématique, vraiment problématique. Il faudrait que je les concilie rapidement, proprement, afin de rester sur pied, rester ce que je suis. Certes, c'est contradictoire, de vouloir être ce que je suis, finalement, déjà. Seulement, je me sens comme autre. Pas que mes convictions, mon comportement, mon vécu, et toutes ces choses là, me dérangent ainsi faite. Juste que, parfois, je me dis qu'ailleurs, ça pourrait être mieux. Bien sûr, l'ailleurs, ici, c'est pas si loin, vu que tout se déroule en moi. Seulement, j'ai l'impression d'être une distance immense alors que je ne suis... Qu'un. Comment concevoir une distance alors que le départ et l'arrivée sont confondus? Ne me demandez pas, je l'ignore complètement. Du coup, j'en ai rêvé, oui, de devenir ce quelqu'un d'autre. Je n'y ai pas travaillé avec ardeur, je ne vous le cacherai pas. En réalité, je n'y ai même jamais songé. De fait, en quoi m'apporte-t-il d'en parler? Je ne sais pas. Il n'est pas toujours bon de chercher des raisons à ce qui, d'apparence, n'en a pas la moindre. C'est au moins une des leçons que j'ai pu tirer de mon existence, jusqu'ici. Leçon que je ne suis aucunement dans mon quotidien, au passage. Bref, effectivement, toute cette histoire n'a pas de sens. Et c'est ce qui me motive à poursuivre, pour tout vous dire. Mais ça, je l'ai déjà dit auparavant. Je pourrais considérer, arrivé là, que le titre, le chemin déjà parcouru à travers ces lignes, ne sont que pure vérité, et donc que je ne fais que transcrire ce que je refuse, d'une certaine façon. C'est peut-être un bien, allez savoir. Moi, je vais me contenter d'encaisser une morale à deux balles, parce qu'il faut bien marquer le coup, et que je dois bien user le temps perdu à écrire au moins trois mots, côte à côte, de potentiellement intelligent. Enfin, si j'en étais capable. Car, oui, je suis dans l'incapacité la plus totale de juger ma réalité, et de vous la recracher comme la réalité. Certes, je l'ai déjà fait, je le referai. C'est le propre de ma vie, de nos vies. Sauf, ici, en cet instant, très bref, très niais, très tout, où je prends la décision ridicule d'omettre ce que j'apprécie tant de faire. Parce que bon, faut se l'avouer, et moi le premier : c'est tellement bon de flinguer les autres de phrase à la con, mi-lucide, mi-vraie, sensées les guider à travers le chaos qui englobe leur vie.
  22. Jedino

    un jour = une histoire

    Cosette, c'est ennuyeux, en effet. J'avais connu des problèmes similaires sur des jeux en ligne avec mes frères. Mais, il suffit de prouver, normalement, qu'il y a bien existence de deux personnes distinctes. J'ignore si c'est possible ici, ni comment. Cela fait un moment, à vrai dire. Mais, au plaisir de te revoir ici, oui
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